Archive pour le Tag '500'

Méga commande de 500 avions à Airbus

Méga commande de 500 avions à Airbus

Avec la méga commande de 500 avions à Airbus de la part de la compagnie indienne indigo se confirment les perspectives de développement du transport aérien en dépit des interrogations sur les conséquences de l’environnement. Cette progression provient essentiellement d’une croissance exponentielle de la part des couches moyennes dans les pays en développement. La question de l’environnement reste cependant pendante avec le caractère tout à fait marginale du soi-disant carburant vert (SAF) et des émissions polluantes. En France les sondages démontrent aussi que les Français ne sont pas convaincus de la décapant nation du secteur mais cela ne les empêche pas de prévoir une croissance de leurs besoins en transport aérien.

Ces 500 appareils commandés par une compagnie indienne pourront se décomposer entre des A320 NEO, des A321 NEO et des A321 XLR (version à très grande autonomie). Indigo n’a pas encore décidé quelle serait la répartition, elle qui possède déjà des commandes pour les trois modèles. Bien qu’Airbus ne diffuse plus depuis 2018 de prix catalogue – qui sont très éloignés mais permettent de donner un ordre de grandeur – le montant pourrait se situer entre 55 et 65 milliards de dollars.

Avec cette commande, Indigo pourrait potentiellement voir sa flotte dépasser la barre des 1.000 avions de nouvelle génération et même au-delà. Elle a déjà passé des contrats à Airbus pour 340 exemplaires d’A320 NEO et 390 d’A321 NEO. Avec ces 500 appareils de plus, cela donne un total de 1.230 avions, sans compter les appareils de génération précédente ou les futurs long-courriers. Et la part de remplacement devrait être faible, vu la jeunesse de ses avions actuels.

C’est donc largement plus que les flottes des trois géants mondiaux du secteur, Delta, American et United (900 appareils chacune). Ou encore que celle du roi du low-cost européen, Ryanair, qui va exploiter 565 avions – d’ancienne et de nouvelle génération – cet été et compte en recevoir 300 de plus d’ici à 2034 (avec une partie de renouvellement).

Pour l’instant, Indigo est encore loin de ces chiffres. Elle n’a reçu pour l’instant que 168 A320 NEO et 85 A321 NEO. Elle exploite également encore une vingtaine d’A320 de première génération, mais qui sont appelés à sortir du service.

Pour absorber cette croissance, Pieter Elbers mise sur la taille et la jeunesse de la population indienne, avec 732 millions de jeunes en Inde contre 528 millions en Chine. Il entend aussi profiter d’une offre locale encore faible.

Airbus : une commande de 500 avions

Airbus : une commande de 500 avions

Une commande qui fera du bien à notre balance commerciale qui accuse un énorme déficit mais qui peut bénéficier des exportations de matériel de transport en particulier aérien. Airbus est en effet sur le point d’enregistrer une commande record de 500 appareils monocouloirs de la famille A320 auprès de la compagnie aérienne indienne IndiGo, ont rapporté dimanche des sources du secteur.

Reuters avait déjà rapporté en mars qu’IndiGo, dont la part de marché en Inde est de 56%, était en discussions avec Airbus et Boeing pour la commande de 500 appareils. Si celle-ci est confirmée, ce serait la plus importante passée par une seule compagnie aérienne en termes de volume.

IndiGo, l’un des plus gros clients d’Airbus, attend par ailleurs la livraison de près de 500 appareils sur une commande totale de 830 avions de la famille A320 passée auprès du constructeur européen.

Energies Allemagne: 500 milliards en solaire et éolienne pour retourner au charbon!

 Energies Allemagne: 500 milliards en solaire et éolienne pour retourner au charbon !

 

L’Allemagne donne au moins l’exemple de ce qu’il ne pas faut pas faire en matière de politique énergétique. Le problème c’est qu’elle a aussi convaincu la commission européenne qui veut aussi imposer à la France le même contresens économique.

L’Allemagne aura dépensé en 25 ans 500 milliards en éoliennes et panneaux solaires ( les chiffres sont ceux de la Cour des comptes allemande) pour découvrir que les jours sans soleil ou vent, on est gros jean comme devant quand on n’a plus de centrales nucléaires.

Le pays a d’abord brûlé du gaz russe pour pallier l’intermittence des renouvelables. La source s’est tarie, on en revient aux vieilles méthodes encore plus sales. La lignite. Résultat de cette transition menée de main de maître, l’Allemagne produit une des électricités les plus carbonées ( dix fois plus que l’électricité française) , les plus polluantes et les plus chères d’Europe. Le pays est d’ailleurs le plus important émetteur de CO2 de l’UE.

Exempte de cette absurdité à Lützerath. On avait mal compris : quand l’Allemagne promettait de se passer de nucléaire en sortant du charbon, il fallait prendre ça au sens propre : en sortant du charbon du sol, avec des excavatrices.

Ironie de l’histoire, il va même falloir raser des éoliennes à Lützerath pour agrandir la mine de charbon.

Que les gouvernements allemands se soient, avec arrogance, entêtés, en dépit des alertes, à promouvoir une transition dont on savait qu’elle avait besoin de renforts pilotables ? Qu’ils se soient pliés aux pressions antinucléaires ? Qu’ils aient choisi la pire alternative possible, le combiné gaz-lignite?

Que les écolos allemands aient validé une à une les étapes de cette histoire ahurissante, y compris le retour au charbon, y compris la destruction de Lützerath ? Ils se retrouvent aujourd’hui dénoncés par les activistes du climat, dont Greta Thunberg, comme de vulgaires écocides. «Les Verts contre le climat», titrait, vendredi, l’hebdomadaire de gauche Der Freitag.

Que les écolos français, à l’instar de Marine Tondelier, nouvelle secrétaire d’EELV, soient encore en train de nous expliquer que oui, le 100% renouvelable est possible et que les Allemands sont en train de le prouver ?  Ou quand l’idéologie rend aveugle et idiot à la fois.

Futures centrales nucléaires : un besoin de financement de 500 milliards dans l’Union européenne ( Thierry Breton)

Futures centrales nucléaires : un besoin de financement de 500 milliards dans l’Union européenne ( Thierry Breton)

 

En France, le développement du nucléaire décidé par les pouvoirs publics notamment les EPR nouvelle génération , voire les SMR,( petites centrales nucléaires de 1 à 300 MW), va justifier un besoin de financement de leur de 50 milliards. Un chiffre à multiplier par 10 pour l’ensemble de l’union européenne d’après le commissaire européen, qui plaide en faveur de la labellisation verte du nucléaire. Une labellisation qui doit être décidée en principe en janvier 2022

Les centrales nucléaires européennes de nouvelle génération nécessiteront un investissement de «500 milliards d’ici à 2050», estime le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton, qui juge «crucial» d’ouvrir la labellisation verte au nucléaire dans le cadre de la transition énergétique.

«Les centrales nucléaires existantes, à elles seules, nécessiteront 50 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2030. Et 500 milliards d’ici à 2050 pour celles de nouvelle génération !», affirme le commissaire français dans un entretien au Journal du dimanche (JDD) .

Un chiffre sans doute approximatif concernant le renforcement de la sécurité des centrales existantes. En effet rien qu’en France le grand carénage va déjà représenter 50 milliards. Or la France dispose de presque 60 réacteurs pour environ 150 en Europe. Conclusion le coût de l’entretien de tous les recteurs européens sera plus proche de 150 milliards que de 50.

Calculé sur la période 2014-2025, ce cout en France été estimé en 2015, à 55 milliards d’euros de 2013, avant d’être réévalué deux fois. D’abord à la baisse en 2018, à 45 milliards d’euros 2013, soit 48,2 milliards d’euros courants, puis à la hausse en octobre 2020, à 49,4 milliards d’euros courants.

«Cette nouvelle estimation intègre essentiellement les premiers enseignements sur les travaux à mener, induits par le processus d’instruction du 4e réexamen périodique des réacteurs 900 MW (les réacteurs concernés par le grand carénage).

Le financement des nouvelles centrales en Europe est sans doute lui aussi assez approximatif. Pour la France le seul coup des EPR nouvelle génération atteindra une cinquantaine de milliards. Mais l’évaluation est difficile à faire compte tenu de la dérive des prix les concernant enregistrées dans le monde entier ( Le prix de départ a été multiplié par 3,5 concernant EDF) . Le chiffre avancé par le commissaire européen de 500 milliards correspondrait à la construction de 50 à 70 nouveaux réacteurs . En l’état de l’opinion européenne, cette perspective peut être discutée. Cependant cette opinion pourra évoluer car la demande d’énergie ne va pas diminuer, elle sera même nécessairement en hausse pour faciliter la transition énergétique.

 

Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

La folie des des cryptomonnaies continue d’autant qu’elle est soutenue par des grands de la tech ( facbbok, Tesla etc)  et des financiers qui veulent s’affranchir de la politique monétaire des Etats. La plupart des banques centrales sont saisies du problème pour envisager  éventuellement la création d’une cryptomonnaie officielle et nationale (ou régionale). En attendant le bitcoin a  gagné 450% depuis le début de l’année.

 

L’autre facteur explicatif de la hausse des cryptomonnaies provient de la crainte d’un retour fort de l’inflation. Un retour qui justifierait alors  une hausse officielle des taux d’intérêt en même temps qu’une certaine dévaluation des monnaies classiques. « Les gens font plus confiance à l’algorithme du bitcoin et aux mathématiques qu’aux décisions des banques centrales », résume un ardent partisan de la monnaie cryptée. Ceci étant, le développement des monnaies cryptées est fortement handicapée par la limite du volume d’émission qui a été fixée, dés le départ, à 21 millions d’unités, sans aucune possibilité d’y déroger. De ce point de vue le bitcoin et les autres constituent surtout un champ de spéculation. Pour preuve, une hausse de 500 % en un an complètement surréaliste autant que dangereuse.

500 milliards de dollars par an d’aides publiques pour des activités anti-environnementales

500 milliards de dollars par an d’aides publiques par an  pour des activités anti-environnementales

 

» Pierre Cannet, de WWF que 500 milliards de dollars par an sont attribués à des activités qui nuisent à la biodiversité.(Interview la tribune)

 

 

 Qu’est-ce qui pousse le réseau WWF à publier aujourd’hui ce rapport, et à se focaliser sur les subventions dommageables à la biodiversité dans le monde ?

PIERRE CANNET - La date n’est pas choisie au hasard : le calendrier s’accélère sur la prise en compte de la biodiversité, et nous arrivons à un moment critique. D’abord, les négociations des Nations-Unies sur le sujet s’apprêtent à reprendre le 23 août prochain, à quelques semaines de l’ouverture du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Marseille, qui aura lieu début septembre. Surtout, un nouvel accord international devrait être conclu après la COP15 sur la biodiversité en Chine, même si elle est reportée une nouvelle fois d’octobre 2021 à l’année suivante à cause de la crise sanitaire. Enfin, on se trouve dans un contexte fort autour de la relance de l’économie, qui soulève la question du fléchage des nombreux financements mobilisés. Tout ça après un été marqué par des catastrophes environnementales en cascade, qui alertent sur le besoin urgent d’agir.

Et pourtant, on remarque que le montant des subventions publiques nocives à la nature reste énorme : il s’élève à pas moins de 500 milliards de dollars par an. C’est l’OCDE elle-même qui le dit, dans le cadre de travaux menés en 2019. C’est d’autant plus inquiétant que ce chiffre est conservateur, et pourrait en réalité être bien supérieur.

Face à ce constat, l’idée de ce rapport est donc d’influencer le plus possible les pays, afin d’obtenir un accord ambitieux sur la protection de la nature. En France, nous avons fait parvenir au Premier ministre une demande précise : la sortie des subventions publiques dommageables à la biodiversité en marge de la préparation du budget 2022. Il est temps de passer aux actes.

 

Coronavirus : on se dirige tout droit vers 50 000 contaminations par jour et au moins 500 morts

  • Coronavirus : on se dirige tout droit vers 50 000 contaminations par jour et au moins 500 morts

 

  • inutile de tourner autour du pot, la France -comme d’ailleurs d’autres pays- connaitune troisième vague au développement exponentiel du fait des variants. On se rappelle que le président de la république avait fixé à 5000 la limite supérieure des contaminations pour envisager une libération des contraintes. En fait aujourd’hui,  on est proche des 35 000 et on se dirige tout droit vers les 50 000.
  •  Les mêmes tendances à la hausse se manifestent concernant le dramatique problème des réanimations un hôpital et vis-à-vis des décès. Courant avril on atteindra sans doute les 500 morts par jour et la France dépassera au total très largement les 100 000 morts depuis le début de l’épidémie.
  • En clair se reposera en avril la question d’un vrai confinement et non cette espèce de plan bidon ni déconfinement, ni reconfinement qui ne ressemble à rien et n’est pas de nature à stopper la diffusion de la pandémie.
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  • 5.792 nouveaux cas de Covid-19 ont été décelés en 24 heures, selon les chiffres publiés ce lundi, contre 30.581 la veille et 6471 lundi dernier. Le nombre de cas comptabilisés en France s’élève désormais à 4.298.395. Le taux de positivité des tests s’élève, lui, à 8%.

Les patients actuellement en réanimation sont au nombre de 4548 contre 4406 la veille. Le chiffre le plus élevé depuis fin novembre. Quant aux nouvelles admissions dans ces services, elles sont de 471. Au total, les hôpitaux français comptaient lundi 26.488 malades du Covid-19, dont 1902 arrivés sur les dernières 24 heures. 344 personnes sont mortes à l’hôpital en 24 heures portant le bilan à 92.648 morts depuis le début de la pandémie.

Plus de 500 centres commerciaux fermés

Plus de 500 centres commerciaux fermés

Jusqu’alors, ces fermetures ne concernaient que les galeries et commerces de plus de 20.000 m² depuis fin janvier, pour un total de 400 sites.

 

Désormais, 136 supplémentaires de plus de 10 000 m² devront baisser leur rideau, portant le total à 536, selon le Conseil national des centres commerciaux (CNCC). «Ce qui veut dire que sur les 800 centres commerciaux de France, les deux tiers seront fermés», relève son directeur général Gontran Thüring. «Nous sommes déçus car nous avions fait des propositions pour renforcer les protocoles sanitaires – comme doubler la jauge d’un client pour 8 m² à un client pour 16 m² – qui auraient permis aux clients de venir en toute sécurité», dit-il à l’AFP. Et «c’est dérangeant» car «on n’a pas de visibilité sur la durée de fermeture». Le responsable cite «plusieurs études» selon lesquelles «les centres commerciaux ne sont pas des lieux de propagation du virus». «Et ce n’est pas une période où la fréquentation des centres commerciaux est au maximum», martèle-t-il.

 

 «Le commerce est une nouvelle fois pénalisé sans raison objective. Heureusement, le seuil de 5000 m2 initialement évoqué a été porté à 10.000», estime pour sa part Jacques Creyssel, de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (regroupant la plupart des enseignes de grande distribution). Cette dernière demande des dérogations pour certains magasins, «notamment de produits de première nécessité (bricolage, électroménager, produits électroniques…)» et un calcul de surface basé «sur la seule surface de vente».

500 centres de vaccination … mais sans vaccins

500 centres de vaccination … mais sans vaccins

A défaut de vaccins le gouvernement annonce la création de centres de vaccination partout.

« Nous ouvrons 100 centres destinés à la ville. Ce n’est qu’un début : nous en ouvrirons 300 la semaine prochaine et 500 celle d’après », a déclaré le représentant du gouvernement à l’issue du premier Conseil des ministres de l’année. Et d’ajouter : « Le président de la République a indiqué 500 à 600 centres dans les prochaines semaines, c’est-à-dire 5 à 6 par département ».

 En outre, « le nombre d’hôpitaux qui permettent de vacciner des soignants, a été multiplié par trois ce matin » et « va continuer à monter en puissance », a complété Gabriel Attal.

Le problème n’est pas tant la question des centres de vaccination mais celui des vaccins et de la logistique. Aujourd’hui la France a vacciné quelques milliers de personnes quand il faudrait réaliser 150 000 par jour ou 5 millions par mois. Or l’objectif est de vacciner 1 million de personnes par mois . À ce rythme on est pas prêt en France de viser une forme d’immunité collective.

Le gouvernement est accablé de critiques ces derniers jours quant à sa campagne de vaccination contre le Covid-19. D’abord à cause d’un démarrage au compte-gouttes des injections : seulement 7.000 injections ont été réalisées, alors que le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne ont dépassé plus ou moins largement les 100.000. Les russes ont vacciné 1 million de personnes et les Américains plusieurs millions.

500 espèces sont menacées de disparition

500 espèces sont menacées de disparition

Une étude, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences. En cause: l’activité humaine. Les chercheurs estiment que sans ce facteur destructeur, ces espèces pourraient vivre encore des milliers d’années.

Par le biais de leur étude, les scientifiques mettent en garde contre l’effet domino de la disparition des espèces. Par exemple, la chasse excessive de la loutre de mer, principal prédateur des oursins, entraîne la prolifération de ces invertébrés qui dévastent les forêts de varech, une espèce d’algues, dans la mer de Béring. Cette situation engendre l’extinction de la rhytine de Steller, un mammifère qui se nourrit de varech.

“Quand l’humanité extermine d’autres créatures, elle détruit les fondations sur lesquelles elle s’est bâtie et qui lui sont nécessaires pour vivre”, explique au Guardian le professeur Paul Ehrlich, de l’université de Stanford aux Etats-Unis.

“Cette étude prouve que l’extinction de masse s’accélère et que la crise de la biodiversité est bien réelle. Mais il n’est pas trop tard pour passer à un mode de vie plus respectueux de la nature et ainsi protéger l’héritage des générations futures”, veut croire le professeur Andy Purvis, du musée d’histoire naturelle de Londres. 

Un espoir partagé par le directeur des sciences à l’ONG WWF, Marc Wright, qui estime que la fin de la déforestation en Amazonie pourrait “permettre d’inverser la courbe de l’extinction des espèces et du réchauffement climatique”.

Mais si cet effort est nécessaire, il semble difficile à mettre en place: en 2019, nos forêts tropicales ont perdu une surface équivalent à un terrain de football toutes les six secondes, selon une étude américaine de l’université du Maryland, publiée ce mardi par Global Forest Watch.

Merkel et Macron pour un plan encore flou de 500 milliards

Merkel et Macron pour un plan encore flou de 500 milliards d’euros en dépenses budgétaires

La proposition de Merkel et de Macron concernant un fond de 500 milliards d’euros pour des dépenses budgétaires  européennes constitue indéniablement un fait politique et médiatique indiscutable. Remarquons évidemment qu’il ne s’agit que d’une proposition et qu’il faudra se mettre d’accord avec les 27 constituants de  l’union européenne. La partie n’est pas gagnée d’avance

. Ensuite il faudra aussi préciser les conditions d’attribution et de financement de cette enveloppe. De ce point de vue, les commentaires d’Emmanuel Macon sont relativement encore flous sur ces deux questions. L’enjeu va notamment tourner autour de ce qui est remboursable et ce qui ne l’est pas (pour simplifier prêts ou subventions).

Cette initiative commune, qui doit encore être endossée par la Commission européenne et l’ensemble des Vingt-sept, constitue une “étape majeure” et un “changement de philosophie”, s’est félicité Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visioconférence avec la chancelière allemande Angela Merkel.

“Pour la première fois, ce que nous proposons ensemble, Allemagne et France, c’est de décider tous ensemble d’aller lever une dette commune sur les marchés et d’utiliser ces 500 milliards d’euros, dette qui aura vocation à être remboursée, pour apporter des financements qui seront fléchés en priorité sur les secteurs les plus touchés et pour les régions les plus impactées et donc d’accepter de vrais transferts, une vraie stratégie commune”, a-t-il souligné.

“Ces 500 milliards ne seront pas remboursés par les bénéficiaires de ceux qui utiliseront cet argent, ils pourront soit être remboursés par les Etats membres par une clef de répartition qui dépend de votre poids dans le budget, par des contributions que nous aurons vocation à décider ensuite ou par d’autres mécanismes”, a-t-il précisé.

Invité en début de soirée sur LCI, le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a indiqué que la France pourrait recourir à ce plan pour “rénover” l’hôpital.

“La Commission va emprunter à un taux d’intérêt faible et ensuite payer des dépenses dans les Etats qui en auront le plus besoin. Quand nous aurons besoin par exemple de rénover notre hôpital, nous pourrons nous appuyer sur ce soutien de la Commission européenne et sur un financement de la Commission européenne”, a-t-il souligné, ajoutant que ce financement direct de la Commission européenne financé par de la dette commune pourrait aussi être mobilisé pour soutenir le tourisme, l’automobile ou le secteur de l’aéronautique.

De Berlin, lors de la conférence de presse commune, la chancelière allemande a parlé d’un “pas en avant” important à dix jours de la présentation par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen des détails du programme de relance économique.

“Au départ, nous avions des conceptions extrêmement différentes autant en terme de volume des aides à apporter que sur les moyens techniques”, a déclaré Angela Merkel. “Nous avons réussi à trouver une ébauche de solution entre la France et l’Allemagne et nous avons rapproché nos positions. Nous pensons que nous avons fait un pas en avant très important pour pouvoir arriver à une proposition de la Commission qui satisfera les 27.”

A Bruxelles, Ursula von der Leyen a salué cette proposition qu’elle a jugée “constructive”, estimant qu’elle reconnaissait “l’ampleur du défi économique auquel l’Europe est confrontée, et met à juste titre l’accent sur la nécessité de trouver une solution qui maintienne le budget au coeur de ses priorités”.

“Cette proposition va dans le sens de celle préparée par la Commission, laquelle tiendra également compte des points de vue de tous les États membres et du Parlement européen”, a déclaré la présidente de la Commission européenne dans un communiqué.

Un accord franco-allemand ne veut pas dire pour autant accord des Vingt-Sept, et si le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, s’est félicité de l’initiative franco-allemande – “C’est un premier pas dans la bonne direction”, a-t-il commenté -, opter pour des subventions ou transfert budgétaires (non remboursables) au lieu de prêts (remboursables) ne sera pas facile à faire accepter par certains Etats membres comme les Pays-Bas, la Finlande ou l’Autriche.

“Notre position demeure inchangée”, a ainsi prévenu le chancelier autrichien Sebastian Kurz. “Nous sommes prêts à aider les pays les plus touchés par des prêts. Nous attendons que le prochain (cadre budgétaire pluriannuel de l’UE) reflète les nouvelles priorités et non qu’il relève le plafond.”

Sur  le plan de l’environnement, les deux pays appellent à accélérer le “pacte vert” (“Green Deal”) -encore très flou- pour l’Europe en vue de la neutralité carbone d’ici à 2050.

Coronavirus: Encore 500 morts mais baisse des cas graves

Coronavirus: Encore 500 morts mais baisse des cas graves

 

544 morts supplémentaires au cours des dernières 24 heures en France, où le bilan de l’épidémie s’élève

Sur ce bilan total, 13.236 personnes sont mortes dans des hôpitaux et 8.104 dans des établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad, a précisé Jérôme Salomon.

Le nombre de personnes hospitalisées a toutefois encore baissé, en particulier dans les services de réanimation, qui traitent 5.218 patients en état grave en raison de leur contamination par le coronavirus, soit 215 de moins que la veille.

Ce nombre est en baisse depuis deux semaines, a dit Jérôme Salomon, tout en rappelant que plus de 2.000 malades étaient hospitalisés en réanimation pour d’autres raisons que le COVID-19, laissant ainsi le système hospitalier français sous “pression”.

Près de 85.000 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l’épidémie et 29.741 l’étaient encore mercredi, soit 365 de moins que la veille.

Jérôme Salomon a fait état d’une mortalité au niveau national, toutes causes confondues, “supérieure aux années précédentes, semaine après semaine” depuis la mi-mars. L’excès de mortalité a ainsi été de 61% dans la semaine du 30 mars au 5 avril puis de 48% la semaine suivante.

Zone euro : un plan de soutien de 500 milliards encore très vague

Zone euro : un plan de soutien de 500 milliards encore très vague

Après de très nombreux affrontements, un accord a été trouvé en zone euro sur un plan de 500 milliards de soutien à l’économie. Reste que des affectations sont encore floues. Contrairement à ce que souhaitaient certains pays du Sud notamment l’Italie il n’y aura pas de mutualisation des prêts qui seront consentis dans le cadre de ces 500 milliards. Ces milliards seront essentiellement des prêts consentis par la banque européenne d’investissement et par le MES. Il s’agira cependant de près à faible taux mais qui devront être remboursés par les Etats et non supportés par l’ensemble de la zone euro.  Mais l’accord ne mentionne pas la création de “Coronabonds”, des obligations mutualisées qui permettraient de financer une relance de l’activité économique par de la dette commune – une mesure à laquelle l’Italie, la France et l’Espagne étaient favorables mais qui se heurtait à un non ferme de la part de l’Allemagne, pour qui il s’agit d’une ligne rouge, des Pays-Bas, de la Finlande et de l’Autriche.

Il est seulement dit qu’il appartient aux chefs d’Etat et de gouvernement européens de décider si des “instruments financiers novateurs” doivent être utilisés. Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que l’Europe avait conclu le plus important plan économique de son histoire.“Tout le monde avait en tête que c’était soit un accord soit le risque d’une dislocation européenne”, a-t-il dit lors d’une téléconférence avec des journalistes. “C’est un plan efficace, c’est un plan massif”, a-t-il poursuivi.

Plus tôt dans la journée, le président du Conseil italien Giuseppe Conte avait prévenu que l’existence tout entière de l’UE serait menacée si celle-ci ne parvenait pas à s’unir pour lutter contre la pandémie. Tandis que Bruno Le Maire a dit jeudi que l’accord ouvrait la voie à de la dette commune, son homologue néerlandais Wopke Hoekstra a souligné le contraire.“Nous sommes et resteront opposés aux ‘Coronabonds’. Ce concept n’aidera ni l’Europe ni les Pays-Bas sur le long-terme”, a dit le ministre néerlandais de l’Economie à l’issue des pourparlers.

Coronavirus France : 500 décès en plus, un record ; 3523 en tout

Coronavirus France : 500 décès en plus, un record ; 3523 en tout

499 nouveaux décès dus au coronavirus au cours des dernières 24 heures, soit un total de 3.523 depuis le 1er mars, a annoncé mardi le directeur général de la Santé.

Ce nombre de décès journalier représente un nouveau record pour la France, l’un des principaux pays touchés par la pandémie de coronavirus qui a fait plus de 810.000 cas et 40.000 morts dans le monde depuis son apparition en Chine en décembre dernier.

Le nombre de cas de contamination confirmés par test PCR a augmenté en une journée de 17% pour atteindre 52.128, contre 44.550 la veille, a ajouté Jérôme Salomon lors de son point de presse quotidien.

Le nombre de personnes hospitalisées s’élève à 22.757, dont 5.565 cas graves en réanimation. Sur ce nombre total de patients en réanimation, 34% ont moins de 60 ans et 60% ont entre 60 et 80 ans. “Soixante-huit personnes en réanimation ont moins de 30 ans”, a précisé le directeur général de la santé.

“Cette situation est totalement inédite dans l’histoire de la médecine française. Aujourd’hui, 458 patients de plus ont été pris en charge par les services de réanimation sur le territoire national”, a ajouté le professeur Salomon, contre 475 lundi.

Le directeur général de la Santé a encore précisé que 9.444 personnes étaient sorties guéries de l’hôpital.

Boiron : suppression de plus de 500 emplois au moment où il faudrait relocaliser l’industrie pharmaceutique

Boiron : suppression de plus de 500 emplois au moment où il faudrait relocaliser l’industrie pharmaceutique

 

Le laboratoire Boiron prend le prétexte de la décision de non remboursement de l’homéopathie pour annoncer la suppression de 500 emplois. Certes on ne peut nier que cette  décision vis-à-vis de l’homéopathie a forcément des conséquences sur l’activité de Boiron. Pour autant ,tout et loin d’être imputable au seul problème de l’homéopathie.

En tout cas une curieuse décision au moment précis où l’on s’aperçoit que la délocalisation de nos médicaments en Chine pourrait paralyser les modalités thérapeutiques. En effet,  c’est globalement l’Asie qui fabrique des médicaments destinés à l’Europe France comprise. Des pourcentages de production qui peuvent attendre atteindre 50 à 80 % pour certaines molécules.

Certes il est certain que cette relocalisation ne se reproduira ne se produira pas du jour au lendemain, pas sûr non plus loin s’en faut que tout ce qui ce consomme en France sera fabriqué dans l’Hexagone. Une partie sera sans doute redéployé sur d’autres continents y compris par exemple dans les pays de l’Est de l’Europe. Mais une autre partie de cette fabrication ce justifierait en France compte tenu de l’importance du marché.

Le laboratoire Boiron a donc  annoncé mercredi la fermeture d’un site de production et la suppression nette de plus de 500 emplois dans le cadre d’un projet de réorganisation lié selon lui à la décision du gouvernement français de ne plus rembourser les médicaments homéopathiques à partir de l’an prochain.

Les autorités françaises ont annoncé en juillet dernier une baisse du niveau de remboursement de l’homéopathie dès le 1er janvier 2020 puis la fin totale du remboursement à partir de 2021, faute d’efficacité établie de ces traitements à l’origine de débats enflammés entre consommateurs et sceptiques

Le groupe annonce dans un communiqué l’arrêt de son site de production de Montrichard, près de Tours, la fermeture de 12 de ses 27 établissements de préparation-distribution et la réorganisation de ses équipes. La preuve que tout cela n’est pas du a l’homéopathie.

Ce plan devrait entraîner la suppression de 646 postes et la création de 134 nouveaux postes, précise encore le laboratoire.

Boiron a par ailleurs annoncé une baisse de son résultat opérationnel annuel, un recul qu’il impute aux “attaques virulentes, injustifiées et réitérées contre l’homéopathie en France ainsi qu’en Espagne”.

Son chiffre d’affaires s’est établi en 2019 à un peu plus de 557 millions d’euros, contre 604 millions en 2018 (-7,8%). Le résultat opérationnel a baissé à 67 millions d’euros contre 106 millions un an auparavant (-37%).

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