Archive pour le Tag 'autorisation'

Ecologie-Glyphosate : Autorisation prolongée de 10 ans

Ecologie-Glyphosate : Autorisation prolongée de 10 ans

La gestion de l’interdiction puis des autorisations du glyphosate tourne au ridicule. Après avoir été longtemps condamné, ce produit fait l’objet d’autorisations successives de la part de l’union européenne. La prochaine devrait durer 10 ans.

Le glyphosate, la substance active de plusieurs herbicides – dont le célèbre Roundup de Monsanto, très largement utilisé dans le monde – avait été classé en 2015 comme un «cancérogène probable» pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé. À l’inverse, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a jugé l’an dernier que les preuves scientifiques disponibles ne permettaient pas de classer le glyphosate comme cancérogène.

L’autorisation actuelle du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 pour cinq ans, expirait le 15 décembre 2022, mais a été prolongée d’un an dans l’attente d’une évaluation scientifique sur l’herbicide. Début juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait finalement publié son rapport, indiquant ne pas avoir identifié de «domaine de préoccupation critique» chez les humains, les animaux et l’environnement susceptible d’empêcher son autorisation.

Environnement-Glyphosate : Autorisation prolongée de 10 ans

Environnement-Glyphosate : Autorisation prolongée de 10 ans

La gestion de l’interdiction puis des autorisations du glyphosate tourne au ridicule. Après avoir été longtemps condamné, ce produit fait l’objet d’autorisations successives de la part de l’union européenne. La prochaine devrait durer 10 ans.

Le glyphosate, la substance active de plusieurs herbicides – dont le célèbre Roundup de Monsanto, très largement utilisé dans le monde – avait été classé en 2015 comme un «cancérogène probable» pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé. À l’inverse, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a jugé l’an dernier que les preuves scientifiques disponibles ne permettaient pas de classer le glyphosate comme cancérogène.

L’autorisation actuelle du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 pour cinq ans, expirait le 15 décembre 2022, mais a été prolongée d’un an dans l’attente d’une évaluation scientifique sur l’herbicide. Début juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait finalement publié son rapport, indiquant ne pas avoir identifié de «domaine de préoccupation critique» chez les humains, les animaux et l’environnement susceptible d’empêcher son autorisation.

Glyphosate : Autorisation prolongée de 10 ans

Glyphosate : Autorisation prolongée de 10 ans

La gestion de l’interdiction puis des autorisations du glyphosate tourne au ridicule. Après avoir été longtemps condamné, ce produit fait l’objet d’autorisations successives de la part de l’union européenne. La prochaine devrait durer 10 ans.

Le glyphosate, la substance active de plusieurs herbicides – dont le célèbre Roundup de Monsanto, très largement utilisé dans le monde – avait été classé en 2015 comme un «cancérogène probable» pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé. À l’inverse, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a jugé l’an dernier que les preuves scientifiques disponibles ne permettaient pas de classer le glyphosate comme cancérogène.

L’autorisation actuelle du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 pour cinq ans, expirait le 15 décembre 2022, mais a été prolongée d’un an dans l’attente d’une évaluation scientifique sur l’herbicide. Début juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait finalement publié son rapport, indiquant ne pas avoir identifié de «domaine de préoccupation critique» chez les humains, les animaux et l’environnement susceptible d’empêcher son autorisation.

Réacteur nucléaire : autorisation de prolongation au-delà de 30 ans

Réacteur nucléaire : autorisation de prolongation au-delà de 30 ans

Lentement mais sûrement EDF prolonge la vie de réacteur théoriquement conçu pour durer 30 ans mais qui pourrait être exploité sans dommage jusqu’à 60 ans sous réserve d’entretien. Une nouvelle prolongation vient d’ailleurs être approuvée pour les plus gros réacteurs. L’ASN approuve donc une part du programme d’EDF pour prolonger au-delà de 30 ans ses plus gros réacteurs

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a approuvé les objectifs de réexamen présentés par EDF pour prolonger de 30 à 40 ans ses quatre plus gros réacteurs, tout en lui demandant de compléter certains éléments, selon une décision publiée mardi. «L’ASN considère que les objectifs généraux retenus par EDF pour ce réexamen sont acceptables dans leur principe», note le gendarme du nucléaire, à propos de ce 3e «réexamen périodique», décennal, prévu pour les réacteurs de 1450 mégawatts (MW).

MW». Ce 3e réexamen périodique permettra de définir les conditions de la poursuite du fonctionnement de ces réacteurs jusqu’à leurs 40 ans.

La loi en France impose à l’exploitant d’une installation nucléaire de réaliser tous les dix ans un réexamen, afin de revoir les risques .

La France compte 56 réacteurs, dont 32 de 900 MW, mis en service pour l’essentiel dans les années 1980, 20 de 1300 MW, et les derniers, de 1450.

CBD : autorisation accordée par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

CBD : autorisation accordée par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

Il y a évidemment quelque chose d’assez surréaliste dans la décision du Conseil d’État qui autorise définitivement la vente de fleurs de CBD

Au motif que le CBD ne provoque pas de dépendance. Il permet cependant de transformer la vie en rose comme un psychotrope. Or le pays est dans une situation dramatique qu’il s’agisse notamment de l’école, de l’inflation, de la politique énergétique, de la sécurité, des incivilités, de l’industrie voire même de la démocratie.

Première observation, on se demande à partir de quelles compétences, le conseil d’État peut se prononcer sur la légalisation d’une sorte de drogue. Il y a suffisamment d’institutions médicales pour traiter de la question. Pour un peu, on saisirait aussi le conseil constitutionnel. Il faut dire qu’avec le temps, le conseil d’État s’estt érigé en sorte d’organismes para politique qui permet au pouvoir en place de se défausser de problématiques susceptibles de froisser certains électeurs.

On peut légitimement se demander si le Conseil d’État n’a pas lui-même fait usage du CBD pour prendre nombre de décisions aussi surréalistes qu’incohérentes. Par exemple quand il vient à décider qu’une éolienne ici est interdite mais qu’elle est ailleurs autorisée.

Dans de nombreux cas il s’agit de questions techniques mais aussi d’éthiques qui demande un arbitrage politique et non la décision d’un conseil de fonctionnaire fussent-ils très diplômés

Dans une décision rendue jeudi 29 décembre, l’institution annule l’arrêté du 30 décembre 2021, qui était venu interdire la vente de fleurs et feuilles de cannabis présentant un taux de THC inférieur à 0,3%. Un revers pour le gouvernement, fondé sur l’analyse selon laquelle «le CBD n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance», et qu’il ne représente donc pas un «risque pour la santé publique justifiant une interdiction générale et absolue».

Il y a un an, fin décembre 2021, le gouvernement avait, via un arrêté interministériel, interdit la vente de fleurs ou de feuilles brutes de CBD, «quelle que soit la forme prise dans le produit fini (tisanes, huiles, cosmétiques au CBD…)». Une mesure qui avait rapidement été suspendue par le Conseil d’État : fin janvier 2022, celui-ci, saisi par des acteurs du secteur qui s’inquiétaient pour les conséquences de l’arrêté sur leur activité, avait déterminé qu’il «ne résulte pas de l’instruction [...] que les fleurs et feuilles de chanvre dont la teneur en THC n’est pas supérieure à 0,30% revêtiraient un degré de nocivité pour la santé justifiant une mesure d’interdiction générale et absolue de leur vente aux consommateurs et de leur consommation».

La décision tombée ce jeudi était attendue, revenant au fond du dossier sur la légalité de l’arrêté de décembre 2021. Elle confirme sa position de janvier : l’interdiction générale est jugée «disproportionnée» face à un risque limité. D’abord, l’instruction menée a souligné que «le CBD a des propriétés décontractantes et relaxantes et des effets anticonvulsivants, mais n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance, à la différence du THC». Il ne s’agit donc pas de produits stupéfiants.

Ensuite, une interdiction générale devrait être justifiée et proportionnelle au risque posé par le produit. Or, pour l’heure, «la nocivité des autres molécules présentes dans les fleurs et feuilles de cannabis, notamment le CBD, n’est pas établie», et la consommation de produits contenant un taux de THC inférieur à 0,3% «ne crée pas de risques pour la santé publique» justifiant une interdiction complète, écrit la juridiction.

Enfin, l’argument sécuritaire avancé par l’exécutif n’a pas convaincu le conseil. Pour le gouvernement, la ressemblance entre les feuilles et fleurs de cannabis «dépourvues de propriétés stupéfiantes» et celles «présentant» ces propriétés illégales risque de compliquer la tâche pour les forces de l’ordre et compromettre, de fait, «l’efficacité de la politique de lutte contre les stupéfiants». Or, des tests «rapides et peu coûteux» permettent de différencier les produits, en analysant le taux de THC présent, argumente le conseil, qui a donc écarté cet avertissement des autorités.

On pourrait aussi suggérer que le conseil d’État rende obligatoire le port de lunettes roses pour tous les Français afin de changer leur humeur et leur clairvoyance vis-à-vis d’un pays en plein naufrage.

Vaccin AstraZeneca : autorisation retardée

Vaccin AstraZeneca : autorisation retardée

“Ils n’ont même pas encore déposé de demande”,  a déclaré mardi le  directeur exécutif adjoint de l’agence européenne du médicament, Noël Wathion, dans une interview publiée par le quotidien belge Het Nieuwsblad. A ce jour, ajoute-t-il, l’agence européenne n’a reçu que certaines informations à propos du vaccin. “Même pas assez pour justifier une licence de commercialisation sous condition”, précise-t-il.

“Il nous faut des données additionnelles sur la qualité du vaccin. Et ensuite, la compagnie devra déposer une demande formelle.”Dans ces conditions, poursuit-il, il est “improbable” que l’Agence européenne des médicaments puisse autoriser le mois prochain ce candidat vaccin contre le coronavirus.

A ce jour, seul le vaccin développé par Pfizer et BioNTech a été validé par l’agence européenne, et les campagnes de vaccination ont débuté ce week-end sur le territoire de l’Union européenne. En plus de Pfizer/BioNTech, les Etats-Unis et le Canada ont également approuvé le vaccin mis au point par Moderna

Commerce : autorisation de Réouverture des commerces le 28 novembre : un soulagement en demi-teinte .

Commerce : autorisation de Réouverture des commerces le 28 novembre : un soulagement en demi-teinte

 

Un accueil mi-figue mi-raisin de la part de la profession concernant la perspective de réouverture des commerces le 28 novembre. Globalement, une ouverture qui va profondément affecter les résultats financiers de ce secteur d’activité. Nombre d’entreprises seront condamnés à la faillite. En outre,  les conditions de réouverture sont particulièrement draconiennes puisqu’on impose désormais une surface de 8 m² par client soit le double que précédemment. Dans le même temps, les clients continueront de se balader librement dans les grandes surfaces, de se côtoyer et de tripoter à loisir les biens y compris l’alimentation.

«On se moque de nous», dénonce son Secrétaire général, Marc Sanchez, réagissant au nom des TPE«La jauge à 8 m2 double les contraintes précédemment requises pour l’accueil de la clientèle espérée nombreuse en cette période de fêtes de fin d’année. Ce sont encore les grandes surfaces qui vont tirer parti de l’ouverture des rayons « non essentiels ».

Ce n’est évidemment pas le doublement de l’aide qui passerait de 1500 € à 3000 € qui pourra permettre de sauver certains petits commerces. Une aide qui ne pourra même pas aider sur un mois d’activité alors sur un an !

 

Ne devrait-on pas permettre aux petits commerces de bénéficier de quinze jours exclusifs ?» écrit-il dans un communiqué. Même réaction du côté du côté du Conseil du commerce de France (Cdcf). S’il reconnaît avoir «été entendu» par le gouvernement, «le soutien financier pour les charges, les loyers et les stocks est essentiel aussi. Nous rouvrons, mais ça n’efface pas le mois de novembre perdu», explique-t-il.

Évidemment dans le secteur des cafés et des restaurants, c’est la catastrophe annoncée avec la réouverture hypothétique le 20 janvier. La plupart des experts prévoit que de leur de 30 % de ces commerces pourrait définitivement disparaître.

Nucléaire: autorisation du site de Bure

Nucléaire: autorisation du site de Bure

 

L’autorisation concernant le site d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure repoussé pour des raisons financières mais aussi techniques et sécuritaires.- L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a ainsi décidé de repousser d’un an, à la mi-2019, la demande officielle d’autorisation de création de son site de stockage de Bure, dans la Meuse, a déclaré son directeur général. Une manière aussi pour l’agence nationale d’exister  exister car elle fait un peu double emploi avec l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire qui lui aussi rend son avis sur le futur site Dans une interview publiée lundi sur le site internet du Monde, Pierre-Marie Abadie assure que ce report du projet Cigéo n’a rien à avoir avec un avis récent de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) qui a soulevé quatre points « susceptibles d’entraîner des modifications de conception du stockage des déchets » sur le futur site. »Nous prévoyons désormais de déposer la demande d’autorisation de création de Cigéo mi-2019″, dit-il. « Nous nous donnons douze mois de plus car, à mi-chemin de l’avant-projet détaillé, nous demandons à nos ingénieurs et aux bureaux d’ingénierie d’intégrer les variantes étudiées et les améliorations réalisées au cours des derniers mois. Il ne s’agit pas d’un report lié à l’avis de l’IRSN, mais d’un choix d’approfondissement du projet, permettant des économies substantielles avec la même exigence de sûreté ».D’un coût de l’ordre de 25 milliards d’euros, selon les dernières estimations, le projet Cigéo est destiné à l’enfouissement par 500 m de profondeur de déchets hautement radioactifs provenant pour l’essentiel de centrales nucléaires. Le « point le plus sensible » soulevé par l’IRSN concerne les risques d’incendie de fûts de déchets placés dans le passé dans un enrobage de bitume qui seront stockés à Bure. Selon Pierre-Marie Abadie, il reviendra soit à l’Andra d’ »optimiser » le stockage de ces déchets particuliers pour prévenir les risques d’incendie, soit aux producteurs de « définir un procédé permettant de neutraliser la réactivité thermique des enrobés, par vitrification par exemple ».

Monsanto : la justice européenne confirme l’autorisation de commercialisation du soja OGM

Monsanto : la justice européenne confirme l’autorisation de commercialisation du soja OGM

Peut être déjà influencée par le rachat de Monsanto par Bayer, la cour de justice européenne a autorisé la commercialisation du soja  génétiquement modifié. On connait l’influence de Bayer comme lobby auprès de Bruxelles ;  dès lors,  il ne fait pas s’étonner que l’autorisation ait été donnée à Monsanto, racheté par Bayer pour la somme folle de 60 milliards, de faire commercialiser du soja OGM. Trois ONG contestaient l’autorisation de mise sur le marché arguant, notamment, que le risque allergique pour les jeunes enfants n’aurait pas été suffisamment examiné. TestBiotech, Euro­pean Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility (ENSSER) et l’association Sambucus avaient saisi la Cour de justice de l’Union européenne ( CJUE(  après que la Commission européenne eût rejeté, en janvier 2013, leur demande de réexamen de l’autorisation de commercialisation accordée à un soja de Monsanto. En vain. Le tribunal a conclu que l’expertise conduite par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour le compte de Bruxelles n’était pas fautive. Les organisations plaignantes, précise le tribunal, « n’ont pas réussi à démontrer que la Commission a manqué à son obligation de s’assurer que, d’une part, une évaluation adéquate des risques du plus haut niveau possible a été effectuée » et que, d’autre part, « Monsanto a fourni des données appropriées ». Les trois ONG contestaient notamment le fait que l’EFSA, dans son expertise, a considéré que le soja évalué était « équivalent en substance » à son pendant conventionnel. Selon elles, le risque allergique pour les jeunes enfants n’aurait pas été suffisamment examiné et l’évaluation de la toxicité potentielle de la plante n’aurait pas été conduite de manière « adéquate ». Le soja en question, destiné à la consommation humaine et animale, est modifié pour tolérer le glyphosate – un herbicide total utilisé dans le fameux RoundUp de Monsanto ( produit phare avec lequel Monsanto fait l’essentiel de son chiffre d’affaires et de son profit)  – et produire une toxine insecticide ciblant certains ravageurs.  Interrogée par Le Monde, TestBiotech dit consulter ses juristes pour décider de la suite qu’elle donnera à l’arrêt. « Nous continuons à être investis sur le volet purement scientifique de ce dossier et nous venons de soumettre à une revue scientifique un article sur la nécessité de revoir l’évaluation des risques des OGM », dit Christoph Then, chargé de mission au sein de l’ONG allemande. Celle-ci a d’ailleurs déposé, en septembre, une nouvelle requête auprès de la Commission européenne afin que celle-ci réexamine l’autorisation qu’elle a accordée à deux sojas transgéniques, commercialisés par Bayer et Monsanto, et capables de tolérer des mélanges d’herbicides : glyphosate et isofluxatole ou dicamba. « Les consommateurs et le bétail pourraient être exposés à des combinaisons de ces substances dont les résidus peuvent se trouver sur les récoltes, explique-t-on à TestBiotech. En dépit de ces risques, la Commission européenne et l’EFSA n’ont pas évalué les risques d’une exposition combinée à ces substances. » Ces sojas transgéniques, généralement importés d’Amérique du Sud, sont utilisés pour l’alimentation animale. Ils ne sont pas utilisés dans l’alimentation humaine, l’obligation de les étiqueter étant présumée dissuasive pour le consommateur.

 

Glyphosate : autorisation prolongée mais pas pour les particuliers !

Glyphosate : autorisation prolongée mais pas pour les particuliers !

 

Profitant sans doute de l’émoi suscité par le brexit  qui fait la Une de tous les médias la commission européenne a décidé presque en douce de prolonger l’autorisation de commercialiser le glysophate. La Commission européenne va donc prolonger de 18 mois d’ici fin juin l’autorisation de vente du glyphosate, un herbicide présent notamment dans le Roundup de Monsanto et largement utilisé dans l’agriculture et le jardinage, a annoncé le commissaire européen à la Santé. L’autorisation actuelle de commercialiser dans l’UE ce produit controversé expire le 30 juin. Sans cette prolongation, les industriels auraient eu six mois pour retirer cette substance de leurs produits. Les conclusions contradictoires des scientifiques sur le caractère cancérigène du glyphosate ont dressé l’industrie chimique et certains cultivateurs contre les écologistes et des associations de consommateurs. En raison des réticences de certains dirigeants européens, notamment français, la Commission européenne n’est pas parvenue à obtenir une prolongation de l’autorisation pour une durée de 15 ans et c’est pourquoi elle a ensuite privilégié une prolongation provisoire le temps d’obtenir de nouvelles études scientifiques. Dans le même temps la vente en libre service aux particuliers sera interdite en France à partir du premier janvier 2017 ! Ou l’écologie à la carte car le produit est utilisé à hauteur de 95% pour le secteur agricole.  !

 




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