Archive pour le Tag 'force'

Assurance-chômage et retraite : passage en force ?

Assurance-chômage et retraite : passage en force ?

 

Le gouvernement s’apprêterait à passer en force à la fois sur la réforme de l’assurance chômage mais aussi sur les retraites considérant que la situation économique est encore favorable. L’objectif est de faire travailler plus les Français.

Le seul problème c’est que les partenaires sociaux syndicats de salariés mais aussi syndicats patronaux ne sont pas très chauds et même pour  certains opposés engagés des discussions sur des sujets qui risquent de mettre le feu aux poudres un moment justement où la croissance, elle, sera alors proche de zéro mais l’inflation au zénith

En matière d’assurance-chômage, il s’agit de moduler la durée des indemnités – pas forcément le montant – en fonction de la conjoncture économique. Plus la situation économique est mauvaise, et moins le régime d’indemnisation sera généreux. Et inversement. L’objectif étant d’inciter les demandeurs d’emploi à reprendre un travail au plus vite. Surtout quand il y a des pénuries de main-d’œuvre.

Concernant la retraite, il s’agit là aussi de pousser les actifs à rester plus longtemps en poste. Emmanuel Macron, pendant la campagne, avait évoqué un report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans voire 65. Si depuis, il a assuré que « l’âge n’était pas un totem », il souhaite au moins accélérer le calendrier de la réforme Touraine de 2014, pour allonger la durée de cotisations et maintenir dans le marché du travail plus longtemps les Français.

Sur l’assurance chômage, Olivier Dussopt le ministre du Travail a déjà prévenu : il s’en tiendra à une concertation avec les partenaires sociaux. Exit la négociation.

Quant au calendrier, il n’est pas défini, mais dans les grandes lignes, les discussions devraient débuter très rapidement pour se tenir jusqu’à la fin de l’année. Le gouvernement prendrait en compte la période des élections professionnelles – chère aux syndicats – entre novembre et décembre 2022, pour ne rien présenter.

Mais selon nos informations, dès le début de l’année, un projet de loi pourrait être soumis au Parlement. Sans majorité absolue, l’exécutif espère obtenir les voix des Républicains pour faire voter un texte qui fera de la « valeur travail » sa priorité.

Pour la réforme des retraites, le gouvernement a l’été prochain en ligne de mire. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire le répète : « La réforme des retraites doit entrer en vigueur - de façon progressive – dès l’été 2023 ». L’idée est de concerter avec les parties prenantes en début d’année, jusqu’au printemps pour vote d’un texte avant l’été.

 

Seule une force européenne pourrait s’opposer à la Russie

 Seule une force européenne pourrait s’opposer à la Russie

 

La guerre en Ukraine oblige les pays européens à regarder la réalité militaire : ils ne disposent plus d’armées puissantes, pas même des armes ou des munitions qui permettraient de se battre contre l’invasion russe, explique l’ancien lieutenant-colonel Guillaume Ancel dans une tribune au « Monde ».

 

De 1985 à 1989, ma promotion d’officiers a été formée à Saint-Cyr puis dans les écoles d’arme, comme Draguignan pour l’artillerie ou Saumur pour la cavalerie. Nous avons constitué la dernière génération à se préparer au « combat blindé » contre une armée soviétique sous domination russe.

Lorsque nous sommes arrivés en régiment, cette situation a implosé sous nos yeux : le mur de Berlin s’est effondré, puis le pacte de Varsovie et la toute-puissante URSS ont disparu, du moins nous l’avons cru.

Nous avons alors restructuré l’armée française, pour mener pendant plus de trente années des opérations qu’il ne fallait pas appeler « guerres » mais « interventions extérieures », et dont la forme évoluait sans cesse, nous surprenant à chaque nouvel engagement. Sans l’ombre d’un débat, l’armée française s’est radicalement transformée.

Son effort a été colossal : sa taille a diminué de plus de la moitié. L’armée s’est intégralement professionnalisée et équipée avec une génération de matériels beaucoup plus légers et sophistiqués, aérotransportables et adaptés à des engagements rapides et courts en intensité. Exit les chars lourds et les capacités massives de bombardement, les stocks d’armements et de munitions. Bienvenue aux « frappes chirurgicales » et aux opérations spéciales menées avec des armes légères en comparaison des précédentes, produites en petite série, comme de l’orfèvrerie.

Le Caesar en est l’illustration, ce canon d’artillerie sur camion, deux fois plus léger que son prédécesseur monté sur un char lourd (155 AuF1), constitue aujourd’hui une arme « moderne », précise et fragile.

En parallèle, notre démocratie se défaisait des sujets militaires. Alors que depuis 1962, la France a participé à trente-deux guerres sans jamais reconnaître une seule fois « être en guerre », notre société s’éloignait inexorablement du fait militaire. La société n’y portait quasiment plus aucun intérêt, leur pilotage était discrètement monopolisé par l’Elysée et les militaires priés de se taire. Ainsi, cette évolution structurante de l’armée française s’est faite sans l’ombre d’un débat.

Ma promotion d’officiers formée à Saint-Cyr, puis dans les écoles d’arme, constitue la dernière génération à s’être préparée au « combat blindé » contre une armée soviétique sous domination russe

L’agression militaire de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine n’en finit pas de déstabiliser cette conviction patiemment acquise de vivre dans une Europe qui ne serait plus concernée par le phénomène le plus destructeur de notre humanité, la guerre.

Le PRG Refuse le mariage forcé de Mélenchon

Le PRG Refuse le mariage forcé de Mélenchon

 

«Les candidat(e)s du PRG se présenteront sur leurs valeurs républicaines, laïques, solidaristes, écologistes et pro-européennes», déclare le parti de centre gauche, à l’heure où la France insoumise plaide pour la «désobéissance» aux traités européens. «Pour le PRG, la laïcité, l’universalisme et la construction européenne ne sont pas négociables», insiste le communiqué du parti.

Guillaume Lacroix, président du PRG évoque un «pôle de radicalité autour de Jean-Luc Mélenchon». Au-delà des valeurs, c’est sur la «méthode» que le conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes se dit en désaccord avec la nouvelle alliance de gauche, qu’il perçoit comme une «forme de mariage forcé». «Je préfère l’union libre», déclare Guillaume Lacroix. Il reconnaît n’avoir «pas cherché» à s’allier au candidat de l’Union populaire, arrivé en troisième position au premier tour de l’élection présidentielle. Une rencontre informelle a tout de même eu lieu il y a «une dizaine de jours» entre Jean-Luc Mélenchon et le président du PRG, selon ce dernier.

 

 

Travail forcé en Chine : les États-Unis interdisent les importations du Xinjiang

Travail forcé en Chine : les États-Unis interdisent  les importations du Xinjiang

Une nouvelle loi interdit aux États-Unis  l’achat de produits qui seraient issus du travail forcé des Ouïghours en Chine, et la Maison Blanche a déjà mis en garde les entreprises américaines tentées de fléchir face à Pékin.

Le texte signé par le président américain prévoit le bannissement de produits fabriqués en tout ou en partie dans cette province chinoise, à moins que les entreprises ne soient en mesure d’apporter la preuve que les produits n’ont pas été fabriqués avec du travail forcé. Il s’agit d’une première mondiale.

La loi demande de porter une attention particulière aux importations de trois produits: le coton, dont le Xinjiang est l’un des grands producteurs mondiaux; les tomates, également produites en masse dans la région; et le polysilicium, un matériau utilisé dans la production de panneaux photovoltaïques.

Vaccination et passe sanitaire : les ambiguïtés de Force ouvrière

Vaccination et passe  sanitaire : les ambiguïtés de Force ouvrière

 

Le secrétaire général de Force ouvrière parle de la rentrée et évoque avec beaucoup d’ambiguïté la question de la vaccination et du passe sanitaire dans une interview à l’Opinion (extrait)

Ce n’est pas faute de m’être exprimé pour défendre la vaccination et la nécessité de son accélération – ce qui m’a valu quelques commentaires peu amènes sur les réseaux sociaux – mais aussi sur les modalités du passe sanitaire pour ce qui concerne les salariés. Peut-être qu’il est compliqué d’être entendu dans un flux continu d’informations.

Vu le côté exceptionnel de la situation, pourquoi les syndicats, si soucieux de la santé des salariés, n’ont-ils pas adopté une position commune sur la question ?

Force ouvrière est un syndicat, tout un syndicat, et rien qu’un syndicat. Les décisions de santé publique relèvent de la compétence des autorités scientifiques, médicales, et, sur cette base et dans une démocratie comme la nôtre, des pouvoirs publics.

Votre rôle n’est donc pas d’inciter les salariés à se faire vacciner ?

En matière sanitaire, le rôle du syndicat est de s’assurer de la santé et de la sécurité des salariés sur leur lieu de travail. Dès le premier confinement, nous nous sommes battus pour que seuls les secteurs essentiels restent ouverts ; pour obtenir des protections, masques, gel, blouses, etc., à l’intention de ceux qui devaient continuer ; puis, lorsque la vaccination a été rendue possible plus largement, pour que les salariés en contact avec le public, dans un premier temps, puissent y accéder afin de les protéger eux-mêmes.

Vous vous êtes adressé aux pouvoirs publics pour accélérer la vaccination, pas aux salariés réticents…

Je n’ai pas attendu cet été pour faire part de ma confiance dans les vaccins. Mais chacun doit s’exprimer sur sa compétence reconnue, celle qui fonde sa légitimité. Vouloir tout embrasser finit par semer la confusion, en mettant tous les discours et affirmations, d’où qu’ils viennent, sur un même pied, et nourrit ainsi le trouble et la défiance. Nous avons besoin de rétablir une saine autorité de la parole publique. Force ouvrière s’est fondée sur l’indépendance syndicale et sur la laïcité au sens où elle sépare la sphère privée de la sphère publique. Nous sommes porteurs de l’intérêt particulier des salariés, nous ne sommes pas directeurs de conscience des citoyens. C’est un positionnement de fond, pas une fuite de responsabilité.

«Dès le départ, nous avons milité pour que les personnels du soin bénéficient d’une priorité pour se protéger eux-mêmes : c’est ainsi qu’il fallait s’adresser à eux, au lieu de dire qu’ils constituaient un danger pour les autres»

Que dites-vous aux soignants adhérents de FO, face à l’obligation de vaccination de leurs professions ?

La confédération et notre fédération santé estiment que l’obligation de vaccination relève d’une prescription d’ordre public. La vaccination des soignants est déjà obligatoire pour l’hépatite B. Dès le départ, nous avons milité pour que les personnels du soin bénéficient d’une priorité pour se protéger eux-mêmes : c’est ainsi qu’il fallait s’adresser à eux, au lieu de dire qu’ils constituaient un danger pour les autres. Il y a eu un défaut d’explication et de l’incompréhension : ne leur a-t-on pas dit, à certains moments, de continuer à venir travailler, même positifs à la Covid, s’ils étaient asymptomatiques ? J’ai contesté qu’à l’annonce de l’obligation vaccinale soit associée la menace de sanction, de licenciement. Il fallait mettre l’accent sur la nécessité de la vaccination, pour ces salariés en particulier comme plus largement, et déployer les ressources pour informer, expliquer et rassurer. La vaccination contre l’hépatite B, bien que controversée à l’époque, n’a pas posé de problème majeur.

FO est pour ou contre le pass sanitaire ?

Nous n’avons pas pris position sur le pass en tant que tel. Nous disons et redisons que la vaccination est le meilleur moyen de se protéger. Nous sommes intervenus pour que la sanction du licenciement, ou de la rupture de contrat dans le cas des CDD et des intérimaires, soit retirée. Nous avons évité le pire, mais la pénalisation retenue – la suspension du contrat de travail — crée une situation bancale dans laquelle ni le salarié, ni l’entreprise ne pourraient tenir longtemps.

Les pertes d’emplois redoutées ne se sont pas produites. Ce risque est-il durablement éloigné ?

Il faut être attentif à ce qu’une fois consommées les aides publiques, certaines entreprises ne passent à la case licenciements. Voilà pourquoi nous n’avons eu de cesse d’appeler à conditionner ces aides. Nous n’avons pas été entendus, c’est pourquoi nous insistons aujourd’hui pour que les pouvoirs publics surveillent le comportement des entreprises afin de détecter et prévenir les risques.

En avez-vous repéré ?

Notre crainte est nourrie par quelques exemples. Des entreprises comme Bridgestone ou Nokia ont à l’évidence profité du contexte de la crise sanitaire pour faire passer leurs restructurations et les licenciements en découlant.

On dit que les salariés retrouvent leur combativité quand la situation s’améliore. Est-ce le cas ?

Cet été, on a vu revenir des conflits où les salaires étaient mis en avant comme à ADP ou chez Auchan. Mais la situation reste incertaine, d’abord sur la santé, mais aussi sur l’emploi : dans certains secteurs comme l’aéronautique ou l’automobile, la lutte contre le réchauffement climatique alimente une autre source d’inquiétude.

Sur la réforme de l’assurance-chômage, Emmanuel Macron a annoncé, le 12 juillet, qu’un nouveau décret entrerait en vigueur le 1er octobre. Attaquerez-vous ce texte devant le Conseil d’Etat ?

Nous verrons ce qu’il contient, mais nous n’avons pas changé d’avis. Le gouvernement met en avant l’amélioration de l’emploi pour justifier sa réforme. Si c’est le cas, nul besoin de réforme, le problème financier sera résolu. Plus largement, quand je rencontrerai le Premier ministre, le 1er septembre, je lui dirai qu’il faut cesser de considérer le social comme un coût. Depuis trop longtemps, on nous parle Sécu, retraites, assurance-chômage, services publics comme d’une dépense, là où nous voyons un progrès social, plus égalitaire et plus juste. La finance s’en sort toujours mieux elle, mais on nous ressert des discours stigmatisant ce que les syndicats ont bâti.

Si la finance s’en sort, les protections ont été particulièrement élevées, en France, durant cette crise…

Protection du capital !

Des salariés aussi, grâce à l’activité partielle !

Oui et nous avons soutenu ces dispositifs. Mais quand on dit « les salariés ont bénéficié de l’activité partielle », on oublie de dire que les taux de marge des entreprises en ont tout autant bénéficié. C’est là qu’il fallait être vigilants sur leur utilisation !

Sur la réforme des retraites, le combat a cessé ?

Je suis toujours sur mes gardes. Quand le Président a reçu les partenaires sociaux, le 6 juillet, il nous a dit, en substance : la question n’est pas de savoir s’il faut faire une réforme, mais quand et comment. Le quand et le comment peuvent vite revenir. Dans ce cas, il nous trouvera sur son chemin.

Une concertation sur cette question va être ouverte, y participerez-vous ?

Je ne sais pas si elle sera ouverte, ni ce qu’elle sera. Je ne m’inscrirai pas dans une discussion destinée à évaluer de combien il faut reculer l’âge de départ en retraite. Ce sujet est bien dans l’esprit d’Emmanuel Macron, comme dans celui de certains de ses concurrents pour 2022. Le pouvoir actuel parle d’enjamber l’élection, mais moi, je suis un syndicaliste, je ne vais pas aller discuter du programme d’Emmanuel Macron pour la présidentielle. Ou de celui de n’importe quel autre candidat. Cette réforme est infondée : ce n’est pas notre système de retraite qui est en cause, c’est l’accès à l’emploi des jeunes, les bas salaires, le temps partiel subi, l’emploi des seniors. Le Président lui-même a mis l’accent sur la reprise d’activité et la qualité de l’emploi. Si l’on résout ces problèmes, on parviendra à l’équilibre financier de tous nos systèmes sociaux.

Comment cette crise fait-elle évoluer le métier de syndicaliste ?

Nous avons obtenu quelques victoires. Par exemple, le Ségur de la santé est un accord majeur pour les salariés de ce secteur. Malheureusement, il a fallu la crise pour qu’on nous entende. Par ailleurs beaucoup de salariés isolés se sont tournés vers nous, pour trouver des informations dans le contexte sanitaire ou en cas de licenciement abusif. Notre défi reste de les organiser. Nous n’avons pas encore trouvé la solution miracle.

 

« La force de la démocratie allemande: le respect de normes non écrites »

« La force de la démocratie allemande:  le respect de normes non écrites »

En France, faute de discernement, faute de consensus, le populisme triomphe. Il contamine la politique, les médias, les mouvements protestataires, le monde intellectuel, menant à l’abandon du « front républicain », observe, dans une tribune au « Monde », l’écrivaine franco-allemande Géraldine Schwarz.

Tribune.

 

 De nos jours, les démocraties ne sont plus renversées par des coups d’Etat, mais par des partis et des dirigeants politiques qui exploitent leurs principes de liberté et de tolérance pour les saboter de l’intérieur. Cette tactique qui faillit coûter la vie de la démocratie américaine et a plongé des pays comme la Hongrie ou le Venezuela dans l’autocratie pourrait servir de leçon à d’autres.

L’Allemagne semble l’avoir compris. La décision de ses services de renseignement intérieur, révélée le 3 mars par la presse, de classer le parti d’extrême droite AfD comme « cas suspect » et de le mettre sous surveillance envoie un signal clair : qui nuit à la démocratie allemande doit s’attendre à en subir les conséquences.

Respect de normes non écrites

Même si cette mesure a entre-temps été suspendue le 5 mars par un tribunal qui examine un recours de l’AfD, elle est approuvée par 70 % de la population d’un pays où, contrairement à la France, institutions, société civile et médias se mobilisent clairement pour faire barrage à l’extrémisme. Avec succès, en particulier dans l’Ouest : le 14 mars, lors d’élections régionales dans le Bade-Wurtemberg et le Rhénanie-Palatinat, l’AfD a perdu 35 % des voix par rapport à 2016, avec des scores de respectivement 9,7 % et 8,3 %, un déclin également dû à des conflits internes.

La majorité des partis allemands s’élèvent au-dessus des luttes partisanes pour faire front commun contre l’extrême droite

Aux prochaines élections fédérales de septembre 2021, le parti est crédité de 9 % à 11 % des intentions de votes selon les derniers sondages publiés par l’institut Forsa le 2 mars et par l’institut Infratest dimap le 4 mars – l’un des plus bas taux pour l’extrême droite en Europe.

Au-delà des institutions, ce qui fait la force de la démocratie allemande, c’est aussi le respect de normes non écrites. En politique, si certains ont intégré des thématiques d’extrême droite, la majorité des partis allemands s’élèvent au-dessus des luttes partisanes pour faire front commun contre l’AfD.

 

De son côté, la justice n’hésite pas à recourir aux instruments répressifs mis à disposition par le pouvoir législatif pour faire respecter la loi fondamentale et l’Etat de droit. Quant aux médias, ils alertent régulièrement sur le caractère antidémocratique ou mensonger d’une déclaration ou d’une prise de position et aident les citoyens à lire entre les lignes pour décrypter les manipulations rhétoriques. Il n’existe pas en Allemagne d’équivalent de ce que sont les chaînes CNews pour la France, Fox News pour les Etats-Unis ou le site Daily Mail pour le Royaume-Uni.

Bangladesh : exil forcé des Rohingyas sur une île isolée

Bangladesh : exil forcé des Rohingyas sur une île isolée

DACCA – Les Rohingyas, un groupe musulman minoritaire qui a fui la violence de la Birmanie voisine, à majorité bouddhiste, ne sont pas autorisés à quitter l’île île isolée du Golfe du Bengale ou la plupart ont été exilés de force

Le gouvernement de Dacca veut déplacer 10% du million de réfugiés vivant dans des camps frontaliers délabrés.

Le conflit en cours depuis 2016 a conduit à un exode massif et sans précédent de la majorité des Rohingyas vers le Bangladesh où la plupart se retrouvent dans des camps de réfugiés, installés à proximité de la frontière dans la région de Cox’s Bazar comme Kutupalong. Près d’un million de Rohingyas ont fui au Bangladesh depuis 2016.

Le gouvernement a rejeté les préoccupations en matière de sécurité sur l’île, citant la construction de défenses contre les inondations ainsi que des logements pour 100.000 personnes, des hôpitaux et des centres anti-cyclones.

Le Bangladesh a été critiqué pour sa réticence à consulter l’agence des Nations Unies, ainsi que d’autres organismes d’aide, au sujet des réfugiés et de leur transfert.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés affirme que l’agence n’a pas été autorisée à évaluer la sécurité et la durabilité de la vie sur l’île.

Bangladesh : exil forcé des Rohingyas sur une île isolée

Bangladesh : exil forcé des Rohingyas sur une île isolée

DACCA – Les Rohingyas, un groupe musulman minoritaire qui a fui la violence de la Birmanie voisine, à majorité bouddhiste, ne sont pas autorisés à quitter l’île île isolée du Golfe du Bengale ou la plupart ont été exilés de force

Le gouvernement de Dacca veut déplacer 10% du million de réfugiés vivant dans des camps frontaliers délabrés.

Le conflit en cours depuis 2016 a conduit à un exode massif et sans précédent de la majorité des Rohingyas vers le Bangladesh où la plupart se retrouvent dans des camps de réfugiés, installés à proximité de la frontière dans la région de Cox’s Bazar comme Kutupalong. Près d’un million de Rohingyas ont fui au Bangladesh depuis 2016.

Le gouvernement a rejeté les préoccupations en matière de sécurité sur l’île, citant la construction de défenses contre les inondations ainsi que des logements pour 100.000 personnes, des hôpitaux et des centres anti-cyclones.

Le Bangladesh a été critiqué pour sa réticence à consulter l’agence des Nations Unies, ainsi que d’autres organismes d’aide, au sujet des réfugiés et de leur transfert.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés affirme que l’agence n’a pas été autorisée à évaluer la sécurité et la durabilité de la vie sur l’île.

Présidentielle : Hollande pour une nouvelle force politique», au secours !

Présidentielle : Hollande pour une nouvelle force politique»,  au secours !

 

En justifiant le fait que la gauche ne pourra pas avoir de candidats susceptibles de gagner les élections de 2022, Hollande veut travailler la création d’un nouveau parti politique est donc participer activement au jeu politique dans la perspective de 2022. Dans un entretien au Parisien de ce vendredi, l’ancien président socialiste indique même qu’il souhaite «travailler à la construction d’une nouvelle force politique»«Sans elle, la gauche de gouvernement n’aura pas de candidature capable de gagner la présidentielle. C’est de ce mouvement que viendra la solution», assure-t-il. En clair sans Hollande pas de victoire possible bien qu’il affirme n’être pas dans l’obsession. Certes le parti socialiste est en pleine décomposition depuis longtemps surtout avec le très transparent Olivier Faure, actuel premier secrétaire de ce qui reste des lambeaux du parti socialiste. Pour autant Hollande paraît vraiment le moins bien qualifié pour redonner à la fois du contenu et du dynamisme à une pseudo social-démocratie  qui s’est perdue dans les bras du libéralisme échevelé autant que dans l’incompétence.

Mali : encore une dizaine de djihadistes éliminés par la force Barkhane

Mali : encore une dizaine de djihadistes  éliminés par la force Barkhane

 

Très récemment la force Barkhane a détruit une cinquantaine de Jihadistes au moment même où le gouvernement militaire malien engageait des négociations avec les terroristes. Des négociations condamnées par la France. Cette fois, l’armée française a tué encore une dizaine de djihadistes et en a capturé deux autres vendredi soir au cours d’une opération aéroportée précédée d’une frappe de drone, a annoncé samedi l’état-major des armées.

L’opération, qui a impliqué un drone Reaper de l’armée de l’air française, cinq hélicoptères et une trentaine de commandos au sol, s’est déroulée dans le Gourma malien, dans la région dite des “trois frontières”, à environ 90 km au sud de Gao.

Elle a visé un regroupement de combattants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), lié à Al Qaïda, précise l’état-major. Une vingtaine de motos et des armes ont été saisies.

« Médias publics, une force pour les démocraties »

« Médias publics,  une force pour les démocraties »

 

Huit dirigeants mondiaux de l’audiovisuel public rappellent, dans une tribune au « Monde », le rôle et les valeurs défendues par leurs chaînes et s’alarment de l’amalgame fait par Facebook entre médias publics et médias d’Etat.

 » Le 4 juin, Facebook a annoncé avoir commencé à étiqueter les contenus venant de médias contrôlés par l’Etat. Cette décision s’inscrit dans le cadre du débat actuel croissant sur la distinction entre médias d’Etat et médias publics, devenu d’une grande importance pour les citoyens des pays démocratiques partout dans le monde.

Médias d’Etat et médias publics sont tous deux créés et peuvent être financés par un gouvernement national, mais ils ont des fonctions complètement différentes.

Les médias d’Etat ont pour mission d’appuyer les intérêts du gouvernement. Leur rôle est de s’assurer que l’information présentée au public est conforme à la version des événements privilégiée par le pouvoir. Même si l’information qu’ils diffusent peut s’avérer exacte et non altérée, trop souvent, ces médias sont un moyen pour les Etats de contrer les critiques et d’éclipser d’un sujet les problèmes, les dissidents et les sources d’embarras.

Les médias publics, quant à eux, ont été créés pour répondre aux besoins des citoyens. Même s’ils sont tous différents, chacun reflétant son pays et sa culture, ils incarnent tous un ensemble de valeurs fondamentales comme l’indépendance, la défense de l’intérêt public, l’impartialité, l’universalité des services, la diversité, l’exactitude et la rigueur journalistiques. C’est sur la base de ces valeurs que plusieurs médias publics jouissent de niveaux élevés de confiance de la part de leurs publics.

Les médias publics ont en commun un devoir d’informer, d’éduquer, de divertir et de tisser des liens avec les membres de leurs pays respectifs. Ils jouent un rôle essentiel pour représenter la diversité et la créativité culturelles des pays qu’ils servent. De manière plus fondamentale, ils ont la responsabilité de soutenir la démocratie en informant les citoyens et en exigeant des gouvernements de rendre des comptes.

Pour qu’un gouvernement appuie et protège le mandat d’une organisation qui a, entre autres, le rôle de surveiller publiquement ses activités, cela nécessite du courage et un engagement envers le bien public. Or c’est ce dont les gouvernements de pays démocratiques font preuve depuis près d’un siècle, bien souvent avec un large soutien parlementaire. Ces pays n’en sont que plus forts.

Il y a là une reconnaissance implicite du fait qu’au sein d’une démocratie, les besoins en information ne peuvent être satisfaits par les seules forces du marché, et encore moins être confiés à des personnes qui pourraient chercher à en tirer profit pour renforcer leur propre pouvoir. Les médias publics constituent une option intéressante, une source d’information de qualité, libre de toute influence commerciale : une valeur sûre pour la société.

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Irlande: Le Sinn Fein, parti politique de l’IRA, deuxième force parlementaire

Irlande:  Le Sinn Fein, parti  politique de l’IRA,   deuxième force parlementaire

Ce parti de gauche, longtemps considéré comme la branche politique de l’IRA, compte désormais 37 sièges sur les 160 du Dail, la chambre basse du Parlement irlandais. Le Fianna Fail, parti de centre-droit, détient un siège de plus (38). Quant au Fine Gael, l’autre grand parti de centre-droit, il n’en compte que 35, ce qui pourrait fragiliser le Premier ministre sortant Leo Varadkar, qui en est membre.

Les négociations ont déjà commencé, avec un Sinn Fein qui s’appuie sur sa victoire dans le vote populaire: à l’issue du premier tour du décompte entamé dimanche, il a été placé en tête de liste par 24,5% des électeurs, devant le Fianna Fail (22,2%) et le Fine Gael (20,9%). Cette avance ne s’est pas tout à fait traduite en termes de sièges car le Sinn Fein n’a présenté que 42 candidats, environ deux fois moins que les deux grands partis centristes. Les électeurs ne votent pas pour une liste constituée, mais élaborent leur propre liste en classant les candidats par ordre de préférence. Le long délai de publication des résultats en termes de siège au Parlement sont dus à la complexité du mode de scrutin.

Le Sinn Fein, parti de gauche milite pour la réunification de la province britannique d’Irlande du Nord avec la République d’Irlande,

Le  grand perdant est le Fine Gael du Premier ministre, victime d’usure après trois ans au pouvoir. Une semaine après la sortie du Royaume-Uni. Aussi une défaite pour Boris Johnson confronté à  des risques supplémentaires d’éclatement de la Grande-Bretagne.

Une force internationale contre les incendies ?

Une force internationale contre les incendies ?

 

D’une certaine façon, c’est peut-être ce que propose Macron quand il parle  de la place d’une organisation commune pour lutter contre les grandes catastrophes que constituent les incendies. Notons par parenthèses qu’il y a longtemps qu’on aurait dû réfléchir à la mise en place d’une organisation internationale pour intervenir lors d’autres catastrophes comme les tremblements de terre, les inondations et les cyclones par exemple. Il est clair qu’il est difficile pour un seul État de disposer des moyens suffisants pour lutter contre les d grands incendies. En Amazonie,  le président Bolsonaro, après une période d’immobilisme, vient  de décider de mobiliser l’armée. La question est de savoir si ce n’est pas trop tard et si c’est à la hauteur des les enjeux

 

Des discussions sont en cours entre conseillers diplomatiques pour que des « initiatives concrètes » soient prises lors du sommet du G7, qui s’ouvre samedi à Biarritz, face aux feux qui ravagent l’Amazonie, a déclaré vendredi une source diplomatique française. /Photo prise le 22 août 2019/REUTERS

Le président français a engagé un bras de fer avec le président brésilien Jair Bolsonaro, qui passe par le refus de la France d’approuver le traité de libre-échange passé entre l’Union européenne et les pays du Mercosur dont le Brésil fait partie. Dans un entretien diffusé sur le site d’informations Konbini, le chef de l’Etat rappelle que la Guyane française jouxte la forêt amazonienne.

“Le président brésilien l’oublie : la France est en Amazonie. La plus grande frontière extérieure de la France c’est entre la Guyane et le Brésil, donc nous sommes là-bas”, a-t-il dit. Au G7, “on va essayer d’une part de mobiliser tout le monde pour lever des financements, pour reboiser le plus vite possible”, a expliqué le président lors de cet entretien accordé dans les jardins de l’Elysée.

Emmanuel Macron évoque aussi l’importance de “développer des mécanismes de prévention des incendies beaucoup plus puissants”. Il veut enfin “trouver la bonne gouvernance de l’Amazonie” en associant les organisations non gouvernementales, les peuples autochtones, beaucoup plus qu’on ne le fait”.

“Il faut stopper un processus de déforestation industrialisé un peu partout, on a véritablement un écocide qui est en train de se développer à travers l’Amazonie et pas simplement au Brésil”, a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, une source diplomatique française avait fait savoir que les conseillers diplomatiques du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) oeuvraient en faveur d’”initiatives concrètes pour l’Amazonie dans le cadre du G7”.

 

L’Agence spatiale brésilienne (INPE) dit avoir répertorié 72.843 incendies dans la forêt amazonienne depuis le début de l’année, soit une hausse de 83% par rapport à la même période l’an dernier et un record depuis qu’elle a commencé à recueillir de telles données en 2013.

La déforestation au Brésil a bondi de 67% sur un an au cours des sept premiers mois de l’année, a par ailleurs indiqué l’INPE, dont le travail est attaqué par le gouvernement de Jair Bolsonaro.

Italie : le coup de force de Matteo Salvini rejeté

Italie : le coup de force de Matteo Salvini rejeté

 

Le coup de force du représentant de la ligue a échoué. Pourtant Matteo Salvini, ministre de l’intérieur, s’était efforcé d’apparaître comme le vrai chef de gouvernement afin le moment venu d’imposer totalement son parti. C’est pourquoi il a demandé soudainement des élections législatives qu’il pensait remporter afin de gouverner seul et de renvoyer le mouvement cinq étoiles dans l’opposition. Finalement c’est l’inverse qui va se produire Salvini risque de rejoindre l’opposition puisque le Sénat s’est opposé à des élections législatives qui sans doute auraient été mortifères pour le pays eu égard à la situation économique et à l’endettement. La porte semble ouverte maintenant à une alliance entre le mouvement  cinq étoiles, ancien allié de Salvini, et le parti démocrate de Renzi.

Le leader de l’extrême droite italienne a perdu une première manche, mardi. Le Sénat italien a repoussé la motion de censure contre le gouvernement de Giuseppe Conte, qui reposait depuis 14 mois sur une alliance entre la Ligue de Salvini et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) de Luigi Di Maio. Le ministre de l’Intérieur, qui avait fait exploser la coalition la semaine dernière, appelait au vote de ce texte au plus vite pour retourner aux urnes, alors que les sondages lui sont favorables.

Au lieu de cela, les sénateurs ont demandé à Giuseppe Conte de venir s’exprimer au Parlement mardi prochain, pour tenter de dénouer la crise. Pour faire barrage à Salvini, c’est-à-dire en refusant la défiance contre l’exécutif, le M5S a reçu le soutien du Parti démocrate, de centre-gauche, emmené par l’ancien Premier ministre Matteo Renzi et contre l’avis du chef actuel de cette formation, Nicola Zingaretti, qui souhaitait également des élections au plus vite.

Les observateurs ont ainsi vu dans ce scrutin une première étape à la constitution d’une majorité alternative à celle qui a gouverné le pays jusqu’à présent. Sans la Ligue, donc, mais avec une association entre les sociaux-démocrates et les populistes.

A l’inverse, Matteo Salvini avait de son côté renoué avec ses vieux alliés de la droite traditionnelle, Forza Italia de l’ancien leader Silvio Berlusconi et les néo-fascistes de Frères d’Italie. Mais cela restait insuffisant pour disposer d’une majorité au Sénat.  D’ici au 20 août, le jeu reste donc très ouvert. Une alliance PD-M5S pourrait déboucher sur un nouveau gouvernement de courte durée, formé de techniciens pour adopter le budget et préparer de nouvelles élections, ou sur un exécutif remanié, formé de ministres M5S, appuyé par le PD et d’autres formations. Mais en l’absence d’une majorité solide, des élections redeviendraient inéluctables.

 

Retraites : le syndicat Force ouvrière quitte la négociation

Retraites : le syndicat Force ouvrière quitte la négociation

 

  • Depuis quelques semaines, l’exécutif entretient le flou sur la possibilité de décaler l’âge légal de départ à la retraite, aujourd’hui à 62 ans, pour financer de nouvelles dépenses comme celles de la dépendance. Cette éventualité, qui suscite la colère de l’ensemble des syndicats, a poussé le haut-commissaire à la réforme, Jean-Paul Delevoye, à mettre sa démission dans la balance. Du coup, Force ouvrière, le troisième syndicat de France, a annoncé mercredi qu’il suspendait sa participation aux concertations sur la réforme des retraites pour ne pas « cautionner de nouveaux reculs des droits ». “L e terrible incendie qui a affecté la cathédrale Notre-Dame de Paris a empêché le président de la République de présenter les réponses qu’il entend apporter au Grand débat”, écrit le secrétaire général du syndicat, Yves Veyrier, sur le site internet de FO. “Nous n’avons en conséquence que les quelques orientations générales présentées par le Premier ministre. Or, elles peuvent quasiment être réduites à l’antienne de la réduction de la dépense publique, au prétexte que les Français auraient exprimé une ‘exaspération fiscale’ et auraient ‘compris (…) qu’on ne peut pas baisser les impôts si on ne baisse pas la dépense publique’”.
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