Archive pour le Tag 'curieuse'

Livret A:  » garanti » à 3%

Livret A : une curieuse garantie du taux à 3% !

Pour justifier le refus de revaloriser revaloriser le taux du livret a à 4 %, Bruno Lemaire a déclaré qu’il « garantissait » un taux de 3 % jusqu’en 2025, soit pendant 18 mois. Une curieuse « garantie » car en fait le taux du livret a aurait dû passer de 3 % à 4,1 % compte tenu de l’inflation.

En outre ce type de garantie est relative car en fonction des évolutions significatives de l’inflation dans un sens ou dans un autre, le gouvernement aurait toujours le loisir de ne pas tenir ses promesses.

Ce jeudi, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a donc À la demande des banques de figer le taux du livret A et annoncé le maintien du taux de rémunération à 3% au 1er août. Celui-ci restera à ce niveau jusqu’en 2025, «pendant dix-huit mois», conformément aux recommandations de la Banque de France. Et ce, même si l’inflation ralentit d’ici-là. Un moyen d’éviter une hausse du taux que redoutaient certains acteurs, tout en offrant des garanties aux épargnants, très attachés à ce produit

Politique-Une curieuse compétence juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Politique-Une curieuse compétence juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

Rappel de faits dans Wikipédia

En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

Elle indique notamment :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

Un autre exemple, une ancienne ministre inconnue, Jacqueline Gourault

En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault au Conseil constitutionnel. Cette proposition fait polémique sur les bancs de l’opposition de droite, car , Jacqueline Gourault n’est pas juriste. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale, Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l’inverse, Philippe Bas (ancien président de la commission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française ».( son mari est éléveur de chevaux !)

Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs). Elle prête serment le 8 mars 2022.

On pourrait encore continuer avec d’autres exemples d’incompétence juridique et de partialité politique.

LGV Lyon-Turin : une curieuse pression de Bruxelles

 

La Commission européenne choisit un curieux moment pour faire pression sur  les gouvernements français et italien afin de réaliser le projet de  grande vitesse reliant Lyon et Turin. En effet, parallèlement la commission ne cesse d’intervenir auprès des deux gouvernements et surtout auprès de l’Italie afin de faire preuve d’une plus grande rigueur budgétaire. En clair Bruxelles souhaite que la France et surtout l’Italie se montrer moins dispendieuses en matière de dépenses de fonctionnement mais aussi d’investissement, cela d’autant plus que la croissance est assez faiblarde dans les deux pays : autour de 1,5 % de croissance du PIB. Pour encourager le projet Bruxelles indique qu’il est prêt à en financer la moitié.  Dans une lettre envoyée mi-septembre aux ministres des Transports des deux pays, le coordinateur européen du projet fait état de la possibilité d’”une rallonge communautaire potentielle de 860 millions d’euros”, en portant à 50% le taux de cofinancement maximal pour les projets transfrontaliers tels que le Lyon-Turin, selon les Echos.La missive prévient par ailleurs qu’en cas de suspension du projet à l’étude depuis les années 1990, les fonds européens versés (370 millions d’euros entre 2007 et 2013, puis 814 millions pour la période 2014-2020) sont susceptibles d’être recouvrés. l’accord de subvention en cours, et pourrait conduire à sa résiliation et au recouvrement total ou partiel des sommes déjà versées”, prévient Bruxelles. Fin juillet, en accord avec la ligne électorale du Mouvement 5 Etoiles (M5S) dont il est issu, le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio a estimé qu’il fallait réexaminer le projet pour lequel Paris et Rome ont signé en 2016 un accord de financement de 8,4 milliards d’euros, en soulignant notamment l’hostilité des populations des régions traversées.

Campagne électorale présidentielle : curieuse tambouille financière

Campagne électorale présidentielle : curieuse tambouille financière 

Un drôle de tambouille d’une  part pour la vérification des comptes de campagne des présidentielles, d’autre part pour le remboursement. la Commission nationale des comptes de campagne a rendu son verdict avec des différences notables selon les candidats. En vérité uen drôle de tambouille, d’une  part parce que la commission n’a pas vraiment de vérifier les comptes de campagne (voir par exemple la polémique à propos de la campagne de Sarkozy aussi Balladur et de Le Pen dont pourtant les comptes avaient été certifiés). C’est le grand brouillard non seulement sur les ressources mais aussi sur les dépenses et par conséquent sur les remboursements par l’État. Si l’on voulait réellement contrôler les ressources et les dépenses il faudrait nommer un commissaire aux comptes désigné par l’État dans chaque parti et  non se fier sur des documents illusoires.  Les frais de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle ne doivent pas dépasser un certain plafond, fixé et actualisé par décret, Tout dépassement est sanctionné par le versement au Trésor public du montant de ce dépassement. Quel que soit leur mode de financement, les frais de campagne tels qu’ils sont communiqués sont intégralement remboursés par l’Etat, mais dans la limite d’un plafond qui dépend du score obtenu (en pourcentage) :

  • 47 % des plafonds ci-dessus pour les candidats ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés (soit environ 8 millions d’euros) ;
  • 4,7 % des plafonds ci-dessus pour les candidats ayant obtenu moins de 5% des suffrages exprimés (soit environ 800 000 euros).

 

Pour les deux candidats qui parviennent au second tour, le plafond est d’environ 10,7 millions d’euros (soit 47,5 % du plafond des dépenses pour les candidats du second tour).  En dehors des aides publiques, un candidat aux présidentielles peut naturellement se financer sur les cotisations et les dons. Mais la loi encadre également cette pratique.  Les montants des dons aux candidats sont plafonnés. La limite est fixée à 4600 euros par donateur.

Les dons aux partis politiques sont également plafonnés. Le montant limite est fixé à 7500 euros.  Selon les décisions publiées mardi 13 février, les commissaires ont validé les comptes des onze candidats qui briguaient l’Elysée. Dans certains cas, toutefois, l’écart sera conséquent entre les dépenses engagées et les sommes remboursées. Surtout dans le camp de François Fillon. Si le montant total de dépenses déclaré par le candidat des Républicains avoisine les 13,7 millions d’euros, le remboursement n’atteindra que 2,07 millions d’euros. En effet, 10 millions de recettes provenaient de la Haute autorité chargée d’organiser la primaire de la droite, remportée par François Fillon. Ce « don » n’a pas vocation à être remboursé, selon la Commission.

Les sommes qui vont être remboursées à chaque candidat :

• Marine Le Pen :  10,7 millions (sur un total de 11,5 millions d’euros dépensés)

• Emmanuel Macron : 10,6 millions (sur 16,6 millions)

• Benoît Hamon : 8 millions (sur 15 millions)

• Jean-Luc Mélenchon : 6 millions (sur 10,2 millions)

• François Fillon : 2,1 million (sur 13,8 millions)

• Nathalie Arthaud : 800 000 euros (sur 960 000 euros)

• Nicolas Dupont-Aignan : 800 000 euros (sur 1,8 million)

• François Asselineau : 760 000 euros (sur 1,2 million)

• Philippe Poutou : 770 000 euros (sur 770 000 euros)

• Jacques Cheminade : 340 000 euros (sur 410 000 euros)

• Jean Lassalle : 230 000 euros (sur 240 000 euros)

 




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