Archive pour le Tag 'l’intention'

Environnement-Climat–20 % seulement PME ont l’intention de se décarboner

Environnement-Climat–20 % seulement PME ont l’intention de se décarboner

 Preuve encore que les mesures venues uniquement d’en haut  sont insuffisantes pour décarboner l’économie. Faute de concertation avec les secteurs économiques, la décarbonation avance au pas d’escargot. En 2023, une PME-PMI ont engagé des efforts pour se décarboner constate ce jeudi la deuxième édition du baromètre du fonds européen Argos Wityu et du cabinet de conseil BCG.

D’après ce sondage réalisé sur 700 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI), 17% d’entre elles déclarent avoir « fortement investi financièrement », selon « un plan de décarbonation structuré », et ont mesuré leurs émissions en 2023. Au niveau européen : 57% des entreprises interrogées n’ont pas fortement investi dans leur transition écologique en 2023.

Autre statistique intéressante de l’étude : c’est dans le transport et la logistique que les entreprises européennes sont les plus nombreuses à investir pour verdir leur activité (58%), deux fois plus que dans les industries impliquant des fortes températures (29%). A noter aussi : si deux sociétés sur trois estiment que la transition climatique est une opportunité, les entreprises françaises sont en revanche moins optimistes qu’en 2022. Une tendance inverse à celle de l’Allemagne ou du Benelux.

 

Comme avantages économiques permis par la décarbonation, les PME-ETI citent les éléments suivants : l’efficacité énergétique et la réduction des coûts associés (58 %, +4 points par rapport à 2023), la possibilité de remporter des parts de marché (54 %, +3 points) et d’attirer de nouveaux talents (40%, +15 points).

Autour seulement de 10 %  des dirigeants interrogés avaient une approche structurée en matière de décarbonation.

L’étude avait aussi pointé le fait suivant : parmi les principaux freins évoqués par les PME et ETI pour se verdir, figuraient en premier lieu la montagne d’investissements et les difficultés à obtenir des fonds (57%). Viennent ensuite la complexité réglementaire (55%) pour mettre en place des panneaux photovoltaïques par exemple ou d’autres installations afin de réduire l’empreinte carbone de l’énergie utilisée pour fonctionner.

D’après un rapport de l’ONG Carbon Disclosure Project (CDP) et du cabinet de conseil Oliver Wyman, paru en mars, en Europe, quatre entreprises sur cinq n’arrivent pas à réduire leur empreinte carbone au rythme nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques du continent.

 

Climat–20 % seulement PME ont l’intention de se décarboner

Climat–20 % seulement PME ont l’intention de se décarboner

 En 2023, une PME-PMI ont engagé des efforts pour se décarboner constate ce jeudi la deuxième édition du baromètre du fonds européen Argos Wityu et du cabinet de conseil BCG.

D’après ce sondage réalisé sur 700 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI), 17% d’entre elles déclarent avoir « fortement investi financièrement », selon « un plan de décarbonation structuré », et ont mesuré leurs émissions en 2023. Au niveau européen : 57% des entreprises interrogées n’ont pas fortement investi dans leur transition écologique en 2023.

Autre statistique intéressante de l’étude : c’est dans le transport et la logistique que les entreprises européennes sont les plus nombreuses à investir pour verdir leur activité (58%), deux fois plus que dans les industries impliquant des fortes températures (29%). A noter aussi : si deux sociétés sur trois estiment que la transition climatique est une opportunité, les entreprises françaises sont en revanche moins optimistes qu’en 2022. Une tendance inverse à celle de l’Allemagne ou du Benelux.

 

Comme avantages économiques permis par la décarbonation, les PME-ETI citent les éléments suivants : l’efficacité énergétique et la réduction des coûts associés (58 %, +4 points par rapport à 2023), la possibilité de remporter des parts de marché (54 %, +3 points) et d’attirer de nouveaux talents (40%, +15 points).

Autour seulement de 10 %  des dirigeants interrogés avaient une approche structurée en matière de décarbonation.

L’étude avait aussi pointé le fait suivant : parmi les principaux freins évoqués par les PME et ETI pour se verdir, figuraient en premier lieu la montagne d’investissements et les difficultés à obtenir des fonds (57%). Viennent ensuite la complexité réglementaire (55%) pour mettre en place des panneaux photovoltaïques par exemple ou d’autres installations afin de réduire l’empreinte carbone de l’énergie utilisée pour fonctionner.

D’après un rapport de l’ONG Carbon Disclosure Project (CDP) et du cabinet de conseil Oliver Wyman, paru en mars, en Europe, quatre entreprises sur cinq n’arrivent pas à réduire leur empreinte carbone au rythme nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques du continent.

 

Retraites : Macron aurait l’intention de supprimer les régimes spéciaux

Retraites : Macron aurait l’intention de supprimer les régimes spéciaux

 

Nouveau changement de stratégie pour le président de la république qui laisse percer son intention de supprimer les régimes spéciaux de retraite. La réforme très compliquée de la retraite à. points paraît oubliée, de même que le régime universel. Par contre, le président de la république se focaliserait sur la quarantaine de régimes spéciaux ( il en existe bien d’autres mais qui ne seront pas touchés, militaires, polices, élus etc.).

 

Du fait de la crise sanitaire, le président de la république avait récemment évoqué la possibilité du report de cette réforme après l’élection présidentielle de 2022. Nouveau changement de stratégie aujourd’hui avec la nécessité pour le chef de l’État de montrer sa volonté réformatrice qui en a pris un coup depuis la  Covid.

 

Tous les syndicats ont fait savoir qu’il ne souhaitait pas participer actuellement à une concertation qui servirait notamment les programmes politiques des candidats à la présidentielle de 2022.

 

La réforme éventuelle devra donc passer en force. En même temps, il faudra prévoir une forte réplique sociale qui pourrait être de nature à changer le climat social et économique dans le pays voire à peser sur le redressement économique.

 

La réforme est sans doute nécessaire mais la période n’est sans doute pas très opportune.

Pour éviter de mécontenter une grande partie de l’électorat, le président de la république ne parlerait plus pour l’instant d’un report de l’âge  de la retraite.

Responsabilité sociale: ne pas limiter à l’intention

Responsabilité sociale:  ne pas limiter à l’intention

 

Sandra Bernard-Colinet, membre de la Société française des analystes financiers, et Mathilde Lemoine, économiste évoque dans le JDD la problématique de la responsabilité sociale à propos de Danone.

 

Tribune

 

 

 Le cas de Danone est emblématique. La responsabilité sociale et environnementale mise en avant par les dirigeants ne convainc pas certains actionnaires. D’un côté, la sous-performance boursière du groupe agroalimentaire depuis un an résulte d’éléments monétisables comme le recul des ventes et les doutes sur la création de valeur économique de ses dernières acquisitions. De l’autre côté, les dirigeants s’affichent exemplaires en ayant adopté le statut d’entreprise à mission, une première pour une entreprise cotée. Face à eux, des investisseurs qui se disent responsables.

Doit-on en conclure que les critères « extra-financiers » et le statut d’entreprise à mission ne sont que des éléments de valorisation boursière secondaires, ou que l’entreprise n’est pas capable de prouver son engagement?

L’enjeu est de comprendre la logique du modèle économique mis en place par l’entreprise pour atteindre l’objectif affiché, de mesurer son efficacité et d’évaluer sa robustesse

En adoptant ce statut, Danone s’est mis en situation de rendre compte de sa contribution réelle aux objectifs de développement durable. La société aurait pu y parvenir en utilisant les outils issus du monde de l’économie à impact. Cela consiste à répondre aux deux questions suivantes : mon action a-t-elle généré un changement pour les bénéficiaires? Et ce changement est-il lié à mon action? Dans le cas de Danone, dont l’un des objectifs est d’améliorer la santé, il aurait fallu définir des indicateurs d’impact permettant d’établir le lien de causalité entre l’amélioration de la santé sur une population donnée et la vente de ses produits. Indiquer le pourcentage de ceux qui appartiennent à des catégories saines ou sans sucre ajouté, comme c’est le cas actuellement, ne permet pas de répondre aux deux questions.

L’enjeu est de comprendre la logique du modèle économique mis en place par l’entreprise pour atteindre l’objectif affiché, de mesurer son efficacité et d’évaluer sa robustesse. L’idéal aurait été de disposer d’un système de comptabilité intégrant les critères sociaux et environnementaux à la logique financière.

La pression citoyenne est forte pour faire évoluer la responsabilité des entreprises à l’égard des biens communs que sont le social et l’environnement. La loi Pacte oblige les actionnaires et le management à en tenir compte. Mais encore faut-il réduire les risques de conflit entre les parties prenantes au sujet de la réalité de l’engagement en mesurant la contribution réelle à la transformation durable. »




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