Archive pour le Tag 'Bure'

Bure : un débat à la va-vite pour calmer le mécontentement

Bure : un débat à la va-vite pour calmer le mécontentement

Le jeune  oligarque Sébastien Lecornu (ancien PS anti – Macron  converti au macronisme), secrétaire d’Etat à la Transition écologique, a trouvé la solution pour  gérer le mécontentement et les interrogations. Un debat à la va vite entre septembre et décembre. Comme si une réflexion un peu sérieuse pouvait se dérouler dans un laps de temps aussi court. L’enjeu est en effet considérable, en outre les études sont encore très insuffisantes quant aux conséquences des différents modes de gestion des déchets nucléaires particulièrement dangereux. Des déchets qui pourraient devoir être gérés pendant 100 000 ans voire bien davantage. Un seul exemple, qui peut dire qu’il ne passera aucun événement climatique importance (inondation, secousse sismique, etc.) durant un si long temps, un événement qui pourrait menaces cette gestion.  L’ancien socialiste a trouvé la parade : une petite discussion de trois mois qu’il intitule une vaste concertation, organisée sous l’égide de la Commission nationale du débat public, démarrera entre les mois de septembre et décembre et portera à la fois sur l’opportunité d’enfouir les déchets et sur les modalités, a-t-il précisé. “Nous souhaitons que le public non seulement local soit associé à ce débat mais aussi l’opinion publique nationale”, a déclaré Sébastien Lecornu à la presse à l’issue d’une réunion avec les acteurs, notamment les élus, concernés. “Certes, le Parlement s’est exprimé sur ces sujets en 2006, on a déjà une loi de la République qui tranche le problème, sauf que les générations sont nouvelles (…) et donc il est important de remettre cette question au coeur”, a-t-il justifié. La solution de l’enfouissement est à ce jour “la moins mauvaise”, selon l’expression consacrée employée par le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Le projet demeure contesté par des militants écologistes, dont certains ont occupé le site, devenu temporairement une Zone à défendre (ZAD) sur le modèle de Notre-Dame-des-Landes, avant d’en être délogés par la force il y a deux semaines. Le calendrier de réalisation des travaux est encore long puisque la demande de déclaration d’utilité publique doit être déposée en 2019 et sera validée en théorie aux alentours de 2022, la phase-pilote ne devant commencer qu’en 2025 environ.

 

Faut-il tuer les zadistes de Bure ?

Faut-il tuer les zadistes de Bure ?

 

 

 

Ce que suggère ou presque  certains partisans de l’enfouissement de déchets nucléaires pendant des milliers voire des millions d’années. Pas les tuer mais les priver de leurs droits sociaux et les expulser manu militari. C’est la proposition d’un internaute (qui n’indique qu’un prénom) que publie le complaisant site de Boursorama.

«  E.Macron peut envoyer 5 escadrons Gendarmerie mobile commandés par un capitaine ou un chef d’escadron. 1 escadron de gendarmerie mobile (EGM) est composé d’environ 110 militaires regroupés en cinq pelotons.  Je pense que 550 gendarmes mobiles (5 escadrons) ça devrait suffire pour balayer en peu de temps tous ces opposants. Identification rapide des individus avec les plaques d’immatriculation de leurs véhicules avec suppression d’office du RSA pendant 3 mois ainsi que les autres allocations, puis suppressions pendant 6 mois si il y a récidive, puis ensuite suppression pendant 3 ans. Les opposants devraient se faire rare, et ceci sans violence. Quant-à moi, je suis obliger de payer mes impôts pour tout ce petit monde de zadistes. »Le mieux serait sans doute de les éliminer définitivement ! Le site de Boursorama évoque uen participation de 100 manifestants seulement (source EDF !)  Quand l’AFP en compte 500. Et qui indique :

« Quelque 500 opposants au projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse), se sont réunis samedi dans un bois devenu le symbole de leur mobilisation et dont ils risquent d’être bientôt expulsés, ont annoncé les organisateurs.
Réunis derrière le mot d’ordre « qu’ils nous expulsent ou pas, on sera dans le bois« , ces militants ont « construit de nouvelles cabanes et des barricades » dans le bois Lejuc, explique Michel, opposant. Les opposants à Cigéo estiment que l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, porteuse du projet) a entamé illégalement des travaux dans ce bois, site retenu pour l’installation des cheminées d’aération de galeries souterraines. Ils l’occupent depuis plusieurs mois pour empêcher leur poursuite. « Pour gagner face à l’Andra, il faut s’ancrer sur ce territoire, ce n’est pas avec des manifestations ponctuelles qu’on va la faire reculer », estime Michel, pointant une agence « qui joue les gros bras sur le terrain alors qu’elle est en difficultés sur le plan juridique ». Les opposants à Cigéo ont reçu samedi matin le soutien du candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot. « Le stockage des déchets nucléaires doit être réversible, tout mon soutien aux manifestants de ce samedi », a tweeté le député européen. Les semaines à venir s’annoncent cruciales pour les militants anti-Cigéo: le 22 février, la justice doit se prononcer sur l’expulsion d’un militant installé dans le bois Lejuc. Quelques jours plus tard, le tribunal de Bar-le-Duc devra dire, en appel, si des travaux de défrichement entrepris par l’Andra dans ce bois étaient légaux. En première instance, le tribunal avait ordonné l’arrêt des travaux. Le 28, ce sera au tribunal administratif de Nancy de dire si la cession du même bois à l’Andra s’est faite, ou non, dans les règles. Le projet Cigéo consiste à enfouir à 500 m sous terre, à la frontière de la Meuse et de la Haute-Marne, quelque 4% des déchets radioactifs produits en France, qui représentent à eux seuls 99% de la radioactivité de l’ensemble. Vieux de déjà presque 20 ans, ce projet a suscité la controverse dès le premier jour, les opposants craignant, entre autres, des déversements de matière radioactive dans le sous-sol, ainsi que des incendies. ». Il ne s’agit pas de cautionner la violence mais pour le moins les enjeux méritent uen débat démocratique  et le respect du droit à manifester.

Bure : 500 gendarmes pour évacuer 10 à 15 pèlerins !

Bure : 500 gendarmes pour évacuer 10 à 15 pèlerins !

 

Une grosse opération médiatique mais une opération policière anecdotique. En effet le pouvoir, sans doute pour se dédouaner vis-à-vis de Notre Dame des Landes, a sorti les grands moyens pour virer sans ménagement la dizaine de contestataires vivant près d’un bois à Bure.  500 gendarmes ont ainsi mobilisé pour repousser un ennemi composé d’une dizaine d’écolos. Encore heureux qu’on n’est pas mobilisée l’aviation, l’artillerie ou la bombe nucléaire.  Bien entendu la problématique de Bure  reste en l’état et la grande question se pose toujours concernant le débat des conséquences de l’enfouissement de déchets nucléaires particulièrement dangereux à 500 m sous terre et pour 100 000 ans ! Un débat que semblerait d’ailleurs souhaiter Nicolas Hulot interpeller à l’Assemblée nationale avec à l’appui une affiche une photo le représentant en train de manifester contre le site de Bure Résultats, Quinze personnes ont dû quitter les lieux après un contrôle d‘identité. Sept personnes ont été placées en garde à vue à la suite de l’évacuation. Le directeur de l‘Observatoire du nucléaire, organisme indépendant de surveillance de l‘industrie, a jugé “absurde” et “démesurée” l‘opération de police, dans une interview à Reuters. “C‘est une opération militaire absurde dans la mesure où les études montrent que ce projet d‘enfouissement de déchets radioactifs est infaisable et que techniquement et industriellement il est impossible à réaliser”, a déclaré Stéphane Lhomme. Il voit dans cette opération “une gesticulation à des fins politiques nationales pour peut-être reprendre la main après avoir été obligé de reculer sur l‘aéroport de Notre-Dames-des-Landes”.

Nucléaire- Bure : le site évacué par la force

Nucléaire- Bure : le site évacué par la force

 

Une décision préventive pour éviter sans doute le recul de Notre Dame des Landes avec cette opération de police sur le site de Bure. L’occasion pour le gouvernement de montrer ses muscles.  Un site où on doit enfouir les déchets nucléaires sur une  période 100 00 ans à 500m sous terre. Les occupants protestent contre les risques de contamination, les risques systémiques et autres dégâts collatéraux pratiquement imprévisibles sur une aussi longue période. Autre point sensible, les risques d’incendie de fûts de déchets placés dans le passé dans un enrobage de bitume qui seront stockés à Bure. Une opération de gendarmerie destinée à évacuer les opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse) est donc actuellement en cours. La gendarmerie nationale a débuté jeudi 22 février une opération  »visant à mettre fin à l’occupation illégale » du Bois Lejuc, épicentre de la lutte contre le projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse), a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. « Sous l’autorité de la préfète de la Meuse, une opération menée par la gendarmerie a débuté ce matin à 6h15″, déclare sur son compte Twitter le ministre. Ses services mettent ainsi à exécution une décision de justice prise en avril par le Tribunal de Grande Instance de Bar-le-Duc.

Nucléaire: autorisation du site de Bure

Nucléaire: autorisation du site de Bure

 

L’autorisation concernant le site d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure repoussé pour des raisons financières mais aussi techniques et sécuritaires.- L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a ainsi décidé de repousser d’un an, à la mi-2019, la demande officielle d’autorisation de création de son site de stockage de Bure, dans la Meuse, a déclaré son directeur général. Une manière aussi pour l’agence nationale d’exister  exister car elle fait un peu double emploi avec l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire qui lui aussi rend son avis sur le futur site Dans une interview publiée lundi sur le site internet du Monde, Pierre-Marie Abadie assure que ce report du projet Cigéo n’a rien à avoir avec un avis récent de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) qui a soulevé quatre points « susceptibles d’entraîner des modifications de conception du stockage des déchets » sur le futur site. »Nous prévoyons désormais de déposer la demande d’autorisation de création de Cigéo mi-2019″, dit-il. « Nous nous donnons douze mois de plus car, à mi-chemin de l’avant-projet détaillé, nous demandons à nos ingénieurs et aux bureaux d’ingénierie d’intégrer les variantes étudiées et les améliorations réalisées au cours des derniers mois. Il ne s’agit pas d’un report lié à l’avis de l’IRSN, mais d’un choix d’approfondissement du projet, permettant des économies substantielles avec la même exigence de sûreté ».D’un coût de l’ordre de 25 milliards d’euros, selon les dernières estimations, le projet Cigéo est destiné à l’enfouissement par 500 m de profondeur de déchets hautement radioactifs provenant pour l’essentiel de centrales nucléaires. Le « point le plus sensible » soulevé par l’IRSN concerne les risques d’incendie de fûts de déchets placés dans le passé dans un enrobage de bitume qui seront stockés à Bure. Selon Pierre-Marie Abadie, il reviendra soit à l’Andra d’ »optimiser » le stockage de ces déchets particuliers pour prévenir les risques d’incendie, soit aux producteurs de « définir un procédé permettant de neutraliser la réactivité thermique des enrobés, par vitrification par exemple ».

EDF et Areva augmentent : des provisions très aléatoires pour le site de Bure

EDF et Areva augmentent : des provisions très aléatoires pour le site de Bure

 

Ensemble EDF et Areva ont prévu de provisionner 1 milliards en 2015 pour le financement du centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure dans la Moselle. Il s’agit d’amortir le coût de ce centre, un coup évalué à 25 milliards. D’autres avancent un coû de 50 milliards Une évaluation en réalité tout à fait approximative puisque datant de 2011 et surtout devant prendre en compte des conséquences de la charge financière pendant au moins 150 ans voire davantage. Ce qui est certain c’est que la filière du nucléaire va droit dans le mur du point de vue financier en l’état actuel des modalités de son financement. Il faut aussi prendre en compte une cinquantaine de milliards seront aussi nécessaires pour prolonger la vie du parc nucléaire actuel et prévoir 200 milliards pour son remplacement à terme. Bien entendu aucune méthodologie sérieuse ne peut calculer les coûts du site d’enfouissement sur une telle période.. EDF a donc annoncé vendredi qu’il allait passer une charge d’environ 800 millions d’euros dans ses comptes 2015, qui réduira de l’ordre de 500 millions d’euros son bénéfice net annuel, suite à la décision de la ministre de l’Energie Ségolène Royal fixant à 25 milliards d’euros le coût du centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Le groupe a ajouté que son conseil d’administration déterminera les conséquences de cette provision sur le dividende.     »Ce coût est fixé à 25 milliards d’euros aux conditions économiques du 31 décembre 2011, année de démarrage de l’évaluation des coûts », indique un arrêté signé vendredi par Ségolène Royal, et consulté par l’AFP. « Le coût afférent à la mise en œuvre des solutions de gestion à long terme des déchets radioactifs de haute activité et de moyenne activité à vie longue est évalué sur une période de 140 ans à partir de 2016″, précise le texte




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