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Epargne-Livret A : Contradiction entre pouvoir d’achat en baisse et collecte en hausse record

Epargne-Livret A : Contradiction entre pouvoir d’achat en baisse et collecte en hausse record


Il y a évidemment une contradiction fondamentale entre la hausse de la collecte du livret A qui atteint des records et l’autre record qui affecte le pouvoir d’achat. En fait, il ne s’agit pas dans les deux cas des mêmes populations. Certes tous les Français ou presque subissent une diminution de leurs revenus du fait de l’inflation mais seulement environ la moitié peuvent épargner. La hausse de la collecte s’explique par ce climat d’incertitude tant en France qu’au plan international avec notamment la crise de l’énergie et les risques géostratégiques. L’autre contradiction, c’est que du fait de l’inflation, la rémunération du livret A est négative

La collecte nette du livret A a atteint, en janvier, 9,27 milliards d’euros. Un niveau jamais vu depuis 2009 pour un premier mois de l’année, soit près de quinze ans. À l’époque, l’ouverture de la distribution du livret A à toutes les banques avait conduit à un afflux de 18,31 milliards d’euros sur ce produit. À titre de comparaison, les collectes de 2021 et 2022, sur le même mois, atteignaient plutôt 6,3 milliards d’euros.

Même constat pour le livret de développement durable et solidaire, qui a également fait carton plein et récolté, en janvier, 1,95 milliard d’euros, toujours selon la Caisse des dépôts. Là encore, ces dépôts – du jamais vu depuis plus de dix ans – dépassent les niveaux observés ces dernières années, y compris durant l’épidémie de Covid-19, lorsque la consommation était pourtant restreinte.

Au total, l’encours de ces deux produits atteignait, fin janvier, 520,9 milliards d’euros. Un niveau, là encore, record. «Ce sont des chiffres impressionnants, commente Cyrille Chartier Kastler, fondateur du site spécialisé Good Value for Money. À titre de comparaison, les bons mois, l’assurance-vie collecte deux à trois milliards d’euros.

«Le rebond de janvier 2023 se distingue par sa force. Les ménages ont décidé, sans nul doute, de profiter à plein du relèvement de la rémunération à 3 % en réduisant leurs liquidités non rémunérées sur leurs comptes courants», analyse le directeur du Cercle de l’épargne, Philippe Crevel, dans un communiqué. Pour l’expert, «la crainte d’une détérioration à venir de la situation économique explique cette attitude» prudente, de la part de ménages qui préfèrent épargner plutôt que de consommer. Une tendance qui devrait se poursuivre en février et mars, estime-t-il.

Selon l’Insee, le taux d’épargne devrait par ailleurs rester, en 2023, supérieur à son niveau pré-Covid. Prudents, les Français semblent privilégier l’épargne, malgré son taux qui reste inférieur à l’inflation. «La protection n’est pas totale, le rendement réel du Livret A étant négatif d’au moins trois points. Il faut remonter aux années 80 pour constater un rendement réel négatif aussi important», nuance Philippe Crevel.

Livret A :Contradiction entre pouvoir d’achat en baisse et collecte en hausse record

Livret A : pouvoir d’achat en baisse mais collecte et inquiétudes en hausse

Selon l’Insee, en février, les ménages conservent une opinion très négative sur l’évolution passée et à venir du niveau de vie en France. Ils sont aussi peu nombreux à considérer qu’il est opportun de faire des achats importants (automobile et gros électroménager principalement), ce qui constitue un mauvais signal pour la consommation . Et, par ricochet, pour la croissance française.
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La proportion de ménages qui estiment qu’il est opportun d’épargner a fortement augmenté en février. Le solde d’opinion correspondant est « au plus haut depuis mai 2021 », souligne l’Insee. Il gagne sept points en février, après avoir déjà progressé de huit points en janvier.

Cette nouvelle hausse est « sans doute en lien avec la hausse des taux de certains produits d’épargne », explique l’Insee, sans toutefois entrer dans plus de détails. Mais difficile de ne pas faire le lien avec le Livret A , qui a connu une collecte historique en début d’année. Grâce à un taux de rémunération porté à 3 % début février.

Il y a évidemment une contradiction fondamentale entre la hausse de la collecte du livret a qui atteint des records et l’autre record qui affecte le pouvoir d’achat. En fait, il ne s’agit pas dans les deux cas des mêmes populations. Certes tous les Français ou presque subissent une diminution de leurs revenus du fait de l’inflation mais seulement environ la moitié peuvent épargner. La hausse de la collecte s’explique par ce climat d’incertitude tant en France qu’au plan international avec notamment la crise de l’énergie et les risques géostratégiques. L’autre contradiction c’est que du faîte de l’inflation, la rémunération du livret A est négative

La collecte nette du livret A a atteint, en janvier, 9,27 milliards d’euros. Un niveau jamais vu depuis 2009 pour un premier mois de l’année, soit près de quinze ans. À l’époque, l’ouverture de la distribution du livret A à toutes les banques avait conduit à un afflux de 18,31 milliards d’euros sur ce produit. À titre de comparaison, les collectes de 2021 et 2022, sur le même mois, atteignaient plutôt 6,3 milliards d’euros.

Même constat pour le livret de développement durable et solidaire, qui a également fait carton plein et récolté, en janvier, 1,95 milliard d’euros, toujours selon la Caisse des dépôts. Là encore, ces dépôts – du jamais vu depuis plus de dix ans – dépassent les niveaux observés ces dernières années, y compris durant l’épidémie de Covid-19, lorsque la consommation était pourtant restreinte.

Au total, l’encours de ces deux produits atteignait, fin janvier, 520,9 milliards d’euros. Un niveau, là encore, record. «Ce sont des chiffres impressionnants, commente Cyrille Chartier Kastler, fondateur du site spécialisé Good Value for Money. À titre de comparaison, les bons mois, l’assurance-vie collecte deux à trois milliards d’euros.

Livret A: 3.3% c’est trop pour les banques !

Livret A: 3.3% c’est trop pour les banques !

 

On sait que l’inflation aura tourné officiellement autour de 6%; Du coup, le relèvement des taux du livret A s’impose.

Mais les banques crient au loup alors qu’elles spéculent du fait du différentiel entre les 6% d’inflation et le faible taux actuel de 2% du livret A . 

Selon les calculs de BPCE, sur la base des chiffres de décembre, le taux du Livret A pourrait ainsi être porté à 3,3 %, contre 2% actuellement en ces temps de forte inflation (plus de 6% sur les six derniers mois). Mais augmenter, d’un coup d’un seul, le taux du livret A de 130 points de base ne serait pas sans conséquences pour le financement du logement social (qui est le principal emploi des ressources collectées par le Livret A). La facture s’annonce également salée pour les banques, qui centralisent 40 % de la collecte des livrets réglementés.

Selon une estimation de l’agence de notation Fitch de l’été dernier, une augmentation de 100 points de base du taux du Livret A coûte aux banques près de 2 milliards d’euros. mais on ne dit pas combien rapporte aujourd’hui l’augmentation des taux de prêts; témoin le très net tassement dans l’immobilier. Il existe toujours un décalage, notamment à cause du taux d’usure mais aussi de la concurrence, entre l’évolution du coût de la ressource (livrets…) et celui des emplois (crédits). Enfin, une remontée brusque du taux des livrets aurait également des conséquences sur la structure même de l’épargne des Français.

 

« Nos modèles montrent que les impacts sur la structure de l’épargne liés à une hausse importante du taux du Livret A sont considérables », avance Alain Tourdjman, directeur des études et prospective de BPCE. Selon les modèles économétriques de la banque, l’impact d’une hausse de 30 points de base du taux du livret A peut générer un surplus de collecte sur les livrets de 11,2 milliards d’euros et une décollecte de 3,8 milliards sur les dépôts à vue et de 6,5 milliards sur l’assurance-vie (dont 60% sur les fonds en euros). Ces arbitrages se font d’ailleurs à somme nulle, une augmentation du taux du livret A ne provoquant pas en soi une hausse du niveau global de l’épargne.

Une erreur de diagnostic car en période crise, l’inquiétude des ménages a tendance à favoriser l’épargne de précaution pour ceux qui le peuvent.

« Il ne serait plus raisonnable d’avoir une augmentation plus progressive et raisonnée du taux du Livret A que de le précipiter dans un univers qui pourrait bousculer très violemment les arbitrages habituels des ménages », estime Alain Tourdjman, qui précise bien « que la décision revient au politique ». De sources bancaires, on avance ainsi un taux plus raisonnable de 2,5%, voire 3% maximum.

 

Livret A : Hausse liée aux incertitudes

Livret A : Hausse liée aux incertitudes

Ce n’est certainement pas la hausse des taux du livret A qui encourage les épargnants. Généreusement on a fait passer ce taux de 1 à 2 %. Pour l’avenir on envisage un taux de 3 à 4 % ; à comparer évidemment avec une hausse de l’inflation de près de 7 % en 2022 et une prévision de 7 % supplémentaires en 2023.

Ce sont davantage les incertitudes relatives à l’inflation, à l’énergie, et aux dangers de la situation géopolitique qui incitent les épargnants à placer leur argent sur les livrets classiques.

Le placement préféré des Français confirme encore son statut. D’après les chiffres de la Caisse des dépôts, publiés ce mercredi, les Français ont garni leurs Livrets A de 600 millions d’euros en novembre, un montant plutôt honorable pour la période et qui confirme un regain d’intérêt des épargnants pour ce placement. La collecte de novembre fait mieux qu’octobre ( le mois des factures) où les épargnants avaient retiré davantage d’argent qu’ils n’en avaient placé ce qui s’était traduit par une collecte nette négative de l’ordre de 1,1 milliard d’euros.

Novembre renoue donc avec la tendance positive de 2022. Depuis le début de l’année, le Livret A a enregistré une collecte nette de près de 25,8 milliards d’euros, soit un niveau proche des 26,4 milliards enregistré en 2020, une année exceptionnelle à ce titre, marquée par l’irruption du Covid-19. En 2021, à l’inverse, le Livret A, qui rémunérait à l’époque 0,5% par an les épargnants, avait engrangé 15,17 milliards d’euros. C’était encore moins en 2019, car seuls 12,64 milliards avaient été collectés sur ce placement.

Une hausse du taux de rendement qui attire les épargnants
Cette année, la collecte du livret A a été tirée par la hausse du taux d’intérêt que propose le placement préféré des Français. Face à la flambée du coût de la vie qui grignote l’épargne accumulée par les Français, Bruno Le Maire avait annoncé deux hausses de taux en février et en août, passant le rendement annuel de ce livret de 0,5% à 2%. Un placement qui ne compense toutefois pas la perte de pouvoir d’achat provoquée par une inflation qui atteignait toujours 6,2% en novembre.

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Pour continuer d’aider les épargnants, la Banque de France a laissé entendre que les taux continueraient de grimper. « Nous ferons le calcul au mois de janvier, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire décidera » du nouveau taux « mais je peux dire qu’il y aura une nouvelle hausse du Livret A au 1er février, elle devrait être sensible », a affirmé ce mercredi François Villeroy de Galhau sur RMC/BFM TV.

Le taux du livret A mais aussi de son cousin le Livret d’épargne populaire (dans la souscription est soumis à des conditions de ressources) sont calculés en tenant compte de l’inflation et de l’évolution de différents taux de rémunération de dépôts interbancaires. Ainsi, le Livret A devrait augmenter jusqu’à 3% voire un peu plus lors de la prochaine revalorisation.

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Une collecte générale élevée
Concernant le LEP, dont le taux est actuellement fixé à 4,6%, l’augmentation « devrait être encore plus forte », a assuré le gouverneur de la Banque de France. Il a déjà été relevé en août en passant de 2,2 à 4,6%. Ce placement est jugé par François Villeroy de Galhau comme « le produit le plus intéressant pour les épargnants (…) Accessible à 15 millions de Français. »

D’une manière générale, tous les livrets dits sans risques ont collecté beaucoup d’argent en novembre. Le livret de développement durable et solidaire (LDDS) a notamment récolté 430 millions d’euros nets rien que sur ce dernier mois. Sur un an, l’encours du livret A et du LDDS atteint la somme colossale de 500,5 milliards d’euros, soit une hausse de +6,8% par rapport à novembre 2021.

Cette épargne est ensuite gérée par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires pour être investie, notamment, dans le financement de logements sociaux dans le cas du livret A, et des projets dédiés à l’économie sociale et solidaire ainsi qu’aux économies d’énergie dans les logements, pour le cas du LDDS.

Un « produit d’épargne vert »
De l’argent qui ne dort pas et qui pourrait même servir à une autre grande problématique : la transition énergétique. Dans cette optique, Bruno Le Maire a annoncé vouloir créer un « produit d’épargne vert » lors de la présentation d’un rapport du think tank The Shift Project le 15 décembre. Ce nouveau livret serait en revanche « sans doute un peu moins liquide » que les placements d’épargne classiques, « avec sans doute une part de risque un peu plus élevée mais il comportera la garantie que chaque euro investi ira dans un projet vert ».

Avec ce projet, le ministre de l’Economie souhaiterait flécher l’épargne des Français dans des projets soutenant la neutralité carbone. Il a notamment remis en question le LDDS « qui n’a de durable et solidaire que le nom », a-t-il taclé avant d’expliquer que « beaucoup de produits financiers sont présentés comme verts mais ne le sont que très partiellement, voire absolument pas ».

Pour que cet argent soit utilisé à bon escient, Bruno Le Maire a promis des contrôles pour s’assurer que « les placements verts sont bien dirigés vers des projets en ligne avec l’objectif de neutralité carbone. »

Livret A : Forte hausse dans l’attentisme ambiant

 Livret A : Forte hausse dans l’attentisme ambiant 

 

Ce n’est certainement pas l’ insignifiant relèvement des taux du livret A  ( à 2%) qui a permis à ce dernier d’enregistrer de nouveaux records avec un encours cumulé livré à et LDDS après de 500 milliards. Pour trouver les facteurs explicatifs il faut se tourner du côté des inquiétudes des Français relatives  en particulier à l’envolée de l’inflation, à la crise de l’énergie mais aussi aux dangers géostratégiques.

Depuis le début de l’année 2022, l’encours du Livret A a progressé de 23,6 milliards d’euros, soit presque les 24,5 milliards d’euros enregistrés entre janvier et août 2020, lorsque le début de la pandémie avait dopé l’attrait des Français pour le Livret A.

L’encours cumulé des deux livrets frôle désormais la barre des 500 milliards d’euros, à environ 497 milliards d’euros (contre 1.850 milliards pour l’assurance-vie). Ces chiffres n’intègrent pas ceux du Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages pas ou peu imposables, dont la rémunération est passée à 4,6% au 1er août, et en fait l’un des produits d’épargne le plus rentable du moment.

Géré conjointement par la Caisse des dépôts (CDC) et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l’économie sociale et solidaire ainsi qu’aux économies d’énergie dans les logements. La Cour des comptes vient d’ailleurs de rappeler la Caisse des dépôts à la prudence quant à la gestion des fonds d’épargne.

 

 

Inflation et livret A : les recommandations gonflées des experts de la BPCE

Inflation et livret A : les recommandations gonflées des experts de la BPCE

La France ne manque pas d’experts de tout poil qui analysent la situation économique et financière et font des propositions. On n’en trouve dans les organismes spécialisés privés, dans l’administration aussi dans les lobbys. Dernier exemple ,  ces experts de la BPCE (qui comprend la Caisse d’épargne) qui recommandent surtout de ne pas relever les taux d’intérêt du livret A. La même recommandation d’ailleurs que la plupart des banques. Une manière de donner une légitimité à une hausse ridicule de ses taux à 1 % désormais quand l’inflation atteint 5 % !
Selon les économistes de BPCE, un relèvement des taux d’intérêt ferait deux principales victimes.
Ces économistes estiment qu’un relèvement du taux de rémunération du placement préféré des Français comporte un « risque important d’engendrer des arbitrages violents entre actifs surtout au détriment de l’assurance-vie ». Ils redoutent aussi que cela pèse sur le financement du logement social.La vérité évidemment c’est que les les banques comme la Caisse d’épargne travaillent  avec les énormes dépôts sur les livrets A et qu’une rémunération des dépôts à 1 % quand l’inflation est de 5 % constitue pour eux une véritable aubaine.

Cette information est parue dans les Échos qui évidemment a oublié d’indiquer les liens financiers entre la BPCE et la Caisse d’épargne sans doute pour donner davantage de pertinence aux analyses des experts évoqués !

Livret A : hausse de collecte

Livret A : hausse de collecte

L’encours du Livret A a fortement progressé en janvier, les  versements ont ainsi dépassé les retraits de 6,25 milliards d’euros le mois dernier, après trois mois consécutifs de décollecte, portant l’encours à un niveau record de 349,6 milliards d’euros.

Ajoutée à celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) – qui lui aussi propose un taux augmenté depuis le 1er février – la collecte a totalisé 6,80 milliards d’euros en janvier. L’encours total sur les deux produits atteint 476,5 milliards d’euros à fin janvier.

L’annonce de Bruno Le Maire, le 14 janvier, d’un relèvement du taux du livret A dès le mois suivant a soutenu ce placement, les détenteurs étant encouragés à le garnir pour bénéficier à plein de ce rebond. Après plus de dix ans sans hausse et deux ans de plancher historique de 0,5%, le taux du Livret A est remonté à 1% depuis le 1er février, comme celui du LDDS.

 L’année dernière, les Français ont déposé 15,17 milliards d’euros de plus qu’ils n’en ont retiré sur leurs Livret A, et 3,94 milliards d’euros sur leurs LDDS.

Épargne : la rémunération du livret à passe de 0,5 % à 1 %, c’est trop !

Épargne : la rémunération du livret à passe de 0,5 % à 1 %, c’est trop !

 

Comme il fallait s’y attendre la rémunération du livret A sera insignifiante puisqu’elle passera de 0,5 % à 1 %. C’est trop, d’après la Banque de France qui aurait conseillé de passer de 0,5 % à 0,8 %. ! Dans le même temps sur un an l’inflation officielle aura progressé, elle, de 2,8 %  en niveau) ; conclusion la perte de pouvoir d’achat se rapproche de 2 %. En tout cas le chiffre officiel de l’INSEE dont l’indice de mesure des prix à la consommation est largement obsolète du fait du changement de structure des dépenses des ménages. Les dépenses ajustables pèsent de moins en moins dans le budget des ménages alors qu’augmentent les dépenses contraintes. De toute manière on a un peu de mal à comprendre comment l’inflation pourrait n’être que de 2,8 % en France qui importe à peu près tout en tout cas une grande partie des biens de consommation alors que c’est inflation est de 5 % en Allemagne.

La hausse annoncée ne couvrira donc pas totalement l’inflation , d’autant que celle-ci a fortement accéléré en fin d’année. Mais le grand gagnant de ces changements de taux est sans nul doute le livret d’épargne populaire (LEP), qui rapportera 2,2% dès le 1er février, car sa formule est plus étroitement liée à l’inflation. Près de 7 millions de Français détiennent un LEP, accessible sous conditions de revenus. 15 millions de Français seraient éligibles.

Taux livret A: une hausse de seulement 0,5 % !

Taux livret A:  une hausse de seulement 0,5 % !

L’inflation 2021 sur un an devrait être proche de 3 %. Sans rire, Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a envisagé une hausse du taux du livret A, actuellement de 0,5 %. Son calcul « intégrera l’inflation des six derniers mois », a-t-il assuré sur RTL mercredi. Du fait de la poussée des prix – 2,6 % sur un an en octobre selon l’Insee – le rendement du livret A est aujourd’hui largement négatif : ceux qui ont placé leurs économies sur ce compte d’épargne perdent de l’argent.

Ce coup de pouce, qui pourrait porter le taux de rémunération du livret A entre 0,75 % et 1 %,.

Le taux du livret A : un taux de 0,75 % au lieu de 0,50 % ?

Le taux du livret A : un taux de 0,75 % au lieu de 0,50 % ?

 

Le taux d’épargne du livret à est bien entendu insignifiant puisque ce taux d’intérêt est bloqué à 0,5% depuis le 1e février 2020.

Le taux du livret a résulte d’un calcul tordu qui s’appuie d’une part «la moyenne semestrielle des taux à court terme en euros (€STR)» et sur l’évolution des prix à la consommation des ménages calculés par l’INSEE. Notons d’abord que cet indicateur de l’INSEE est complètement obsolète avec la modification structurelle de la consommation des ménages. Plus globalement ce calcul complexe permet surtout de minorer le taux du livret A. Pour résumer, actuellement le taux du livret a est fixé à 0, 50 % alors que la hausse des prix sur un an et proche de 3 %. Résultat une perte de 2,5 % . Grâce à la formule alambiquée de calcul par les pouvoirs publics le taux du livret a ne serait augmenté que de 0,25 % au début de l’année 2022 soient un taux de 0,75 %.

Beaucoup d’experts s’interrogent sur les conditions d’amortissement de la dérive considérable de l’endettement. Pourtant la solution est simple, elle a été largement été utilisée dans l’histoire économique : grâce à l’inflation qui permet une ponction sur le revenu du travail et de l’épargne.

 

Livret A : tassement de la hausse

Livret A : tassement de la hausse

La collecte du livret a est toujours en hausse même si la tendance est au tassement ou plutôt un retour à la normale. Reste que depuis le début de l’année les sommes totales collectées sont très importantes (plus de 7 % en un an) et témoignent des incertitudes des épargnants vis-à-vis de l’avenir. La collecte sur le Livret A s’est ainsi normalisée en juillet, après avoir engrangé des sommes records depuis le début de la pandémie, à 1,15 milliard d’euros, selon les chiffres publiés lundi par la Caisse des dépôts. L’an dernier à la même période, qui avait été marquée par le premier déconfinement et la fin des contraintes sanitaires, les Français avaient mis de côté 1,85 milliard d’euros sur leurs livrets A.

Ce chiffre de 1,15 milliard apparaît d’autant plus comme un retour à la normale que juin, traditionnellement un mois de collecte importante, avait marqué une rupture avec une collecte nulle. Le déconfinement de juin, avec l’accélération de la vaccination, a engendré une hausse de la consommation des Français, qui se répercute donc sur leur niveau d’épargne.

Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui finance notamment l’économie sociale et solidaire et les économies d’énergie dans les logements, connaît également une normalisation de sa collecte, à 250 millions d’euros en juillet, contre 640 millions l’an dernier à la même période. Au total, la collecte nette réalisée par le Livret A et le LDDS réunis s’est donc élevée à 1,4 milliard d’euros en juillet.

. L’encours total sur le Livret A et sur le LDDS a atteint 470,5 milliards d’euros à fin juillet 2021, soit une hausse de 7% sur un an.

Epargne-Livret A : les épargnants encore punis ….par les banques

Livret A : les épargnants encore punis ..par les banques ?

Au deuxième trimestre, les grandes banques françaises ont toutes publié des résultats record , faisant presque oublier la crise sanitaire qui avait plombé leurs comptes il y a tout juste un an. Une fois n’est pas coutume, les métiers de banque de détail, pourtant mal en point depuis plusieurs années, ont largement participé à ce rebond.

Selon le décompte fait par DBRS Morningstar, les revenus agrégés en banque de détail de BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et Société Générale ont grimpé de 9,8 % par rapport à la même période l’an dernier. Tous métiers confondus, le produit net bancaire des quatre groupes a augmenté de 11,3 %, à 33,7 milliards d’euros, et les bénéfices ont plus que triplé. La tendance est similaire chez Crédit Mutuel et La Banque Postale .

 

Alors que l’inflation reprend , les épargnants du livret, eux  à seront encore punis puisque les Pouvoirs publics n’envisagent pas de relèvement de la rémunération du livret au 1er août. Conclusion il y aura une perte nette pouvoir d’achat des épargnants puisque officiellement l’inflation sur un an constatée en juin a atteint 1,5 % alors que le taux de rémunération est toujours limité à 0,5 %.

 En fait,  les pouvoirs publics ont écouté les revendications des banques et de la Banque de France qui conseillent depuis longtemps de bloquer la rémunération voire même de la diminuer. Il n’est donc pas étonnant que nombre de petits épargnants préfère laisser leurs économies sur les comptes courants. « Depuis le début de la crise sanitaire (mars 2020), la collecte du Livret A a atteint 37,75 milliards d’euros faisant de ce produit le principal réceptacle de l’épargne Covid juste derrière les dépôts à vue (50 milliards d’euros) », observe Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Notons cependant que la mesure de l’inflation est devenue largement obsolète avec la crise sanitaire qui a modifié la structure de consommation des ménages. Le coût de certaines dépenses et notoirement sont  sous-évaluées voire ignorées comme celle du logement.

Livret A : les épargnants encore punis ?

Livret A : les épargnants encore punis ?

 

Alors que l’inflation reprend , les épargnants du livret à seront encore punis puisque les Pouvoirs publics n’envisagent pas de relèvement de la rémunération du livret au 1er août. Conclusion il y aura une perte nette pouvoir d’achat des épargnants puisque officiellement l’inflation sur un an constatée en juin a atteint 1,5 % alors que le taux de rémunération est toujours limité à 0,5 %.

 En fait,  les pouvoirs publics ont écouté les revendications des banques et de la Banque de France qui conseillent depuis longtemps de bloquer la rémunération voire même de la diminuer. Il n’est donc pas étonnant que nombre de petits épargnants préfère laisser leurs économies sur les comptes courants. « Depuis le début de la crise sanitaire (mars 2020), la collecte du Livret A a atteint 37,75 milliards d’euros faisant de ce produit le principal réceptacle de l’épargne Covid juste derrière les dépôts à vue (50 milliards d’euros) », observe Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Notons cependant que la mesure de l’inflation est devenue largement obsolète avec la crise sanitaire qui a modifié la structure de consommation des ménages. Le coût de certaines dépenses et notoirement sont  sous-évaluées voire ignorées comme celle du logement.

Livret A : toujours en hausse en mars

  • Livret A : toujours en hausse en mars
  • Conséquence du dégât des mesures restrictives suite à la crise sanitaire mais aussi des doutes sur l’ampleur de la crise économique et sociale qui vivra, les épargnants qui ne peuvent continue d’alimenter leurs comptes d’épargne.
  • Sur le premier trimestre, ce sont 14,63 milliards d’euros qui ont été placés sur le livret A et le LDDS, deux produits comptant parmi les plus populaires dans l’Hexagone. 
  • Inquiets devant l’incertitude engendrée par l’épidémie, les ménages ont continué d’épargner en mars. Selon les dernières estimations de la Caisse des dépôts, 2,8 milliards d’euros supplémentaires ont été déposés sur ce produit le mois dernier, quand la collecte nette du livret d’épargne durable et solidaire (LDDS) s’est élevée à 870 millions d’euros.
  • Sur le premier trimestre, ce sont donc, au total, 14,63 milliards d’euros qui ont été placés sur ces deux produits comptant parmi les plus populaires dans l’Hexagone, contre 9,9 milliards d’euros sur la même période en 2020. «L’encours total sur les deux produits atteint 462,9 milliards d’euros à fin mars 2021», précise la caisse des dépôts dans un communiqué.

Livret A : encore un record qui manifeste l’attentisme des Français

Livret A : encore un record qui manifeste l’attentisme des Français

 

Encore un record en février avec près de 3 milliards de collecte. Au total,  les montants sur les différents livrets d’épargne représentent près de 500 milliards soit une hausse de 10 % sur un an. Pourtant ces livrets  ne rapportent  pratiquement rien puisque la rémunération est seulement de 0,5 % par an soit très en-dessous de l’inflation réelle.

 

Notons par parenthèse que l’indicateur de mesure des prix à la consommation de l’INSEE est devenu complètement obsolète compte tenu de la modification de la structure de consommation. L’inflation réelle et plus proche des 2 à 3 % au liue de 1 % constaté sur un an. De toute manière, l’épargne placée sur les livrets traditionnels ne rapporte pas. En tout cas guère plus que l’épargne llaissée  sur les comptes courants bancaires qui représentent eux aussi autour de 500 milliards. La preuve que la  troisième vague sanitaire va porter un sérieux au moral et à l’économie.

Le précédent record de collecte pour le deuxième mois de l’année correspondait à 2,4 milliards récoltés en février 2009, année durant laquelle la commercialisation du Livret A avait été ouverte à l’ensemble des établissements bancaires. Avant 2009, seules La Banque Postale et le réseau des Caisses d’épargnes distribuaient ce produit.

L’an passé, le Livret A avait par ailleurs connu une collecte nette de près de 1,2 milliard d’euros. Ce livret affiche ainsi une collecte nette cumulée de plus de neuf milliards d’euros déjà sur les deux premiers mois de l’année, contre environ cinq milliards sur la même période en 2020.

Considéré comme un placement refuge, le Livret A, qui garantit pourtant un taux d’intérêt historiquement faible de 0,5% par an, a connu en 2020 un succès historique, avec une collecte près de deux fois supérieure à la normale, à plus de 26 milliards d’euros, dans le contexte d’incertitudes économiques et sanitaires liées au Covid-19.

De son côté, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a également connu un mois de février dynamique, avec 910 millions d’euros collectés, soit presque trois fois plus que lors du même mois en 2020. Le Livret A finance essentiellement le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l’économie sociale et solidaire ainsi qu’aux économies d’énergie dans les logements.

Ainsi, la collecte enregistrée par le Livret A et le LDDS réunis s’est montée en février à presque 3,8 milliards d’euros, là aussi un niveau record pour ce mois. Et sur la période janvier-février, cette collecte se monte à près de 11 milliards. À fin janvier, près de 460 milliards d’euros étaient placés au total sur les deux, soit une hausse d’environ 10% sur un an.

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