Archive pour le Tag 'LGV'

LGV Bordeaux-Toulouse : dossier reporté

LGV Bordeaux-Toulouse : dossier reporté

l’autorité environnementale a rendu un avis très négatif sur l’étude d’impact de la future LGV entre Bordeaux et Toulouse. Il est très critique et sans appel sur le dossier présenté par la SNCF et l’Etat. En cause notamment le caractère obsolète de l’étude d’impact pour l’autorité environnementale.

« Quel que soit le périmètre retenu pour le projet (GPSO ou AFNT), les réponses pour de nombreux items du code de l’environnement sont obsolètes ou incomplètes : contenu du projet, hiérarchisation des enjeux et proportionnalité de l’analyse, prise en compte de l’évolution de l’environnement et de la réglementation depuis 2014 pour l’ensemble du projet, présentation et justification des variantes proportionnées à leurs incidences environnementales, mesures d’évitement, de réduction et de compensation supplémentaires en cas d’incidences résiduelles significatives, etc. », clashent les experts de l’autorité environnementale.

« Le dossier n’apporte que peu d’informations nouvelles sur le projet dans son ensemble »
Pour eux, l’étude d’impact est donc datée. Beaucoup trop pour qu’ils puissent se prononcer et émettre un avis sur une demande d’autorisation environnementale. Alors que le début des travaux est prévu pour la fin de l’année, dans la perspective d’une mise en service au plus tard en 2032, « le dossier n’apporte que peu d’informations nouvelles sur le projet dans son ensemble et ses incidences », assure l’Autorité environnementale dans son avis du 7 septembre. Du coup la SNCF va revoir son étude d’impact et les travaux risquent d’être reportés.

En attendant, selon la préfecture de la Haute-Garonne, « cet avis de l’autorité environnementale, (…) ne remet naturellement pas en question le principe de la réalisation de cette opération AFNT ». Il va en tout cas donner du grain à moudre aux opposants à ce projet qui a mis des années à sortir des cartons

LGV Toulouse-Bordeaux : l’État et l’Europe vont apporter six milliards

LGV Toulouse-Bordeaux : l’État et l’Europe vont apporter six milliards

 

Le projet LGV Toulouse Bordeaux devait atteindre la somme de 7 milliards en réalité on sera plus proche de 10 milliards. Le premier ministre a informé les autorités régionales que l’Europe et l’État apporteront 6 milliards. Environ 4 milliards par l’État et 2 milliards par l’union économique. 4 milliards devant être financé par les collectivités locales. Pour ce montage financier une société dédiée sera créée.

Concernant le financement deux pistes se dégagent, à savoir une taxe spéciale sur les bureaux comme ce qui se fait en Ile-de-France pour financer son Grand Paris Express et une nouvelle répartition de la TICPE (taxe sur l’essence). Cette fiscalité spécifique doit ainsi permettre de financer les deux tiers de l’emprunt pour un projet évalué à près de 10 milliards d’euros. Le tiers restant devra être partagé entre les collectivités territoriales intéressées et l’État, en tout cas c’est ce qui est espéré en Occitanie.

Un montage financier qui devrait permettre de lancer le chantier à l’horizon 2024-2025 pour une mise en service en 2030. Ainsi, Toulouse ne sera plus qu’à 3h10 de Paris et 1h05 de Bordeaux. Mais ce calendrier reste encore à confirmer.

LGV Toulouse/Bordeaux : enfin ?

LGV Toulouse/Bordeaux : enfin ?

 

La liaison à grande vitesse Toulouse Bordeaux est un peu le serpent de mer depuis presque une cinquantaine d’années. Toujours promise mais toujours repoussée. En cause le fait que le réseau français par ailleurs très performant présente quand même une faiblesse de taille à savoir sa structuration à partir du centralisme parisien. Toutes les dessertes ou presque doivent passer par Paris. Du coup ,les liaisons province province sont délaissées pour le TGV d’ailleurs comme pour les autres types de desserte. Une fois de plus les élus locaux font  le forcing pour que le principe de cette relation à grande vitesse soit décidé. Mais comme d’habitude le pouvoir central tergiverse.

Le projet de Ligne Grande Vitesse entre Bordeaux et Toulouse est-il enfin sur de bons rails ?
Le Président du Conseil Economique et Environnemental Régional, Jean-Louis Chauzy en est persuadé.

En revanche, la Ministre des Transports Elisabeth Borne en déplacement ce lundi à Toulouse chez Airbus n’a fait aucune annonce.

On trouve évidemment des opposants à ce projet comme on n’en a trouvé pour chacune des lignes TGV construites.

 

LGV Lyon-Turin : une curieuse pression de Bruxelles

 

La Commission européenne choisit un curieux moment pour faire pression sur  les gouvernements français et italien afin de réaliser le projet de  grande vitesse reliant Lyon et Turin. En effet, parallèlement la commission ne cesse d’intervenir auprès des deux gouvernements et surtout auprès de l’Italie afin de faire preuve d’une plus grande rigueur budgétaire. En clair Bruxelles souhaite que la France et surtout l’Italie se montrer moins dispendieuses en matière de dépenses de fonctionnement mais aussi d’investissement, cela d’autant plus que la croissance est assez faiblarde dans les deux pays : autour de 1,5 % de croissance du PIB. Pour encourager le projet Bruxelles indique qu’il est prêt à en financer la moitié.  Dans une lettre envoyée mi-septembre aux ministres des Transports des deux pays, le coordinateur européen du projet fait état de la possibilité d’”une rallonge communautaire potentielle de 860 millions d’euros”, en portant à 50% le taux de cofinancement maximal pour les projets transfrontaliers tels que le Lyon-Turin, selon les Echos.La missive prévient par ailleurs qu’en cas de suspension du projet à l’étude depuis les années 1990, les fonds européens versés (370 millions d’euros entre 2007 et 2013, puis 814 millions pour la période 2014-2020) sont susceptibles d’être recouvrés. l’accord de subvention en cours, et pourrait conduire à sa résiliation et au recouvrement total ou partiel des sommes déjà versées”, prévient Bruxelles. Fin juillet, en accord avec la ligne électorale du Mouvement 5 Etoiles (M5S) dont il est issu, le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio a estimé qu’il fallait réexaminer le projet pour lequel Paris et Rome ont signé en 2016 un accord de financement de 8,4 milliards d’euros, en soulignant notamment l’hostilité des populations des régions traversées.




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