Castaner : des chars pour évacuer les ronds points ?
Depuis qu’il a enfilé son costume de ministre de l’intérieur, Castaner, l’ancien proche du milieu qui gagnait sa vie en jouant au poker, fait régulièrement dans la provocation à défaut d’être en capacité de maîtriser l’ordre public. Évidemment Castaner mélange tout en reportant la responsabilité de tous les maux sur les gilets jaunes. Certes l’occupation des ronds points ne peut être éternelle, elle affecte effectivement certains commerces dont le chiffre d’affaires est notamment lié aux fêtes de Noël. Ceci étant les ¾ sinon davantage des ronds-points ont été maintenant abandonnés par les gilets jaunes qui attendent désormais le début de l’année pour juger des conditions d’application des promesses de Macron. La circulation n’est pratiquement plus bloquée pour les quelques ronds-points qui demeurent occupés.Il n’est pas utile de mobiliser des chars ! Castaner serait sans doute mieux de s’occuper de ses fonctionnaires qui semble-t-il ne lui font guère confiance ni pour veiller à l’ordre public ni pour leurs conditions sociales notamment salariales. Et Castaner de développer un discours type Pasqua ou Éric Ciotti. Je le dis clairement : ‘ça suffit !’” a-t-il déclaré à des journalistes. “Cela suffit pour la sécurité des ‘Gilets jaunes’ eux-mêmes, cela suffit pour la sécurité de nos concitoyens, cela suffit aussi pour la sécurité de nos forces de l’ordre.”Il a averti que les forces de l’ordre allaient continuer à dégager les ronds-points occupés par des “Gilets jaunes” qui y filtrent, voire y bloquent, la circulation. Sur un site de la police judiciaire qui surveille notamment les dérives des réseaux sociaux, il a admis que les “Gilets jaunes” étaient dans “une forme de défiance” à l’égard de toute parole officielle ou journalistique. “Et donc ils vivent, ils se repaissent de ‘fake news’, on l’a vu sur toute une série de sujets”, a-t-il poursuivi. “Quelquefois les ‘fake new’ amènent de la haine”, a-t-il ajouté. “Au fond, les ‘Gilets jaunes’ n’ont vécu ces dernières semaines médiatiquement qu’à travers la violence, pas forcément à travers leurs revendications parce qu’elles étaient très multiples, très difficiles à appréhender, que les porte-parole étaient très divers.