Archive pour le Tag 'Turin'

Stellantis ouvre son usine Fiat de Turin au Chinois Leapmotor

Stellantis ouvre son usine Fiat de Turin au Chinois Leapmotor

La filière électrique de l’automobile risque de conduire l’industrie européenne au cimetière. En effet jusqu’alors on avait surtout des voitures électriques purement chinoises du fait de l’avance de ce pays dans ce domaine. Ensuite ,les constructeurs étrangers du monde entier ont passé des accords avec les Chinois pour importer l’essentiel des voitures électriques. Les constructeurs étrangers à la Chine se contentant du montage final. Compte tenu des réglementations internationales européennes, il existe encore quelques freins à la pénétration des produits chinois. Des freins qui seront éliminés grâce aux accords passés entre constructeurs européens et chinois. On peut citer des exemples en Allemagne mais aussi avec le groupe Stellantis qui ouvre les portes de l’usine Fiat de Turin aux Chinois Léapmotor. Une manière d’échapper effectivement aux réglementations européennes et même de bénéficier des aides des Etats.

Le partenariat entre Stellantis et le constructeur chinois Leapmotor avance à grande vitesse. Stellantis pourrait ouvrir dès 2026 les portes de l’usine historique de Fiat à Mirafiori, un quartier de Turin, à son nouveau partenaire chinois pour qu’il assemble ses voitures électriques en Europe. Selon Automotive News Europe, Stellantis envisagerait d’assembler jusqu’à 150 000 véhicules par an griffés Leapmotor dans cette usine historique. Stellantis a effet signé un accord de joint-venture avec Leapmotor en octobre dernier. Le constructeur italo- franco-américain avait annoncé un investissement de 1,5 milliard d’euros dans Leapmotor, prenant une participation de 21,3 % dans cette start-up spécialisée dans les véhicules électriques, avec pour ambition d’accompagner son offensive à l’international.

Fret ferroviaire Lyon–Turin : pas seulement une question d’ infrastructure

Fret ferroviaire Lyon–Turin : pas seulement une question d’ infrastructure

Par
Pierre-Louis Rémy

Ancien membre du Conseil d’administration de la SNCF, représentant de l’Etat

Le tunnel ferroviaire entre Lyon et Turin doit apporter de la souplesse et de la fiabilité aux transporteurs et aux affréteurs, sans quoi il ne pourra concurrencer la route, explique l’ancien haut fonctionnaire Pierre-Louis Rémy, dans une tribune au « Monde ».

Habitant la Maurienne depuis plus de trente ans, j’ai entendu les arguments des partisans et des adversaires du tunnel ferroviaire Lyon-Turin. Tous s’affirment comme partisans du transfert modal de la route vers le rail. Cela n’est pas surprenant, puisque environ 800 000 poids lourds traversent, chaque année, notre vallée ; mais pour les uns ce projet est inutile, coûteux et porteur de nuisances, pour les autres il est indispensable.

Le débat s’est ainsi focalisé sur l’opportunité du tunnel de base. Il est sans issue : qui peut juger de la pertinence d’une infrastructure dont la durée de vie dépassera probablement cent cinquante ans (l’actuel tunnel du Mont-Cenis date de 1871), même si on reconnaît que les conditions économiques et de trafic ne sont plus celles qu’on envisageait dans les années 1990, quand ont été lancés les projets de grands tunnels alpins, Gothard, Lötschberg, Brenner… Et les livres d’histoire nous rappellent les manifestations contre l’installation des premières voies ferrées au XIXe siècle.

Les possibilités d’accroître le trafic sous le tunnel existant sont réelles, mais minimes pour les uns, importantes pour les autres, selon notamment l’interprétation faite des règles de sécurité. Force, en tout cas, est de constater que, malgré les travaux de modernisation importants réalisés sur le tunnel actuel entre 2003 et 2011, le trafic ferroviaire de marchandises n’a pas augmenté, mais plutôt diminué. Et, depuis une quinzaine d’années, en France, la route a absorbé l’essentiel de l’augmentation du trafic de marchandises.

C’est que le développement du transport de fret ferroviaire ne dépend pas seulement des infrastructures. Bien sûr, celles-ci sont indispensables. Mais elles ne peuvent se limiter aux quelques dizaines de kilomètres du tunnel de base. La rentabilité et la pertinence environnementale du transfert modal sont d’autant plus fortes qu’elles portent sur des trajets longs. Et ce qui est légitimement mis en avant par les partisans du nouveau tunnel, ce sont les trajets de l’Espagne ou du nord de la France et de l’Europe vers l’Italie et au-delà. C’est pourquoi la question de l’organisation des accès est primordiale ; accès proche d’abord depuis la région lyonnaise.

Aujourd’hui, on parle d’une échéance 2045, voire au-delà, alors que le tunnel doit ouvrir en 2032 et que le dérèglement climatique n’attend pas. Les tergiversations, les retards dans les décisions relatives aux accès minent la crédibilité de l’Etat dans sa volonté de favoriser le transfert modal ; d’autant plus que, si le tunnel central est très largement financé par des fonds européens, les accès relèvent principalement de la responsabilité de chaque Etat national. Le tunnel sans accès, c’est un transfert modal limité et des nuisances supplémentaires liées à l’accroissement du trafic marchandises qu’on peut cependant envisager, ainsi qu’une détérioration accrue du trafic voyageurs.

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Protestation contre la liaison fer Lyon-Turin: Une manifestation idiote de gauchistes

Les organisations qui ont soutenu la manifestation contre le projet ferroviaire Lyon Turin ne vont pas se grandir aux yeux des Français car il s’agit d’une réaction idiote, contre-productive qui affirme clairement son idéologie gauchiste.

Le plus contradictoire dans l’affaire c’est que ce sont d’abord des Italiens qui se sont opposés à ce projet avant de le réaliser de leur côté. Maintenant ,c’est la France qui bloque la partie qui lui incombe. Enfin pas toute la France mais le conglomérat habituel des gauchistes, c’est-à-dire des écologistes d’Europe écologie les Verts ( qui auparavant étaient pour !), des « insoumis » et autres groupuscules d’extrême-gauche. Le pire étant sans doute la présence du syndicat sud-rail. Et certains d’affirmer- en se réjouissant presque- que de toute manière il n’y presque plus de transport par pour le fer.

S’il y a bien un projet de transport cohérent c’est bien celui de la liaison Lyon Turin qui vise à alléger de manière considérable le trafic de camions entre la France et l’Italie. L’argument majeur des gauchistes et de considérer qu’il ne faut encourager aucun mode d’échange mais changer le mode de production. Un argument sympathique et souhaitable mais qui s’applique surtout aux transports internationaux à longue distance qui font faire des milliers de kilomètres polluants et inutiles. Là il s’agit de transport intracommunautaire et en plus de courte distance. Notons que les mêmes organisations sont aussi contre le développement du TGV mais aussi contre le développement des autoroutes et de l’avion. Bref, un positionnement complètement incohérent sur le plan économique et environnemental. Cette dernière contradiction risque de coûter cher au plan électoral car il met en évidence que ces organisations ont choisi le gauchisme , l’irresponsabilité voir la provocation comme doctrine.

Environnement-Liaison fer Lyon-Turin: Une manifestation idiote de gauchistes

Environnement-Liaison fer Lyon-Turin: Une manifestation idiote de gauchistes

Les organisations qui vont soutenir la manifestation contre le projet ferroviaire Lyon Turin ne vont pas se grandir aux yeux des Français car il s’agit d’une réaction idiote, contre-productive qui affirme clairement son idéologie gauchiste.

Le plus contradictoire dans l’affaire c’est que ce sont d’abord des Italiens qui se sont opposés à ce projet avant de le réaliser de leur côté. Maintenant c’est la France qui bloque la partie qui lui incombe. Enfin pas toute la France mais le conglomérat habituel des gauchistes, c’est-à-dire des écologistes d’Europe écologie les Verts ( qui auparavant étaient pour !), Des insoumis et autres groupuscules d’extrême-gauche. Le pire étant sans doute la présence du syndicat sud-rail. Et certains d’affirmer- en se réjou issant presque- que de toute manière il n’y presque plus de transport par pour le fer .

S’il y a bien un projet de transport cohérent c’est bien celui de la liaison Lyon Turin qui vise à alléger de manière considérable le trafic de camions entre la France et l’Italie. L’argument majeur des gauchistes et de considérer qu’il ne faut encourager aucun mode d’échange mais changer le mode de production. Un argument sympathique et souhaitable mais qui s’applique surtout aux transports internationaux à longue distance qui font faire des milliers de kilomètres polluants et inutiles. Là il s’agit de transport intracommunautaire et en plus de courte distance. Notons que les mêmes organisations sont aussi contre le développement du TGV mais aussi contre le développement des autoroutes et de l’avion. Bref, un positionnement complètement incohérent sur le plan économique et environnemental. Cette dernière contradiction risque de coûter cher au plan électoral car il met en évidence que ces organisations ont choisi le gauchisme , l’irresponsabilité voir la provocation comme doctrine.

Lyon-Turin : Manifs anti TGV

Lyon-Turin : Manifs anti TGV

Une dizaine d’organisations dont les Soulèvements de la Terre et les No-Tav italiens ont prévu de manifester samedi aux côtés d’élus comme le maire EELV de Grenoble Éric Piolle et la députée LFI Mathilde Panot. L’appel à manifester est maintenu, a déclaré à l’AFP Marc Pascal, référent EELV de Savoie. «Les motifs du préfet sont fallacieux, nous ne sommes pas terroristes», a-t-il dit à l’AFP. «Nous continuons d’appeler à une manifestation familiale, festive, non violente, pacifique.»

Les opposants au chantier de ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin ont décidé de saisir le tribunal administratif et de maintenir leur manifestation prévue ce week-end en vallée de Maurienne, après un décret d’interdiction de la préfecture pour «risques de débordements».

Le décret a été publié jeudi 15 juin après-midi. «Il y a des craintes quant à la sécurité des forces de l’ordre et des pompiers», a déclaré le préfet de Savoie François Ravier, lors d’un point presse. Il a précisé que «2000 gendarmes et policiers» allaient être déployés dans cette vallée frontalière de l’Italie, avec 70 pompiers et des secours.

Jeudi matin, une manifestation de soutien au chantier a rassemblé environ 200 personnes, dont des élus, maires, députés et sénateurs, devant la gare de Saint-Jean-de-Maurienne. Le dossier suscite un regain de tensions entre partisans et opposants alors que le ministère des Transports a commencé à chiffrer le coût des 150 km de voies d’accès au tunnel en cours de creusement sous les Alpes alors que les réflexions se poursuivent sur le tracé ferroviaire côté français.

Lyon-Turin : Manifs anti TGV des écolos

Lyon-Turin : Manifs anti TGV

Une dizaine d’organisations dont les Soulèvements de la Terre et les No-Tav italiens ont prévu de manifester samedi aux côtés d’élus comme le maire EELV de Grenoble Éric Piolle et la députée LFI Mathilde Panot. L’appel à manifester est maintenu, a déclaré à l’AFP Marc Pascal, référent EELV de Savoie. «Les motifs du préfet sont fallacieux, nous ne sommes pas terroristes», a-t-il dit à l’AFP. «Nous continuons d’appeler à une manifestation familiale, festive, non violente, pacifique.»

Les opposants au chantier de ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin ont décidé de saisir le tribunal administratif et de maintenir leur manifestation prévue ce week-end en vallée de Maurienne, après un décret d’interdiction de la préfecture pour «risques de débordements».

Le décret a été publié jeudi 15 juin après-midi. «Il y a des craintes quant à la sécurité des forces de l’ordre et des pompiers», a déclaré le préfet de Savoie François Ravier, lors d’un point presse. Il a précisé que «2000 gendarmes et policiers» allaient être déployés dans cette vallée frontalière de l’Italie, avec 70 pompiers et des secours.

Jeudi matin, une manifestation de soutien au chantier a rassemblé environ 200 personnes, dont des élus, maires, députés et sénateurs, devant la gare de Saint-Jean-de-Maurienne. Le dossier suscite un regain de tensions entre partisans et opposants alors que le ministère des Transports a commencé à chiffrer le coût des 150 km de voies d’accès au tunnel en cours de creusement sous les Alpes alors que les réflexions se poursuivent sur le tracé ferroviaire côté français.

LGV Lyon-Turin : une curieuse pression de Bruxelles

 

La Commission européenne choisit un curieux moment pour faire pression sur  les gouvernements français et italien afin de réaliser le projet de  grande vitesse reliant Lyon et Turin. En effet, parallèlement la commission ne cesse d’intervenir auprès des deux gouvernements et surtout auprès de l’Italie afin de faire preuve d’une plus grande rigueur budgétaire. En clair Bruxelles souhaite que la France et surtout l’Italie se montrer moins dispendieuses en matière de dépenses de fonctionnement mais aussi d’investissement, cela d’autant plus que la croissance est assez faiblarde dans les deux pays : autour de 1,5 % de croissance du PIB. Pour encourager le projet Bruxelles indique qu’il est prêt à en financer la moitié.  Dans une lettre envoyée mi-septembre aux ministres des Transports des deux pays, le coordinateur européen du projet fait état de la possibilité d’”une rallonge communautaire potentielle de 860 millions d’euros”, en portant à 50% le taux de cofinancement maximal pour les projets transfrontaliers tels que le Lyon-Turin, selon les Echos.La missive prévient par ailleurs qu’en cas de suspension du projet à l’étude depuis les années 1990, les fonds européens versés (370 millions d’euros entre 2007 et 2013, puis 814 millions pour la période 2014-2020) sont susceptibles d’être recouvrés. l’accord de subvention en cours, et pourrait conduire à sa résiliation et au recouvrement total ou partiel des sommes déjà versées”, prévient Bruxelles. Fin juillet, en accord avec la ligne électorale du Mouvement 5 Etoiles (M5S) dont il est issu, le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio a estimé qu’il fallait réexaminer le projet pour lequel Paris et Rome ont signé en 2016 un accord de financement de 8,4 milliards d’euros, en soulignant notamment l’hostilité des populations des régions traversées.

Remise en cause de la ligne TGV Lyon-Turin ?

Remise en cause de  la ligne TGV Lyon-Turin

Il faut réexaminer le projet de construction d’une ligne à grande vitesse reliant Lyon à Turin, a déclaré aujourd’hui le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio qui souligne notamment l’hostilité des populations des régions traversées. Le Mouvement 5 Etoiles (M5S), dont il est issu, avait promis lors de la campagne électorale de revenir sur ce projet jugé dispendieux et obsolète. La Ligue (extrême droite), avec laquelle le M5S a formé un gouvernement de coalition, y est au contraire favorable.




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