Archive pour le Tag 'électorale'

Et le financement de la campagne électorale de Macron en 2017 ?

Et le financement de la campagne électorale de Macron en 2017 ?


Les différentes affaires en cours impliquant des dimensions politiques, financières et juridiques vont sans doute faire émerger un urgent besoin de clarification. Actuellement les plus en vue sont les affaires de Marine Le Pen et de Sarkozy. Deux affaires qui mettent en cause l’utilisation frauduleuse de fonds au service de la politique. De ce point de vue, on note une différence de traitement de la part de la justice concernant le président actuel de la république. Un homme de politique sans aucune expérience mais qui réussit à réunir la somme la plus importante pour son élection 2017 dans des conditions demeurées très floue. Et pourtant la justice a passé un coup d’éponge sur ses conditions de financement.

Rappel des faits dans Wikipédia

En avril 2016, après avoir présenté le mois précédent François Hollande comme « le candidat légitime » de son camp, le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, fait part de sa volonté de se présenter à l’élection présidentielle. Il refuse de participer à la primaire de la gauche et annonce sa candidature le 16 novembre 2016. Le Monde souligne que « jamais aventure personnelle comme la sienne n’a été couronnée de succès sous la Ve République ». Certains comparent sa dynamique et son positionnement à la candidature de François Bayrou en 2007. Bénéficiant d’une importante couverture médiatique, il est parfois présenté comme le « candidat des médias ». Son premier ouvrage, Révolution, figure parmi les meilleures ventes de livres en France à la fin de l’année 2016. Finalement, le 1er décembre 2016, François Hollande renonce à se représenter[14].

Financement et programme
Article connexe : Financement des campagnes présidentielles en France.
Pour financer sa campagne, Emmanuel Macron organise d’importantes collectes de fonds. Des opposants et journalistes l’accusent d’avoir utilisé de l’argent public pour favoriser sa candidature après la révélation qu’il a utilisé en huit mois plus de 120 000 € de son ministère pour organiser des dîners : selon les journalistes Frédéric Says et Marion L’Hour, il a utilisé ses frais de représentation du ministère de l’Économie « pour faire son réseau avec les personnalités qui comptent, et pas seulement dans le domaine de l’économie », afin de lancer En marche puis sa campagne présidentielle. Finalement, avec 16,6 millions d’euros de dépenses, la campagne d’Emmanuel Macron sera la plus coûteuse de tous les candidats. Un an après l’élection, il est révélé qu’Emmanuel Macron a bénéficié de rabais significatifs de la part d’entreprises prestataires lors de sa campagne présidentielle. Toutefois, les comptes du candidat sont validés par la CNCCFP. À partir de novembre 2018, le financement d’En marche fait l’objet d’une enquête en raison de l’origine non identifiée de 144 000 euros de dons. En juillet 2021, le président de l’association de financement du parti Christian Dargnat et le trésorier de l’association Emmanuel Miquel sont rappelés à la loi concernant la « non-communication à la CNCCFP des éléments détaillés des dons », et le parquet de Paris classe l’affaire sans suite, déclarant n’avoir « pas pu démontrer d’infraction aux règles » et attestant que « ces dons étaient bien des dons de personnes physiques et n’ont pas dépassé le plafond ».

En 2019, les données concernant les dons des particuliers au candidat Emmanuel Macron ont été obtenues auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

Elles révèlent l’histoire d’une levée de fonds sans précédent, 15 994 076 euros entre la création d’En Marche en mars 2016 et décembre 2017. 48 % de ces dons sont en provenance de « seulement » 1 212 dons de 4 500 euros et plus par des grands donateurs.

2024: année électorale pour presque la moitié du monde

2024: année électorale pour presque la moitié du monde

 

En 2024, des élections ont été tenues dans une soixantaine de pays : il s’agit d’un fait historique inédit. Ces scrutins présidentiels et législatifs qui se sont déroulés au sein des espaces politiques nationaux ont produit des effets sur l’espace mondial, au premier rang desquels une contestation montante de l’ordre international libéral par les urnes. 2024 a été marquée par des scrutins majeurs dans plusieurs des pays les plus peuplés de la planète : aux États-Unis bien sûr, mais aussi en Inde, en Indonésie, au Pakistan, au Bangladesh, au Mexique ou encore en Russie. Ce sont au total une soixantaine d’États, aux régimes démocratiques comme aux régimes autoritaires, qui ont tenu cette année des élections législatives, présidentielles et des référendums. Hormis les cas précédemment cités, le fait électoral s’est aussi présenté en Azerbaïdjan, en Autriche, au Portugal, au Royaume-Uni, au Sénégal, à Taïwan, au Tchad ou encore en Tunisie, liste non exhaustive.Ainsi, près de 45 % de la population mondiale a été appelée aux urnes en 2024. Jamais dans l’histoire de l’humanité autant d’élections nationales n’avaient été tenues lors de la même année. Ces élections nationales ont fait élire ou réélire des parlementaires, des chefs d’État et de gouvernement, de Keir Starmer à Donald Trump en passant par Narendra Modi. Tous ces faits politiques ne sont pas restés confinés à l’échelle nationale ; ils ont également produit des effets politiques internationaux.

par 

Maître de conférences en science politique, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye (Cergy Paris Université), CY Cergy Paris Université dans The Conversation 

Le 6 novembre 2024, une majorité de citoyens des États-Unis a décidé de la réélection de Donald J. Trump. Par ce choix, les citoyens étatsuniens ne se sont pas seulement prononcés sur l’orientation politique à donner pour réformer leur pays lors des quatre prochaines années en matière d’éducation, de santé publique, de sécurité intérieure, ou encore de pouvoir d’achat. Ce résultat électoral va aussi avoir des répercussions politiques sur l’espace mondial.

Alors que l’administration Biden a soutenu les forces armées ukrainiennes depuis le début de la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie, Donald Trump a annoncé lors de sa campagne électorale qu’une fois élu il mettrait fin à la livraison d’armes à Kiev, préférant « négocier la paix » directement avec le président russe, Vladimir Poutine. S’il ne s’agit pas de prendre pour argent comptant des déclarations de campagne, on remarquera que Trump continue de défendre cette position depuis sa victoire.

Le résultat de l’élection américaine pourrait également avoir des effets politiques majeurs au Proche-Orient. Donald Trump n’a eu de cesse de soutenir le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, y compris dans le contexte de la guerre à Gaza. Il a d’ailleurs nommé ambassadeur des États-Unis en Israël Mike Huckabee, connu pour être favorable à la colonisation. Lors de son premier mandat, Trump avait déjà pris plusieurs décisions allant dans le sens du premier ministre israélien.

D’autres victoires électorales, ailleurs dans le monde, auront évidemment elles aussi des effets régionaux ou mondiaux notables, qu’il s’agisse de triomphes annoncés car produits dans des pays non démocratiques (la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou celle de Nicolas Maduro au Venezuela) ou de résultats obtenus après une compétition politique à la loyale (Claudia Sheinbaum élue au Mexique ou Maia Sandu en Moldavie, entre autres exemples).

Lors de l’année 2024, ont également eu lieu les élections européennes : le 9 juin, près de 180 millions de citoyens de l’Union européenne (UE) se sont déplacés aux urnes pour élire les 720 députés appelés à siéger au Parlement européen. Le taux de participation, 51 %, a été à son plus haut niveau depuis deux décennies. La coalition sortante formée par les conservateurs (PPE, 176 sièges), les sociaux-démocrates (S&D, 139 sièges) et les libéraux (Renew, 102 sièges) s’est maintenue, ce qui a permis à Ursula von der Leyen d’obtenir un second mandat à la tête de la Commission européenne.

Ces élections qui se sont soldées par une relative stabilité du rapport de forces politiques à l’échelle de l’UE ont, pourtant, produit des effets majeurs sur la vie politique nationale de certains États membres. En France, le score historique du Rassemblement national (RN) emmené par Jordan Bardella, qui a obtenu 31,37 % des suffrages exprimés (soit 30 sièges sur les 81 attribués à la France au Parlement européen) a décidé le président Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Pourtant, celui-ci affirmait encore quelques semaines avant cette échéance électorale que les élections européennes ne représentaient pas un enjeu de politique nationale.

À la suite du second tour des élections législatives anticipées qui s’ensuivirent, l’Assemblée est apparue, le 7 juillet, sans majorité. Il aura fallu plus de deux mois – un record sous la Ve République – afin que l’exécutif constitue un gouvernement dirigé par Michel Barnier. Après seulement trois mois d’exercice, le gouvernement de Michel Barnier est tombé le 5 décembre 2024 après une motion de censure adoptée par l’Assemblée nationale, pour la première fois depuis 1962. François Bayrou, qui a été nommé premier ministre le 13 décembre, vient de former un gouvernement dont l’espérance de vie suscite déjà quelques doutes chez les observateurs.

Au-delà de ce « jeu d’échelles » aboutissant à ce que des élections nationales produisent des effets politiques sur l’espace mondial et que, concomitamment, des élections internationales façonnent la vie politique nationale, les élections qui se sont déroulées en 2024 dans les régimes démocratiques ont aussi été une ressource politique mobilisée par certains acteurs pour contester l’État de droit et l’ordre international libéral dans son ensemble.

Les élections qui se sont tenues dans des régimes autoritaires ou dans des États « faillis » – caractérisés par la faiblesse de leurs institutions – n’ont pas abouti à des alternances du fait de l’absence de compétition politique. En mars dernier, Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie avec plus de 87 % des suffrages exprimés ; en mai, Mahamat Idriss Déby a été réélu chef de l’État tchadien en obtenant 61 % des voix dès le premier tour&nbsp ; en juin, le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, a lui aussi été réélu dès le premier tour, avec 56,1 % des voix – exemples parmi d’autres, là encore.

Au contraire, un clivage politique a été observé lors des élections tenues dans des régimes démocratiques entre des candidats « libéraux », d’un côté, et « populistes », de l’autre. Les premiers se sont présentés comme les « gardiens » de l’État de droit et de l’ordre international libéral, tandis que les seconds se sont approprié des pratiques et des idées politiques « illibérales » importées, pour partie, des régimes autoritaires. Ainsi, l’année 2024 a confirmé que l’espace mondial ne se réduisait pas à une rivalité entre des États « libéraux » d’un côté, et des États « autoritaires » de l’autre. Au sein même des États « libéraux » disposant d’un régime démocratique, la compétition politique s’est renforcée entre un « camp libéral » et un « camp illibéral », comme lors des élections qui se sont déroulées en Moldavie et en Géorgie, en octobre dernier.

En Moldavie, la présidente sortante, pro-européenne et de centre-droit, Maia Sandu, a été réélue contre Alexandr Stoianoglo qui défendait une ligne populiste, eurosceptique et pro-Kremlin. Lors d’un référendum organisé en parallèle de l’élection présidentielle, les Moldaves se sont prononcés sur l’inscription dans leur Constitution de l’adhésion de leur pays à l’UE. Le « oui » l’a emporté d’une courte tête, avec 50,35 % des suffrages – tandis que des accusations d’ingérence et d’achats de vote par la Russie ont été soulignées par les autorités de Chisinau.

En Géorgie, le parti pro-russe « Rêve géorgien », dont est issu Irakli Kobakhidzé, premier ministre depuis février 2024, a été proclamé vainqueur, contre la coalition d’opposition libérale et pro-européenne soutenue par la présidente, Salomé Zourabichvili. Le Conseil de l’Europe, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ainsi que des ONG telles que Transparency International ont révélé des violations du secret du vote, des manipulations des listes électorales et des votes multiples qui auraient été organisées par les autorités russes. Depuis l’annonce des résultats fin octobre, l’opposition refuse de les reconnaître et de siéger au Parlement.

Montée de l’extrême droite, remise en question de l’État de droit, partis politiques favorables au Kremlin, ingérences avérées de la Russie dans une élection nationale : ces phénomènes politiques ont aussi été observés, au cœur de l’UE, lors de l’élection présidentielle qui s’est déroulée en Roumanie en novembre.

Fin des poursuites contre Trump pour ingérence électorale

Fin des poursuites contre  Trump pour ingérence électorale

La justice bananière continue de se mettre en marche pour passer l’éponge sur les différentes poursuites concernant Trump. Jack Smith, le procureur spécial, a recommandé lundi l’annulation des deux procédures au pénal qu’il instruisait contre lui. La demande concernant les accusations pour ingérences électorales a été validée dans la soirée par la juge Tanya Chutkan, mettant ainsi fin aux poursuites. C’est une grande victoire judiciaire pour le futur président. Ce dernier était accusé d’avoir cherché à inverser le résultat de l’élection de 2020 dans le but de se maintenir au pouvoir. Dans le second dossier, Donald Trump était inculpé pour avoir refusé de rendre pendant des mois des documents classifiés qu’il avait emportés illégalement dans sa résidence de Floride. Malgré les preuves accablantes, la juge Aileen Cannon, nommée à ce poste par l’administration Trump, a fait trainer tant et plus cette seconde affaire avant de la classer en juillet. 

Élections américaines : la loterie électorale de Musk illégale ?

Élections américaines : la loterie électorale de Musk illégale ?

 

 

Le ministère américain de la Justice a informé le milliardaire Elon Musk, qui soutient le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump, de possibles amendes pour sa loterie d’un million de dollars récompensant quotidiennement un électeur d’un État clé, rapportent des médias mercredi 23 octobre. 

Elon Musk, patron de SpaceX, Tesla et X (ex-Twitter), a commencé sa loterie samedi et remis un premier chèque d’un million de dollars à un électeur de Pennsylvanie. Pour y participer, il faut être un électeur inscrit dans un des sept États clé où se jouera la présidentielle du 5 novembre et signer une pétition conservatrice «en faveur de la liberté d’expression» et du droit à porter des armes.

Le rôle de l’argent dans la campagne électorale américaine

Le rôle de l’argent dans la campagne électorale américaine

 

Depuis 2004, à l’exception notable de Donald Trump en 2016, le candidat élu à la Maison Blanche a toujours été celui qui bénéficiait du budget de campagne le plus important. Or ces budgets n’ont cessé d’augmenter au cours des dernières années. Cette débauche de moyens, rendue possible par l’octroi de financements privés illimités à certains comités d’action politique (PAC), aboutit à une inquiétante privatisation de la vie politique américaine. La course effrénée aux généreux donateurs finit en effet par influencer le contenu des programmes des candidats.

par ,Professeur des Universités en économie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et Professeur de Sciences Economiques, directrice adjointe de la Maison de la Recherche en Sciences Humaines, Université de Caen Normandie dans « The Conversation » 

 

L’évolution de la législation américaine sur le financement des campagnes électorales a conduit au fil du temps à une véritable privatisation de la vie politique. Comment ? En permettant, au nom de la liberté d’expression garantie par le 1er amendement de la Constitution, un financement massif des campagnes présidentielles par des fonds privés.

La campagne la plus chère reste pour l’heure celle de 2020, où près de 2 milliards $ au total ont été dépensés par Joe Biden et Donald Trump. Selon la Federal Election Commission (FEC), Kamala Harris et Donald Trump avaient respectivement collecté pour leurs dépenses 901 et 376 millions de dollars au 30 septembre 2024. Ces montants ne retracent cependant que les dépenses des principaux comités de campagne et excluent les dépenses en publicité effectuées par les nombreux comités non liés aux partis politiques, mais très politiquement orientés.

En théorie, les candidats peuvent bénéficier d’une dotation publique individuelle de l’État fédéral, dont le montant s’élève en 2024 pour les partis « majeurs » à 123,5 millions de dollars, sous réserve de ne pas accepter de contributions privées complémentaires. Les « petits » candidats peuvent recevoir une fraction variable de cette somme s’ils obtiennent au moins 5 % des suffrages, seuil très rarement atteint.

En pratique, Barack Obama en 2008 a été le premier candidat d’un parti majeur à refuser d’emblée cette dotation. D’autres avant lui l’avaient acceptée puis rendue, afin de s’affranchir des contraintes associées. Depuis lors, tous les candidats démocrates et républicains n’ont fait appel qu’aux fonds privés, provenant de donateurs individuels, d’entreprises et de syndicats. Les dons peuvent être versés directement au comité associé au candidat, aux comités associés aux partis politiques mais aussi à différents comités d’action politique (PAC).

Les PAC traditionnels, autorisés à effectuer des transferts aux comités des candidats et des partis, reçoivent des dons d’individus, d’entreprises ou bien d’autres PAC pour un montant plafonné à 5 000 dollars par contributeur et par an. Ce plafond s’applique également aux PAC spéciaux (separate segregated fundSSF) administrés par des entreprises ou des syndicats.

À l’inverse, les Super-PAC, qui agissent sans coordination avec les partis politiques, peuvent recevoir des dons illimités. Leurs dépenses, qualifiées d’indépendantes, portent sur la publicité (favorable ou défavorable) à un ou plusieurs candidats ou partis. Certains PAC dits hybrid (ou « Carey ») disposent de deux budgets séparés pour les dépenses indépendantes d’une part et celles en lien avec les partis politiques d’autre part.

Les Super-PAC sont à l’origine de dépenses de plus en plus massives. Le site AdImpact recense ainsi 9 milliards de dollars dépensés en publicité politique sur le cycle électoral de 2020, toutes sources de financement et toutes élections confondues (incluant gouverneurs, Congrès, etc.), et projette que plus de 10 milliards auront été dépensés pour le cycle de 2024, dont 2,7 milliards de dollars spécifiquement associés à la présidentielle. Les trois quarts de ces 2,7 milliards seraient ciblés sur sept États seulement, les fameux swing states, au point que les électeurs qui y résident sont littéralement inondés de publicités électorales.

Mais les dépenses sont parfois difficiles à attribuer à un candidat spécifique. Certains PAC non traditionnels se déclarent ouvertement favorables à un candidat ou un parti – c’est le cas du PAC démocrate Future Forward ou du PAC républicain MAGA Inc. D’autres peuvent se déclarer favorables à un parti mais opposés au candidat investi, comme c’est le cas du Lincoln Project, républicain mais hostile au candidat Trump. Certains se déclarent politiquement neutres et défendent une cause spécifique. C’est le cas du PAC America qui prône simplement la « liberté », mais dont le fondateur, Elon Musk, affiche son soutien à Donald Trump, ou bien de Fairshake et du PAC associé à la NRA, qui défendent respectivement les cryptoactifs et la détention d’armes.

Cette course de « fonds » a pris une tournure particulière à l’été 2024 lorsque Joe Biden, sous la pression de son propre camp, s’est retiré de la course à la Maison Blanche pour céder sa place à sa vice-présidente et colistière Kamala Harris, laissant 96 millions de dollars non dépensés sur son compte de campagne.

Les Démocrates réallouent alors les fonds à Kamala Harris. Le PAC « Biden for President » informe officiellement la FEC de son changement de nom en « Harris for President » fin juillet 2024.

Immédiatement, les Républicains tentent d’empêcher le reversement des fonds de campagne du camp démocrate en déposant une plainte auprès de la FEC. Ils dénoncent une tromperie en arguant que les donateurs de Joe Biden auraient pu ne pas souhaiter donner à Kamala Harris. La manœuvre est purement politique, puisque les juristes s’accordent pour dire qu’aucune hypothétique action en justice ne pourrait être entamée avant l’élection.

Cette course aux financements confère une influence majeure aux riches et généreux donateurs, qu’il s’agisse de lobbies ou d’individus qualifiés d’« anges gardiens ».

En 2020, les hommes d’affaires Thomas Steyer et Michael Bloomberg, tous deux candidats à la primaire démocrate, faisaient campagne en grande partie sur leurs propres fonds. S’étant ralliés au candidat investi, ils ont contribué à accroître les fonds de campagne de Joe Biden de près de 220 millions de dollars.

Chez les Républicains, le principal donateur de la campagne de Donald Trump en 2020 était le magnat de l’immobilier et des jeux d’argent Sheldon Adelson, pour un montant estimé à près de 90 millions de dollars. Sa veuve Miriam avait annoncé fin mai 2024 son intention de faire don de près de 100 millions de dollars en faveur de Trump pour la campagne 2024 à travers le PAC Preserve America. A deux mois de la présidentielle, les fonds récoltés par ce PAC atteignaient les 100 millions de dollars, dont 80 millions de Miriam Adelson.

À cette échéance, le principal donateur de Donald Trump pour la campagne 2024 était le milliardaire Timothy Mellon, à hauteur de 115 millions de dollars versés au principal Super-PAC MAGA Inc. S’y ajoutent quelques autres très grands donateurs comme la femme d’affaires Linda McMahon (10 millions de dollars via MAGA inc, le fondateur et gérant du hedge fund Citadel Kenneth Griffin (5 million via American Patriots) ou Laura et Isaac Perlmutter (10 million via Right for America). Chez les Démocrates, le plus gros donateur individuel demeurait Michael Bloomberg avec 19 millions versés au PAC Hybride Future Forward en mai.

Le site OpenSecrets qui évalue le coût des campagnes électorales aux États-Unis, indique d’ailleurs qu’à la mi-septembre la campagne de Donald Trump repose davantage sur les très grands donateurs que celle de son adversaire, puisque 67 % de ses fonds proviennent de contributions individuelles supérieures à 200 000 dollars, contre 58 % pour Kamala Harris.

Selon OpenSecrets, l’industrie pétrogazière aurait déjà contribué, à la mi-septembre, à hauteur de 20,8 millions de dollars dans la campagne présidentielle sur le cycle électoral, dont 93 % en faveur de Donald Trump. De même pour l’industrie du tabac, dont 99 % des 8,7 millions ont été attribués aux Républicains. D’autres secteurs sont davantage favorables aux Démocrates, qui bénéficient par exemple de 86,5 % des 13,3 millions de dollars injectés dans la campagne présidentielle par l’industrie télévisuelle, cinématographique et la musique.

Une industrie en expansion s’investit particulièrement dans la campagne de 2024 : celle des cryptoactifs, notamment à travers le Super-PAC Fairshake, déjà évoqué. Début septembre, ce comité avait récolté près de 203 millions de dollars pour défendre ses intérêts dans le cadre des élections de cette année. Parmi les donateurs, on retrouve des grands noms des cryptos comme Ripple (25 millions) et Coinbase (25 millions).

Lorsque l’on compare les fonds récoltés par les candidats et les fonds mensuellement dépensés, on comprend mieux la multiplication des annonces du candidat Trump à l’attention de certaines industries, dont celles des cryptos, voire de personnalités comme Elon Musk. En effet, selon la FEC et le site OpenSecrets, les comptes de beaucoup des principaux PAC républicains (MAGA IncSave AmericaMAGA PACAmerica PAC) étaient à la mi-septembre proches de l’équilibre ou dans le rouge (ils avaient plus dépensé que récolté), alors que les principaux PAC démocrates (essentiellement Future Forward États-Unis et American Bridge) dégageaient de forts excédents leur permettant de poursuivre leurs dépenses en publicité.

Plus généralement, ce mode de financement interroge sur le lien entre certaines des positions défendues par les candidats et les intérêts de leurs donateurs. Donald Trump est clairement soutenu par l’industrie du tabac pour avoir défendu le vapotage pendant son mandat et annoncé sa volonté de ne pas interdire les cigarettes mentholées dénoncées dans les programmes de santé publique promus par les Démocrates. De même, le candidat républicain s’affiche en faveur des cryptoactifs, avec la promesse d’interdire à la Réserve fédérale le développement d’un e-dollar qui pourrait leur nuire.

Le camp démocrate n’est pas en reste. Kamala Harris a donné un certain nombre de gages, comme la promesse de ne pas interdire les cryptoactifs, et a révélé détenir une arme à son domicile dans le but de rassurer sur le fait qu’elle n’envisageait pas d’interdiction dans ce domaine si elle était élue…

Foot C1: Résultats des grandes écuries

Foot C1: Résultats des grandes écuries

 

Monaco–Barcelone 2–1

Le résultat le plus inattendu de la ligue des champions est peut-être la victoire de à un de Monaco sur Barcelone qui pourtant avait gagné ses cinq premiers matchs de championnat espagnol. Résultat  2-1pour le club français

 

Atalanta Bergame-Arsenal 0-0
Pour son retour en Ligue des champions après deux ans d’attente, l’Atalanta a dû se contenter d’un nul (0-0) jeudi à Bergame face à Arsenal.

Atlético Madrid-Leipzig 2-1

Les Allemands avaient ouvert le score dès la 4e minute par Benjamin Sesko, mais Griezmann a égalisé à la 28e minute. Il a fallu ensuite attendre la 90e minute pour que Jose Maria Gimenez donne la victoire aux Espagnols.

 

Feyenoord-Bayer Leverkusen 0-4
Le Bayer Leverkusen, époustouflant, a humilié Feyenoord à Rotterdam

 

Après la gifle infligée par le Bayern Munich au Dinamo Zagreb (9-2 mardi) et le succès probant du Borussia Dortmund mercredi à Bruges (0-3), ce résultat confirme la bonne santé des clubs allemands, le VFB Stuttgart ayant longtemps fait douter le grand Real Madrid mardi au Santiago-Bernabeu (3-1).

Bac : à la tendance actuelle, le taux de réussite atteindra bientôt 110 %

Bac : à la tendance actuelle, le taux de réussite atteindra bientôt 110 %

 

Les différents gouvernements et le ministère de l’éducation nationale pour montrer leur efficacité ont régulièrement gonflé les chiffres de réussite aux différents examens dont le bac, surtout en période électorale. Et sur la tendance actuelle on pourrait bien atteindre 110 % d’ici quelques années et même davantage en intégrant ceux qui ne se sont pas présentés. Parallèlement, la France se situe dans les derniers des classements scolaires internationaux. Avec une faiblesse particulière en français et en mathématiques. D’où peut-être ce lien à faire avec la capacité des Français à évaluer des promesses électorales illusoires et non chiffrées ! Le taux de réussite du bac 2024 s’établit à 91,4%, en hausse de 0,4 point par rapport à 2023, a annoncé le ministère de l’Éducation nationale ce vendredi 12 juillet.

Cette session du baccalauréat, marquée par le renvoi des épreuves de spécialités en juin, se solde par un taux de réussite au baccalauréat général de 96,1% (+0,4 point par rapport à 2023), un taux de réussite au baccalauréat technologique de 90,3% (+0,5 point) et un taux de réussite au baccalauréat professionnel de 83,4% (+0,7 point), a détaillé le ministère dans un communiqué. Le pourcentage de bacheliers dans une génération s’élève à 79,1%.Dans les années 50 le taux était inférieur à 5 % !

Nouvelle-Calédonie : la réforme électorale suspendue

Nouvelle-Calédonie : la réforme  électorale  suspendue 

Le  chef de l’Etat, qui a choisi de dissoudre l’Assemblée nationale à l’issue des résultats des élections européennes dimanche, a abordé le sujet de la Nouvelle-Calédonie : « Le projet de loi constitutionnelle (…) j’ai décidé de le suspendre parce qu’on ne peut pas laisser l’ambiguïté dans la période », a annoncé le président de la République. Avant d’ajouter vouloir « donner toute sa force au dialogue sur place et au retour à l’ordre ».

Pour rappel, le texte, adopté successivement par le Sénat en avril puis l’Assemblée nationale le mois dernier, devait encore être adopté avant le 30 juin par les deux chambres réunies en Congrès à Versailles. Poussé par le camp loyaliste, il visait à élargir le corps électoral, gelé depuis 2007, pour les élections provinciales programmées à la fin de l’année. Une option contre laquelle le camp indépendantiste s’est catégoriquement opposé, au motif qu’il marginalisait les électeurs autochtones. Concrètement, environ 25.000 électeurs, natifs de l’archipel ou y résidant depuis dix ans, pourraient intégrer la liste électorale.

L’indépendantiste Daniel Goa ne semble, en tout cas, pas perturbé par l’éventualité que son prochain interlocuteur soit le Rassemblement national (RN), en cas de victoire du parti de Marine Le Pen aux prochaines législatives, voire à la présidentielle.

Alors que Marine Le Pen considérait « définitif » le résultat du troisième référendum sur l’indépendance en 2021 – boycotté par les indépendantistes, qui ne reconnaissent pas la victoire du « non » -, elle a suggéré en mai une nouvelle consultation d’ici « quarante ans ».

Bref, la question est renvoyée aux calendes !

Deuxième erreur de Macron prendre la tête de la campagne électorale

Deuxième erreur de Macron prendre la tête de la campagne électorale

Le président aura commis deux erreurs sans doute tragiques pour lui. D’abord la dissolution brutale de l’Assemblée nationale ensuite l’annonce qu’il prendra lui-même la tête de la campagne électorale.

Cette deuxième annonce sera encore plus funeste pour la majorité car contrairement à ce qu’il pense, la personnalité du président est complètement démonétisée. Il peut tout dire, même les arguments les plus pertinents mais il n’est ni écouté ni entendu. Pire il neprooque  que rejet et même haine par sa personnalité tellement suffisante et sa posture quasiment monarchique.

Macron est personnellement très largement responsable de la débâcle du pouvoir aux européennes. Les orientations sont en cause mais peut-être la personnalité encore davantage. Pour preuve, il a assumé longuement l’animation l’anniversaire du débarquement. Un événement qui a connu même un certain succès mais dont il n’a tiré aucun profit politique hypothéqué qu’il est par le discrédit populaire qui plombe désormais sa parole et son action.

Le problème c’est que macron  veut faire tout comme d’habitude: Être le président de la république, diriger le gouvernement, être le chef de la majorité est maintenant le patron de la campagne électorale.

Mexique: Les assassinats politiques s’amplifient encore dans le cadre de la campagne électorale.

Mexique:  Les assassinats politiques s’amplifient encore dans le cadre de la campagne électorale.

Les cartels veulent répandre la terreur chez les responsables mais aussi dans la population. Tous les partis politiques qui représentant l’autorité sont  visés par les Les bandes criminelles qui veulent imposer leur propre ordre.

Lucero Esmeralda terminait sa longue journée de campagne électorale à la rencontre des habitants des différents quartiers de La Concordia (Chiapas, Sud) lorsqu’elle a été criblée de balles dans une station-service. La jeune candidate de 28 ans pour un parti local a été tuée avec six autres personnes qui l’accompagnaient, dont un jeune adolescent de 15 ans. Deux autres personnes, dont la jeune sœur de 17 ans de Lucero Esmeralda, ont été grièvement blessées.

Quelques heures plus tôt, le corps d’un aspirant local et son épouse étaient retrouvés dans un sac plastique à l’arrière d’un pick-up sur une avenue d’Acapulco dans le sud du Guerrero. À moins de deux semaines des élections du 2 juin, 30 candidats ont été assassinés au Mexique. Les victimes sont de tous les partis, représentent toutes les opinions, mais ils ont en commun de menacer les activités des puissants cartels.

 

« Victoire électorale » de Poutine dans les territoires envahis !

« Victoire électorale » de Poutine dans les territoires envahis !

Comme en Russie, le résultat de la consultation électorale dans les territoires occupés était bien sûr connu d’avance. Poutine obtiendrait 70 % des suffrages dans ces régions en guerre.

Un scrutin qui évidemment n’a aucun sens aussi bien dans les territoires dupés qu’à l’intérieur de la Russie puisque l’opposition est complètement muselée, interdite voire mise en prison. Sans parler des ukrainiens qui ont fui les territoires occupés du fait de la guerre et qui évidemment n’ont pas pu voter. Bref, une sorte d’inversion du processus démocratique : on fixe d’abord les résultats et le vote intervient ensuite !

Trump encore inculpé de fraude électorale

Trump encore inculpé de fraude électorale

L’ancien président américain est encore inculpé cette fois de fraude électorale dans l’État stratégique de Géorgie qui aurait pu faire basculer le résultat global en sa faveur.
C’est de la quatrième inculpation pénale en moins de six mois pour Donald Trump, en campagne pour la primaire républicaine pour reconquérir la Maison Blanche en 2024.

L’enquête avait été déclenchée par un appel téléphonique en janvier 2021 de Donald Trump – dont l’enregistrement a été rendu public – dans lequel il demandait à un haut responsable local de «trouver» les quelques 12.000 bulletins de vote à son nom qui lui manquaient pour remporter cet État.
Cette procédure porte sur une partie des faits visés par l’inculpation le 1er août de Donald Trump devant un tribunal fédéral à Washington pour ses manœuvres présumées illégales lors de l’élection de 2020 dans sept États cruciaux, dont la Géorgie. La date du procès n’a pas encore été fixée.

L’ancien président, qui écrase ses adversaires dans les sondages pour la primaire républicaine, doit également être jugé en mars et mai 2024. Il devra répondre de l’achat du silence d’une actrice de films X, devant la justice de l’État de New York, puis de sa présumée négligence dans la gestion de documents confidentiels, devant la justice fédérale en Floride (sud-est).

États-Unis–Trump inculpé pour fraude électorale

États-Unis–Trump inculpé pour fraude électorale


« Complot à l’encontre de l’Etat américain », l’entrave à une procédure officielle et l’atteinte aux droits électoraux ont été retenus après une enquête supervisée par le procureur spécial Jack Smith. C’est l’accusation la plus grave à peser contre l’ex-président, déjà doublement poursuivi au pénal.

« Malgré sa défaite, l’accusé était déterminé à rester au pouvoir. Par conséquent, durant plus de deux mois après le scrutin du 3 novembre 2020, l’accusé a diffusé des mensonges selon lesquels il y avait eu des fraudes ayant modifié le résultat et qu’il avait en fait gagné », relève l’acte d’accusation, que l’AFP s’est procuré et que plusieurs médias américains ont publié, dont le New York Times. « Ces allégations étaient fausses et le prévenu savait qu’elles étaient fausses », peut-on y lire. « Mais le prévenu les a répétées et les a largement diffusées malgré tout ».

Grand favori des primaires républicaines, Donald Trump avait annoncé le 18 juillet avoir reçu une lettre de Jack Smith l’informant qu’il était visé personnellement par l’enquête fédérale sur les tentatives d’inverser les résultats de la présidentielle de 2020, et notamment l’assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021. Il avait déclaré le 28 juillet qu’il maintiendrait sa campagne, même s’il était condamné.

  Macron : président ou en campagne électorale ?

  Macron : président ou en campagne électorale ?

par Françoise Fressoz dans le Monde.

Le président de la République met les bouchées doubles pour tenter de consolider le bloc central en vue des élections européennes de juin 2024. Son offensive intervient alors que la droite se radicalise sur les questions migratoires, souligne Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

Trois temporalités différentes se font concurrence sur la scène politique encore marquée par le conflit sur la réforme des retraites. La première, impulsée par le président de la République, Emmanuel Macron, vise à conjurer la menace d’enlisement qui cerne l’exécutif après quatre mois de tensions politiques et sociales.

Faisant fi des vicissitudes ambiantes, elle est tout entière tournée vers le futur. En enfourchant ses thèmes de prédilection – la politique de l’offre, la réindustrialisation du pays, le plein-emploi, la baisse des impôts –, en les adaptant à une cible prioritaire, la classe moyenne, catégorie dans laquelle beaucoup de Français se rangent, le chef de l’Etat se comporte comme s’il était de nouveau en campagne électorale avec mission de projeter les Français vers un avenir meilleur.

La deuxième temporalité est celle de la première ministre, Elisabeth Borne, qui, de plain-pied dans le quotidien, doit assurer l’atterrissage du discours présidentiel dans un environnement hostile. La difficile reprise de contact avec les syndicats, mardi 16 et mercredi 17 mai, montre toute la difficulté de la tâche : tablant sur l’état de faiblesse du gouvernement, l’intersyndicale rêvait d’imposer une reprise du dialogue social à ses conditions en mettant notamment en avant la conditionnalité des aides aux entreprises en fonction de leur politique salariale et environnementale. Le discours présidentiel, plus social-libéral que social-démocrate, sonne comme une fin de non-recevoir. A Elisabeth Borne de s’en débrouiller.

La troisième temporalité est celle de la gauche, qui reste enfermée dans le conflit des retraites, faisant comme si une possibilité existait encore de mettre en échec la réforme qui apparaît pourtant relever du passé, puisqu’elle a été promulguée le 15 avril après validation partielle par le Conseil constitutionnel. Alors que tout s’agite autour d’elle, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) reste bloquée sur l’échéance du 8 juin, jour d’examen de la proposition de loi déposée par le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) visant à abroger la réforme.

Le texte n’a aucune chance d’aboutir, faute de majorité au Sénat, mais les conditions de son examen à l’Assemblée nationale comportent un enjeu politique auquel elle s’accroche pour poursuivre une bataille qui a eu l’avantage de la maintenir unie …

PS:  magouille électorale interne et risque d’explosion

PS:  magouille électorale interne et risque d’explosion.

Le parti socialiste, du moins ce qu’il en reste, retombe dans ses vieilles habitudes de tripotage de nombre d’adhérents et de votants pour les élections internes . cette fois il y a risque d’explosion entre marxistes et autres gauchistes et sociaux-démocrates de leautre . /strong>

Il s’agit de désigner le futur responsable pour éventuellement remplacer Olivier Faure. Or ce dernier considère qu’il a gagné avec 50,83 % des voix.

À plusieurs reprises, les résultats des congrès et autres scrutins internes du parti socialiste ont été largement tripatouillés par une surestimation du nombre de votants et d’adhérents notamment de la part des fédérations débuts du Rhône et Nord. Ce fut notamment le cas quand Martine Aubry a prit la tête du parti socialiste.

On objectera que lors des scrutins assez tendus, c’est aussi une pratique assez répandue dans la plupart des autres partis politiques. Mais pour le parti socialiste c’est presque un rituel obligé.

Le plus surprenant c’est que plus le parti perd en audience et plus il continue de se diviser. C’est un peu l’histoire de Devos qui constatait avec une fausse surprise qu’on peut toujours couper une ficelle, il reste toujours deux bouts.

Il serait temps que le parti socialiste tranche enfin entre l’impossible cohabitation entre d’une part les radicaux marxistes, d’autre part les sociaux démocrates. Cette cohabitation a toujours été mortelle y compris du temps de la SFIO et conduit inévitablement à l’extinction du parti. On pourrait cependant faire observer que cette cohabitation a permis parfois aux socialistes de prendre le pouvoir mais en appliquant une politique complètement contradictoire avec leurs promesses électorales

Le Parti socialiste ( dirigé par Olivier Faure) a donc  déclaré ce vendredi matin Olivier Faure vainqueur avec 50,83% dans le duel qui l’opposait à son rival, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

Une  situation ubuesque , Nicolas Mayer-Rossignol a aussi  annoncé sa victoire à la presse . «Nous avons remporté ce résultat à hauteur de 53,47% des voix sur 90% des dépouillés», a déclaré l’élu normand, ajoutant que l’écart avec son concurrent n’était «plus rattrapable». Les militants «ont exprimé ce soir, par un vote clair, leur volonté de poursuivre le rassemblement de la gauche et des écologistes en me renouvelant leur confiance», a assuré pour sa part Olivier Faure.

Les deux camps, s’accusant mutuellement d’irrégularités dans les votes, ont annoncé dans la nuit des recours et demandes d’annulations de vote dans des sections. Une commission de recollement des résultats doit se réunir vendredi.

Une fois les résultats officiels publiés, Nicolas Mayer-Rossignol a fait part via un communiqué d’un message d’apaisement. «Le choix des militants doit être respecté, l’unité du Parti socialiste préservée», a-t-il écrit sur Twitter, en alertant sur le fait que «les Français nous regardent». Lui-même explique avoir contacté Olivier Faure dans la nuit «pour trouver une issue à cette crise.»

L’édile maintient toutefois que des «irrégularités graves et manifestes (…) dont les preuves factuelles sont publiques» ont été constatées. «Tout cela donne une image déplorable de notre Parti», peut-on lire dans le communiqué. Le concurrent d’Olivier Faure demande que la commission de récolement «se réunisse dès cet après-midi, afin de valider le scrutin». «À cette heure et en dépit de nos demandes, elle n’a toujours pas été convoquée par la direction sortante», déplore-t-il. Et d’ajouter : «Aucun résultat final ne peut évidemment être proclamé sans validation par la commission de récolement.». le problème est que cette commission n’a abouti à rien d’unanime dimanche. Chaque candidat revendiquant toujours la victoire.

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