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Retraites : Macron aurait l’intention de supprimer les régimes spéciaux

Retraites : Macron aurait l’intention de supprimer les régimes spéciaux

 

Nouveau changement de stratégie pour le président de la république qui laisse percer son intention de supprimer les régimes spéciaux de retraite. La réforme très compliquée de la retraite à. points paraît oubliée, de même que le régime universel. Par contre, le président de la république se focaliserait sur la quarantaine de régimes spéciaux ( il en existe bien d’autres mais qui ne seront pas touchés, militaires, polices, élus etc.).

 

Du fait de la crise sanitaire, le président de la république avait récemment évoqué la possibilité du report de cette réforme après l’élection présidentielle de 2022. Nouveau changement de stratégie aujourd’hui avec la nécessité pour le chef de l’État de montrer sa volonté réformatrice qui en a pris un coup depuis la  Covid.

 

Tous les syndicats ont fait savoir qu’il ne souhaitait pas participer actuellement à une concertation qui servirait notamment les programmes politiques des candidats à la présidentielle de 2022.

 

La réforme éventuelle devra donc passer en force. En même temps, il faudra prévoir une forte réplique sociale qui pourrait être de nature à changer le climat social et économique dans le pays voire à peser sur le redressement économique.

 

La réforme est sans doute nécessaire mais la période n’est sans doute pas très opportune.

Pour éviter de mécontenter une grande partie de l’électorat, le président de la république ne parlerait plus pour l’instant d’un report de l’âge  de la retraite.

Responsabilité sociale: ne pas limiter à l’intention

Responsabilité sociale:  ne pas limiter à l’intention

 

Sandra Bernard-Colinet, membre de la Société française des analystes financiers, et Mathilde Lemoine, économiste évoque dans le JDD la problématique de la responsabilité sociale à propos de Danone.

 

Tribune

 

 

 Le cas de Danone est emblématique. La responsabilité sociale et environnementale mise en avant par les dirigeants ne convainc pas certains actionnaires. D’un côté, la sous-performance boursière du groupe agroalimentaire depuis un an résulte d’éléments monétisables comme le recul des ventes et les doutes sur la création de valeur économique de ses dernières acquisitions. De l’autre côté, les dirigeants s’affichent exemplaires en ayant adopté le statut d’entreprise à mission, une première pour une entreprise cotée. Face à eux, des investisseurs qui se disent responsables.

Doit-on en conclure que les critères « extra-financiers » et le statut d’entreprise à mission ne sont que des éléments de valorisation boursière secondaires, ou que l’entreprise n’est pas capable de prouver son engagement?

L’enjeu est de comprendre la logique du modèle économique mis en place par l’entreprise pour atteindre l’objectif affiché, de mesurer son efficacité et d’évaluer sa robustesse

En adoptant ce statut, Danone s’est mis en situation de rendre compte de sa contribution réelle aux objectifs de développement durable. La société aurait pu y parvenir en utilisant les outils issus du monde de l’économie à impact. Cela consiste à répondre aux deux questions suivantes : mon action a-t-elle généré un changement pour les bénéficiaires? Et ce changement est-il lié à mon action? Dans le cas de Danone, dont l’un des objectifs est d’améliorer la santé, il aurait fallu définir des indicateurs d’impact permettant d’établir le lien de causalité entre l’amélioration de la santé sur une population donnée et la vente de ses produits. Indiquer le pourcentage de ceux qui appartiennent à des catégories saines ou sans sucre ajouté, comme c’est le cas actuellement, ne permet pas de répondre aux deux questions.

L’enjeu est de comprendre la logique du modèle économique mis en place par l’entreprise pour atteindre l’objectif affiché, de mesurer son efficacité et d’évaluer sa robustesse. L’idéal aurait été de disposer d’un système de comptabilité intégrant les critères sociaux et environnementaux à la logique financière.

La pression citoyenne est forte pour faire évoluer la responsabilité des entreprises à l’égard des biens communs que sont le social et l’environnement. La loi Pacte oblige les actionnaires et le management à en tenir compte. Mais encore faut-il réduire les risques de conflit entre les parties prenantes au sujet de la réalité de l’engagement en mesurant la contribution réelle à la transformation durable. »




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