Archive pour le Tag 'livret A'

Épargne–livret A : en baisse en janvier

Épargne–livret A: en baisse en janvier

 

Du fait du record enregistré en décembre mais aussi de la persistance de l’inflation, le livret A est en baisse en janvier. Les dépôts d’argent n’ont dépassé les retraits que de 350 millions d’euros sur les Livrets A le mois dernier, un niveau bas plus vu depuis 2016.

Notons comme facteur explicatif aussi la baisse de la rémunération. Le taux du Livret A accuse de son côté un fort recul, passant de 3% à 2,4% au 1er février, en application stricte par le ministre de l’Économie de sa formule de calcul.

Les encours des Livrets A et des LDDS atteignent néanmoins des records au 31 janvier: 442,9 milliards d’euros pour les premiers et 161 milliards d’euros pour les seconds, soit 603,9 milliards d’euros au total. Le livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux épargnants modestes, a également passé un début d’année difficile. Il affiche en janvier une collecte nette faible, à 110 millions d’euros, pour un encours total de 82,3 milliards d’euros.

Épargne : baisse de la rémunération du livret A

Épargne : baisse de la rémunération du livret A

 

 
Sur proposition du gouverneur de la Banque de France, le ministère de l’Économie a décidé de baisser le taux de rémunération du Livret de 3 % à 2,4 % à partir du 1er février.

Notons que l’évolution du taux de rémunération tient compte notamment de la hausse des prix à la consommation. Cela à partir d’un indice des prix à la  consommation de l’INSEE largement obsolète du fait du changement de structure des achats des consommateurs. En gros, la principale caractéristique est l’augmentation du coût des abonnements, du logement et services.

La hausse des prix à la consommation a atteint 1,3% sur un an en décembre, un niveau identique au mois précédent.

En moyenne toutefois cette hausse aura été de près de 2 % en 2024 par rapport à 2023.

Epargne-Livret A : Hausse de collecte

Epargne-Livret A : Hausse de collecte

L’encours des Livrets A et des Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) a progressé de 3,40 milliards d’euros en février. Le signe sans doute des inquiétudes des épargnants concernant l’avenir. Une situation qui pèse sur le volume de la consommation et la croissance.

. Dans le détail, les dépôts sur les Livrets A ont dépassé les retraits de 2,36 milliards d’euros le mois dernier, et de 1,04 milliard d’euros pour les LDDS. La somme de ces deux montants dits de «collecte nette» est près de deux fois inférieure au mois de février 2023 (8,17 milliards d’euros), mais constitue néanmoins la quatrième performance pour un deuxième mois de l’année depuis la généralisation de la distribution dans toutes les banques il y a 15 ans.

Elle est de plus supérieure à la collecte nette du mois de janvier (3,25 milliards d’euros), pourtant très propice à l’épargne, une première depuis 2009. L’encours total des Livrets A et LDDS atteint fin février un niveau record de 571,5 milliards d’euros. L’attrait de ces deux produits, au capital garanti et disponible à tout moment, s’essouffle quelque peu, mais reste toujours fort depuis la fixation de son taux à 3% net jusqu’en janvier 2025.

Le Livret A : Hausse de la collecte

Le Livret A : Hausse de la collecte

L’encours des Livrets A et des Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) a progressé de 3,40 milliards d’euros en février. Le signe sans doute des inquiétudes des épargnants concernant l’avenir. Une situation qui pèse sur le volume de la consommation et la croissance.

. Dans le détail, les dépôts sur les Livrets A ont dépassé les retraits de 2,36 milliards d’euros le mois dernier, et de 1,04 milliard d’euros pour les LDDS. La somme de ces deux montants dits de «collecte nette» est près de deux fois inférieure au mois de février 2023 (8,17 milliards d’euros), mais constitue néanmoins la quatrième performance pour un deuxième mois de l’année depuis la généralisation de la distribution dans toutes les banques il y a 15 ans.

Elle est de plus supérieure à la collecte nette du mois de janvier (3,25 milliards d’euros), pourtant très propice à l’épargne, une première depuis 2009. L’encours total des Livrets A et LDDS atteint fin février un niveau record de 571,5 milliards d’euros. L’attrait de ces deux produits, au capital garanti et disponible à tout moment, s’essouffle quelque peu, mais reste toujours fort depuis la fixation de son taux à 3% net jusqu’en janvier 2025.

Livret A : tassements en janvier

Livret A : tassements en janvier

Un encours de 568,1 milliards d’euros pour les deux livrets garantis par l’Etat, contre 509,7 milliards un an plus tôt (+9,1%). Par ailleurs, les dépôts des épargnants français ont excédé les retraits de 2,27 milliards d’euros pour le seul livret A en janvier – portant son encours à 417,6 milliards (+8,6%) -, et de 980 millions pour le LDDS.
En comparaison, les encours en janvier 2023 avaient progressé de 11,22 milliards d’euros, un record. En janvier 2022, les encours avaient enregistré une hausse de 6,80 milliards en janvier 2022. A noter que dans les deux cas, les taux allaient augmenter le mois suivant.

Retoquée deux fois par le Conseil constitutionnel l’an dernier, la proposition controversée de flécher une partie des fonds dits « non centralisés », issue des livrets A et des LDDS, pour financer des industries de défense est revenue à l’agenda de l’Assemblée nationale, cette fois-ci sous forme d’une proposition de loi qui doit être examinée le 14 mars, à l’occasion de la niche parlementaire du groupe Horizons.

Pour rappel, les sommes déposées sur les Livrets A et LDDS sont pour 60% gérées par la Caisse des dépôts, et destinées essentiellement au financement du logement social et au renouvellement urbain. Les 40% restants sont gérés par les banques, et doivent être majoritairement dédiées à des prêts bancaires aux PME.

Le livret A : Toujours en hausse

Le livret A : Toujours en hausse

Les livrets d’épargne ont  enregistré de nouvelles hausses de collecte en 2023. La raison n’est certainement pas le relèvement de la rémunération à 3 % puisque l’inflation aura officiellement atteint presque 5 %. En clair une perte officielle de 2 % mais bien davantage si on tient compte de l’inflation réelle. Ce qui motive surtout l’augmentation des dépôts c’est la crainte des Français pour l’avenir.
Témoin la baisse de consommation des ménages en volume . Les ménages ont placé près de 28,6 milliards d’euros de plus sur ce placement phare en 2023, selon la Caisse des Dépôts (CDC). Un record absolu. Le précédent sommet (28,16 milliards d’euros) datait de 2012, année de rehaussement du plafond du livret A de 15.300 à 22.950 euros. « On observe une préférence marquée des Français pour l’épargne, indique Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne. Les Français sont prudents, et préfèrent économiser notamment sur le livret A. Ce comportement se fait au détriment de la consommation. »

Certes tous les Français n’ont pas pu mettre de l’argent de côté, même si beaucoup le souhaitent. « Lorsqu’on les interroge, les ménages sont nombreux à dire qu’ils veulent épargner, rappelle Cyril Blesson, économiste associé pour les cahiers de l’épargne-Pair Conseil. Mais ils n’ont pas forcément les revenus pour le faire, et la hausse des prix à la consommation limite leur capacité. » L’inflation s’est élevée à 4,9% selon l’Insee (5,2% en 2022).

Le livret A n’est pas le seul placement à avoir profité du comportement de fourmi des Français. Ils ont aussi largement garni son petit frère, le Livret développement durable et solidaire (LDDS) (+11 milliards d’euros en 2023, selon la CDC). Ce produit d’épargne proche du livret A est généralement utilisé par les ménages, qui ont déjà empli à ras bord ce dernier (plafond de 22.950 euros) et souhaitent continuer à épargner sur un produit similaire. Ils peuvent y placer jusqu’à 12.000 euros.

Ce n’est pas tout, le livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes (moins de 22.419 euros de revenus pour une personne seule), et qui rapportera 5% par an en février 2024 – 6,1% depuis février 2023 -, sort aussi d’une année record (20 milliards d’euros de collecte).

 

Notons cependant que le livret A et le livret d’épargne LDDS ont un encours de plus de 500 milliards

Réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Economie-Épargne et réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Economie-Épargne et réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Épargne et réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Épargne et réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Livret A- recours contre le blocage du taux à 3%

Livret A- recours contre le blocage du taux à 3%

>En décidant de bloquer le taux du livret A à 3 % alors que l’inflation est autour de 5 % en 2023, le gouvernement effectue une ponction sur l’épargne.

Sur Twitter, début août, le professeur de droit public à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paul Cassia, a ainsi indiqué avoir saisi l’institution afin de vérifier deux éléments : d’abord, si «des “circonstances exceptionnelles” permettent de ne pas relever ce taux à 4,1%» ; ensuite, si «ce taux peut être gelé pendant 18 mois». Deux points sur lesquels le membre du Conseil d’administration d’Anticor exprime des doutes.

Le taux du livret A varie avant tout selon des «règles de calcul», qui auraient dû l’emmener à 4,1%, a rappelé le professeur. Les inquiétudes de la Banque de France, pour qui un «taux trop élevé [...] serait préjudiciable à notre activité économique et à notre croissance», ne constituent pas des «circonstances exceptionnelles», a argumenté le juriste, sur BFM Business, cette semaine. Et ce, malgré une formule qui aurait pu l’amener à 4,1% si elle avait été appliquée automatiquement.

Finances-Epargne: la collecte en forte hausse, pourquoi ?

Finances-Epargne- : la collecte en forte hausse, pourquoi ?

Nouvelle collecte record pour le Livret A (qui atteint autour de 400 milliards) au premier semestre de cette année. Les Français épargnent « parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat », analyse un économiste.

L’épargne réglementée des ménages (Livrets A, LDDS, LEP, PEL, etc) représente une part importante de l’épargne financière et des ressources bancaires. A la fin du 4ème trimestre 2022, elle atteint 874 milliards d’euros, dont 510 milliards pour le Livret A et le LDDS et 283 milliards pour le PEL.

« Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui » que le Livret A, estime samedi 22 juillet sur franceinfo Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’épargne. Le Livret A a enregistré une collecte record au premier semestre 2023, avec un surplus de 25,84 milliards d’euros déposé dessus par rapport aux retraits effectués par les épargnants. L’économiste explique que si les épargnants veulent dépasser le taux de 3 %, « il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés ». Mais Philippe Crevel rappelle que « les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques ».

: Comment expliquer la collecte record du Livret A au premier semestre 2023 ?

Philippe Crevel : Depuis que le Livret A a été banalisé, c’est-à-dire distribué par tous les réseaux bancaires en 2009, jamais il n’avait collecté autant sur les six premiers mois de l’année. Les Français privilégient l’épargne sur la consommation. Depuis le début de l’année, à peu près 18 % du revenu des ménages est épargné et c’est le Livret A qui en bénéficie en premier parce que son taux de rémunération a été augmenté à trois reprises entre le 1er février 2022 et le 1er février 2023, avec un taux de 3 %. C’est inférieur au niveau de l’inflation, mais par rapport aux autres placements, c’est un placement attractif. Les ménages sortent l’argent des comptes courants qui s’était accumulé pendant la crise sanitaire pour le mettre sur ce placement, largement diffusé.

Pourquoi les Français épargnent-ils en ce moment ?

Parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat. [Les Français se demandent] si demain [ils pourront] faire face à des dépenses qui pourraient coûter plus cher en raison de l’inflation, alors par précaution, ils épargnent.

Le Livret A est-il, selon vous, un bon choix de placement ?

Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui. 3 %, c’est un taux relativement élevé. Il y a simplement le livret d’épargne populaire qui offre un rendement supérieur, avec 6,1 % actuellement et à partir du 1er août, 6 %. Mais ce livret est réservé aux personnes qui globalement ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Alors si on veut dépasser ce 3 %, il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés. On sait que les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques.

À l’échelle globale, avoir trop d’épargne, est-ce bon pour l’économie ?

On oppose toujours épargne et consommation. Depuis le début de l’année, la consommation est un petit peu en panne, donc ça pénalise la croissance. Mais il ne faut pas non plus dire que l’épargne ne sert à rien. L’épargne mise sur le Livret A finance le logement social et les collectivités locales ; et le Livret développement durable et solidaire, le petit cousin du Livret A, finance les PME et un petit peu la transition énergétique, donc ce n’est pas forcément négatif. Nous avons besoin d’épargne pour le financement de l’économie des entreprises. Cette épargne doit être mobilisée, orientée vers cet objectif de la transition énergétique.

Le gouvernement a prévu [dans le projet de loi sur l'industrie verte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet] un nouveau produit à destination des jeunes, le plan d’épargne avenir climat. Celui-ci vise à inciter les parents et grands-parents à mettre de l’argent pour financer la transition énergétique à travers ce Livret qui ressemblera au Livret A. Il faut que l’argent aujourd’hui collecté sur les différents produits d’épargne serve à décarbonner l’économie.

Livret A et assurance-vie en hausse

Livret A et assurance-vie en hausse

Lépargne toujours en hausse. Sur le premier semestre, la collecte nette de l’assurance vie s’établit au total à 4,1 milliards d’euros, fruit d’une collecte nette de 19,5 milliards d’euros sur les unités de compte et d’une décollecte de 15,5 milliards sur le fonds en euros. Les encours conservés en assurance-vie s’accumulent .

Une nouvelle collecte record aussi pour le Livret A (qui atteint autour de 400 milliards) au premier semestre de cette année. Les Français épargnent « parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat », analyse un économiste.

« Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui » que le Livret A, estime samedi 22 juillet sur franceinfo Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’épargne. Le Livret A a enregistré une collecte record au premier semestre 2023, avec un surplus de 25,84 milliards d’euros déposé dessus par rapport aux retraits effectués par les épargnants. L’économiste explique que si les épargnants veulent dépasser le taux de 3 %, « il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés ». Mais Philippe Crevel rappelle que « les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques ».

: Comment expliquer la collecte record du Livret A au premier semestre 2023 ?

Philippe Crevel : Depuis que le Livret A a été banalisé, c’est-à-dire distribué par tous les réseaux bancaires en 2009, jamais il n’avait collecté autant sur les six premiers mois de l’année. Les Français privilégient l’épargne sur la consommation. Depuis le début de l’année, à peu près 18 % du revenu des ménages est épargné et c’est le Livret A qui en bénéficie en premier parce que son taux de rémunération a été augmenté à trois reprises entre le 1er février 2022 et le 1er février 2023, avec un taux de 3 %. C’est inférieur au niveau de l’inflation, mais par rapport aux autres placements, c’est un placement attractif. Les ménages sortent l’argent des comptes courants qui s’était accumulé pendant la crise sanitaire pour le mettre sur ce placement, largement diffusé.

Pourquoi les Français épargnent-ils en ce moment ?

Parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat. [Les Français se demandent] si demain [ils pourront] faire face à des dépenses qui pourraient coûter plus cher en raison de l’inflation, alors par précaution, ils épargnent.

Le Livret A est-il, selon vous, un bon choix de placement ?

Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui. 3 %, c’est un taux relativement élevé. Il y a simplement le livret d’épargne populaire qui offre un rendement supérieur, avec 6,1 % actuellement et à partir du 1er août, 6 %. Mais ce livret est réservé aux personnes qui globalement ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Alors si on veut dépasser ce 3 %, il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés. On sait que les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques.

À l’échelle globale, avoir trop d’épargne, est-ce bon pour l’économie ?

On oppose toujours épargne et consommation. Depuis le début de l’année, la consommation est un petit peu en panne, donc ça pénalise la croissance. Mais il ne faut pas non plus dire que l’épargne ne sert à rien. L’épargne mise sur le Livret A finance le logement social et les collectivités locales ; et le Livret développement durable et solidaire, le petit cousin du Livret A, finance les PME et un petit peu la transition énergétique, donc ce n’est pas forcément négatif. Nous avons besoin d’épargne pour le financement de l’économie des entreprises. Cette épargne doit être mobilisée, orientée vers cet objectif de la transition énergétique.

Le gouvernement a prévu [dans le projet de loi sur l'industrie verte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet] un nouveau produit à destination des jeunes, le plan d’épargne avenir climat. Celui-ci vise à inciter les parents et grands-parents à mettre de l’argent pour financer la transition énergétique à travers ce Livret qui ressemblera au Livret A. Il faut que l’argent aujourd’hui collecté sur les différents produits d’épargne serve à décarbonner l’économie.

Epargne-Livret A : la collecte en forte hausse, pourquoi ?

Epargne-Livret A : la collecte en forte hausse, pourquoi ?


Nouvelle collecte record pour le Livret A (qui atteint autour de 400 milliards) au premier semestre de cette année. Les Français épargnent « parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat », analyse un économiste.

« Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui » que le Livret A, estime samedi 22 juillet sur franceinfo Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’épargne. Le Livret A a enregistré une collecte record au premier semestre 2023, avec un surplus de 25,84 milliards d’euros déposé dessus par rapport aux retraits effectués par les épargnants. L’économiste explique que si les épargnants veulent dépasser le taux de 3 %, « il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés ». Mais Philippe Crevel rappelle que « les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques ».

: Comment expliquer la collecte record du Livret A au premier semestre 2023 ?

Philippe Crevel : Depuis que le Livret A a été banalisé, c’est-à-dire distribué par tous les réseaux bancaires en 2009, jamais il n’avait collecté autant sur les six premiers mois de l’année. Les Français privilégient l’épargne sur la consommation. Depuis le début de l’année, à peu près 18 % du revenu des ménages est épargné et c’est le Livret A qui en bénéficie en premier parce que son taux de rémunération a été augmenté à trois reprises entre le 1er février 2022 et le 1er février 2023, avec un taux de 3 %. C’est inférieur au niveau de l’inflation, mais par rapport aux autres placements, c’est un placement attractif. Les ménages sortent l’argent des comptes courants qui s’était accumulé pendant la crise sanitaire pour le mettre sur ce placement, largement diffusé.

Pourquoi les Français épargnent-ils en ce moment ?

Parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat. [Les Français se demandent] si demain [ils pourront] faire face à des dépenses qui pourraient coûter plus cher en raison de l’inflation, alors par précaution, ils épargnent.

Le Livret A est-il, selon vous, un bon choix de placement ?

Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui. 3 %, c’est un taux relativement élevé. Il y a simplement le livret d’épargne populaire qui offre un rendement supérieur, avec 6,1 % actuellement et à partir du 1er août, 6 %. Mais ce livret est réservé aux personnes qui globalement ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Alors si on veut dépasser ce 3 %, il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés. On sait que les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques.

À l’échelle globale, avoir trop d’épargne, est-ce bon pour l’économie ?

On oppose toujours épargne et consommation. Depuis le début de l’année, la consommation est un petit peu en panne, donc ça pénalise la croissance. Mais il ne faut pas non plus dire que l’épargne ne sert à rien. L’épargne mise sur le Livret A finance le logement social et les collectivités locales ; et le Livret développement durable et solidaire, le petit cousin du Livret A, finance les PME et un petit peu la transition énergétique, donc ce n’est pas forcément négatif. Nous avons besoin d’épargne pour le financement de l’économie des entreprises. Cette épargne doit être mobilisée, orientée vers cet objectif de la transition énergétique.

Le gouvernement a prévu [dans le projet de loi sur l'industrie verte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet] un nouveau produit à destination des jeunes, le plan d’épargne avenir climat. Celui-ci vise à inciter les parents et grands-parents à mettre de l’argent pour financer la transition énergétique à travers ce Livret qui ressemblera au Livret A. Il faut que l’argent aujourd’hui collecté sur les différents produits d’épargne serve à décarbonner l’économie.

Epargne-Livret A : la collecte en forte hausse, pourquoi ?

Epargne-Livret A : la collecte en forte hausse, pourquoi ?


Nouvelle collecte record pour le Livret A (qui atteint autour de 400 milliards) au premier semestre de cette année. Les Français épargnent « parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat », analyse un économiste.

« Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui » que le Livret A, estime samedi 22 juillet sur franceinfo Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’épargne. Le Livret A a enregistré une collecte record au premier semestre 2023, avec un surplus de 25,84 milliards d’euros déposé dessus par rapport aux retraits effectués par les épargnants. L’économiste explique que si les épargnants veulent dépasser le taux de 3 %, « il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés ». Mais Philippe Crevel rappelle que « les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques ».

: Comment expliquer la collecte record du Livret A au premier semestre 2023 ?

Philippe Crevel : Depuis que le Livret A a été banalisé, c’est-à-dire distribué par tous les réseaux bancaires en 2009, jamais il n’avait collecté autant sur les six premiers mois de l’année. Les Français privilégient l’épargne sur la consommation. Depuis le début de l’année, à peu près 18 % du revenu des ménages est épargné et c’est le Livret A qui en bénéficie en premier parce que son taux de rémunération a été augmenté à trois reprises entre le 1er février 2022 et le 1er février 2023, avec un taux de 3 %. C’est inférieur au niveau de l’inflation, mais par rapport aux autres placements, c’est un placement attractif. Les ménages sortent l’argent des comptes courants qui s’était accumulé pendant la crise sanitaire pour le mettre sur ce placement, largement diffusé.

Pourquoi les Français épargnent-ils en ce moment ?

Parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat. [Les Français se demandent] si demain [ils pourront] faire face à des dépenses qui pourraient coûter plus cher en raison de l’inflation, alors par précaution, ils épargnent.

Le Livret A est-il, selon vous, un bon choix de placement ?

Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui. 3 %, c’est un taux relativement élevé. Il y a simplement le livret d’épargne populaire qui offre un rendement supérieur, avec 6,1 % actuellement et à partir du 1er août, 6 %. Mais ce livret est réservé aux personnes qui globalement ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Alors si on veut dépasser ce 3 %, il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés. On sait que les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques.

À l’échelle globale, avoir trop d’épargne, est-ce bon pour l’économie ?

On oppose toujours épargne et consommation. Depuis le début de l’année, la consommation est un petit peu en panne, donc ça pénalise la croissance. Mais il ne faut pas non plus dire que l’épargne ne sert à rien. L’épargne mise sur le Livret A finance le logement social et les collectivités locales ; et le Livret développement durable et solidaire, le petit cousin du Livret A, finance les PME et un petit peu la transition énergétique, donc ce n’est pas forcément négatif. Nous avons besoin d’épargne pour le financement de l’économie des entreprises. Cette épargne doit être mobilisée, orientée vers cet objectif de la transition énergétique.

Le gouvernement a prévu [dans le projet de loi sur l'industrie verte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet] un nouveau produit à destination des jeunes, le plan d’épargne avenir climat. Celui-ci vise à inciter les parents et grands-parents à mettre de l’argent pour financer la transition énergétique à travers ce Livret qui ressemblera au Livret A. Il faut que l’argent aujourd’hui collecté sur les différents produits d’épargne serve à décarbonner l’économie.

Livret A : la collecte en forte hausse, pourquoi ?

Livret A : la collecte en forte hausse, pourquoi ?


Nouvelle collecte record pour le Livret A (qui atteint autour de 400 milliards) au premier semestre de cette année. Les Français épargnent « parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat », analyse un économiste.

« Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui » que le Livret A, estime samedi 22 juillet sur franceinfo Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’épargne. Le Livret A a enregistré une collecte record au premier semestre 2023, avec un surplus de 25,84 milliards d’euros déposé dessus par rapport aux retraits effectués par les épargnants. L’économiste explique que si les épargnants veulent dépasser le taux de 3 %, « il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés ». Mais Philippe Crevel rappelle que « les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques ».

: Comment expliquer la collecte record du Livret A au premier semestre 2023 ?

Philippe Crevel : Depuis que le Livret A a été banalisé, c’est-à-dire distribué par tous les réseaux bancaires en 2009, jamais il n’avait collecté autant sur les six premiers mois de l’année. Les Français privilégient l’épargne sur la consommation. Depuis le début de l’année, à peu près 18 % du revenu des ménages est épargné et c’est le Livret A qui en bénéficie en premier parce que son taux de rémunération a été augmenté à trois reprises entre le 1er février 2022 et le 1er février 2023, avec un taux de 3 %. C’est inférieur au niveau de l’inflation, mais par rapport aux autres placements, c’est un placement attractif. Les ménages sortent l’argent des comptes courants qui s’était accumulé pendant la crise sanitaire pour le mettre sur ce placement, largement diffusé.

Pourquoi les Français épargnent-ils en ce moment ?

Parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat. [Les Français se demandent] si demain [ils pourront] faire face à des dépenses qui pourraient coûter plus cher en raison de l’inflation, alors par précaution, ils épargnent.

Le Livret A est-il, selon vous, un bon choix de placement ?

Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui. 3 %, c’est un taux relativement élevé. Il y a simplement le livret d’épargne populaire qui offre un rendement supérieur, avec 6,1 % actuellement et à partir du 1er août, 6 %. Mais ce livret est réservé aux personnes qui globalement ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Alors si on veut dépasser ce 3 %, il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés. On sait que les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques.

À l’échelle globale, avoir trop d’épargne, est-ce bon pour l’économie ?

On oppose toujours épargne et consommation. Depuis le début de l’année, la consommation est un petit peu en panne, donc ça pénalise la croissance. Mais il ne faut pas non plus dire que l’épargne ne sert à rien. L’épargne mise sur le Livret A finance le logement social et les collectivités locales ; et le Livret développement durable et solidaire, le petit cousin du Livret A, finance les PME et un petit peu la transition énergétique, donc ce n’est pas forcément négatif. Nous avons besoin d’épargne pour le financement de l’économie des entreprises. Cette épargne doit être mobilisée, orientée vers cet objectif de la transition énergétique.

Le gouvernement a prévu [dans le projet de loi sur l'industrie verte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet] un nouveau produit à destination des jeunes, le plan d’épargne avenir climat. Celui-ci vise à inciter les parents et grands-parents à mettre de l’argent pour financer la transition énergétique à travers ce Livret qui ressemblera au Livret A. Il faut que l’argent aujourd’hui collecté sur les différents produits d’épargne serve à décarbonner l’économie.

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