Archive pour le Tag 'campagne'

Campagne de vaccination contre la grippe aviaire

Campagne de vaccination contre la grippe aviaire

 La campagne de vaccination des canards contre la grippe aviaire débutera le 1er octobre en France. L’Etat prendra en charge « 70% des coûts générés par les trois premiers mois » de cette campagne 2024-2025, a annoncé ce mardi le ministère de l’Agriculture.

L’Etat reconduit la campagne de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), afin de prévenir la diffusion du virus sur le territoire français. Ce, alors qu’un foyer a été détecté le 12 août en Bretagne, et le premier foyer dans un élevage le 16 janvier. En prévision de la campagne 2024-2025, le gouvernement a commandé début juillet « 67,75 millions de doses de vaccins auprès des laboratoires Ceva Santé Animale et Boehringer Ingelheim Animal Health », selon un communiqué.

Le renouvellement de la campagne de vaccination était souhaité et attendu par les éleveurs de canards à foie gras, après celle, réussie, de l’an dernier. Seule une dizaine de foyers ont en effet été détectés depuis l’automne 2023. À la date du 20 août 2024, « plus de 50 millions de canards ont ainsi fait l’objet d’une vaccination contre l’IAHP », précise le ministère.

La grippe aviaire, qui sévit plus largement en Amérique, en Europe, en Afrique et en Asie, a touché la France de 2015 à 2017, puis quasiment en continu depuis fin 2020. L’Hexagone a euthanasié des dizaines de millions de volailles ces dernières années à cause de l’influenza aviaire, provoquant des pertes économiques pour les éleveurs qui se chiffrent en milliards d’euros.

 

Législatives – Les boulets de la campagne- Macro, Mélenchon, Ciotti

Législatives – Les boulets de la campagne- Macro, Mélenchon, Ciotti

La dissolution précipitée souligne les faiblesses de certains courants et de certains responsables au point même que les plus hauts dirigeants apparaissent aujourd’hui comme des boulets pour leur propre organisation voire pour la démocratie.

Le boulet le plus encombrant est sans conteste désormais le président de la république qui évidemment n’a encore pas compris que chaque parole prononcée constitue un argument supplémentaire pour voter RN chez beaucoup d’électeurs. Non pas que les paroles de Macron manquent toujours de pertinence. Le problème c’est qu’il n’est plus ni entendu, ni écouté. Sa posture jupitérienne, sa suffisance ne suscite désormais que rejet et même haine. Cela vaut pour l’ensemble de la population ou presque y compris dans son propre camp. S’y ajoutent des contradictions flagrantes liées au « en même temps « ,  idéologie fumeuse et dangereuse. Dans la majorité présidentielle actuelle, la plupart des responsables eux-mêmes souhaitent désormais que le président se taise.

Dans l’opposition de gauche Mélenchon est évidemment le boulet le plus lourd à porter. Chaque fois qu’il s’exprime lui aussi  provoque réprobation y compris chez ses pairs. Par exemple quand il annonce son éventuelle candidature à Matignon. Chez lui aussi trop de discours tue le discours sans parler évidemment de ses méthodes staliniennes et de ses positionnements politiques.

Autre boulet, celui de Monsieur Ciotti qui pèse évidemment sur le parti LR. Un Ciotti rallié au RN dans la nuit de publication des résultats des Européennes pour sauver son poste de député à Nice et qui se voit même ministre de l’intérieur !  Il n’est pas certain que la manœuvre politicienne de Ciotti rendre  service au RN car l’intéressé ne brille pas par son intelligence, sa stature et son honnêteté.

Avec cette dissolution précipitée en tout cas Macron a réussi à organiser un  » beau bordel » dans le pays estime même des responsables de la majorité.

On pourrait évidemment citer d’autres boulets qui constitue autant de contradictions et de risques pour le pays

Deuxième erreur de Macron prendre la tête de la campagne électorale

Deuxième erreur de Macron prendre la tête de la campagne électorale

Le président aura commis deux erreurs sans doute tragiques pour lui. D’abord la dissolution brutale de l’Assemblée nationale ensuite l’annonce qu’il prendra lui-même la tête de la campagne électorale.

Cette deuxième annonce sera encore plus funeste pour la majorité car contrairement à ce qu’il pense, la personnalité du président est complètement démonétisée. Il peut tout dire, même les arguments les plus pertinents mais il n’est ni écouté ni entendu. Pire il neprooque  que rejet et même haine par sa personnalité tellement suffisante et sa posture quasiment monarchique.

Macron est personnellement très largement responsable de la débâcle du pouvoir aux européennes. Les orientations sont en cause mais peut-être la personnalité encore davantage. Pour preuve, il a assumé longuement l’animation l’anniversaire du débarquement. Un événement qui a connu même un certain succès mais dont il n’a tiré aucun profit politique hypothéqué qu’il est par le discrédit populaire qui plombe désormais sa parole et son action.

Le problème c’est que macron  veut faire tout comme d’habitude: Être le président de la république, diriger le gouvernement, être le chef de la majorité est maintenant le patron de la campagne électorale.

Mexique: Les assassinats politiques s’amplifient encore dans le cadre de la campagne électorale.

Mexique:  Les assassinats politiques s’amplifient encore dans le cadre de la campagne électorale.

Les cartels veulent répandre la terreur chez les responsables mais aussi dans la population. Tous les partis politiques qui représentant l’autorité sont  visés par les Les bandes criminelles qui veulent imposer leur propre ordre.

Lucero Esmeralda terminait sa longue journée de campagne électorale à la rencontre des habitants des différents quartiers de La Concordia (Chiapas, Sud) lorsqu’elle a été criblée de balles dans une station-service. La jeune candidate de 28 ans pour un parti local a été tuée avec six autres personnes qui l’accompagnaient, dont un jeune adolescent de 15 ans. Deux autres personnes, dont la jeune sœur de 17 ans de Lucero Esmeralda, ont été grièvement blessées.

Quelques heures plus tôt, le corps d’un aspirant local et son épouse étaient retrouvés dans un sac plastique à l’arrière d’un pick-up sur une avenue d’Acapulco dans le sud du Guerrero. À moins de deux semaines des élections du 2 juin, 30 candidats ont été assassinés au Mexique. Les victimes sont de tous les partis, représentent toutes les opinions, mais ils ont en commun de menacer les activités des puissants cartels.

 

Politique-Élections européennes : Macron a tort de s’impliquer dans la campagne pour 66 % des Français

Politique-Élections européennes : Macron a tort  de s’impliquer dans la campagne pour 66 % des Français

 

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 66% des Français estiment en effet que « ce n’est pas son rôle en tant que président de la République ».
Pour 66% des Français, Emmanuel Macron ne doit pas s’impliquer davantage dans la campagne des européennes et
46% des Français veulent une dissolution en cas de large défaite de Renaissance.
« En cas de large défaite de la liste menée par Valérie Hayer, plus de 6 Français sur 10 (61%) estiment que ce serait avant tout un échec personnel pour Emmanuel Macron », peut-on également lire dans le résumé de l’enquête.

Actuellement, Valérie Hayer, tête de liste du camp présidentiel, est largement distancée dans les sondages par le président du RN Jordan Bardella (environ 17% contre 31%, selon les dernières enquêtes d’opinion).

Suivent Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique, autour de 12% et les autres listes d’oppositions, encore plus distancées (LFI, EELV et LR sont dans un mouchoir, avec des intentions de vote estimées autour de 7 ou 8%).

En cas de large défaite du camp présidentiel, une majorité de Français (61%) estiment qu’Emmanuel Macron devra changer significativement d’orientation politique. Plus de 40% de ses électeurs au premier tour de l’élection présidentielle en 2022 partagent cette opinion.

 

Élections européennes : Macron a tort de s’impliquer dans la campagne pour 66 % des Français

Élections européennes : Macron a tort  de s’impliquer dans la campagne pour 66 % des Français

 

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 66% des Français estiment en effet que « ce n’est pas son rôle en tant que président de la République ».

 
Pour 66% des Français, Emmanuel Macron ne doit pas s’impliquer davantage dans la campagne des européennes et
46% des Français veulent une dissolution en cas de large défaite de Renaissance.
« En cas de large défaite de la liste menée par Valérie Hayer, plus de 6 Français sur 10 (61%) estiment que ce serait avant tout un échec personnel pour Emmanuel Macron », peut-on également lire dans le résumé de l’enquête.

Actuellement, Valérie Hayer, tête de liste du camp présidentiel, est largement distancée dans les sondages par le président du RN Jordan Bardella (environ 17% contre 31%, selon les dernières enquêtes d’opinion).

Suivent Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique, autour de 12% et les autres listes d’oppositions, encore plus distancées (LFI, EELV et LR sont dans un mouchoir, avec des intentions de vote estimées autour de 7 ou 8%).

En cas de large défaite du camp présidentiel, une majorité de Français (61%) estiment qu’Emmanuel Macron devra changer significativement d’orientation politique. Plus de 40% de ses électeurs au premier tour de l’élection présidentielle en 2022 partagent cette opinion.

 

Élections américaines : plus de 5 milliards pour la campagne

Élections américaines :  plus de 5 milliards pour la campagne

 Selon la Commission électorale fédérale (FEC), les candidats avaient dépensé au total 1,6 milliard de dollars lors du cycle électoral présidentiel de 2016. Ce montant avait bondi à 4,1 milliards de dollars pour le cycle 2020. Il sera probablement encore beaucoup plus élevé cette année. Et il apparaît que c’est le président sortant Joe Biden qui en bénéficie au premier chef, plus que son très probable adversaire le 5 novembre prochain, Donald Trump. Une majorité d’Américains ne souhaitent ni la candidature de Biden , ni la candidature de Trump  mais l’ampleur des fonds nécessaires pour la campagne va encore imposer ces deux hommes 

 

par
Par Paul Whiteley, Professor, Department of Government, University of Essex dans « la Tribune »

Les dons aux fonds de financement des campagnes présidentielles proviennent de particuliers, de partis politiques et de Comités d’action politique (les fameux Pacs). Ces derniers collectent des fonds pour promouvoir leurs candidats ou pour s’opposer à leurs adversaires. Ils sont juridiquement indépendants des fonds de campagne gérés directement par les candidats et les partis, mais ils agissent de concert avec eux, par exemple en finançant des publicités favorables aux positions prises par les candidats qu’ils soutiennent et aux politiques que ceux-ci promeuvent.

Si les campagnes politiques aux États-Unis sont si coûteuses, c’est parce qu’elles durent longtemps et nécessitent la diffusion de publicités onéreuses. Dès qu’un nouveau président est élu, les préparatifs commencent pour les élections législatives de mi-mandat, deux ans plus tard, ainsi que pour la prochaine série de primaires présidentielles.

La FEC actualise en permanence les chiffres relatifs aux fonds collectés et dépensés dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle de 2024. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’ensemble des candidats ont récolté un peu plus de 397 millions de dollars et en ont dépensé un peu moins de 294 millions de dollars depuis janvier 2021. Les Républicains ont collecté 225 millions de dollars et les Démocrates 103 millions.

En ce qui concerne les dépenses pour la campagne électorale de 2024, à ce jour les Républicains ont dépensé 191 millions de dollars et les Démocrates 48 millions. Ces sommes n’incluent pas les fonds collectés par les campagnes menées en vue du renouvellement du Congrès (33 sièges du Sénat sur 100 et la totalité des 435 sièges de la Chambre seront également mis en jeu le 5 novembre prochain) et des élections locales au niveau des États, mais concernent uniquement les candidats à l’élection présidentielle.

L’important écart observé entre les dépenses des deux partis s’explique par le fait que Joe Biden n’a pas de rivaux importants pour l’investiture du Parti démocrate, alors que les Républicains ont commencé avec neuf candidats certifiés par le Comité national de leur parti. Les dépenses de ces candidats s’ajoutent au total des fonds collectés.

Environ 18 % des habitants du pays ont donné de l’argent à un candidat ou à un parti lors de la campagne présidentielle de 2020, selon l’American National Election Study. Ces petits dons provenant de particuliers soient largement motivés par leur attachement à un parti ou à un candidat.

Il n’en va généralement pas de même en ce qui concerne les dons des entreprises aux Pacs soutenant les candidats. Ces dons relèvent souvent d’une stratégie consistant à « se couvrir » en donnant de l’argent aux deux camps afin de ne pas se retrouver dans la ligne de mire du vainqueur si on a eu le tort de miser exclusivement sur son adversaire vaincu. Par exemple, le site OpenSecrets, consacré à la circulation de l’argent dans la vie politique américaine, montre qu’en 2020 ExxonMobil a alloué 58 % de ses dons politiques aux Républicains et 42 % aux Démocrates.

Donald Trump est confronté à un certain nombre de défis en matière de collecte de fonds. À la mi-février, il avait récolté moins d’argent que Joe Biden.

Les données de la FEC montrent que, jusqu’à présent, Biden a récolté pour sa campagne environ 92 millions de dollars, et Trump un peu moins de 85,3 millions de dollars.

Lors de l’élection de 2020, Trump a, sans surprise, obtenu plus de voix dans les États traditionnellement acquis aux Républicains ; or ces États ont tendance à être plus pauvres que ceux soutenant les Démocrates. Cela signifie qu’il est susceptible de recevoir moins d’argent provenant de dons individuels que Biden. En outre, l’écart entre les revenus des personnes habitant dans les États « rouges » (républicains) et de celles habitant les États « bleus » (démocrates) ne cesse de se creuser, et pourrait encore augmenter d’ici à la tenue de l’élection.

Autre constat déplaisant pour Trump : en 2020, les dons anonymes de personnes très riches via des organisations qualifiées de « super Pacs » ont massivement favorisé les Démocrates plutôt que les Républicains. En 2020, ces dons ont dépassé le milliard de dollars : leur répartition est donc un enjeu majeur.

Selon OpenSecrets, lors de la campagne de 2020 Biden a reçu 174 millions de dollars de cet « argent noir » (dark money) et Trump seulement 25 millions. Ce déséquilibre en faveur de Biden pourrait être encore plus important cette année si comme cela semble probable, Trump obtient l’investiture républicaine.

Il est intéressant de noter que Nikki Haley, la dernière rivale de Donald Trump encore en lice pour les primaires républicaines, a reçu des sommes élevées de la part de riches donateurs qui, même si sa candidature est probablement vouée à l’échec, la préfèrent clairement à Trump.

Enfin, l’ex-président risque 83 millions de dollars d’amende suite à sa condamnation par un jury new-yorkais pour agression sexuelle contre la chroniqueuse E. Jean Carroll. Dans un autre procès, concernant son empire commercial à New York, le juge a décidé que des fraudes ont été commises et l’a condamné à une amende totale de 355 millions de dollars.

La FEC surveille de près le financement des campagnes électorales. : Trump doit donc résister à la tentation d’utiliser ses fonds de campagne pour payer ces amendes, car cela serait illégal.

Dans l’ensemble, tout cela signifie que les dépenses de campagne de Joe Biden seront largement supérieures à celles de Donald Trump. Pour autant, dans quelle mesure ce différentiel peut-il peser sur le résultat de l’élection ?

Des recherches récentes démontrent que les dépenses de campagne dans les élections américaines ont un impact significatif sur les votes en faveur des candidats, bien qu’elles tendent avant tout à mobiliser les indécis, plus qu’elles n’incitent les citoyens à changer leur intention de vote.

Il en ressort que plus les dépenses des Démocrates surpasseront celles des Républicains lors de la campagne de 2024, plus il y aura de chances que Joe Biden batte Donald Trump… et vice versa.

Élections américaines :  plus de 5 milliards pour la campagne dans politique trans_______

 

Par Paul Whiteley, Professor, Department of Government, University of Essex
La version originale de cet article a été publiée en anglais.

Biden, Trump: Des candidatures de plus de 5 milliards pour la campagne

Biden, Trump: Des candidatures de plus de 5 milliards pour la campagne

 Selon la Commission électorale fédérale (FEC), les candidats avaient dépensé au total 1,6 milliard de dollars lors du cycle électoral présidentiel de 2016. Ce montant avait bondi à 4,1 milliards de dollars pour le cycle 2020. Il sera probablement encore beaucoup plus élevé cette année. Et il apparaît que c’est le président sortant Joe Biden qui en bénéficie au premier chef, plus que son très probable adversaire le 5 novembre prochain, Donald Trump.

 

par
Par Paul Whiteley, Professor, Department of Government, University of Essex dans « la Tribune »

Les dons aux fonds de financement des campagnes présidentielles proviennent de particuliers, de partis politiques et de Comités d’action politique (les fameux Pacs). Ces derniers collectent des fonds pour promouvoir leurs candidats ou pour s’opposer à leurs adversaires. Ils sont juridiquement indépendants des fonds de campagne gérés directement par les candidats et les partis, mais ils agissent de concert avec eux, par exemple en finançant des publicités favorables aux positions prises par les candidats qu’ils soutiennent et aux politiques que ceux-ci promeuvent.

Si les campagnes politiques aux États-Unis sont si coûteuses, c’est parce qu’elles durent longtemps et nécessitent la diffusion de publicités onéreuses. Dès qu’un nouveau président est élu, les préparatifs commencent pour les élections législatives de mi-mandat, deux ans plus tard, ainsi que pour la prochaine série de primaires présidentielles.

La FEC actualise en permanence les chiffres relatifs aux fonds collectés et dépensés dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle de 2024. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’ensemble des candidats ont récolté un peu plus de 397 millions de dollars et en ont dépensé un peu moins de 294 millions de dollars depuis janvier 2021. Les Républicains ont collecté 225 millions de dollars et les Démocrates 103 millions.

En ce qui concerne les dépenses pour la campagne électorale de 2024, à ce jour les Républicains ont dépensé 191 millions de dollars et les Démocrates 48 millions. Ces sommes n’incluent pas les fonds collectés par les campagnes menées en vue du renouvellement du Congrès (33 sièges du Sénat sur 100 et la totalité des 435 sièges de la Chambre seront également mis en jeu le 5 novembre prochain) et des élections locales au niveau des États, mais concernent uniquement les candidats à l’élection présidentielle.

L’important écart observé entre les dépenses des deux partis s’explique par le fait que Joe Biden n’a pas de rivaux importants pour l’investiture du Parti démocrate, alors que les Républicains ont commencé avec neuf candidats certifiés par le Comité national de leur parti. Les dépenses de ces candidats s’ajoutent au total des fonds collectés.

Environ 18 % des habitants du pays ont donné de l’argent à un candidat ou à un parti lors de la campagne présidentielle de 2020, selon l’American National Election Study. Ces petits dons provenant de particuliers soient largement motivés par leur attachement à un parti ou à un candidat.

Il n’en va généralement pas de même en ce qui concerne les dons des entreprises aux Pacs soutenant les candidats. Ces dons relèvent souvent d’une stratégie consistant à « se couvrir » en donnant de l’argent aux deux camps afin de ne pas se retrouver dans la ligne de mire du vainqueur si on a eu le tort de miser exclusivement sur son adversaire vaincu. Par exemple, le site OpenSecrets, consacré à la circulation de l’argent dans la vie politique américaine, montre qu’en 2020 ExxonMobil a alloué 58 % de ses dons politiques aux Républicains et 42 % aux Démocrates.

Donald Trump est confronté à un certain nombre de défis en matière de collecte de fonds. À la mi-février, il avait récolté moins d’argent que Joe Biden.

Les données de la FEC montrent que, jusqu’à présent, Biden a récolté pour sa campagne environ 92 millions de dollars, et Trump un peu moins de 85,3 millions de dollars.

Lors de l’élection de 2020, Trump a, sans surprise, obtenu plus de voix dans les États traditionnellement acquis aux Républicains ; or ces États ont tendance à être plus pauvres que ceux soutenant les Démocrates. Cela signifie qu’il est susceptible de recevoir moins d’argent provenant de dons individuels que Biden. En outre, l’écart entre les revenus des personnes habitant dans les États « rouges » (républicains) et de celles habitant les États « bleus » (démocrates) ne cesse de se creuser, et pourrait encore augmenter d’ici à la tenue de l’élection.

Autre constat déplaisant pour Trump : en 2020, les dons anonymes de personnes très riches via des organisations qualifiées de « super Pacs » ont massivement favorisé les Démocrates plutôt que les Républicains. En 2020, ces dons ont dépassé le milliard de dollars : leur répartition est donc un enjeu majeur.

Selon OpenSecrets, lors de la campagne de 2020 Biden a reçu 174 millions de dollars de cet « argent noir » (dark money) et Trump seulement 25 millions. Ce déséquilibre en faveur de Biden pourrait être encore plus important cette année si comme cela semble probable, Trump obtient l’investiture républicaine.

Il est intéressant de noter que Nikki Haley, la dernière rivale de Donald Trump encore en lice pour les primaires républicaines, a reçu des sommes élevées de la part de riches donateurs qui, même si sa candidature est probablement vouée à l’échec, la préfèrent clairement à Trump.

Enfin, l’ex-président risque 83 millions de dollars d’amende suite à sa condamnation par un jury new-yorkais pour agression sexuelle contre la chroniqueuse E. Jean Carroll. Dans un autre procès, concernant son empire commercial à New York, le juge a décidé que des fraudes ont été commises et l’a condamné à une amende totale de 355 millions de dollars.

La FEC surveille de près le financement des campagnes électorales. : Trump doit donc résister à la tentation d’utiliser ses fonds de campagne pour payer ces amendes, car cela serait illégal.

Dans l’ensemble, tout cela signifie que les dépenses de campagne de Joe Biden seront largement supérieures à celles de Donald Trump. Pour autant, dans quelle mesure ce différentiel peut-il peser sur le résultat de l’élection ?

Des recherches récentes démontrent que les dépenses de campagne dans les élections américaines ont un impact significatif sur les votes en faveur des candidats, bien qu’elles tendent avant tout à mobiliser les indécis, plus qu’elles n’incitent les citoyens à changer leur intention de vote.

Il en ressort que plus les dépenses des Démocrates surpasseront celles des Républicains lors de la campagne de 2024, plus il y aura de chances que Joe Biden batte Donald Trump… et vice versa.

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Par Paul Whiteley, Professor, Department of Government, University of Essex
La version originale de cet article a été publiée en anglais.

Guérisseurs et Médecine : les conseils d’un sociologue curé de campagne

Guérisseurs et Médecine : les conseils d’un sociologue curé de campagne

Jean Viard sociologue très médiatisé s’exprime à peu près sur tous les sujets y compris sur ceux dont il ne connaît pas grand-chose. C’est le cas sans doute de la médecine où il affirme tout et son contraire et tient surtout des propos de bistrot pour plaire à tout le monde. Pour le médecin de la société qu’est le sociologue , l’essentiel est sans doute dans les mots et le bavardage approximatif et inutile. Magnétiseurs, acupuncteurs, homéopathes : les Français se tournent de plus en plus vers les soins dits non conventionnels. L’Assurance maladie de Seine-et-Marne a été au cœur d’un imbroglio cette semaine, pointée du doigt pour avoir mis en place des remboursements de séances, et elle a dû faire machine arrière. Ça a mis les médecins en colère. Selon les sondages, un Français sur deux estime que cette médecine est aussi efficace que la médecine traditionnelle. Un autre sondage pourrait peut-être démontrer que beaucoup de sociologues sont des sortes de nouveaux curés de campagne. Soutane en moins car ils sont plutôt « sans-culottes ». De « gôche » forcèment !

franceinfo : Ça vient d’où ce besoin d’aller chercher des réponses ailleurs que dans la science ?

Jean Viard : La science n’est pas tout. L’âme a toujours été un vrai sujet, en tout cas pour les croyants, pendant des siècles et des siècles. Il y avait la médecine qui vous faisait les saignées, celles qu’on voit au théâtre, et puis il y avait les sorcières. Il y avait les confesseurs, des gens avec qui on parlait régulièrement toutes les semaines, à qui on racontait ses problèmes, ils vous donnaient des conseils. On pourrait dire les psychanalystes aussi, d’une certaine façon, c’est-à-dire, au fond, on a toujours besoin d’un récit d’empathie, et puis d’une compétence technique si on peut dire.

Et la médecine, pour s’affirmer, s’est extrêmement technicisée, avec des résultats absolument extraordinaires, qui font que la vie s’est allongée de 25 ans depuis la guerre, et en même temps elle s’est un peu éloignée du corps du patient, si on peut dire. Donc il y avait un espace. Et puis, on est dans un monde où on recherche la nature, dans un monde où on a envie d’être écouté, dans un monde où on fait beaucoup plus attention à son corps parce que notre corps est moins un objet de travail – notre cerveau énormément – mais notre corps est un objet de rencontre, de séduction. Alors on fait du sport, etc. Et puis un monde où on va lentement, on marche, on fait du yoga, donc on a toute une réflexion sur la lenteur.

Alors, si vous regardez la géographie de ces médecines dites « parallèles », qui ne sont pas des médecines en réalité, qui sont des soins, il faudrait dire pour ne pas faire concurrence aux médecins, c’est beaucoup l’ancien espace du cœur de post 68, c’est-à-dire, la France de la Haute-Provence, du Haut-Var jusqu’aux Cévennes. Quand vous regardez toutes les villes comme Forcalquier, tout ça, vous avez un taux de professionnels de soins parallèles, qui est considérable.

Donc il y a aussi une histoire en France, de gens qui, après 68, se sont opposés à l’Etat, à la ville, à la technologie, ils sont allés vivre autre chose, y compris ce nouveau rapport au corps et aux soins. Je crois qu’il y a tout ça en même temps. Et donc, je ne dirai pas que c’est une médecine concurrentielle. Quand les gens sont bons, ils vous envoient chez le médecin, plus technique quand il y en a besoin, quand il vous dit non, moi je vous sauve du cancer avec mon traitement, là ça devient inquiétant… Donc il y a les deux, mais je crois qu’on a besoin d’être écoutés, on a besoin de pouvoir parler.

Et c’est vrai que depuis le Covid, aussi on voit une méfiance vis-à-vis du discours scientifique, vis-à-vis des vaccins, tout ça s’est amplifié aussi ?

Oui, et en France, de manière dramatique. Quand on voit les vaccins notamment sur les jeunes filles notamment pour les problèmes de cancers etc, c’est terrible, parce qu’il n’y en a pas beaucoup des vaccins, mais il y a des pays d’Europe où tout le monde est vacciné. Donc il y a l’effet de ces discours sur la société, qui est préoccupant, qui est pris d’autant plus préoccupant dans le pays de Pasteur, le pays où on a été tellement en avance, on reste d’ailleurs un très grand pays d’invention, donc c’est préoccupant.

Je suis prudent dans mon propos parce que moi je pense que ce sont des enrichissements de la vie, comme les ostéopathes, comme tous les gens qui travaillent sur l’énergie, etc. Je pense que ça aide à vivre. Je pense qu’on vit mieux je pense, mais effectivement c’est du soin au sens large, mais il ne faut pas l’opposer à la médecine de fond. Mais c’est vrai qu’il y a les deux.

Et vous l’avez dit, il faut savoir rester méfiant, parce que certaines personnes peuvent être un peu embrigadées, certaines même meurent parce qu’elles arrêtent leur traitement. C’est pour ça que les députés ont adopté une loi contre les dérives sectaires. Il y a eu un rôle joué aussi par Internet là-dedans ?

Oui mais, qu’il y ait un risque sectaire, des volontés d’embrigadement, des instrumentalisations, y compris parfois avec des affaires qui touchent à la sexualité, oui, bien sûr, et il faut être extrêmement attentif.

Mais je crois qu’il faut faire attention, le monde médical se défend un peu parce qu’il a un peu l’impression qu’on lui « mord sa laine », si je puis dire. Je crois qu’il faut essayer de se dire qu’on a besoin des deux pour faire humanité, et elles sont complémentaires. Il y a beaucoup de médecins qui le pensent en réalité.

Un conseil aux sociologues conseilleurs : arrêter de fumer la moquette… ou autre chose NDLR

Médecine : les conseils d’un sociologue curé de campagne

Médecine : les conseils d’un sociologue curé de campagne

Jean Viard sociologue très médiatisé s’exprime à peu près sur tous les sujets y compris sur ceux dont il ne connaît pas grand-chose. C’est le cas sans doute de la médecine où il affirme tout et son contraire et tient surtout des propos de bistrot pour plaire à tout le monde. Pour le médecin de la société qu’est le sociologue , l’essentiel est sans doute dans les mots et le bavardage approximatif et inutile. Magnétiseurs, acupuncteurs, homéopathes : les Français se tournent de plus en plus vers les soins dits non conventionnels. L’Assurance maladie de Seine-et-Marne a été au cœur d’un imbroglio cette semaine, pointée du doigt pour avoir mis en place des remboursements de séances, et elle a dû faire machine arrière. Ça a mis les médecins en colère. Selon les sondages, un Français sur deux estime que cette médecine est aussi efficace que la médecine traditionnelle.

franceinfo : Ça vient d’où ce besoin d’aller chercher des réponses ailleurs que dans la science ?

Jean Viard : La science n’est pas tout. L’âme a toujours été un vrai sujet, en tout cas pour les croyants, pendant des siècles et des siècles. Il y avait la médecine qui vous faisait les saignées, celles qu’on voit au théâtre, et puis il y avait les sorcières. Il y avait les confesseurs, des gens avec qui on parlait régulièrement toutes les semaines, à qui on racontait ses problèmes, ils vous donnaient des conseils. On pourrait dire les psychanalystes aussi, d’une certaine façon, c’est-à-dire, au fond, on a toujours besoin d’un récit d’empathie, et puis d’une compétence technique si on peut dire.

Et la médecine, pour s’affirmer, s’est extrêmement technicisée, avec des résultats absolument extraordinaires, qui font que la vie s’est allongée de 25 ans depuis la guerre, et en même temps elle s’est un peu éloignée du corps du patient, si on peut dire. Donc il y avait un espace. Et puis, on est dans un monde où on recherche la nature, dans un monde où on a envie d’être écouté, dans un monde où on fait beaucoup plus attention à son corps parce que notre corps est moins un objet de travail – notre cerveau énormément – mais notre corps est un objet de rencontre, de séduction. Alors on fait du sport, etc. Et puis un monde où on va lentement, on marche, on fait du yoga, donc on a toute une réflexion sur la lenteur.

Alors, si vous regardez la géographie de ces médecines dites « parallèles », qui ne sont pas des médecines en réalité, qui sont des soins, il faudrait dire pour ne pas faire concurrence aux médecins, c’est beaucoup l’ancien espace du cœur de post 68, c’est-à-dire, la France de la Haute-Provence, du Haut-Var jusqu’aux Cévennes. Quand vous regardez toutes les villes comme Forcalquier, tout ça, vous avez un taux de professionnels de soins parallèles, qui est considérable.

Donc il y a aussi une histoire en France, de gens qui, après 68, se sont opposés à l’Etat, à la ville, à la technologie, ils sont allés vivre autre chose, y compris ce nouveau rapport au corps et aux soins. Je crois qu’il y a tout ça en même temps. Et donc, je ne dirai pas que c’est une médecine concurrentielle. Quand les gens sont bons, ils vous envoient chez le médecin, plus technique quand il y en a besoin, quand il vous dit non, moi je vous sauve du cancer avec mon traitement, là ça devient inquiétant… Donc il y a les deux, mais je crois qu’on a besoin d’être écoutés, on a besoin de pouvoir parler.

Et c’est vrai que depuis le Covid, aussi on voit une méfiance vis-à-vis du discours scientifique, vis-à-vis des vaccins, tout ça s’est amplifié aussi ?

Oui, et en France, de manière dramatique. Quand on voit les vaccins notamment sur les jeunes filles notamment pour les problèmes de cancers etc, c’est terrible, parce qu’il n’y en a pas beaucoup des vaccins, mais il y a des pays d’Europe où tout le monde est vacciné. Donc il y a l’effet de ces discours sur la société, qui est préoccupant, qui est pris d’autant plus préoccupant dans le pays de Pasteur, le pays où on a été tellement en avance, on reste d’ailleurs un très grand pays d’invention, donc c’est préoccupant.

Je suis prudent dans mon propos parce que moi je pense que ce sont des enrichissements de la vie, comme les ostéopathes, comme tous les gens qui travaillent sur l’énergie, etc. Je pense que ça aide à vivre. Je pense qu’on vit mieux je pense, mais effectivement c’est du soin au sens large, mais il ne faut pas l’opposer à la médecine de fond. Mais c’est vrai qu’il y a les deux.

Et vous l’avez dit, il faut savoir rester méfiant, parce que certaines personnes peuvent être un peu embrigadées, certaines même meurent parce qu’elles arrêtent leur traitement. C’est pour ça que les députés ont adopté une loi contre les dérives sectaires. Il y a eu un rôle joué aussi par Internet là-dedans ?

Oui mais, qu’il y ait un risque sectaire, des volontés d’embrigadement, des instrumentalisations, y compris parfois avec des affaires qui touchent à la sexualité, oui, bien sûr, et il faut être extrêmement attentif.

Mais je crois qu’il faut faire attention, le monde médical se défend un peu parce qu’il a un peu l’impression qu’on lui « mord sa laine », si je puis dire. Je crois qu’il faut essayer de se dire qu’on a besoin des deux pour faire humanité, et elles sont complémentaires. Il y a beaucoup de médecins qui le pensent en réalité.

Politique-Borne en « campagne »: un plan bidon pour la ruralité

Politique-Borne en « campagne »: un plan bidon pour la ruralité


La première ministre et comme le président de la république en campagne pour reconquérir une popularité caractérisée par une condamnation à hauteur de 70 % de la politique gouvernementale. Comme le président de la république Borne distribue des chèques . Élisabeth Borne au Figaro: «La ruralité est une chance pour notre pays, nous obtiendrons des résultats» !!! De quoi sourire quand en fait dans la réalité la priorité est en permanence donnée à l’urbanisation et à la priorité de développement des grandes métropoles. Il y a longtemps que la ruralité est privée de tout, surtout d’emplois, mais aussi de services en général et de service public en particulier. Pour résumer la plupart du temps il ne reste même pas un commerce, plus d’école, non parlons pas des pharmacies, des médecins, des gendarmeries ou des banques.

Il faut dire que parfois la ruralité s’est transformée en déserts sociaux économiques avec la complicité des cellules locaux dont beaucoup ont refusé au cours des décades précédentes toute implantation économique qui viendrait éventuellement changer le rapport de force politique en leur faveur. Presse que la plupart des petites communes ont au cours de ces dernières dizaines d’années eues l’occasion de se prononcer positivement pour un projet économique mais l’ont refusé. Au départ pour éviter que les salaires plus élevés des ouvriers ne viennent concurrencer celui des ouvriers agricoles. Ensuite parce que la clientèle des vieux devait être entretenue pour maintenir les mêmes équipes au pouvoir.

S’il devait y avoir une véritable réforme en France dans ce domaine il s’agirait d’une réforme concernant l’aménagement du territoire et la répétition plus équitable, plus efficace aussi des activités économiques et humaines. Pour Élisabeth Barnes il s’agit surtout de préoccupations politiciennes:  » Le meilleur rempart contre le RN, cela reste de porter des politiques publiques qui répondent aux attentes de nos concitoyens, particulièrement dans les territoires ruraux. Plus de 50 % des habitants de ces territoires ont voté pour Marine Le Pen à la présidentielle. Ils ont le sentiment que tout est plus compliqué pour eux – déplacements, accès enseignement supérieur pour leurs enfants, accès à l’emploi, à la santé… Je veux leur dire que la ruralité est une chance pour notre pays et que nous obtiendrons des résultats qui répondent à leurs préoccupations !!!.

Borne en « campagne »: un plan bidon pour la ruralité

Borne en « campagne »: un plan bidon pour la ruralité


La première ministre et comme le président de la république en campagne pour reconquérir une popularité caractérisée par une condamnation à hauteur de 70 % de la politique gouvernementale. Comme le président de la république Borne distribue des chèques . Élisabeth Borne au Figaro: «La ruralité est une chance pour notre pays, nous obtiendrons des résultats» !!! De quoi sourire quand en fait dans la réalité la priorité est en permanence donnée à l’urbanisation et à la priorité de développement des grandes métropoles. Il y a longtemps que la ruralité est privée de tout, surtout d’emplois, mais aussi de services en général et de service public en particulier. Pour résumer la plupart du temps il ne reste même pas un commerce, plus d’école, non parlons pas des pharmacies, des médecins, des gendarmeries ou des banques.

Il faut dire que parfois la ruralité s’est transformée en déserts sociaux économiques avec la complicité des cellules locaux dont beaucoup ont refusé au cours des décades précédentes toute implantation économique qui viendrait éventuellement changer le rapport de force politique en leur faveur. Presse que la plupart des petites communes ont au cours de ces dernières dizaines d’années eues l’occasion de se prononcer positivement pour un projet économique mais l’ont refusé. Au départ pour éviter que les salaires plus élevés des ouvriers ne viennent concurrencer celui des ouvriers agricoles. Ensuite parce que la clientèle des vieux devait être entretenue pour maintenir les mêmes équipes au pouvoir.

S’il devait y avoir une véritable réforme en France dans ce domaine il s’agirait d’une réforme concernant l’aménagement du territoire et la répétition plus équitable, plus efficace aussi des activités économiques et humaines. Pour Élisabeth Barnes il s’agit surtout de préoccupations politiciennes:  » Le meilleur rempart contre le RN, cela reste de porter des politiques publiques qui répondent aux attentes de nos concitoyens, particulièrement dans les territoires ruraux. Plus de 50 % des habitants de ces territoires ont voté pour Marine Le Pen à la présidentielle. Ils ont le sentiment que tout est plus compliqué pour eux – déplacements, accès enseignement supérieur pour leurs enfants, accès à l’emploi, à la santé… Je veux leur dire que la ruralité est une chance pour notre pays et que nous obtiendrons des résultats qui répondent à leurs préoccupations !!!.

  Macron : président ou en campagne électorale ?

  Macron : président ou en campagne électorale ?

par Françoise Fressoz dans le Monde.

Le président de la République met les bouchées doubles pour tenter de consolider le bloc central en vue des élections européennes de juin 2024. Son offensive intervient alors que la droite se radicalise sur les questions migratoires, souligne Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

Trois temporalités différentes se font concurrence sur la scène politique encore marquée par le conflit sur la réforme des retraites. La première, impulsée par le président de la République, Emmanuel Macron, vise à conjurer la menace d’enlisement qui cerne l’exécutif après quatre mois de tensions politiques et sociales.

Faisant fi des vicissitudes ambiantes, elle est tout entière tournée vers le futur. En enfourchant ses thèmes de prédilection – la politique de l’offre, la réindustrialisation du pays, le plein-emploi, la baisse des impôts –, en les adaptant à une cible prioritaire, la classe moyenne, catégorie dans laquelle beaucoup de Français se rangent, le chef de l’Etat se comporte comme s’il était de nouveau en campagne électorale avec mission de projeter les Français vers un avenir meilleur.

La deuxième temporalité est celle de la première ministre, Elisabeth Borne, qui, de plain-pied dans le quotidien, doit assurer l’atterrissage du discours présidentiel dans un environnement hostile. La difficile reprise de contact avec les syndicats, mardi 16 et mercredi 17 mai, montre toute la difficulté de la tâche : tablant sur l’état de faiblesse du gouvernement, l’intersyndicale rêvait d’imposer une reprise du dialogue social à ses conditions en mettant notamment en avant la conditionnalité des aides aux entreprises en fonction de leur politique salariale et environnementale. Le discours présidentiel, plus social-libéral que social-démocrate, sonne comme une fin de non-recevoir. A Elisabeth Borne de s’en débrouiller.

La troisième temporalité est celle de la gauche, qui reste enfermée dans le conflit des retraites, faisant comme si une possibilité existait encore de mettre en échec la réforme qui apparaît pourtant relever du passé, puisqu’elle a été promulguée le 15 avril après validation partielle par le Conseil constitutionnel. Alors que tout s’agite autour d’elle, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) reste bloquée sur l’échéance du 8 juin, jour d’examen de la proposition de loi déposée par le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) visant à abroger la réforme.

Le texte n’a aucune chance d’aboutir, faute de majorité au Sénat, mais les conditions de son examen à l’Assemblée nationale comportent un enjeu politique auquel elle s’accroche pour poursuivre une bataille qui a eu l’avantage de la maintenir unie …

Khadafi- Sarkosy: Enfin un procès pour le financement de la campagne de 2007 ?

Khadafi- Sarkosy: Enfin un procès pour le financement de la campagne de 2007 ?

Une affaire qui traîne depuis maintenant plus de 15 ans et qui pourrait enfin déboucher sur un éventuel procès. Le financement de la campagne de Sarkozy en 2007 par Kadhafi a fait l’objet d’innombrables enquêtes et la justice pourrait enfin se décider à ouvrir un procès. Une affaire financière mais surtout politique avec d’une part l’influence de l’argent libyen sur la campagne électorale de 17 mais aussi sur les raisons de la liquidation de Kadhafi en Libye. D’après cette source, le PNF demande à ce que l’ancien chef de l’Etat (2007-2012), qui conteste les faits, soit jugé pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens.Jusque-là Sarkozy dans les différentes affaires qui le concernaient a pratiquement réussi en grande partie à passer entre les gouttes. Mais cette fois les éléments de l’accusation paraissent assez indiscutables.

Parmi les douze autres personnes pour lesquelles le PNF demande un procès figurent Claude Guéant, ancien bras-droit du chef de l’État puis ministre, Éric Woerth, trésorier de la campagne présidentielle de 2007, et Brice Hortefeux, homme de confiance de Nicolas Sarkozy et ancien ministre. Deux hommes d’affaires, le Franco-libanais Ziad Takieddine et le Franco-algérien Alexandre Djouhri, soupçonnés d’avoir servi d’intermédiaires, comptent également parmi les mis en cause. Une information judiciaire avait été ouverte en avril 2013 après des accusations de dignitaires libyens, de Ziad Takieddine et la publication par Mediapart, entre les deux tours de la présidentielle 2012, d’un document censé prouver que cette campagne avait bénéficié de fonds libyens.

Khadafi- Sarkosy: Enfin un projet pour le financement de la campagne de 2007 ?

Khadafi- Sarkosy: Enfin un projet pour le financement de la campagne de 2007 ?

Une affaire qui traîne depuis maintenant plus de 15 ans et qui pourrait enfin déboucher sur un éventuel procès. Le financement de la campagne de Sarkozy en 2007 par Kadhafi a fait l’objet d’innombrables enquêtes et la justice pourrait enfin se décider à ouvrir un procès. Une affaire financière mais surtout politique avec d’une part l’influence de l’argent libyen sur la campagne électorale de 17 mais aussi sur les raisons de la liquidation de Kadhafi en Libye. D’après cette source, le PNF demande à ce que l’ancien chef de l’Etat (2007-2012), qui conteste les faits, soit jugé pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens.Jusque-là Sarkozy dans les différentes affaires qui le concernaient a pratiquement réussi en grande partie à passer entre les gouttes. Mais cette fois les éléments de l’accusation paraissent assez indiscutables.

Parmi les douze autres personnes pour lesquelles le PNF demande un procès figurent Claude Guéant, ancien bras-droit du chef de l’État puis ministre, Éric Woerth, trésorier de la campagne présidentielle de 2007, et Brice Hortefeux, homme de confiance de Nicolas Sarkozy et ancien ministre. Deux hommes d’affaires, le Franco-libanais Ziad Takieddine et le Franco-algérien Alexandre Djouhri, soupçonnés d’avoir servi d’intermédiaires, comptent également parmi les mis en cause. Une information judiciaire avait été ouverte en avril 2013 après des accusations de dignitaires libyens, de Ziad Takieddine et la publication par Mediapart, entre les deux tours de la présidentielle 2012, d’un document censé prouver que cette campagne avait bénéficié de fonds libyens.

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