Archive pour le Tag 'Valls'

Législatives: ni RN; ni LFI ( collectif dont Valls et Cazeneuve)

Législatives: ni RN; ni LFI ( collectif dont Valls et Cazeneuve)

 

Dans une tribune au « Monde », signée notamment par les deux anciens premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, ainsi que par la philosophe Elisabeth Badinter, des personnalités de gauche renvoient dos à dos le Rassemblement national et La France insoumise.

Les élections législatives des 30 juin et 7 juillet engageront, à un niveau rarement atteint dans l’histoire de la Ve République, les valeurs fondamentales sur lesquelles repose notre démocratie : le respect des personnes et des institutions, la quête de la vérité, la défense de la laïcité et le rejet viscéral de l’antisémitisme et du racisme.

C’est peu dire que le Rassemblement national (RN), dont les racines puisent dans les eaux les plus obscures de l’histoire, doit être combattu. Mais ces valeurs ne sauraient souffrir aucun compromis, fût-ce au nom d’un barrage contre l’extrême droite.
Elles ne peuvent pas plus être laissées à la merci de ceux qui les malmènent depuis des années. Camouflés au sein d’un prétendu Front populaire, les candidats de La France insoumise en trahissent jusqu’à son idéal historique.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Une partie de la gauche radicale a disséminé un antisémitisme virulent et subverti les valeurs qu’elle prétend défendre »

Face aux risques majeurs engendrés par le cynisme des uns et la lâcheté des autres, nous appelons tous les citoyens qui refusent de se voir dépossédés de leur choix à ne pas se soumettre aux calculs aussi illégitimes que dérisoires.

Antisémitisme : Macron critiqué par Valls pour ses absences et ses contradictions

Antisémitisme : Macron critiqué par Valls pour ses absences et ses contradictions


D’une certaine manière Valls a voulu se faire le porte-parole de l’opinion à propos du mécontentement concernant les hésitations et contradictions du président à propos du conflit Israël au palestinien. Notons effectivement qu’au départ Macon a clairement affiché sa totale solidarité avec Israël proposant même une alliance internationale contre le amasse. Une proposition qui a fait chou blanc ! Ensuite Macon a réclamé une pause pour des motifs sanitaires. Mais ensuite il a ensuite adhéré au principe d’un cessez-le-feu finalement total contradiction avec sa première posture. Surtout son interview à la BBC en Angleterre a beaucoup choqué.

L’ancien premier ministre trouve le président «un peu à côté de la plaque» dans son approche du conflit au Proche-Orient. Il lui reproche aussi son absence à la grande marche contre l’antisémitisme.

L’actualité internationale lui a permis de retrouver une place dans le débat public. Offensif dans son soutien à Israël depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre, et mobilisé contre l’explosion des actes antisémites en France, Manuel Valls a eu l’occasion d’aborder ces sujets entre les murs de l’Élysée. Selon nos informations, l’ancien premier ministre a été reçu mercredi par Frédéric Michel, patron de la communication et conseiller en stratégie d’Emmanuel Macron, qu’il connaît de longue date. L’occasion pour lui de faire passer quelques messages sur ses thèmes de prédilection, et de partager son jugement sur l’action du chef de l’État.

Reçu à l’Élysée, valse a très nettement critiqué le président sur ce dossier.
«Je lui ai évidemment dit ce que je pensais des propos tenus par le président sur la BBC (où il a appelé à un «cessez-le-feu» et «exhorté» Israël à stopper ses bombardements tuant «des bébés, des femmes et des personnes âgées», NDLR), ce que je pensais de ses zigzags en matière de diplomatie , et ce que je pensais de l’argument qu’il a invoqué…

« Uber Files » : Implantation accélérée favorisée par Macron , Valls et Cazeneuve

« Uber Files » : Implantation accélérée favorisée par Macron , Valls et Cazeneuve

Cazeneuve et Valls ont été entendu a propos de l’implantation expresse d’UBER France qui aurait été favorisée par le gouvernement notamment quand Macon était ministre de l’économie . Après avoir mis en cause les liens entre Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l’Economie, et Uber, c’était au tour des anciens ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, de répondre aux questions d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale. Les deux politiques ont nié jeudi l’existence d’un « deal » entre le gouvernement et Uber en 2015 pour faciliter l’activité de la firme américaine en France.

Auditionné en sa qualité d’ancien ministre de l’Intérieur, dont le rôle était de réglementer la profession des taxis à l’époque, Bernard Cazeneuve est longuement revenu sur le conflit entre taxis et VTC dont le paroxysme a été atteint en juin-juillet 2015.

A cette époque, le service Uber Pop de l’entreprise américaine permettait à des particuliers de transporter des clients à des prix défiant toute concurrence.

Après plusieurs mois de conflits, Uber avait fini par fermer son service Uber Pop en juillet 2015. En échange de la suppression d’Uber Pop, Macron aurait promis de simplifier les conditions nécessaires à l’obtention d’une licence VTC.

« Est-ce qu’il y a eu l’évocation d’un deal au gouvernement ? A ma connaissance jamais », a insisté devant des députés Bernard Cazeneuve.

« Il ne pouvait y avoir de deal sans le ministre de l’Intérieur », a-t-il souligné, rappelant qu’il « n’y a pas à avoir de deal avec des acteurs qui, au motif qu’ils étaient financièrement puissants, estimaient qu’ils étaient au-dessus des lois ».

« Je n’ai jamais eu connaissance d’un deal en 2015 et je ne l’aurais pas accepté », a également assuré le Premier ministre à l’époque, Manuel Valls, devant la commission d’enquête.

« Il n’est pas incongru que des échanges entre des entreprises, et en occurrence la société Uber, et les pouvoirs publics aient eu lieu et que ces échanges se soient prioritairement déroulés à Bercy », « ça me choque pas », a-t-il expliqué, même s’il n’était « pas au courant de ces échanges ».En clair Cazeneuve charge discrètement Macron.

Il a toutefois évoqué un « comportement à la hussarde » de la plateforme américaine, caractérisé par une « politique du fait accompli » avec « peu d’égard pour notre droit ».

Christiane Taubira, La gauche désespérante! (Manuel Valls)

Christiane Taubira, La gauche désespérante!  (Manuel Valls)

Manuel Valls critique « l’indulgence » dont bénéficierait Christiane Taubira, récente vainqueure de la primaire populaire, alors qu’il voit en elle l’incarnation du « wokisme ». « Avec Christiane Taubira, la gauche désespérée fait le choix de la gauche désespérante », lance-t-il notamment dans le JDD.

 

 

« Des modalités du choix à la personne choisie, la primaire ‘populaire’ a creusé le gouffre qui sépare l’offre politique des attentes des Français. La gauche désespérée a fait le choix de la gauche désespérante. Au commencement, une primaire absurde et anti-démocratique. Un procédé de déresponsabilisation du votant. Inutile de choisir le plus crédible, il s’agit de se faire plaisir. On note, on ne vote pas. Bienveillance de façade quand, dans le même temps, on présente des candidats contre leur gré et on en exclut d’autres, ostracisés pour leur soutien au nucléaire ou aux policiers. Ni primaire ni populaire, l’histoire de ce grand loto de l’entre-soi était écrite d’avance : Christiane Taubira devait l’emporter.

Je reconnais à Christiane Taubira son courage lors des débats sur le mariage pour tous. Le statut iconique qu’elle a acquis ne doit néanmoins pas faire oublier qu’il s’agissait d’un engagement de François Hollande. J’ai toujours été à ses côtés quand elle était victime d’un racisme abject qu’il nous faut combattre avec la première énergie. Je défends sa loi mémorielle de 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Nous avons ensemble, avec le président de la République et le ministre de l’Intérieur, fait face au terrorisme tout au long de l’année 2015. J’ai hésité pour ces raisons à écrire et publier ces lignes. Mais la sympathie, que je partage, pour sa personnalité rayonnante et sa culture lui confère trop d’indulgence. Ça suffit donc. Mes désaccords politiques avec elle sont trop profonds pour les taire.

Une « tribunicienne » devenue « le symbole du laxisme »

Au premier abord, Christiane Taubira est difficile à suivre. Seul un chemin sinueux peut mener d’un engagement indépendantiste à une candidature à la présidence de la République. Sur ce chemin, on croise de multiples personnalités et non moins de revirements idéologiques. On cherche encore ce qui lie sa confiance accordée au gouvernement Balladur en 1993, son soutien à Bernard Tapie aux européennes de 1994 dans une opération qui visait à faire tomber Michel Rocard, son libéralisme économique assumé de 2002 avec une candidature qui divise la gauche puis son soutien à Arnaud Montebourg en 2011, sa présence au gouvernement et enfin son vote pour Benoît Hamon en 2017.

Au courage politique, elle préfère les indignations faciles, la repentance de circonstance ou les discours équivoques

Personne ne doute en revanche de sa vision en matière de politique pénale quand elle était garde des Sceaux. J’avais eu l’occasion en 2013 de souligner nos désaccords sur la récidive, les peines planchers, les causes de la surpopulation carcérale ainsi que mon opposition au principe d’une sortie automatique aux deux tiers de la peine. Le manque de crédibilité de la gauche en matière sécuritaire doit beaucoup au souvenir laissé par cette tribunicienne applaudie par une partie de la gauche et devenue le symbole du laxisme au-delà même des rangs des forces de l’ordre.

L’ambiguïté de Christiane Taubira vis-à-vis des principes républicains est aussi un invariable de son parcours. En parlant, dimanche dernier, de « laïcité qui écrase », elle est, hélas, constante. La grandiloquence est l’arme de la compromission. En 2004, elle vote contre la loi interdisant les signes ostentatoires religieux à l’école et affirme que le voile est une réponse à  »l’invisibilité institutionnelle de populations » et qu’il renvoie à « l’histoire coloniale de la France ». En 2010, elle ne vote pas l’interdiction du voile intégral. En 2016, elle démissionne de mon gouvernement lors des débats sur la déchéance de nationalité pour des binationaux condamnés pour terrorisme, arguant que « parfois résister, c’est partir ». Elle ne s’était pas indignée quand nous l’avions appliquée en 2014 pour cinq individus impliqués dans les attentats meurtriers de 2003 à Casablanca. Au courage politique, elle préfère les indignations faciles, la repentance de circonstance ou les discours équivoques, comme récemment sur la vaccination.

Son échec final aura le mérite de montrer définitivement que cette gauche d’estrade ne pèse rien

À travers Christiane Taubira, le wokisme  investit une candidate à la présidentielle. Assa Traoré est pour elle une ‘chance pour la France’. Pour moi, c’est une malédiction pour la gauche. Faire de cette militante racialiste un modèle pour nos jeunes est une faute morale.

Quant à son programme, celui de la primaire ‘populaire’, il laisse présager le pire : démagogie à tous les étages et absence de crédibilité économique, abrogation de la loi sécurité globale, passage à la VIe République… Elle pensait trouver un socle politique, la voilà tombée dans un gouffre intellectuel, celui de la gauche passéiste dont le seul objectif est de porter un coup fatal à Anne Hidalgo qui tente de sauver le courant social-démocrate.

Christiane Taubira, dont tout démontre qu’elle n’est pas préparée à l’exercice, incarne les errements de la gauche. Sa candidature très égotiste laissera des traces car elle divise davantage dans une opération particulièrement politicienne sous l’égide de vieux briscards et de boy-scouts islamo-gauchistes. Son échec final aura néanmoins le mérite de montrer définitivement que cette gauche d’estrade ne pèse rien. Alors, sur ces ruines à venir, nous aurons à construire une gauche républicaine, saine et solide. »

« L’union des gauches est impossible » ( Manuel Valls)

« L’union des gauches est impossible » ( Manuel Walls)

L’ancien premier ministre Manuel Valls considère que les différents courants de la gauche sont complètement irréconciliables et qu’ils sont en pleine impasse politique. Une impasse historique tellement les points de vue sont différents mais aussi souvent complètement opposés.

Manuel Valls condamne aussi la candidature de Christiane Taubira qui ne fait qu’ajouter de la confusion à la confusion. Une démarche qualifiée de ridicule par l’ancien premier ministre.

Pour Manuel Valls, les propositions des candidats de gauche sont «tellement éloignées les unes des autres», que «l’union est factice et impossible». Pour lui, toutes les tentatives de rapprochement sont illusoires, hypocrites et contre-productives. Les contradictions les plus fortes concernent le champ sociétal car

la gauche «s’est fourvoyée sur la question identitaire», car «elle a pensé que cette question était taboue, qu’il ne fallait pas la traiter», et n’aurait donc pas compris que «la question de l’islam, de l’islamisme dans nos quartiers, était une question tout à fait fondamentale». La gauche aurait également échoué selon lui à se saisir de la question de «l’inégale répartition des richesses». Pour Manuel Valls, «elle a perdu toute crédibilité [...] à la fois sur les questions sociales et sur les questions identitaires».

« La gauche meurt chaque jour » (Manuel Valls)

« La gauche meurt chaque jour » (Manuel Valls)

Manuel Valls, ex-socialiste estime dans le JDD que la gauche  meurt aujourd’hui de son aveuglement, de son passéisme et de sa paresse.

 

Le spectacle affligeant que la gauche donne d’elle-même ces derniers jours relève davantage de l’évidence que de la surprise. Elle n’est pas en train de succomber, en réalité elle meurt chaque jour un peu plus, et ce, depuis des années. C’est non sans nostalgie et amertume que je constate que la gauche s’éteint par reniement de ses valeurs et de son histoire. Ce n’est pas faute de m’être battu pour que ce moment n’arrive pas. J’ai formulé, des années durant, de multiples avertissements, me valant les critiques d’authentiques tartuffes, drapés dans des postures de prétendus sages.

Lorsque j’ai averti que la gauche pouvait mourir, je voulais provoquer un électrochoc. Parlant de gauches irréconciliables, je cherchais à ce que les républicains se distinguent définitivement des communautaristes. Parce qu’elle refuse de voir le réel et ostracise tous ceux qui veulent l’affronter, la gauche meurt.

Elle meurt de son aveuglement. Conseiller de Michel Rocard durant l’affaire du voile de Creil en 1989, j’ai vu une partie de la gauche troquer ses valeurs contre une paix sociale, voire électorale, précaire et illusoire. Maire d’Évry, j’ai prêché dans le désert sur l’abandon des quartiers populaires au communautarisme, sur la montée de l’insécurité, sur l’émergence de l’islamisme. Député, je fus l’un des rares membres de mon groupe à voter la loi d’interdiction de la burqa. Ministre de l’Intérieur puis Premier ministre, j’ai été esseulé dans mon propre camp lorsqu’il s’agissait de défendre la crèche Baby-Loup ou les maires interdisant le burkini sur les plages, ou critiqué quand j’invitais à questionner nos politiques migratoires. Cantonnée à des discours déresponsabilisants et arc-boutée au « pas de vague » par crainte de l’extrême droite, la gauche n’a jamais fait son aggiornamento.

Une partie de la gauche se fourvoie dans la décroissance ou le wokisme

La gauche meurt de son passéisme. Elle s’obstine à voir l’entreprise sous le prisme de la lutte des classes, jouant de vieilles lunes et d’épouvantails, des 35 heures au travail du dimanche. En s’opposant à ma volonté d’améliorer la compétitivité, les frondeurs savaient qu’ils condamnaient les salariés au chômage. Refusant de reconnaître la valeur émancipatrice du travail, la gauche n’a que des fantasmes : revenu universel, 32 heures… L’obsession antinucléaire de certains l’empêche de voir le potentiel de cette énergie bas carbone et la divise sur un sujet majeur.

La gauche meurt de sa paresse. Qu’a-t-elle fait en cinq années d’opposition? A-t-elle quelque chose de tangible à proposer aux Français sur les thématiques qui sont historiquement les siennes comme la lutte contre les inégalités, l’école, la laïcité, la protection des plus modestes ou la défense des services publics? La gauche ne réfléchit plus à l’avenir et une partie d’entre elle se fourvoie dans la décroissance ou le wokisme. Sa complaisance vis-à-vis des racialistes fait honte à son républicanisme originel.

La gauche pourra organiser toutes les primaires, se réunir autour de partis moribonds ou de tribuns déclinants [...], elle a déjà perdu

Face à ces contradictions et en l’absence d’une culture de gouvernement, la gauche ne peut être qu’inaudible. Elle pourra imaginer tous les subterfuges, organiser toutes les primaires, se réunir autour de partis moribonds ou de tribuns déclinants, se jeter dans les bras de figures tutélaires fantasmées qui sont à l’origine de sa perte, elle a déjà perdu. Elle a abandonné ce qui faisait son utilité et sa force : la nation aux nationalistes, l’assimilation aux xénophobes. Face à l’antirépublicain Zemmour qui attaque son héritage, elle se perd, honteuse, en propos verbeux.

Pourtant, jamais ses idées originelles n’ont été aussi essentielles et attendues. Nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité doivent beaucoup à ce camp politique qui a su les consacrer puis les décliner de façon concrète, au service du peuple. Alors qu’elles sont menacées et fragilisées, c’est aux véritables républicains des deux bords de s’unir pour les défendre et leur redonner du sens.

 

« Immigration » : il faut tout revoir d’après Manuel Valls

  »Immigration » : il faut tout revoir d’après Manuel Valls

 

 

À son tour Manuel Valls met les pieds dans le plat de la problématique migratoire. Il est clair que désormais Zemmour  notamment a installé le thème dans la campagne électorale de 2022. «Les républicains des deux rives» doivent proposer une réforme drastique de l’immigration, notamment la suspension du regroupement familial et du droit à l’admission sur le territoire pour les conjoints étrangers, s’ils ne veulent pas que les Français se détournent d’eux à l’élection présidentielle de 2022, argumente l’ancien premier ministre.

L’ennui c’est que cette question est largement instrumentalisée par notamment les extrêmes. À gauche on fait valoir les droits de l’homme et les principes de liberté quand au contraire à l’extrême droite on multiplie à l’excès les conséquences néfastes d’une immigration non contrôlée.

Du coup la question prend surtout une dimension idéologique et s’éloigne des vraies réalités que connaissent nombre de Français. On notera quand même que sur cette question Macron lui-même a opéré un virage avec une réduction assez sensible du nombre de visas accordés pour le Maghreb. Entre l(hystérisation   du phénomène et son ignorance il y a sans doute un chemin que les partis politiques devront emprunter pour ne pas se discréditer.

Manuel Valls à Barcelone, pourquoi ?

Manuel Valls à Barcelone, pourquoi ?

 

 

On peut être partagé à propos de la candidature de Manuel Valls comme futur maire de Barcelone. D’un côté il agace. Mais il faut bien reconnaître aussi qu’il faut un certain courage pour affronter l’électorat catalan car la bataille est loin d’être gagnée d’avance. De toute façon l’horizon politique était bouché pour Valls en France. En effet le créneau ni gauche, ni droite est pour l’instant occupé par Macon. Par ailleurs Valls a tout fait pour écarter Macon de la loi dite El Khomri justement pour le priver d’une exposition médiatique qui ferait trop de concurrence. L’horizon se ferme donc pour Manuel Valls. Un Valls qui n’est pas sans qualité mais dont les défauts lassent ses soutiens ; bref l’aboyeur ne fait plus recette, il a trop tiré sur la ficelle de donneur de leçon. La posture martiale de ce Clemenceau d’opérette a fatigué toute le monde au PS bien sûr mais aussi à LREM où on se méfie de lui. Du coup,  Valls pense va présenter en Catalogne. L’actuel député apparenté En marche ! se présenterait sous les couleurs de Ciudadanos, un parti de centre droit, social-libéral, attaché à la laïcité et opposé à l’indépendance catalane.  Manuel Valls intéresserait fortement le parti Ciudadanos, qui n’a pour l’instant dans ses rangs aucun candidat sérieux à la mairie de Barcelone. Il faut quand même reconnaître un certain courage à Manuel Valls qui est l’un des premiers à faire du nomadisme politique en Europe. On ne peut que se réjouir de ce brassage politique et qui ne souhaiterait pas par exemple qu’un jour qu’Angela  Merkel devienne maire de Paris !

 

Mercato politique : Manuel Valls transféré à Barcelone

Mercato politique : Manuel Valls transféré à Barcelone

 

C’est presque fait, la décision interviendra cette semaine. Comme pour le foot, la mercato politique va bientôt se terminer avec le transfert de Valls, député français muté comme maire de Barcelone. En France l’avenir de Valls est bouché. Il faut dire qu’il a tout fait pour saboter Macron quand ce dernier était ministre de l’économie. Finalement comme pour le PSG, on envisage un transfert. Un Valls qui n’est pas sans qualité mais dont les défauts lassent ses supporters ; bref l’aboyeur ne fait plus recette, il a trop tiré sur la ficelle de donneur de leçon. La posture martiale de ce Clemenceau d’opérette a fatigué toute le monde au PS bien sûr mais aussi à LREM où on se méfie de lui. Du coup,  Valls pense à se présenter en Catalogne. L’actuel député apparenté En marche ! se présenterait sous les couleurs de Ciudadanos, un parti de centre droit, social-libéral, attaché à la laïcité et opposé à l’indépendance catalane.  Manuel Valls intéresserait fortement le parti Ciudadanos, qui n’a pour l’instant dans ses rangs aucun candidat sérieux à la mairie de Barcelone.   Pourquoi pas un mercato en politique comme il en existe en foot ? En tout cas le processus pourrait être engagé avec le transfert de Manuel Valls de France en Espagne comme candidat à la mairie de Barcelone. La France perdrait évidemment un aboyeur qui se rue sur toutes les causes polémistes pour exister. Ce qui est sur c’est que la France serait débarrassée d’un personnage bien peu intéressant. . On le changerait bien sans remord contre Messi pour permettre au PSG de gagner enfin le titre européen.

 

Mercato politique : Valls transféré au Barça !

Mercato politique : Valls transféré au Barça !

 

En France l’avenir de Valls est bouché. Il faut dire qu’il a tout fait pour saboter Macron quand ce dernier était ministre de l’économie. Finalement comme pour le PSG, on envisage un transfert. Un Valls qui n’est pas sans qualité mais dont les défauts lassent ses supporters ; bref l’aboyeur ne fait plus recette, il a trop tiré sur la ficelle de donneur de leçon. La posture martiale de ce Clemenceau d’opérette a fatigué toute le monde au PS bien sûr mais aussi à LREM où on se méfie de lui. Du coup,  Valls pense à se présenter en Catalogne. L’actuel député apparenté En marche ! se présenterait sous les couleurs de Ciudadanos, un parti de centre droit, social-libéral, attaché à la laïcité et opposé à l’indépendance catalane.  Manuel Valls intéresserait fortement le parti Ciudadanos, qui n’a pour l’instant dans ses rangs aucun candidat sérieux à la mairie de Barcelone.   Pourquoi pas un mercato en politique comme il en existe en foot ? En tout cas le processus pourrait être engagé avec le transfert de Manuel Valls de France en Espagne comme candidat à la mairie de Barcelone. La France perdrait évidemment un aboyeur qui se rue sur toutes les causes polémistes pour exister. Ce qui est sur c’est que la France serait débarrassée d’un personnage bien peu intéressant. Valls devrait se décider au cours de l’été. On le changerait bien sans remord contre Messie pour permettre au PSG de gagner enfin la titre européen.

 

Mercato politique : Manuel Valls transféré en Espagne ?

Mercato politique : Manuel Valls transféré en Espagne ?

  Finalement comme pour le PSG, l’horizon se ferme pour Manuel Valls. Un Valls qui n’est pas sans qualité mais dont les défauts lassent ses supporters ; bref l’aboyeur ne fait plus recette, il a trop tiré sur la ficelle de donneur de leçon. La posture martiale de ce Clemenceau d’opérette a fatigué toute le monde au PS bien sûr mais aussi à LREM où on se méfie de lui. Du coup,  Valls pense à se présenter en Catalogne. L’actuel député apparenté En marche ! se présenterait sous les couleurs de Ciudadanos, un parti de centre droit, social-libéral, attaché à la laïcité et opposé à l’indépendance catalane.  Manuel Valls intéresserait fortement le parti Ciudadanos, qui n’a pour l’instant dans ses rangs aucun candidat sérieux à la mairie de Barcelone.   Pourquoi pas un mercato en politique comme il en existe en foot ? En tout cas le processus pourrait être engagé avec le transfert de Manuel Valls de France en Espagne comme candidat à la mairie de Barcelone. La France perdrait évidemment un aboyeur qui se rue sur toutes les causes polémistes pour exister. Ce qui est sur c’est que la France serait débarrassée d’un personnage bien peu intéressant. 

Manuel Valls transféré en Espagne ?

Manuel Valls transféré en Espagne ?

 

Pourquoi pas un mercato en politique comme il en existe en foot ? En tout cas le processus pourrait être engagé avec le transfert de Manuel Valls de France en Espagne comme candidat à la mairie de Barcelone. La France perdrait évidemment un aboyeur qui se rue sur toutes les causes polémistes pour exister. Le Clémenceau d’opérette pourraiat exercer ses talents en terre catalane, sa terre natale. Pas sûr cependant que cette présence soit de nature à réconcilier la Catalogne avec l’Espagne car l’intéressé ne fait pas non plus dans la nuance pour condamner les indépendantistes catalans ; ce qui est sur c’est que la France serait débarrassée d’un personnage bien peu intéressant.   Selon le journal La Vanguardia ce vendredi matin, le mouvement de centre-droit Ciudadanos lui a proposé de prendre la tête de liste dans la capitale catalane. Dans une interview à la chaîne de télévision publique espagnole TVE, Manuel Valls a reconnu avoir reçu cette proposition de la part d’Albert Rivera, le chef de file de Ciudadanos. Il a reconnu « étudier » cette possibilité.Valls ,ancien chef du gouvernement, a expliqué vouloir « continuer le débat sur l’indépendantisme ». 

Notre-Dame-des-Landes : une erreur pour incorrigible Valls

Notre-Dame-des-Landes : une erreur pour incorrigible Valls

L’incorrigible Manuel Valls ne peut s’empêcher de parler de tout et surtout de rien. Il a forcément un avis tranché sur toutes les questions. Qu’il s’agisse des problèmes de sécurité, de la Catalogne ou de Notre-Dame des Landes, la parole est ferme, tranchée, définitive pour celui qui veut encore croire à son destin national et pourtant qui se retrouve complètement isolé. Il ne doit son élection- de justesse et  par ailleurs très contestée qu’à l’absence de candidat en en marche. Un mouvement qui ne paraît pas pressé  de s’encombrer d’un personnage aussi manichéen et autoritariste.  Le Clemenceau d’opérette a peut-être oublié qu’il avait aussi été premier ministre. Lui non plus n’a pas décidé sur le dossier de report de Notre-Dame des Landes. Comme pour s’excuser il affirme que c’est la faute à Hollande, Ayrault  et à Cazeneuve si la ZAD n’a pas été évacuée. Valls procède à un habile amalgame car la question première était de décider et c’est cette décision qui détermine le bien-fondé le niveau d’urgence d’évacuation de la ZAD. Et d’affirmer comme nombre d’anciens responsables socialistes qui entretiennent des liens assez approximatifs avec les transports comme avec l’économie « ce projet était indispensable pour la métropole de Nantes, pour la région Pays de la Loire et la Bretagne ». Au micro de RTL ce vendredi, Manuel Valls a donc estimé que cette décision « était une erreur ». Pour le député de l’Essonne, qui siège à l’Assemblée nationale dans le groupe des marcheurs, « ce projet était indispensable pour la métropole de Nantes, pour la région Pays de la Loire et la Bretagne. À partir du moment où il est abandonné, il faudra trouver des compensations ». On se demande bien ce qui justifie de telles compensations ! Et de poursuivre : « c’est une décision qui est contraire à un choix qui avait été celui des habitants en juin 2016, il y a eu un choix qu’il aurait fallu respecter ». Interrogé sur l’inaction du précédent quinquennat concernant ce dossier, l’ancien Premier ministre a assuré qu’en septembre 2012 et à l’automne 2016, il avait souhaité évacuer la ZAD mais que François Hollande, Jean-Marc Ayrault ou encore Bernard Cazeneuve l’en avait empêché. « A peine gonflé Valls, qui pourra croire que hollande, Ayrault ou Cazeneuve avait assez de prise dur Valls pour l’empêcher de décider définitivement  du principe de création de l’aéroport de NDDL ?

 

Valls réélu….De justesse

Valls réélu….De justesse  

 

De justesse mais réélu quand même. De quoi redonner du baume au cœur à celui qui va sans doute tenter de refonder la gauche socialiste sur une base réformiste. Il faudra en effet un leader aux progressistes pour tout reconstruire. Mais cela implique de nettoyer l’ancien PS de ses frondeurs et crypto marxistes y compris les ambigües Aubry et Hidalgo.  L’ancien Premier ministre Manuel Valls a donc été réélu dimanche dans la première circonscription de l’Essonne, mais ses opposants de La France insoumise ont immédiatement annoncé qu’ils allaient déposer un recours à la préfecture. « Pour nous, il est difficile de constater la victoire de l’ex-Premier ministre. Donc nous, on la revendique aussi et on fait un recours très rapidement », a annoncé Farida Amrani, la candidate du mouvement de Jean-Luc Mélenchon. La candidate a dit avoir constaté des « irrégularités sur certains bureaux, notamment un en particulier », précisant qu’elle déposerait son recours « dès demain à la première heure ». Quelques minutes plus tôt, Manuel Valls avait revendiqué sa victoire. « Les résultats ont été donnés commune par commune et, avec la prudence qui s’impose, ce soir je suis élu avec 50,30% des voix, et pour être précis avec 139 voix d’avance », avait annoncé Manuel Valls à la mairie d’Evry. L’ancien Premier ministre était opposé à une candidate de La France insoumise, Farida Amrani. La République en marche n’avait pas présenté de candidat face à lui. Lors du discours de l’ancien maire d’Evry, plusieurs opposants criaient « annulez! », dans une ambiance de confusion. Sur Twitter, la directrice de la communication du leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, Sophia Chirikou, a écrit : « Cet homme est un tricheur ! Recompter dans sa mairie et passer à 100 voix ! »

Législatives : Valls recalé par Macron mais épargné

Législatives : Valls recalé par Macron mais épargné

 

Le parti de Macron a refusé d’investir Manuel Valls qui sera cependant épargné puisqu’il n’y ira pas de candidat en marche en face de lui (ni de candidat socialiste). Pas sûr cependant qu’il puisse être élu en l’état du rapport de force. « Nous n’investissons pas Manuel Valls », a déclaré Richard Ferrand lors d’une conférence de presse, en réponse à la demande de l’ancien Premier ministre socialiste de représenter le mouvement du nouveau président dans la circonscription de l’Essonne où il brigue un nouveau mandat. Pour expliquer ce refus, Richard Ferrand a dit que Manuel Valls ne remplissait pas les critères requis, mais qu’il constituait toutefois un cas particulier. « Nous ne bougerons pas nos critères : pas de passe-droit, pas de traitement particulier, la même règle pour tous », a-t-il dit. « Mais on prend acte de cette singularité d’un Premier ministre qui a été en poste ces dernières et nous ne cherchons pas à mener querelle à tel ou tel ». Il a confirmé qu’Emmanuel Macron avait été appelé à arbitrer sur le cas de l’ancien Premier ministre. « Effectivement, sur quelques cas son avis a été requis », a-t-il déclaré en réponse à une question sur Manuel Valls. Manuel Valls a « salu(é) » dans un communiqué la décision du mouvement d’Emmanuel Macron. « C’est donc en homme libre mais fort d’une identité politique claire, revendiquée, assumée – Républicain, Progressiste, de gauche – que j’agis », écrit-il. Son engagement, ajoute-t-il, le « situe clairement dans la majorité présidentielle forte, cohérente et diverse qui doit se constituer ». « Mon engagement et mon amour de la France ne s’embarrassent ni d’étiquettes ni de postures artificielles et stériles », déclare encore l’ancien Premier ministre.

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