Archive pour le Tag 'Bruxelles'

Manif climat à Bruxelles

Manif climat  à Bruxelles

 

Entre 50.000 et 70.000 personnes ont participé à la manifestation pour le #climat à Bruxelles. Avec un message aux gouvernements: il est urgent de passer des paroles aux actes.

Selon une estimation de la police, au moins 25 000 personnes ont participé à cette marche de trois kilomètres reliant la gare de Bruxelles-Nord au parc du Cinquantenaire. Les organisateurs ont revendiqué quelque 70 000 participants.  »Il est temps d’avoir un changement systémique avec une action radicale. Il s’agit de la survie de l’humanité », a déclaré à la chaîne de télévision VRT la militante pour le climat Anuna De Wever.

Près de 80 groupes militants, réunis sous la bannière « Coalition climat », avaient appelé à la manifestation, à laquelle participaient également des personnalités politiques belges. 

 

La manifestation avait une importance particulière après les inondations meurtrières qui ont frappé la Belgique en juillet.  »Les politiciens meurent de vieillesse, Rosa est morte du changement climatique », pouvait-on lire sur une banderole, en référence à une adolescente de 15 ans emportée par une rivière en juillet.

Crise Sanitaire: Bruxelles veut la fin des aides de l’État aux entreprises au 1er juillet 2022

Crise Sanitaire: Bruxelles veut la fin des aides de l’État aux entreprises au 1er juillet 2022

 

 

Encore une orientation européenne qui risque de faire émerger les oppositions entre différents pays de l’UE. Cette décision de mettre fin aux aides aux entreprises des entreprises dès la fin de juin 2022 va susciter nombre de polémiques. Elle va d’abord apparaître comme une orientation très technocratique car s’appliquant à tous les secteurs économiques sans distinction des conséquences concrètes. Or certains secteurs économiques ont été bien plus touchés que d’autres. En outre des aides devront être lissés dans le temps pour ne pas d’un coup peser de manière brutale sur la situation financière des entreprises.

La crise a en outre révélé la nécessité de soutenir durablement des secteurs en voie de disparition du fait d’une mondialisation incontrôlée. Certains produits et services devront être rapatriés pour assurer un minimum de souveraineté européenne ( l’exemple le plus caricatural étend celui des composants électroniques).

La Commission européenne a don annoncé qu’elle souhaitait mettre fin en juin 2022 à l’assouplissement exceptionnel des aides d’État introduit pendant la crise du Covid-19 pour aider les entreprises en difficulté. Prenant acte de la forte reprise économique depuis le printemps, Bruxelles «a envoyé aux États membres, pour consultation, un projet de proposition visant à prolonger jusqu’au 30 juin 2022 l’encadrement temporaire des aides d’État, tout en définissant la voie à suivre en vue de [sa] suppression progressive», précise un communiqué.

Ce régime d’exception, introduit depuis mars 2020, devait expirer fin 2021. Il a permis aux États membres de verser un total de 3 milliards d’euros d’aides pour sauver des entreprises touchées par la crise économique liée à la pandémie de Covid-19.

À Bruxelles 20 % des lobbys sont américains

À Bruxelles 20 % des lobbys sont américains

D’après une étude, à Bruxelles il y a environ 600 entreprises de lobbying et 20 % sont américaines. Au total elles auraient dépensé de l’ordre de 100 millions sur un an. L’objectif évidemment est de s’immiscer dans les procédures de décision et d’influencer les décideurs européens.

 

Google domine ainsi le classement des dépenses de lobbying avec 5,75 millions d’euros investis, suivi par Facebook (5,5 millions), Microsoft (5,25 millions), Apple (3,5 millions), selon l’étude menée par l’ONG Corporate Europe Observatory (CEO) publiée mardi 31 août. L’autre fait notable est cette année la cinquième place du Chinois Huawei, avec 3 millions d’euros dépensés.

En 6e position se trouve Amazon avec 2,75 millions d’euros, suivi par IBM, Intel, Qualcomm et Vodafone Belgium (ayant dépensé 1,8 million d’euros chacun). Au total, 20% des entreprises pratiquants le lobbying à Bruxelles sont basées aux Etats-Unis, selon cette étude qui précise que les firmes se regroupent parfois sous le statut d’autres entités, telles des associations, pour porter leurs intérêts auprès des décideurs.

Brexit: le Royaume-Uni doit 50 milliards à Bruxelles

Brexit: le Royaume-Uni doit 50 milliards à Bruxelles

Une somme autour de 40 milliards était prévu pour la facture du Royaume-Uni à l’Union économique après le berxit. En fait, le montant total pourrait atteindre de leur de 50 milliards. Il est peu vraisemblable que Boris Johnson honore cet engagement plus que les autres. Quelques milliards seulement seront versés en 2021 et la suites sans doute aux calendes grecques ou jamais.

Dans son rapport budgétaire pour 2020, l’Union européenne affirme que cette somme, de près de 50 milliards d’euros, est due en vertu d’une série d’articles que les deux parties ont acceptés dans le cadre de l’accord de retrait du Brexit. Et si les Britanniques ne contestent en rien le fait de devoir verser une certaine somme à Bruxelles, jeudi 8 juillet, le Financial Times rapportait pour sa part que le Trésor britannique avait insisté sur un point en particulier : à savoir, que le règlement financier du Brexit reste dans la fourchette comprise entre 40,74 milliards d’euros et 45,40 milliards d’euros. Quoi qu’il en soit, un premier paiement de 6,8 milliards d’euros devrait être perçu en 2021. Le reste de la somme pourra en revanche être versé ultérieurement, est-il précisé dans le rapport budgétaire de l’Union européenne.

(Avec Reuters)

BRUXELLES : pédale douce POUR RATIFIER L’ACCORD SUR LES INVESTISSEMENTS CHINOIS

BRUXELLES : pédale douce POUR RATIFIER L’ACCORD SUR LES INVESTISSEMENTS CHINOIS

La Commission européenne a suspendu ses efforts pour faire ratifier par les Etats membres et le Parlement l’accord sur les investissements réciproques conclu fin 2020 avec la Chine, jugeant l’environnement politique inadéquat, a affirmé son vice-président Valdis Dombrovskis.

« Nous avons pour le moment (…) suspendu certains efforts de sensibilisation politique du côté de la Commission, car il est clair que dans la situation actuelle, avec les sanctions de l’UE contre la Chine et les contre-sanctions chinoises, y compris contre des membres du Parlement européen, l’environnement n’est pas propice à la ratification de l’accord », a-t-il déclaré.

Intelligence artificielle : Bruxelles veut réguler

  • Intelligence artificielle : Bruxelles veut réguler
  • Bruxelles doit dévoiler mercredi 21 avril dans l’après-midi un projet de réglementation pour faire la course en tête dans cette révolution industrielle, tout en rassurant les Européens.
  • «Qu’il soit question d’agriculture de précision, de diagnostics médicaux plus fiables ou de conduite autonome sécurisée, l’intelligence artificielle nous ouvrira de nouveaux mondes. Mais ces mondes ont aussi besoin de règles», avait déclaré en septembre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans son discours sur l’état de l’Union. L’exécutif européen, qui a fait du numérique une priorité, entend honorer la promesse de la présidente de placer «l’humain au centre» de son projet législatif.
    • Bruxelles est convaincue que l’intelligence artificielle, et ses techniques d’automatisation à base de logiciels et de données, ne pourront se développer qu’en apaisant les craintes des Européens. L’UE a raté la révolution de l’Internet grand public et ne possède aucun champion équivalent aux cinq géants américains Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, les fameux Gafam, ou à leurs équivalents chinois Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi. Mais rien n’est perdu concernant la révolution provoquée par l’irruption massive de l’informatique dans les industries où l’Europe excelle comme les transports, l’agriculture ou le médical.
    • Les systèmes de notation citoyenne prohibés
    • Le projet de règlement, que l’AFP a pu consulter, prévoit d’interdire un nombre restreint d’utilisations qui menacent les droits fondamentaux. Seront prohibés les systèmes de «surveillance généralisée» de la population, ceux «utilisés pour manipuler le comportement, les opinions ou les décisions» des citoyens. Des autorisations dérogatoires sont cependant prévues pour la lutte antiterroriste et la sécurité publique. Les applications militaires ne sont pas concernées.

Brexit: « une guérilla juridique récurrente à prévoir entre Londres et Bruxelles »

Brexit:  « une guérilla juridique récurrente à prévoir entre Londres et Bruxelles »

 

Les exportations britanniques vers l’UE ont baissé de 41 % en janvier. A cela s’ajoutent un conflit sur la réglementation liée aux produits de la mer et un autre sur la City. Pr Eric Albert correspondant du Monde à Londres.

 

 

Chronique. 

 

Le Brexit, entré en vigueur le 1er janvier, a commencé comme prévu : relativement mal. Ce n’est pas la catastrophe. Les étalages des supermarchés britanniques ne sont pas vides et il n’y a pas d’embouteillage de camions paralysant le Kent, contrairement aux prévisions les plus pessimistes. Mais en janvier, les exportations britanniques vers l’Union européenne (UE) ont baissé de 41 %, et les exportations européennes vers le Royaume-Uni, de 29 %. Un phénomène d’une ampleur exceptionnelle.

Autre symbole : en janvier, Amsterdam est devenue la première place boursière européenne, détrônant la City pour la première fois. L’effritement tant annoncé des relations commerciales entre Londres et Bruxelles a commencé. Les plaques tectoniques ont commencé à s’éloigner.

Certes, la chute de janvier était exceptionnelle et va en partie se résorber. Nous sommes au milieu d’une pandémie et, en début d’année, le Royaume-Uni a remis en place un confinement strict. De plus, en prévision du Brexit, les entreprises avaient fait des stocks les mois précédents, accentuant automatiquement la baisse des échanges commerciaux de janvier. Enfin, avec un accord signé la veille de Noël pour une entrée en vigueur le 1er janvier, beaucoup d’entreprises n’étaient pas prêtes. Aujourd’hui, elles maîtrisent mieux la paperasserie à remplir.

 

« Pour l’instant, tout se passe comme prévu par les économistes, souligne Jonathan Portes, économiste à King’s College London. L’impact des barrières commerciales non tarifaires est significatif, sans que ce soit pour autant le cataclysme. » Sur le long terme, les prévisions tablent sur une baisse des exportations britanniques vers l’UE d’environ 20 % par rapport à un scénario sans Brexit.

Aux inévitables frictions commerciales s’ajoute une guérilla réglementaire permanente entre Londres et Bruxelles, qui complique la visibilité des entreprises. Les producteurs de fruits de mer écossais l’ont appris à leurs dépens.

Durant les premières semaines après l’entrée en vigueur du Brexit, de nombreuses cargaisons ont dû être jetées. Pour exporter, il fallait effectuer des déclarations sanitaires, mais il n’y avait pas assez de vétérinaires disponibles… Beaucoup d’entreprises ont aussi fait des erreurs dans les documents nécessaires pour envoyer leur marchandise. Le temps de tout régler, les coquillages et crustacées n’étaient plus bons à la consommation.

 

Aujourd’hui, les contrôles vétérinaires fonctionnent nettement mieux et les entreprises maîtrisent les papiers à remplir. Mais courant janvier, Bruxelles a averti : elle ne changera pas ses règles concernant la purification des fruits de mer. Désormais, les mollusques bivalves, c’est-à-dire les huîtres, les moules et les palourdes, doivent être purifiés avant d’être exportés vers l’UE s’ils viennent d’eaux classées en catégorie B, moins pures que la catégorie A.

Investissement : Pékin et Bruxelles concluent un accord très douteux

Investissement : Pékin et Bruxelles concluent un accord très douteux

A l’initiative surtout de  l’Allemagne,  un accord de principe a été passé sur les investissements réciproques entre la Chine et l’union européenne. Un accord qui a fait l’objet d’une contestation française très molle et qui n’a pas été entendue par Bruxelles. L’union européenne se prépare naïvement à ouvrir encore un peu plus grandes  les portes de l’économie européenne à la Chine.

Les négociations se sont accélérées cette année et l’accord a été formalisé ce mercredi lors d’une visioconférence entre le président chinois Xi Jinping, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel.

Il démontre, a dit le dirigeant chinois, la volonté et la confiance de la Chine en matière d’ouverture au monde, va contribuer à la relance de l’économie mondiale bouleversée par la pandémie de coronavirus et accroître la confiance mutuelle.

L’accord UE-Chine, dont la mise en application pourrait prendre plus d’un an, doit permettre aux entreprises européennes d’investir dans de nouveaux secteurs en Chine et d’échapper à certaines exigences en matière de coentreprise.

Parmi les secteurs concernés par cet accord, figurent ceux des véhicules électriques, des hôpitaux privés, de l’immobilier, de la publicité, de la construction navale, des télécoms ou encore des réservations aériennes.

Il ne sera désormais plus forcément obligatoire de créer une coentreprise avec un acteur chinois pour avoir une activité en Chine.

L’accord pourrait bénéficier à des entreprises comme Daimler, BMW, PSA, Allianz ou encore Siemens, qui ont déjà une présence importante en Chine.

Des clauses portent également sur la régulation financière et les questions liées à l’environnement et au droit du travail.

En contre-partie, et même si les marchés européens sont déjà largement ouverts aux investissements, les entreprises chinoises vont recevoir des engagements contraignants d’accès au marché unique européen, a déclaré une responsable chinoise à Pékin.

Taxe carbone: Washington menace Bruxelles

Taxe carbone: Washington menace Bruxelles

Le secrétaire américain au Commerce critique le projet phare pour le climat de Ursula von der Leyen.

 

Les tensions commerciales entre Européens et Américains semblaient être sorties de la zone rouge. Mais un nouveau sujet pourrait venir mettre le feu aux poudres. Cette fois-ci, c’est le secrétaire américain au Commerce qui s’en est pris au projet européen d’établir une taxe carbone aux frontières de l’Union. «Si c’est par essence protectionniste, comme les taxes numériques, nous réagirons», a déclaré Wilbur Ross au Financial Times.

Ce commentaire survient quelques jours après que Donald Trump et Ursula von der Leyen se sont rencontrés à Davos. La présidente de la Commission européenne en est sortie optimiste, affirmant qu’un accord serait possible «dans les prochaines semaines». Plus qu’un accord commercial, l’idée est d’obtenir la signature d’une déclaration politique, sorte de feuille de route dans les domaines où la coopération est possible, similaire à celle conclue en juillet 2018 entre le président américain et Jean-Claude Juncker, l’ancien président de la Commission.

 

Bruxelles : 400 gilets jaunes interpellés

Bruxelles : 400 gilets jaunes interpellés

 

C’était la deuxième manifestation en une semaine des gilets jaunes à Bruxelles. Officiellement la police aurait compté environ 1000 manifestants. Par contre elle en a interpellé 400 ce qui laisse à penser que la participation était beaucoup plus importante que ce qu’indique la Police. Les manifestants, ont tenté de se rapprocher du siège de l’Union européenne et des bâtiments ministériels avoisinants. Les manifestants en ont été tenus à distance par la police, qui a fait usage de grenades lacrymogènes et de canons à eau. Le calme est revenu après cinq heures environ de tensions. Inspirés par les “Gilets jaunes” français, ces manifestants dénoncent le coût de la vie et réclament le départ du gouvernement de coalition dirigé par Charles Michel. Les prochaines élections législatives en Belgique auront lieu parallèlement aux élections européennes, fin mai.

Brexit: Accord validé à Bruxelles mais pas à Londres

Brexit: Accord validé à Bruxelles mais pas à Londres

 

Le projet d’accord concernant le Brexit est encore loin d’avoir été adopté. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un accord définitif mais d’un accord provisoire qui dans les faits, avec quelques aménagements, ouvre la possibilité d’une période de transition jusqu’en 2020 au moins. Restera à préciser l’essentiel à savoir les nouvelles relations commerciales entre la Grande-Bretagne et la France. L’accord provisoire du Brexit,  c’est l’unanimité dans l’union économique. Cet accord est soutenu par Theresa May la première ministre britannique. Le problème c’est qu’elle n’est pas certaine du tout de faire avaliser ce compromis par son propre Parlement. Il y a même de fortes chances qu’il soit refusé. Auquel cas il faudrait alors organiser de nouvelles élections en Grande-Bretagne. Donc sans doute encore prolonger la période de transition- La Première ministre, Theresa May, aura fort à faire pour obtenir l’aval de la Chambre des Communes sur ce texte, critiqué à la fois par les députés les plus favorables au Brexit et les plus pro-européens. Le secrétaire au Foreign Office, Jeremy Hunt, a reconnu sur la BBC que l’arithmétique parlementaire s’annonçait “difficile». Le chef de file du Labour, Jeremy Corbyn, a répété que son parti s’opposerait à l’accord. Le Parti unioniste démocrate (DUP) nord-irlandais, dont le soutien a permis à Theresa May de trouver une majorité, a annoncé qu’il ne soutiendrait pas le texte et qu’il réexaminerait son accord avec le gouvernement s’il était adopté à la Chambre des Communes.

LGV Lyon-Turin : une curieuse pression de Bruxelles

 

La Commission européenne choisit un curieux moment pour faire pression sur  les gouvernements français et italien afin de réaliser le projet de  grande vitesse reliant Lyon et Turin. En effet, parallèlement la commission ne cesse d’intervenir auprès des deux gouvernements et surtout auprès de l’Italie afin de faire preuve d’une plus grande rigueur budgétaire. En clair Bruxelles souhaite que la France et surtout l’Italie se montrer moins dispendieuses en matière de dépenses de fonctionnement mais aussi d’investissement, cela d’autant plus que la croissance est assez faiblarde dans les deux pays : autour de 1,5 % de croissance du PIB. Pour encourager le projet Bruxelles indique qu’il est prêt à en financer la moitié.  Dans une lettre envoyée mi-septembre aux ministres des Transports des deux pays, le coordinateur européen du projet fait état de la possibilité d’”une rallonge communautaire potentielle de 860 millions d’euros”, en portant à 50% le taux de cofinancement maximal pour les projets transfrontaliers tels que le Lyon-Turin, selon les Echos.La missive prévient par ailleurs qu’en cas de suspension du projet à l’étude depuis les années 1990, les fonds européens versés (370 millions d’euros entre 2007 et 2013, puis 814 millions pour la période 2014-2020) sont susceptibles d’être recouvrés. l’accord de subvention en cours, et pourrait conduire à sa résiliation et au recouvrement total ou partiel des sommes déjà versées”, prévient Bruxelles. Fin juillet, en accord avec la ligne électorale du Mouvement 5 Etoiles (M5S) dont il est issu, le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio a estimé qu’il fallait réexaminer le projet pour lequel Paris et Rome ont signé en 2016 un accord de financement de 8,4 milliards d’euros, en soulignant notamment l’hostilité des populations des régions traversées.

Croissance : prévisions abaissées (Bruxelles)

Croissance : prévision abaissées (Bruxelles)

 

lI faut s’attendre à une révision régulière des prévisions économiques au cours des trois mois. En effet en plus du ralentissement constaté, il faut ajouter les risques très sérieux liés à la guerre commerciale déclenchée par Trump auxquels s’ajoutent les risques géopolitiques notamment vis-à-vis de l’Iran.  . Selon les dernières prévisions économiques de l’été publiées par la Commission européenne ce jeudi 12 juillet, la croissance devrait marquer le pas à 2,1% et 2% en 2018 et 2019, tant pour la zone euro que pour l’Union européenne. Les économistes de l’institution européenne ont ainsi révisé à la baisse leurs projections de printemps dernier qui établissaient une croissance de 2,3% pour 2018. La conjugaison des tensions commerciales et diplomatiques ont amené les experts de Bruxelles à être moins enthousiastes sur les perspectives de croissance du Vieux continent.  Pour la France, l’organisme européen table sur une croissance à 1,7% en 2018 et en 2019. Après la Banque de France et l’Insee, le coup de frein se confirme pour l’économie française alors que le gouvernement tablait sur une croissance à 2% en 2018.

 

Ikea : enquête pour fraude fiscale (Bruxelles)

Ikea : enquête pour fraude fiscale (Bruxelles)

 

 

L’union européenne semble enfin décidée à s’attaquer aux dispositifs particulièrement sophistiqués de fraude fiscale employée par IKEA. Pas sûr qu’on aboutisse à grand chose car la plus grande partie de cette optimisation est légale ; En gros, on plombe les marges de filiales des pays à forte fiscalité (internalisation des  pertes), et au contraire on externalise les profits dans des filiales de pays à faible fiscalité (un simple transfert de charges via des prestations surfacturées ou des pseudos prestations) ; Pour bénéficier de la défiscalisation en outre-mer, Ikea a investi dans un ferry en Nouvelle Calédonie (Betico). . Un des champions du monde dans ce domaine est Ikea, qui utilise toute une palette d’outils de défiscalisation ayant bien peu de rapport avec la vente de meubles…  Ainsi, la filiale française fait un usage intensif de la loi Girardin, qui permet de déduire de ses impôts effectués les investissements en outre-mer. Une filiale d’Ikea France, Finvest, détient six centrales photovoltaïques à La Réunion; un ferry assurant des liaisons maritimes en Nouvelle Calédonie; un ensemble de villas à Tahiti baptisé « les Jardins de Paea »; et enfin des parts dans le navire méthanier M32 appartenant à GDF.  Une autre filiale, Finpart, a investi dans le câble sous-marin Honotua qui relie Tahiti à Hawaii « Il est rare qu’une entreprise industrielle utilise de la défiscalisation en outre-mer« , indique Hervé Israel, avocat associé chez Holman Fenwick Willan. Mais Ikea profite aussi des incitations fiscales liées aux énergies renouvelables, même si ces investissements ont officiellement un but écologique. Il s’est ainsi offert trois fermes d’éoliennes dans l’Aisne et l’Indre, et des panneaux photovoltaïques. Ceci permet en outre au fabricant de meubles de vendre à EDF l’énergie ainsi produite avec un surcoût. Last but not least, une dernière filiale, Apollo Finance II, détient… un Airbus A 340, utilisé par Air France via un crédit bail. Le montage est construit de telle sorte que cette filiale génère des pertes opérationnelles, réduisant ainsi la rentabilité du groupe.  Au total, selon les comptes, ces différentes filiales de défiscalisation ont permis à Ikea France de réduire l’impôt sur les bénéfices de 34,7 millions d’euros sur l’exercice clos fin août 2010, puis de 35,6 millions d’euros sur l’exercice suivant.  Ikea ne se contente pas de payer peu d’impôt. Le fisc a aussi notifié à une des filiales françaises d’Ikea, Distribution Services Ikea SNC,  un redressement fiscal d’un total de 16,4 millions d’euros portant sur les années 2002 à 2004. La somme a été payée lors de l’exercice clos fin août 2010, mais l’entreprise la conteste.  Mais ce n’est pas tout. Ikea utilise, partout dans le monde, une autre méthode très répandue pour payer moins d’impôts: plomber délibérément sa marge pour faire peu de bénéfices. Ainsi, la principale filiale française, Meubles Ikea France SNC, réalise une marge d’exploitation très faible (7%), et une marge nette encore plus anémique (4%). Explication: des « charges d’exploitation » très importantes absorbent 94% du chiffre d’affaires. On ne sait pas précisément à quoi elles correspondent. Tout juste sait-on que chaque magasin doit payer des royalties s’élevant à 3% du chiffre d’affaires en échange de l’utilisation de la marque, du concept et du savoir faire. Lors du dernier exercice, les magasins français ont dû payer près de 75 millions d’euros de royalties. Soit autant de bénéfices en moins, et donc 25 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices économisés.Ces royalties sont versés à une société néerlandaise (Inter Ikea Systems BV), qui, au total, a touché en 2011 789 millions d’euros de royalties provenant du monde entier.  Cette société est elle-même détenue par une société luxembourgeoise, Inter Ikea Holding SA. Celle-ci paye très peu d’impôts (18 millions d’euros en 2011), bien qu’elle réalise un chiffre d’affaires conséquent (2,4 milliards d’euros).  La société luxembourgeoise est elle-même détenue par une fondation au Lichtenstein, baptisée Interogo. Officiellement, la famille Kamprad, qui a fondé Ikea, contrôle la fondation, mais ne la détient pas. Selon Ikea, la fondation « se détient elle-même «  et réinvestit ses profits ou les garde en réserve.   Grâce à son montage fiscal, Ikea aurait évité près d’un milliard d’euros de taxes, de 2009 à 2014.

 

Un mini fonds monétaire européen et une mini réforme (Bruxelles)

Un mini fonds monétaire européen et une mini réforme  (Bruxelles)

Une nouvelle fois la France est renvoyée dans ses baskets concernant la réforme de l’Europe. Macron voulait un vrai budget de plusieurs centaines de milliards, un plan de relance de l’investissement, un vrai ministre de l’économie, un vrai fonds monétaire européen.  Il n’aura rien de tout cela. Il n’y aura pas de vrai budget mais «  une ligne budgétaire », pas de plan de relance de l’investissement, pas de vrai ministre de l’économie mais un ministre aux attributions légèrement élargies et l’actuel MES se transformera en fonds monétaire européen. Pour l’essentiel Bruxelles propose de transformer le Mécanisme européen de stabilité (MES), organe intergouvernemental de gestion de crise, créé par les 19 États membres de la zone euro en fonds monétaire européen. Et même sur les propositions minimales de la commission européennes, il n’est pas sûr que l’Europe se mette d’accord.   . Les Allemands ont d’ailleurs d’ores et déjà prévenu qu’ils seraient vigilants sur les réformes notamment celle concernant les  compétences qui seraient attribuées au ministre de l’économie. Pas question non plus de permettre à l’EU de lever des fonds pour relancer des investissements. .Voilà des mois pourtant que le chef de l’Etat défend le principe d’un « vrai budget de la zone euro », doté de plusieurs centaines de milliards d’euros. Mais la Commission européenne, qui a dévoilé mercredi une série de propositions pour approfondir l’Union économique et monétaire, ne l’entend pas de cette oreille. Pourquoi prévoir de nouvelles structures, alors que la zone euro, qui compte aujourd’hui 19 membres, est appelée à se confondre toujours davantage avec l’Union européenne, dont elle représente déjà quelque 85 % du PIB ? Et pourquoi faire des réformes tant  que l’Allemagne n’aura pas réglé son problème politique ?

 

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