Archive pour le Tag 'écroule'

Le PIB de la France s’ est-il écroulé par rapport à l’Allemagne ?

Le PIB  de la France s’ est-il écroulé par rapport à l’Allemagne ?

 

Lors du débat avec Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour a affirmé que la richesse de la France ( le PIB) s’était écroulé par rapport notamment à l’Allemagne : « En 1980, nous avions un PIB par habitant qui était supérieur à celui des Allemands. Aujourd’hui, 40 ans plus tard, nous avons un PIB par habitant inférieur de 15% de celui des Allemands et de 40% de celui des Américains. Donc il y a un appauvrissement relatif. À l’époque en 1980, nous étions en termes de pouvoir d’achat le 4ème ou le 5ème pays au monde. Aujourd’hui nous sommes les 26ème ou le 27ème».

 

D’après les chiffres officiels, en 2019, Français étaient ainsi près de 15 % moins riches que les Allemands, contre 5 % seulement en 2005. La crise pourrait aggraver cette tendance, puisque la chute du PIB en 2020 a été bien plus forte en France (- 8,2 %) qu’aux États-Unis (- 3,5 %) et en Allemagne (- 4,9 %).

 

Effectivement donc la richesse de la France s’est notoirement affaiblie par rapport à l’Allemagne. En cause sans doute un appareil industriel beaucoup plus solide en Allemagne, une plus grande compétitivité et surtout des exportations particulièrement performantes.

Pont écroulé en Haute-Garonne: on cherche un lampiste !

Pont écroulé en Haute-Garonne: on cherche un lampiste !

 

L’enquête n’a même pas commencé que les autorités  publiques s’efforcent  déjà de désigner un lampiste comme à chaque fois lors des grandes catastrophes. Le préfet ou  la justice joue ainsi un rôle de protection vis-à-vis de l’État et du gouvernement. On l’a vu dans les dernières catastrophes notamment à Rouen, les représentants de l’État s’empressent de dégager la responsabilité qui pourrait gêner les décideurs. Ainsi le procureur de la république s’est-il dépêché de déclarer que la cause apparente de l’écroulement du de Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne) est due au camion. Un  l’effondrement qui a fait deux morts, une adolescente et le chauffeur du poids-lourd, a déclaré mardi le procureur de la République de Toulouse. Évidemment il n’en sait strictement rien, on le sera peut-être dans quelques mois où jamais ( comme souvent dans les accidents d’avions par exemple). Il est quand même difficile de comprendre que le pont autorisé à la circulation des poids-lourds a cédé sous  le poids de 50 t d’un camion comme s’il n’existait pas de très larges marges de sécurité. Quand le  poids est limité à 19 t, le pont ne s’écroule pas à 20 t et même à 50 t. Cela d’autant plus que quand plusieurs véhicules peuvent emprunter en même temps le pont. La vérité c’est qu’il y a aujourd’hui de grandes insuffisances quant à la surveillance des ouvrages d’art, que les méthodes d’investigation ne sont pas forcément adaptées aux infrastructures anciennes et que d’une manière générale la France se caractérise par un  laisser-aller global en matière d’entretien de ces équipements de transport. Faut-il signaler qu’en un an, la France a dégringolé du septième rang mondial au 18e. Il est clair que dans cette affaire, comme dans la plupart du même genre qui met en cause l’État ou des grandes entreprises très stratégiques, on va essayer de faire porter le chapeau à une petite entreprise et même au chauffeur du camion qui est décédé. Ce qu’on a fait à propos du terrible accident entre Rio et Paris en 2009.Le 4 octobre 2009, le syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) affirmait pourtant  que les sondes Pitot ont joué un rôle essentiel dans le crash du vol AF447. Son président, Gérard Arnoux affirma que l’accident aurait « sans doute pu être évité » si les capteurs avaient été changés plus tôt. Le syndicat des pilotes fait remarquer en 2015 que Thales, dès 2006, avait écrit que « la vitesse, l’incidence et l’altitude sont des paramètres vitaux pour la sécurité des vols » et que « la perte de ces paramètres pouvait être la cause de crash d’avions, particulièrement en cas de givrage des sondes » . Notons que les sondes Pitôt ont ensuite été changées sur la plupart des appareils !

Le problème c’est que nombre de ponts anciens suspendus ne sont plus aptes à la circulation des poids-lourds et que le pont particulier de Mirepoix aurait sans doute dû être réservé à la seule circulation des automobiles. Il est vraisemblable que ce type de mesure sera pris dans les mois à venir. Ce qui n’empêchera pas de faire porter le chapeau au conducteur  du camion mort lors de l’écroulement du pont.

 

Sondage popularité : Wauquiez s’écroule

 Sondage  popularité : Wauquiez  s’écroule

Dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio,  le président des Républicains chute de 9 points (32%) et efface d’un seul coup sa progression de 7 points en février .Il se retrouve à peu près au niveau de Copé ou de Valls.  Les dégâts sont lourds pour le chef de la droite. Il recule fortement auprès des sympathisants LR (67%, –16) et se voit doublé par Valérie Pécresse. La patronne de l’Ile-de-France fait un bond de 8 points (50%). Elle grimpe notamment de 11 points chez LR. L’amorce à l’évidence d’un match à l’intérieur de la droite entre l’élu d’Auvergne-Rhône-Alpes et l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Dans un duel testé par l’Ifop, Laurent Wauquiez est nettement devancé par Alain Juppé (70%/25%), y compris parmi les sympathisants LR (61%/38%). Alain Juppé, deuxième, derrière Hulot,  avec 59%, Le ministre de la Transition écologique recule certes de 2 points mais n’est pas affecté par la polémique sur les accusations de viol. «Il n’y a pas eu de rupture d’opinion», relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Après son action majoritairement désapprouvée par les Français (enquête Ifop-Match de la semaine dernière), le chef de l’Etat voit sa popularité se dégrader (–4). Il perd 10 points auprès des sympathisants de gauche mais reste stable à droite (51 %).

L’apprentissage s’écroule en France

L’apprentissage s’écroule en France

 

Deux conception de la formation, en France une conception académique trop théorique qui ne tient pas compte des réalités professionnelles, du coup l’apprentissage est méprisé et s’écroule. En Suisse par exemple (4% de chômage) pou 70 % des élèves sont orientés vers l’apprentissage au lieu de préparer des bacs qui mènent directement à Pôle emploi en France. Notons que la classe politique suisse est elle même au 2/3 issue de la filière apprentissage ; pas de l’ENA comme la plupart des ministres français actuels. Après avoir chuté de 8 % en 2013, le nombre d’entrées en contrat d’apprentissage en France a baissé de 14 % sur les cinq premiers mois de l’année, comparé à la même période de 2013, d’après les chiffres du ministère du Travail. Sans électrochoc, l’objectif fixé par François Hollande de 500.000 jeunes en alternance en 2017, contre 415.000 en 2013, sera manqué. Certes, sur ce sujet aussi, le gouvernement a pris conscience des erreurs passées. Mi-2013, l’équipe Ayrault avait annoncé une coupe de 550 millions d’euros à terme dans les aides à l’apprentissage perçues chaque année par les entreprises (suppression, dans les sociétés de plus de 10 salariés, de la prime d’au moins 1000 euros et rabot du crédit d’impôt). «Ces mesures, qui se sont appliquées en 2014, ont précipité la chute de l’apprentissage», rappelle Jean-Michel Pottier, président de la commission formation-éducation à la CGPME. Cet été, le gouvernement a fait machine arrière: il a fait voter, dans le budget rectificatif, la création au 1er septembre d’une nouvelle prime de 1000 euros par an et par apprenti, destinée aux entreprises de moins de 50 salariés. Mais cet outil, au budget de 30 millions (le reste de l’effort de l’État, soit 170 millions, concernant des flux avec les régions), est loin de compenser les 550 millions d’aides supprimées! En effet, la nouvelle prime n’est accordée qu’aux sociétés n’ayant pas eu d’apprentis l’année précédente. Et seules peuvent en bénéficier les sociétés appartenant à une branche où le patronat et les syndicats ont abouti à un accord sur les contreparties, en termes d’emplois, de formation, aux baisses de prélèvements du pacte de responsabilité. Or, à ce jour, seule la chimie a signé! «La rentrée 2014 est manquée, puisque les contrats se signent de juin à septembre» Pierre Burban, secrétaire général de l’UPA (artisans)  Au ministère, on précise que les entreprises pourront percevoir la prime jusqu’en juin prochain et que, d’ici là, de nombreuses branches auront trouvé un accord (33 ont actuellement lancé les négociations). «De toute façon, la rentrée 2014 est manquée, puisque les contrats se signent de juin à septembre», rétorque Pierre Burban, secrétaire général de l’UPA (artisans). Qui déplore que le gouvernement n’ait pas communiqué   Au Medef, on espère obtenir, d’ici à vendredi, des aménagements permettant de rendre la prime opérationnelle. L’enjeu est réel, car le gouvernement n’accordera pas d’autres coups de pouce financiers. Pour stimuler l’apprentissage, il mise sur des réformes de fond: amélioration de l’orientation et du déroulement des contrats, meilleure adaptation de la formation aux besoins des entreprises. Les discussions de vendredi porteront sur ces thèmes.  Les organisations patronales ne manquent pas d’idées: assouplissement des règles sur le temps de travail et l’utilisation des machines dangereuses qui freinent l’embauche des apprentis mineurs, rupture du contrat non pénalisante pour les entreprises, implication plus grande des partenaires sociaux, etc. «Une dizaine de branches se sont lancées dans la co-construction des diplômes avec l’Éducation nationale. C’est un début positif», souligne-t-on au Medef. Où on plaide, au nom de l’urgence, pour que l’exécutif fasse des annonces et ne se contente pas de lancer des groupes de travail. Un point non encore arbitré par l’exécutif à ce jour.

 

Popularité : pourquoi Valls s’écroule dans les sondages

Popularité : pourquoi  Valls s’écroule dans les sondages

 

Vals perd 11 points d’un coup après avoir progressivement régressé dans l’opinion de Français. Une vraie dégringolade et qui va probablement continuer. D’abord par qu’Hollande tire Valls vers le bas ; Valls est de plus assimilé à la politique d’austérité idiote et contradictoire de Hollande qu’il suit d’ailleurs à la lettre. L’opinion s’aperçoit surtout que Valls présente surtout une façade de volontarisme de façade, une sorte d’autoritarisme d’expression mais qui  ne se traduit as dans la réalité. La déception vient auusi du faiat que Valls ne fait preuve d’aucune originalité, d’aucun dynamisme particulier. Il s’est en quelque sorte complètement banalisé ; les coups de mentons mis à part il ressemble curieusement à  Ayrault. La cote de popularité de Manuel Valls chute donc de neuf points en un mois, à 36% d’opinions favorables, son niveau le plus bas depuis son arrivée à Matignon, selon un sondage IFOP pour Le Journal du Dimanche. En juillet, 45% des personnes interrogées s’étaient dites satisfaites du Premier ministre. En avril, lors de son arrivée à Matignon, elles étaient 58%.  Manuel Valls, qui fait face avec François Hollande à une fronde d’une partie de la gauche, y compris au sein du gouvernement, perd 11 points chez les sympathisants socialistes (65% de satisfaits) et neuf au Front de Gauche (27% de satisfaits).  Le chef de l’Etat recueille quant à lui 17% d’opinions positives, soit un point de moins qu’en juillet. Il s’agit de son plus bas niveau depuis mai 2012.

 

 

France : la croissance s’écroule

Tandis que  ça repart (même mollement en Europe), en France la croissance semble complètement en panne. Du coup tout est forcément remis en question, le chômage qui continue d’augmenter en juin (nouveau record), l’activité, elle, qui stagne du fait d’une consommation atone et d’investissements absents, Mécaniquement les objectifs de rééquilibrage des déficits sont remis en question. Autant dire que c’et l’échec total pour Hollande. La croissance du secteur privé en zone euro a en effet connu en juillet son rythme le plus rapide des trois derniers mois, selon la dernière enquête de Markit publiée ce jeudi 24 juillet. L’indice flash composite PMI ressort ainsi à 54,0 contre 52,8 en juin.  Mais en France, l’activité a continué de se replier dans le secteur privé français, surtout dans le secteur manufacturier. Le cabinet Markit note toutefois que le ralentissement est moins rapide que les trois mois précédents, grâce à un rebond dans les services. L’indice flash composite PMI, corrigé des variations saisonnières, se situe ce mois-ci à 49,4 points, après 48,1 en juin. Au vu de ces chiffres, la France peut- elle toujours faire 1% de croissance cette année ? et 1,7% l’année prochaine ? Un principe de réalité semble gagner les esprits au plus haut niveau. En début de semaine, François Hollande a reconnu qu’un ralentissement de l’activité n’était pas impossible. Ce matin, Manuel Valls évoque une croissance trop faible.  Depuis quelques semaines, le gouvernement manie avec beaucoup plus de prudence son discours autour d’une amélioration de la conjoncture. Car le déclic tant attendu, le choc de confiance qui permettrait aux entreprises d’investir, d’embaucher, et les Français de consommer, n’est toujours pas visible. Et pour couronner le tout, la nouvelle donne géopolitique avec les crises en Ukraine et au Proche Orient pourraient fragiliser encore plus la reprise en zone euro. François Hollande et Michel Sapin ont encore tout le mois d’août pour scruter les signaux de l’économie française. Début septembre, il faudra arrêter un cadrage macro-economique dans le budget 2015, et éventuellement revoir à la baisse les prévisions de croissance.

 




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