Archive pour le Tag 'lampiste'

Catastrophe des 737 MAX: un lampiste pour masquer les responsabilités

Catastrophe des 737 MAX: un lampiste pour masquer les responsabilités

 

 

Aux États-Unis, c’est un peu comme en France lors des grandes catastrophes aériennes, on essaye de faire porter le chapeau à des pilotes quand on a des difficultés à trouver les facteurs explicatifs de la catastrophe.

 

Cette fois États-Unis ont poussé le bouchon un peu loin en voulant inculper un ancien pilote d’essai qui serait responsable des nouveaux systèmes de contrôle de commande du 737 Max. On sait que les difficultés récurrentes du 737 Max constituent une véritable catastrophe économique et technique pour Boeing qui a du interrompre très longtemps la livraison de son appareil fétiche. Les industriels en général et les gouvernements tentent donc assez souvent de reporter la responsabilité sur des lampistes.

La justice américaine a donc inculpé jeudi 14 octobre un ancien pilote d’essai de Boeing, accusé d’avoir induit en erreur le régulateur américain de l’aviation au cours du processus de certification du 737 MAX, dont deux appareils se sont écrasés en 2018 et 2019 faisant 346 morts. Mark Forkner «a fourni à l’agence des informations fausses, inexactes et incomplètes sur un nouveau système de contrôle des commandes de vol du Boeing 737 MAX», appelé MCAS, à l’origine des deux accidents, explique le ministère de la Justice dans un communiqué. Certes on peut peut-être imputer des fautes au pilote d’essai (Au bénéfice toutefois de Boeing) mais ce qui est en cause, c’est la pertinence des avis de l’institution américaine en charge d’homologuer les appareils.

Pour preuve, Boeing a déjà reconnu sa responsabilité dans la manipulation des autorités et accepté en janvier de verser plus de 2,5 milliards de dollars pour solder certaines poursuites. Mais personne n’avait encore été poursuivi au pénal dans ce dossier

SNCF-Brétigny-sur-Orge: mise en cause d’une politique et d’un lampiste

SNCF-Brétigny-sur-Orge: mise en cause d’une politique et d’un lampiste

Après le terrible accident de 2013 beaucoup de questions ont été posées sur les conditions d’entretien des lignes SNCF principales comme secondaire d’ailleurs. L’allégement de cet entretien a notamment été critiqué et correspondait à une volonté de faire diminuer des charges coûteuses;  finalement le tribunal a retenu de responsabilité : celle globale de la SNCF qui a pratiqué cette politique délibérée de réduction de l’entretien en même temps a choisi un lampiste chef d’équipe qui n’aurait pas décelé le risque d’un éventuel défaut de l’acier qui pouvait mettre en cause la sécurité des circulations. Tous deux sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour homicides et blessures involontaires. La procureure de la République d’Evry dénonce  »l’inaction ou les choix techniques ou économiques » de la société SNCF-Réseau et la société nationale SNCF qui ont notamment « conduit à l’absence de renouvellement des pièces de l’aiguillage, à l’insuffisance des effectifs ». L’affaire est évidemment loin d’être terminée car il y a sans doute encore des expertises et des contre-expertises. Malheureusement elles ne redonneront pas la vie aux nombreuses victimes pas davantage pas sans doute qu’elles ne remettront en cause les critères de sécurité qui étaient en vigueur il y a encore quelques dizaines d’années mais qui sont passés par  la trappe des économies globales. Finalement la SNCF va se défendre en tenant compte des impératifs économiques et financiers qu’on lui impose. La responsabilité de l’État sera sans doute aussi retenue et en plus on aura un lampiste à offrir à l’opinion publique. Notons que s’il fallait remettre le réseau aux normes sans doute 20 % du réseau devrait faire l’objet de ralentissements prolongés !

 

Pont écroulé en Haute-Garonne: on cherche un lampiste !

Pont écroulé en Haute-Garonne: on cherche un lampiste !

 

L’enquête n’a même pas commencé que les autorités  publiques s’efforcent  déjà de désigner un lampiste comme à chaque fois lors des grandes catastrophes. Le préfet ou  la justice joue ainsi un rôle de protection vis-à-vis de l’État et du gouvernement. On l’a vu dans les dernières catastrophes notamment à Rouen, les représentants de l’État s’empressent de dégager la responsabilité qui pourrait gêner les décideurs. Ainsi le procureur de la république s’est-il dépêché de déclarer que la cause apparente de l’écroulement du de Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne) est due au camion. Un  l’effondrement qui a fait deux morts, une adolescente et le chauffeur du poids-lourd, a déclaré mardi le procureur de la République de Toulouse. Évidemment il n’en sait strictement rien, on le sera peut-être dans quelques mois où jamais ( comme souvent dans les accidents d’avions par exemple). Il est quand même difficile de comprendre que le pont autorisé à la circulation des poids-lourds a cédé sous  le poids de 50 t d’un camion comme s’il n’existait pas de très larges marges de sécurité. Quand le  poids est limité à 19 t, le pont ne s’écroule pas à 20 t et même à 50 t. Cela d’autant plus que quand plusieurs véhicules peuvent emprunter en même temps le pont. La vérité c’est qu’il y a aujourd’hui de grandes insuffisances quant à la surveillance des ouvrages d’art, que les méthodes d’investigation ne sont pas forcément adaptées aux infrastructures anciennes et que d’une manière générale la France se caractérise par un  laisser-aller global en matière d’entretien de ces équipements de transport. Faut-il signaler qu’en un an, la France a dégringolé du septième rang mondial au 18e. Il est clair que dans cette affaire, comme dans la plupart du même genre qui met en cause l’État ou des grandes entreprises très stratégiques, on va essayer de faire porter le chapeau à une petite entreprise et même au chauffeur du camion qui est décédé. Ce qu’on a fait à propos du terrible accident entre Rio et Paris en 2009.Le 4 octobre 2009, le syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) affirmait pourtant  que les sondes Pitot ont joué un rôle essentiel dans le crash du vol AF447. Son président, Gérard Arnoux affirma que l’accident aurait « sans doute pu être évité » si les capteurs avaient été changés plus tôt. Le syndicat des pilotes fait remarquer en 2015 que Thales, dès 2006, avait écrit que « la vitesse, l’incidence et l’altitude sont des paramètres vitaux pour la sécurité des vols » et que « la perte de ces paramètres pouvait être la cause de crash d’avions, particulièrement en cas de givrage des sondes » . Notons que les sondes Pitôt ont ensuite été changées sur la plupart des appareils !

Le problème c’est que nombre de ponts anciens suspendus ne sont plus aptes à la circulation des poids-lourds et que le pont particulier de Mirepoix aurait sans doute dû être réservé à la seule circulation des automobiles. Il est vraisemblable que ce type de mesure sera pris dans les mois à venir. Ce qui n’empêchera pas de faire porter le chapeau au conducteur  du camion mort lors de l’écroulement du pont.

 

Pont effondré en Haute-Garonne: on cherche un lampiste, comme d’habitude

Pont effondré en Haute-Garonne: on cherche un lampiste, comme d’habitude

 

L’enquête n’a même pas commencé que les autorités  publiques s’efforcent  déjà de désigner un lampiste comme à chaque fois lors des grandes catastrophes. Le préfet ou  la justice joue ainsi un rôle de protection vis-à-vis de l’État et du gouvernement. On l’a vu dans les dernières catastrophes notamment à Rouen, les représentants de l’État s’empressent de dégager la responsabilité qui pourrait gêner les décideurs. Ainsi le procureur de la république s’est-il dépêché de déclarer que la cause apparente de l’écroulement du de Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne) est due au camion. Un  l’effondrement qui a fait deux morts, une adolescente et le chauffeur du poids-lourd, a déclaré mardi le procureur de la République de Toulouse. Évidemment il n’en sait strictement rien, on le sera peut-être dans quelques mois où jamais ( comme souvent dans les accidents d’avions par exemple). Il est quand même difficile de comprendre que le pont autorisé à la circulation des poids-lourds a cédé sous  le poids de 50 t d’un camion comme s’il n’existait pas de très larges marges de sécurité. Quand le  poids est limité à 19 t, le pont ne s’écroule pas à 20 t et même à 50 t. Cela d’autant plus que quand plusieurs véhicules peuvent emprunter en même temps le pont. La vérité c’est qu’il y a aujourd’hui de grandes insuffisances quant à la surveillance des ouvrages d’art, que les méthodes d’investigation ne sont pas forcément adaptées aux infrastructures anciennes et que d’une manière générale la France se caractérise par un  laisser-aller global en matière d’entretien de ces équipements de transport. Faut-il signaler qu’en un an, la France a dégringolé du septième rang mondial au 18e. Il est clair que dans cette affaire, comme dans la plupart du même genre qui met en cause l’État ou des grandes entreprises très stratégiques, on va essayer de faire porter le chapeau à une petite entreprise et même au chauffeur du camion qui est décédé. Ce qu’on a fait à propos du terrible accident entre Rio et Paris en 2009.Le 4 octobre 2009, le syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) affirmait pourtant  que les sondes Pitot ont joué un rôle essentiel dans le crash du vol AF447. Son président, Gérard Arnoux affirma que l’accident aurait « sans doute pu être évité » si les capteurs avaient été changés plus tôt. Le syndicat des pilotes fait remarquer en 2015 que Thales, dès 2006, avait écrit que « la vitesse, l’incidence et l’altitude sont des paramètres vitaux pour la sécurité des vols » et que « la perte de ces paramètres pouvait être la cause de crash d’avions, particulièrement en cas de givrage des sondes » . Notons que les sondes Pitôt ont ensuite été changées sur la plupart des appareils !

Le problème c’est que nombre de ponts anciens suspendus ne sont plus aptes à la circulation des poids-lourds et que le pont particulier de Mirepoix aurait sans doute dû être réservé à la seule circulation des automobiles. Il est vraisemblable que ce type de mesure sera pris dans les mois à venir. Ce qui n’empêchera pas de faire porter le chapeau au conducteur  du camion mort lors de l’écroulement du pont.

 

 

Le « Gilet jaune » Eric Drouet : le pouvoir a trouvé son lampiste

 Le « Gilet jaune » Eric Drouet : le pouvoir a trouvé son lampiste

 

 

Après la compassion, la concession, vient maintenant le temps de la répression : et le pouvoir vient de trouver son bouc émissaire : Eric Drouet, l’intéressé a été de nouveau mis en garde à vue au motif qu’il « s’apprêtait à manifester sur les Champs-Élysées ». Une arrestation qui n’est pas neutre et qui vise surtout à faire peur aux derniers protestataires des gilets jaunes qui surtout ont eu l’impudence de demander la démission du monarque Macron. Un monarque qui lors de son allocution du 31 décembre a d’ailleurs nettement changé de ton en remettant son costume jupitérienne, en rappelant l’ordre public, en justifiant ses réformes et qui a dit qu’il ne changerait pas de cap. On sait que les gilets jaunes n’ont pour l’instant pas de structuration ; du coup, d’une certaine manière à travers cette deuxième interpellation très symbolique le pouvoir en désigne un. Avec évidemment le risque d’en faire un martyr tellement les chefs d’inculpation sont minces voir inexistants. Le pouvoir montre ainsi son vrai visage revanchard et veut régler ses comptes à cette foule haineuse. Une foule composée surtout de gueux qui remettent le pouvoir en cause, le pouvoir de l’ordre financier établi et de ses courtisans. On observera en la circonstance que la justice indépendante fait diligence quand sur des dossiers politico-financiers, il faut attendre des années voir des dizaines d’années pour que tout finisse en eau de boudin. Ainsi les casseroles de Chirac, celles de Sarkozy engluées dans les méandres de la procédure ou encore celle de l’actuel président de l’Assemblée, Richard Ferrand qui a permis à sa compagne de se constituer un petit magot de 700 à 800 000 € aux frais de la princesse. C’est la confirmation que l’ordre public servi par la justice et surtout un concept pour les pauvres. Pas vraiment une découverte mais avec Macron, la réaffirmation du droit monarchique.

Kerviel : la justice « indépendante » condamne encore le lampiste

 Kerviel : la justice « indépendante » condamne encore le lampiste

Il est clair que Kerviel, le lampiste, qui n’est cependant pas sans responsabilité, ne pèse pas lourd face aux Crédit Lyonnais et à la justice « indépendante » tellement prompte à condamner un pauvre type quand des affaires politiques ou financières traînent depuis des dizaines d’années et pour la plupart finissent d’ailleurs complètement enterrées. Il est quand même curieux qu’une cour d’appel condamne encore Kerviel alors que le tribunal des prud’hommes avait condamné : la Société Générale à payer plus de 450.000 euros à son ancien trader Jérôme Kerviel, pour l’avoir licencié « sans cause réelle ni sérieuse » et dans des conditions « vexatoires » en janvier 2008. La banque avait fait appel de cette décision. La Cour d’appel de Paris a rendu ce mercredi 19 décembre son arrêt : elle a annulé cette condamnation et jugé ce licenciement « fondé sur une faute grave ». Curieux vraiment ce jugement dans la mesure où les dérives des banques qui  ont abouti à l’exceptionnelle crise financière de 2008 ne ses sont traduites par aucune condamnation des dirigeants. Ceci alors que les banques vendaient  des produits frelatés dont la valeur ne reposait que sur la spéculation. Le Crédit Lyonnais ne s’honore pas de poursuivre avec un tel acharnement un pauvre trader bien maladroit et qui finalement n’a pas fait autre chose que de transcrire par excès les manipulations spéculatives de la banque.  La justice » indépendante » a donc ainsi débouté Jérôme Kerviel de ses demandes, notamment le versement de son bonus de 300.000 euros au titre de 2007. Le montant de 455.000 euros comprenait, outre le bonus, des dommages et intérêts, congés payés et autres indemnités pour les « conditions vexatoires » du licenciement. Le conseil des prud’hommes avait en effet estimé que ce licenciement était intervenu pour « des faits prescrits », que la banque avait connaissance des dépassements par Jérôme Kerviel des limites imposées aux opérations de marché « bien avant » de lui signifier son licenciement. La Société Générale s’était déclarée victime d’une « fraude » de 4,9 milliards d’euros, accusant l’opérateur de marchés d’avoir « dissimulé ses positions sur près 50 milliards d’euros, grâce à un montage élaboré de transactions fictives ». « Société Générale prend acte de la décision de la Cour d’appel de Paris qui est en ligne avec l’ensemble des décisions, aujourd’hui définitives, rendues au plan pénal dans ce dossier » a réagi la banque dans une déclaration transmise à la presse. Dans cette affaire, la justice ne s’honore pas non plus  d’avoir exonéré de toute responsabilité la totalité des dirigeants de banques français ce qui par parenthèse n’a pas été le cas aux États-Unis !

Dieselgate : un lampiste de Volkswagen durement condamné

Dieselgate : un lampiste de Volkswagen durement condamné

 Comme d’autres groupes allemands, Volkswagen a désigné un nouveau lampiste rendu responsable du scandale des logiciels visant à réduire les émissions polluantes lors des contrôles. Comme si quelques techniciens pouvaient être uniquement rendus responsables d’une pratique érigée en véritable stratégie chez Volkswagen, comme chez Mercedes et bien d’autres. Aux États-Unis comme en Allemagne tente donc de circonscrire la responsabilité autour de quelques poilus car cette affaire risque de coûter une vingtaine de milliards au groupe. Nombre  de constructeurs ont installé des logiciels afin de limiter l’ampleur des émissions polluantes lors des contrôles. Mercedes est aussi dans l’œil de la justice mais comme Volkswagen,  Ford aux États-Unis, Mercedes a décidé de s’en tirer en désignant des boucs émissaires. En fait on accuse un ou deux techniciens qui seraient seuls responsables de la manipulation alors que de toute évidence la direction non seulement était  au courant mais a encouragé le système truqueur. D’une certaine manière c’est le système classique de défense des grandes sociétés comme par exemple la Société générale qui a désigné un lampiste Jérôme Kerviel comme responsable de toutes les dérives spéculatives. Un système de défense évidemment scandaleux qui bénéficie en outre de la complicité de la justice qui accepte de faire porter le chapeau à quelques individus quand toutes les directions sont en réalité impliquées  Les constructeurs automobiles ont en fait misé une ambiguïté du droit européen pour neutraliser les systèmes à basse température. Dès lors, les ingénieurs ont dû installer un logiciel afin d’enclencher ou non les systèmes de dépollution, ce qui n’est pas sans rappeler la triche fomentée par le groupe Volkswagen. À ceci près que dans ce dernier cas, le logiciel servait à activer les systèmes de dépollution uniquement en cas de contrôle extérieur. « L’entreprise de Stuttgart aurait pendant presque une décennie, de 2008 à 2016, vendu en Europe et aux États-Unis des voitures avec un niveau d’émissions polluantes élevé et non autorisé », écrit le quotidien Süddeutsche Zeitung, qui a collaboré avec les chaînes régionales NDR et WDR. Quelque lampiste vont payer et notamment un  ex-ingénieur de Volkswagen, James Liang, a été condamné vendredi par un tribunal de Detroit à 40 mois de prison et 200.000 dollars d’amende pour son rôle dans le « Dieselgate », a-t-on indiqué de source judiciaire à l’AFP. Après sa libération, il sera également soumis à un régime de liberté surveillée pendant deux ans et pourra en outre être expulsé vers l’Allemagne, a-t-on précisé de même source. James Liang, 63 ans, avait plaidé coupable en septembre et encourait une peine maximale de 5 ans de prison et 250.000 dollars d’amende. Mais comme il avait choisi de coopérer avec la justice américaine dans l’enquête, l’accusation n’avait requis que trois ans de prison et 20.000 dollars d’amende. Au total, sept dirigeants et ingénieurs de VW ont été inculpés aux Etats-Unis. James Liang, qui est le premier à être condamné, avait été basé en tant qu’ingénieur de 1983 à 2008 à Wolfsburg, le siège de VW en Allemagne, où il travaillait au département en charge du développement du diesel.

 

Le lampiste Jérôme Kerviel doit être condamné à la pendaison

Le lampiste Jérôme Kerviel  doit être condamné à  la pendaison

Finalement condamné à seulement 1 million au lieu des 5 millairds réclamés par la Société générale. Un vrai scandale judiciaire car Kerviel mérite la pendaison. Kerviel, le bon lampiste pour dissimuler la gestion calamiteuse de nombre de banques avait été condamné à 3 ans de prison et 5 milliards à rembourser. La condamnation est trop clémente ; il faut la pendaison, en place publique et filmée en live avec la télé. On pourrait même faire voter les téléspectateurs. Un nouveau concept de télé réalité. Un retour aux pratiques des arènes antiques. Face à la crise, le peuple veut du pain et des jeux, du sang aussi. Kerviel, c’est le responsable de la dérive bancaire mondiale, de la crise obligataire, de l’écroulement de la croissance, du chômage et même de la crise de civilisation. Et les grands patrons de banques françaises, Innocents ! Normal, ils appartiennent à cette « élite » qui dirige la politique et les finances ( en gros l’ENA°). la justice est implacable pour des pauvres types comme Kerviel. Kerviel n’est sans doute pas sans responsabilité mais la banque est largement coupable d’avoir encouragé des comportements hasardeux chez les traders. La plupart des banques se sont montré irresponsable en intervenant de manière irresponsable sur les produits à risques en particulier la Société Générale. Pour se dédouaner, il faut trouver un coupable, le seul kerviel. Notons que jusqu’à présente aucun patron de banques n’a été inquiété. En première instance, en 2010, Jérôme Kerviel avait écopé de cinq ans de prison dont trois ferme et de dommages et intérêts à hauteur de la perte dont il avait été jugé seul responsable, soit 4,9 milliards d’euros, une somme impossible à rembourser.  Il lui est reproché d’avoir pris en 2007 et 2008, sans mandat et à l’insu de sa hiérarchie, des positions spéculatives hors normes sur des marchés à risque, atteignant parfois des dizaines de milliards, et d’avoir déjoué les contrôles avec des opérations fictives, de fausses écritures et des mensonges répétés.  Jeune homme sans histoires et d’un milieu modeste, originaire de Pont-l’Abbé (Finistère), Jérôme Kerviel admet qu’il a perdu le sens des réalités, s’étant retrouvé pris dans un « engrenage ».  Mais il a toujours affirmé que son seul but était de faire gagner de l’argent à la banque et que ses supérieurs hiérarchiques cautionnaient ses méthodes.  A la barre, ses anciens chefs avaient tous nié avoir eu connaissance de ses agissements et assuré que le monde du trading n’était pas cette loi de la jungle. Ils ont raison, le trading est un monde de bisounours et Kerviel mérite d’être pendu ou écartelé.

Clémence pour le lampiste Jérôme Kerviel

Clémence pour le lampiste Jérôme Kerviel

Petit moment de lucidité à la cour de cassation, kerviel n’a plus à rembourser près de 5 milliards. Il est coupable mais pas seul responsable. Mais il ira seul en prison. Pour quand un procès pour les autres responsables ? Sans doute jamais puisqu’aucun dirigeant de banques n’a été inquiété pour les milliards dilapidés dans la spéculation qui a donné lieu à la crise financière de 2009. Toute la « grandeur et l’indépendance » de la justice dans ce pitoyable jugement. La Cour de cassation a donc confirmé mercredi la condamnation pénale de Jérôme Kerviel à trois ans de prison ferme mais a cassé les dispositions civiles de l’arrêt l’obligeant à payer 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts pour une perte record en 2008 à la Société Générale. La condamnation de l’ex-trader, qui n’échappera pas à la prison, sera exécutoire dès que la décision de la Cour de cassation lui sera notifiée, ce qui devrait prendre entre quinze jours et un mois, a précisé son avocat, Me Patrice Spinosi.  Les dommages et intérêts sont quant à eux annulés. Des juges de la Cour d’appel de Versailles devront se prononcer lors d’un nouveau procès au civil sur le préjudice financier de la Société générale et le montant des dommages imputables à Jérôme Kerviel. David Koubbi, l’un des avocats de l’ancien trader, a estimé qu’il s’agissait d’une « victoire forte » pour Jérôme Kerviel. « Aujourd’hui, la plus haute juridiction française, la Cour de cassation (…) vous indique que ce n’est pas une affaire à 5 milliards d’euros », a-t-il dit à la presse.   »C’est la fin d’une affaire Kerviel, et nous débutons aujourd’hui une affaire Société Générale », a-t-il ajouté, précisant qu’il demanderait une expertise indépendante sur la perte subie par la banque, pour établir ses « fautes ».

 

Jérôme Kerviel : la pendaison aujourd’hui pour le lampiste ?

Jérôme Kerviel : la pendaison aujourd’hui pour le lampiste ?

Le lampiste Jérôme Kerviel sera peut-être pendu aujourd’hui, en tout cas il sera informé de la sanction. Normal, il faut une victime expiatoire pour satisfaire le peuple et masquer ainsi les responsabilités des banquiers à l’origine de la crise financière. Des dizaines de milliards envolés en France, pourtant aucun dirigeant n’a été inquiété. On jette donc en pâture à la justice complaisante ce seul lampiste, certes responsable mais certainement pas coupable à lui seul de la spéculation des banques (spéculation qui continue comme avant gr^ce à la mini réforme bancaire française). Kerviel saura mercredi 19 mars si sa condamnation devient définitive, ce qui entraînerait son incarcération à brève échéance, ou s’il peut poursuivre son parcours judiciaire, à l’image de la marche qu’il a entreprise il y a trois semaines entre Rome et Paris. Plus de six ans après les faits, Jérôme Kerviel continue à clamer son innocence et à accuser son ancien employeur d’avoir menti sur ses propres responsabilités dans l’affaire. Mais en cas de rejet de son pourvoi par la Cour de cassation, il aura épuisé les voies de recours et sa condamnation à trois ans de prison ferme et 4,91 milliards d’euros de dommages et intérêts (le montant des pertes revendiquées par Société Générale), deviendra exécutoire. Il ne pourra pas bénéficier d’un aménagement de peine avant incarcération, qui n’est ouvert qu’aux personnes condamnées à moins de deux ans d’emprisonnement. En 2008, il avait passé 41 jours en détention provisoire, ce qui porterait le solde de sa peine, en cas de rejet du pourvoi, à un peu plus de 2 ans et 10 mois. Mais l’ancien opérateur de marché, symbole de la dérive des marchés financiers, se dit serein. « Je n’y pense pas, sauf quand des journalistes me posent la question. Je pense à ma mère, à mon frère, qui m’accompagnent depuis six ans », a-t-il dit mardi à l’AFP. Comme prévu, il ne sera d’ailleurs pas présent lors de la lecture de la décision, attendue à 14h00. Plus « probablement entre Modène et Parme », au nord de l’Italie. Voilà quasiment quatre semaines que Jérôme Kerviel a entamé une marche entre Rome et Paris, quelques jours après une rencontre au Vatican avec le pape François. Avec cette marche il retrouve « la liberté et la fraternité. Quant à l’égalité, « elle n’existe pas quand on se retrouve face à une banque », explique l’homme au pull rouge (son unique tenue depuis son départ de Rome), qui affirme qu’il ne s’exprimera pas mercredi après la décision. Ainsi, cette marche ne sert pas seulement à lui laver la tête, comme l’a dit son avocat David Koubbi, évoquant un « justiciable (qui) en est rendu à rentrer à Paris à pied sur deux mois, ou sur trois mois de trajet pour alerter sur une anomalie qui est majeure ». L’anomalie, c’est ce « dysfonctionnement judiciaire (…) majeur, puisqu’il n’y a pas d’expertise » indépendante des pertes subies par la banque, que le conseil accuse même d’avoir « disposé de complicités au sein de différents gouvernements, au sein de l’appareil judiciaire français ». Une thèse soutenue par l’ex magistrate Eva Joly, aujourd’hui député européen EELV, celle de la culpabilité de la banque qui aurait, selon la défense de Kerviel, commis une « faute volontaire » en ne tenant pas compte des alertes relatives aux écarts de son salarié. Devant la Cour de cassation, le conseil de l’ancien trader, Me Patrice Spinosi, avait avancé que, connaissant tout ou partie de ses agissements, la Société Générale ne pouvait avoir été victime d’abus de confiance, principal chef d’accusation retenu. « Une victime négligente n’est pas pour autant une victime consentante », lui avait répondu l’avocat général, Yves Le Baut. Outre l’abus de confiance, la cour d’appel de Paris a condamné Kerviel pour introduction frauduleuse de données, sur la base des centaines d’opérations fictives passées, ainsi que pour faux et usage de faux, en lien avec plusieurs courriers électroniques falsifiés. « J’ai appris que le procureur avait décidé de demander mon incarcération immédiate si le procès n’était pas cassé. J’ai l’impression que je suis Guy Georges », a-t-il déclaré sur Canal+, en référence au tueur en série condamné en 2001. En cas de rejet du pourvoi, son incarcération ne sera, en réalité, pas immédiate mais devrait intervenir dans les prochains mois. « Quoi qu’il arrive, ce n’est pas une fin », assure-t-il. « Je suis en train de me regénérer pour un combat qui peut durer des années ».

 

Le lampiste kerviel saisit les prud’hommes

Le lampiste kerviel saisit les prud’hommes

 

 

 

Le lampiste Jérôme Kerviel, extrader a payé pour tous les excès spéculatifs des banques ; Une manière pour le secteur bancaire de faire porter le chapeau à un cinquième couteau sans doute responsable aussi mais qui ne saurait être coupable  des 1000 milliards que la BCE a été contrainte de prêter aux établissements financiers pour sauver le système ; kerviel a raison de faire appel devant les prud’hommes car son affaire relève essentiellement du droit du travail et non de petits arrangements entre le petit monde politico-judiciaire au services des grands intérêts financiers. Qui se dédouane ainsi de sa propre responsabilité ; A noter qu’un dirigeant financier n’a été condamné alors que des dizaines de milliards sont partis en fumée ; pire ceux qui ont été écartés sont partis avec de confortables retraites chapeau. Condamné en appel le 24 octobre à 3 ans de prison ferme et à 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts, a annoncé mardi sur RTL qu’il avait saisi les prud’hommes pour demander une expertise sur les pertes qui lui sont imputées par la Société Générale.  L’ex-opérateur de marché a souligné qu’il avait adressé un courrier vendredi dernier au conseil des prud’hommes de Paris en demandant «exactement 4,9 milliards d’euros» à la Société générale, expliquant que cette demande «un peu ironique» avait pour objectif d’obtenir une expertise. «Nous avons décidé de saisir le conseil des prud’hommes de Paris car j’ai été licencié en 2008 pour faute lourde», ce qui «implique qu’il y ait une volonté de ma part de nuire à l’entreprise, ce qui n’a jamais été le cas et ce qui est établi dans le dossier», a-t-il expliqué. «Je ne réclame pas la réintégration. Je ne souhaite pas revenir dans ce milieu-là», a précisé Jérôme Kerviel.  «J’attends de l’expertise qu’elle démontre qu’il n’y a pas eu de perte», poursuit-il.  «Je veux que ce chiffre soit vérifié car je maintiens que ce chiffre n’est pas une perte Kerviel», affirme-t-il. . Après sa condamnation par la cour d’appel de Paris, il s’était aussitôt pourvu en cassation. Le pourvoi n’a pas encore été examiné.

 

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Caisse d’Epargne : après kerviel, un autre lampiste condamné ou la justice implacable !

Caisse d’Epargne : après kerviel, un autre lampiste condamné ou la justice implacable !

 

Des dizaines de milliards paris en fumée du fait de la spéculation irresponsable des banques ; pourtant en France aucun grand patron de banques n’a eu la moindre condamnation. Certes certains ont été débarqués mais avec de confortables retraites chapeau. Un justice implacable donc mais pour   les pauvres  types. Deux responsables donc  seulement pour l’instant ; deux lampistes-qui payent pour tous les autres. Dernière condamnation en date celle d’un trader de la caisse d’épargne.  Qui fait perdre en abusant de la confiance de la banque, paye. C’est bien la «jurisprudence» Kerviel qui a été appliquée dans l’affaire Picano-Nacci . Ce faisant, en condamnant ce matin l’ex-trader de la Caisse d’Epargne, accusé d’avoir fait perdre 315 millions d’euros à la banque, à deux ans de prison avec sursis pour abus de confiance, le tribunal correctionnel de Paris n’a pris aucun risque. Boris Picano-Nacci devra en outre rembourser l’intégralité des pertes, soit 315 millions d’euros, au titre des dommages et intérêts à la banque. L’emprisonnement avec sursis signifie que Boris Picano-Nacci n’ira pas en prison, mais les dommages et intérêts sont «impossibles à la dimension d’un homme», a admis en sortant de l’audience l’avocat de la banque, Jean Reinhart, qui a expliqué que celle-ci pratiquerait «le recouvrement avec tact, intelligence et discernement». L’avocat dit espérer que «l’affaire s’arrête là» et examinera avec l’avocat de Boris Picano-Nacci, Martin Reynaud, «quelque chose de supportable». Comme dans l’affaire Kerviel, l’ex-trader de la Société Générale, le tribunal a fait une stricte application de la jurisprudence de la Cour de cassation, qui veut que l’intégralité du dommage soit réparée par la personne qui a commis le délit quelle que soit l’attitude de la victime. En d’autres termes, peu importe les mots très durs de la Commission bancaire envers les défauts de surveillance de la banque, Boris Picano-Nacci, comme Jérôme Kerviel, a, pour les juges, outrepassé son mandat. A une différence près. Les deux traders ont des personnalités bien différentes. Boris Picano-Nacci «n’est pas une faussaire, il n’a jamais eu l’intention de nuire à la banque mais s’est laissé entraîner dans une dérive dangereuse par un sentiment de toute-puissance et un déni du mandat qui lui était confié», avait noté dans son réquisitoire le procureur Serge Roques. Le tribunal, lui ne s’attarde pas sur la personnalité du trader et, reprenant une des argumentations de l’ordonnance de renvoi, note que «même s’il n’est pas établi qu’il [Boris Picano-Nacci, NDLR] a agi par malveillance a commis de graves détournements (…) [en] se lançant dans une série d’opérations à haut risque au mépris des instructions reçues de sa hiérarchie et en profitant des imperfections du système de contrôle». Pour la défense, les agissements de Boris Picano-Nacci relevaient au contraire de «fautes professionnelles» sans intention frauduleuse.

 

 

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Bettancourt- l’île d’Arros : comme kerviel, un lampiste

Bettancourt- l’île d’Arros : comme kerviel, un lampiste

La justice incapable de comprendre l’organisation systémique de la fraude fiscale des grands groupes, la justice  se rabat sur les lampistes, comme dans l’affaire kerviel-Société générale. Du menu fretin : dans l’affaire Bettancourt. Carlos Cassina Vejarano, l’ancien gestionnaire espagnol de l’île seychelloise de Liliane Bettencourt, a été mis en examen vendredi à Bordeaux par le juge d’instruction Jean-Michel Gentil, a indiqué son avocat Me Olivier Pardo. Carlos Cassina Vejarano, 64 ans, assisté de ce dernier et d’une autre avocate du cabinet, Me Anne-Jessica Fauré, a été mis en examen pour abus de faiblesse et escroquerie, au terme d’une audition de près de dix heures trente. Il a été laissé libre avec un contrôle judiciaire lui interdisant de communiquer avec les autres parties du dossier, mais sans avoir à payer de caution, a précisé Me Pardo. L’escroquerie qui lui est reprochée porte sur une augmentation du loyer payé par Liliane Bettencourt pour l’occupation de l’île d’Arros — dont elle était par ailleurs propriétaire — et l’abus de faiblesse sur une somme de deux millions d’euros que l’héritière de L’Oréal lui a donnée en 2009. Voulant s’acheter un bien immobilier, il avait demandé à la milliardaire un prêt de sept millions d’euros, mais l’entourage de Liliane Bettencourt, notamment son ancien homme de confiance, Patrice de Maistre, avait préféré conseiller à celle-ci de lui donner purement et simplement ces deux millions.

 

 

Le lampiste Jérôme Kerviel condamné en appel ; pourquoi pas la pendaison ?

Le lampiste Jérôme Kerviel  condamné  en appel ;  pourquoi pas la pendaison ?

 

Kerviel, le bon lampiste pour dissimuler la gestion calamiteuse de nombre de banques. 3 ans de prison et 5 milliards à rembourser. La condamnation est trop clémente ; il faut la pendaison, en place publique et filmée en live avec la télé. On pourrait même faire voter les téléspectateurs. Un nouveau concept de télé réalité. Un retour aux pratiques des arènes antiques. Face à la crise, le peuple veut du pain et des jeux, du sang aussi. Kerviel, c’est le responsable de la dérive bancaire mondiale, de la crise obligataire, de l’écroulement de la croissance, du chômage et même de la crise de civilisation. Et les grands patrons de banques françaises, Innocents ! Normal, ils appartiennent à cette « élite » qui dirige la politique et les finances ( en gros l’ENA°). la justice est implacable pour des pauvres types comme Kerviel. Kerviel n’est sans doute pas sans responsabilité mais la banque est largement coupable d’avoir encouragé des comportements hasardeux chez les traders. La plupart des banques se sont montré irresponsable en intervenant de manière irresponsable sur les produits à risques en particulier la Société Générale. Pour se dédouaner, il faut trouver un coupable, le seul kerviel. Notons que jusqu’à présente aucun patron de banques n’a été inquiété. En première instance, en 2010, Jérôme Kerviel avait écopé de cinq ans de prison dont trois ferme et de dommages et intérêts à hauteur de la perte dont il avait été jugé seul responsable, soit 4,9 milliards d’euros, une somme impossible à rembourser.  Il lui est reproché d’avoir pris en 2007 et 2008, sans mandat et à l’insu de sa hiérarchie, des positions spéculatives hors normes sur des marchés à risque, atteignant parfois des dizaines de milliards, et d’avoir déjoué les contrôles avec des opérations fictives, de fausses écritures et des mensonges répétés.  Jeune homme sans histoires et d’un milieu modeste, originaire de Pont-l’Abbé (Finistère), Jérôme Kerviel admet qu’il a perdu le sens des réalités, s’étant retrouvé pris dans un « engrenage ».  Mais il a toujours affirmé que son seul but était de faire gagner de l’argent à la banque et que ses supérieurs hiérarchiques cautionnaient ses méthodes.  A la barre, ses anciens chefs avaient tous nié avoir eu connaissance de ses agissements et assuré que le monde du trading n’était pas cette loi de la jungle.  Jérôme Kerviel avait alors pour avocat le pénaliste réputé Olivier Metzner, qui s’est retiré du dossier à deux mois de l’appel pour cause de divergences avec son client sur la stratégie de défense à adopter.  Il est maintenant défendu par le jeune et médiatique David Koubbi, 39 ans, qui affirme vouloir batailler pour démontrer que la banque « savait ». Ayant repris le dossier fin mars, il a déposé dès avril deux plaintes contre la Société Générale.  La première porte sur une supposée escroquerie au jugement, l’avocat reprochant à la banque d’avoir omis de dire au tribunal qu’elle avait récupéré grâce à un mécanisme fiscal 1,7 des 4,9 milliards perdus. Par la deuxième, pour faux et usage de faux, l’ancien trader accuse la banque d’avoir tronqué des enregistrements à charge.  La banque a riposté avec deux plaintes en dénonciation calomnieuse, laissant présager d’échanges tendus à ce nouveau procès, tenu encore une fois sur fond de dérives persistantes de la finance mondiale.  Depuis l’affaire Kerviel, les banques ont assuré avoir renforcé leurs contrôles, notoirement insuffisants à l’époque à la Société Générale. Mais d’autres scandales ont éclaté depuis, chez la banque suisse UBS l’année dernière ou l’américaine JPMorgan le mois dernier, apportant des arguments à la défense de Jérôme Kerviel.

 

 

 




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