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Fret ferroviaire Lyon–Turin : pas seulement une question d’ infrastructure

Fret ferroviaire Lyon–Turin : pas seulement une question d’ infrastructure

Par
Pierre-Louis Rémy

Ancien membre du Conseil d’administration de la SNCF, représentant de l’Etat

Le tunnel ferroviaire entre Lyon et Turin doit apporter de la souplesse et de la fiabilité aux transporteurs et aux affréteurs, sans quoi il ne pourra concurrencer la route, explique l’ancien haut fonctionnaire Pierre-Louis Rémy, dans une tribune au « Monde ».

Habitant la Maurienne depuis plus de trente ans, j’ai entendu les arguments des partisans et des adversaires du tunnel ferroviaire Lyon-Turin. Tous s’affirment comme partisans du transfert modal de la route vers le rail. Cela n’est pas surprenant, puisque environ 800 000 poids lourds traversent, chaque année, notre vallée ; mais pour les uns ce projet est inutile, coûteux et porteur de nuisances, pour les autres il est indispensable.

Le débat s’est ainsi focalisé sur l’opportunité du tunnel de base. Il est sans issue : qui peut juger de la pertinence d’une infrastructure dont la durée de vie dépassera probablement cent cinquante ans (l’actuel tunnel du Mont-Cenis date de 1871), même si on reconnaît que les conditions économiques et de trafic ne sont plus celles qu’on envisageait dans les années 1990, quand ont été lancés les projets de grands tunnels alpins, Gothard, Lötschberg, Brenner… Et les livres d’histoire nous rappellent les manifestations contre l’installation des premières voies ferrées au XIXe siècle.

Les possibilités d’accroître le trafic sous le tunnel existant sont réelles, mais minimes pour les uns, importantes pour les autres, selon notamment l’interprétation faite des règles de sécurité. Force, en tout cas, est de constater que, malgré les travaux de modernisation importants réalisés sur le tunnel actuel entre 2003 et 2011, le trafic ferroviaire de marchandises n’a pas augmenté, mais plutôt diminué. Et, depuis une quinzaine d’années, en France, la route a absorbé l’essentiel de l’augmentation du trafic de marchandises.

C’est que le développement du transport de fret ferroviaire ne dépend pas seulement des infrastructures. Bien sûr, celles-ci sont indispensables. Mais elles ne peuvent se limiter aux quelques dizaines de kilomètres du tunnel de base. La rentabilité et la pertinence environnementale du transfert modal sont d’autant plus fortes qu’elles portent sur des trajets longs. Et ce qui est légitimement mis en avant par les partisans du nouveau tunnel, ce sont les trajets de l’Espagne ou du nord de la France et de l’Europe vers l’Italie et au-delà. C’est pourquoi la question de l’organisation des accès est primordiale ; accès proche d’abord depuis la région lyonnaise.

Aujourd’hui, on parle d’une échéance 2045, voire au-delà, alors que le tunnel doit ouvrir en 2032 et que le dérèglement climatique n’attend pas. Les tergiversations, les retards dans les décisions relatives aux accès minent la crédibilité de l’Etat dans sa volonté de favoriser le transfert modal ; d’autant plus que, si le tunnel central est très largement financé par des fonds européens, les accès relèvent principalement de la responsabilité de chaque Etat national. Le tunnel sans accès, c’est un transfert modal limité et des nuisances supplémentaires liées à l’accroissement du trafic marchandises qu’on peut cependant envisager, ainsi qu’une détérioration accrue du trafic voyageurs.

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LVHM: Pas d’objectif de profit seulement de « désirabilité »

LVHM: Pas d’objectif de profit seulement de « désirabilité »

LVMH qui a connu une nouvelle croissance record en 2022 (+ 23 %) et t des profits records déclare que l’objectif n’est pas d’augmenter les bénéfices mais la « désirabilité » de ses produits. Un bel hymne au capitalisme et à la puissance du marketing. Une belle entreprise sans doute sur le plan international mais dont le rôle sociétal peut se discuter.

En tout cas, une belle pirouette du patron le plus riche du monde qui déclare:

L’objectif principal donné aux collaborateurs du groupe n’est ni la croissance ni le profit, mais le développement de la désirabilité de nos marques dans le monde. La rentabilité et la croissance n’en sont qu’une conséquence. Le goût pour les produits créatifs de qualité progresse généralement en fonction de l’évolution du niveau de vie et de l’ouverture d’un pays aux cultures extérieures. Malgré la guerre en Ukraine, l’inflation et les conséquences du Covid, je pense que le niveau de vie va continuer à croître dans de nombreux pays, notamment en Chine. Il y aura forcément des hauts et des bas mais je suis assez optimiste et n’ai guère de doutes sur la trajectoire à moyen terme.

Nous sommes très attentifs aux enjeux climatiques ajoute-t-il !.

Covid France 20 juin 2023 : seulement 270 cas en 24 heures

Covid France 20 juin 2023 : seulement 270 cas en 24 heures

On enregistre lundi 19 juin 2023 : seulement 270 cas en 24 heures , zéro mort soit 167.548 morts au total depuis le début de la pandémie.

Le nombre de décès en EHPAD et EMS est de 29.692 (0) et celui de décès en milieu hospitalier est de 137.856 (0 depuis le dernier bilan).

Le taux de reproductivité R est de 0,78 le taux d’incidence à 16,26 et la tension hospitalière à 10,9 %.

La France compte actuellement 9.400 (-57) personnes hospitalisées et 550 (-1) malades en réanimation.

Bilan des régions:

Ile-de-France : 4.281 (-2) hospitalisées, 271 (+2) en réanimation et +3 décès en 24h
Grand Est : 296 (-12) hospitalisés, 17 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Hauts de France : 671 (-13) hospitalisés, 23 (+3) en réanimation et +3 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 573 (+1) hospitalisés, 38 (-1) en réanimation et +1 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 434 (-11) hospitalisé, 37 (-4) en réanimation et 0 décès en 24h
Bretagne: 343 (-13) hospitalisés, 8 (0) en réanimation et 0 décès en 24h
Normandie : 434 (+4) hospitalisés, 8 (0) en réanimation et 0 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.017 (-4) hospitalisés, 67 (0) en réanimation et +1 décès en 24h
Pays de la Loire : 80 (-3) hospitalisés, 5 (0) en réanimation et 0 décès en 24h
Occitanie: 407 (-13) hospitalisés, , 27 (0) en réanimation et +4 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 467 (0) hospitalisés, 25 (0) en réanimation et 0 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 159 (+2) hospitalisés, 11 (+1) en réanimation et 0 décès en 24h

Sondage présidentielles : Le Pen ferait 55% et Macron seulement 45%

Sondage présidentielles : Le Pen ferait 55% et Macron seulement 45%

Résultat sans doute de la colère des Français vis-à-vis de Macron, la tabou Front National tombe et disparaît aussi le réflexe républicain anti RN. Selon une nouvelle enquête « L’Opinion en direct » menée par l’institut Elabe pour BFMTV sur les Français et le climat politique, si le second tour de la présidentielle de 2022 avait lieu à nouveau aujourd’hui, Marine Le Pen devancerait Emmanuel Macron.

La candidate du Rassemblement national gagnerait près de huit points par rapport à 2022 grâce à un report quasi-parfait de ses électeurs et grâce aux voix de près d’un électeur sur cinq de 2022 d’Éric Zemmour, de Valérie Pécresse, de Nicolas Dupont-Aignan ainsi que d’un abstentionniste sur cinq.

Elle progresserait dans toutes les catégories de population, notamment auprès des retraités et des habitants des grandes agglomérations, qui lui sont traditionnellement moins favorables.

Emmanuel Macron se placerait bien derrière avec 23% des voix, soit près de cinq points de moins qu’en 2022 (27,85%). Selon l’institut Elabe, cette élection virtuelle se déroulerait effectivement dans un contexte défavorable au chef de l’État en matière d’opinion, sur fond de réforme des retraites.

Jean-Luc Mélenchon serait à 18,5%, soit près de 3,5 points de moins que son score de 2022 (21,95%). Suivraient ensuite Éric Zemmour (7%), Yannick Jadot (5%), Fabien Roussel (4%) et Valérie Pécresse (3,5%).

Le nouveau sondage Elabe « L’Opinion en direct » mesure également les intentions de vote en cas d’élections législatives, en se basant sur la même offre politique qu’en 2022. Cette projection en sièges est établie à partir du rapport de force actuel mesuré dans l’intention de vote, du résultat aux élections précédentes et de l’histoire politique de chacune des circonscriptions.

Au premier tour, la Nupes serait au même niveau qu’en 2022 avec 25,5% des voix. L’alliance des partis de gauche serait au coude-à-coude avec le Rassemblement national qui obtiendrait lui 24,5%. Les deux forces se placeraient ainsi devant Ensemble, la groupe de la majorité présidentielle (21,5%), en baisse de quatre points par rapport à 2022).

Retraites: pour Le Pen, Macron est « de plus en plus seul » et Borne « sort pulvérisée » de la séquence
Une projection en sièges de l’Assemblée nationale est déduite de ce rapport de force. Ainsi, la Nupes obtiendrait entre 150 et 180 sièges et le RN entre 150 et 170, devant Ensemble avec 130 et 155 sièges.

Bref une Assemblée nationale ingérable car on voit mal d’accord entre les trois grandes composantes du pays.

Électricité : Un bouclier inefficace sollicité seulement par 30 % des entreprises

Électricité : Un bouclier inefficace sollicité seulement par 30 % des entreprises

Un bouclier tarifaire sollicité seulement par 30 % des entreprises ( TPE). En cause, la complexité des dispositifs, aussi la peur de voir l’administration mettre son nez dans d’autres domaines.

Il est clair qu’il aurait été beaucoup plus simple de réguler le secteur notamment en éliminant tous les pseudos énergéticiens ici un qui ne produisent rien, qui ne transportent rien, qui utilisent les compteurs d’EDF et n’apportent aucune valeur ajoutée. Bref le retour au tarif régulé d’autant que normalement la France peut et doit être indépendante pour sa production d’électricité et même exporter.

Or la France perpétue le système voulu par l’Europe de libéralisation qui consiste à multiplier les intermédiaires inutiles et en plus en lien de façon totalement idiote le prix de l’électricité et du gaz. (bouclier tarifaire, plafonnement à 280 euros, amortisseur…) rebute les TPE et PME.

Le dispositif se veut très simple. Une attestation, avec une seule case à cocher suffit aux entreprises éligibles pour bénéficier d’aides pour leur facture d’électricité. Pourtant, à ce jour, «seules 30 % des attestations ont été récupérées», reconnaît Bercy, qui continue d’appeler «à la mobilisation», après avoir réuni les fournisseurs d’électricité vendredi après-midi.
La Direction générale des finances a déjà envoyé plus de 5 millions d’e-mails – une entreprise peut avoir plusieurs adresses de courriel -, les fournisseurs ont alerté leurs clients, rien n’y fait. Les remontées ne sont pas à la mesure des attentes. Pourtant, quelque 800.000 très petites et moyennes entreprises (TPE et PME) seraient concernées par un de ces trois dispositifs. Il s’agit soit du bouclier tarifaire pour les TPE ayant un abonnement inférieur à 36 kVA, soit du plafonnement à 280 euros HT du MWh pour toutes les TPE .

Société: un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées

Société: un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées

Presque 100 000 policiers nt été mobilisés pour le réveillon pour empêcher notamment les violences, pillages, les incendies en particulier de voitures. Le ministre de l’intérieur s’est félicité des résultats de la mobilisation policière. Il a considéré que le pays avait connu une situation plutôt calme. Il a même souligné qu’avec 21 % de voitures brûlées en moins, on devait constater l’absence d’incidents notables. Pire, il a même suggéré que nombre d’incendies de voitures étaient le fait de propriétaires voulant escroquer l’assurance.

Un curieux raisonnement dans la mesure où on sait que les voitures brûlées se situent surtout dans les banlieues où la valeur marchande des automobiles anciennes est relativement faible. Les assurances ne remboursent en fait que la valeur de l’argus, c’est-à-dire en général bien en dessous de la valeur d’usage considérée par la propriétaire.

Reste que se satisfaire de seulement 800 000 voitures brûlées au lieu de 1000 habituellement témoigne de l’impuissance de l’État et même presque d’une forme d’adhésion tacite à ces manifestations délictuelles.

Les voitures brûlées constituent désormais un peu une sorte de rituel comme les feux d’artifice. Le problème est que ce rituel se prolonge désormais toute l’année et que la presse locale comme les pouvoirs publics font tout pour minimiser ce scandale quotidien.

Il y a donc 21% de voitures brûlées de moins lors de la nuit du Nouvel An 2023 (690) par rapport à l’année précédente (874), a déclaré dimanche 1er janvier le ministre de l’Intérieur, qui s’exprimait depuis Mayotte où il est en visite. Un communiqué du ministère a par la suite souligné « une baisse tendancielle du nombre de véhicules incendiés ces dernières années », puisque 1 316 avaient brûlé lors du Nouvel An 2019 !

Sécurité : un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées

Sécurité : un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées

Presque 100 000 policiers nt été mobilisés pour le réveillon pour empêcher notamment les violences, pillages, les incendies en particulier de voitures. Le ministre de l’intérieur s’est félicité des résultats de la mobilisation policière. Il a considéré que le pays avait connu une situation plutôt calme. Il a même souligné qu’avec 21 % de voitures brûlées en moins, on devait constater l’absence d’incidents notables. Pire, il a même suggéré que nombre d’incendies de voitures étaient le fait de propriétaires voulant escroquer l’assurance.

Un curieux raisonnement dans la mesure où on sait que les voitures brûlées se situent surtout dans les banlieues où la valeur marchande des automobiles anciennes est relativement faible. Les assurances ne remboursent en fait que la valeur de l’argus, c’est-à-dire en général bien en dessous de la valeur d’usage considérée par la propriétaire.

Reste que se satisfaire de seulement 800 000 voitures brûlées au lieu de 1000 habituellement témoignent de l’impuissance de l’État et même presque d’une forme d’adhésion tacite à ces manifestations délictuelles.

Les voitures brûlées constituent désormais un peu une sorte de rituel comme les feux d’artifice. Le problème est que ce rituel se prolonge désormais toute l’année et que la presse locale comme les pouvoirs publics font tout pour minimiser ce scandale quotidien.

Il y a donc 21% de voitures brûlées de moins lors de la nuit du Nouvel An 2023 (690) par rapport à l’année précédente (874), a déclaré dimanche 1er janvier le ministre de l’Intérieur, qui s’exprimait depuis Mayotte où il est en visite. Un communiqué du ministère a par la suite souligné « une baisse tendancielle du nombre de véhicules incendiés ces dernières années », puisque 1 316 avaient brûlé lors du Nouvel An 2019.

Réforme des retraites : seulement pour le privé ?

Réforme des retraites : seulement pour le privé ?

Alors que les échéances de la réforme des retraites approchent ,le pouvoir ne cesse de reculer. Ainsi il a clairement laissé entendre que les fonctionnaires ne seraient pas concernés par ladite réforme et il en serait de même pour les régimes spéciaux. Pour simplifier ,le pouvoir envisage de diviser des différentes catégories avec une application immédiate de la réforme pour le privé et une application différée pour les fonctionnaires et les régimes spéciaux via le principe de la clause du grand-père. Une clause qui permet de n’appliquer la réforme qu’aux nouveaux entrants. Bref un véritable scandale en matière d’inégalité, d’hypocrisie et d’efficacité.

Si l’exécutif ne plie pas sur l’augmentation de l’âge de départ pour tous (de 62 à 64 ou 65 ans), le calendrier devrait, lui, être différé pour les régimes spéciaux. De fait, la réforme de 2010 menée par Nicolas Sarkozy et Eric Woerth (de 60 à 62 ans) a introduit un relèvement qui ne sera pleinement effectif qu’à partir de 2024, pour une entrée en vigueur en 2017.

« Equité ». La nouvelle réforme verra donc son entrée en vigueur elle aussi décalée, à fin 2024 ou début 2025, selon Les Echos. De quoi permettre aux entreprises de négocier des compensations ? L’âge de fin de décote devrait, lui, rester stable (57 ans à la SNCF, par exemple, 67 ans dans le privé).

A noter que pour les régimes spéciaux, en vertu de la « clause du grand-père », déjà effective à la SNCF, la réforme ne concernera que les nouveaux entrants. « C’est une mesure indispensable d’équité pour des règles dérogatoires qui ne sont plus justifiées aux yeux de nos concitoyens », avait précisé le ministre du Travail, Olivier Dussopt, mi-décembre.

Au sein des régimes spéciaux, les disparités concernant les âges d’ouverture des droits sont fortes selon les postes. Elles vont ainsi de 52 à 62 ans selon les catégories de personnels pour la RATP et les IEG. A la SNCF, l’échelle est de 52 ans pour les agents de conduite et 57 ans pour les autres. Au total, 300 000 cotisants bénéficient des trois grands régimes spéciaux.

Loyer à l’Élysée : un appartement valorisé à seulement 2000 € par Macron

Loyer à l’Élysée : un appartement valorisé à seulement 2000 € par Macron

Sous la pression de l’Observatoire de l’éthique publique et l’autorité de la justice, la transparence progresse à l’Elysée. On connaît depuis la présidence Sarkozy le salaire du chef de l’Etat (14 000 euros net avant impôt). On est désormais informé de la valeur locative de son appartement à l’Elysée: 2 153,58 euros mensuels soit cinq fois moins que le prix du marché. Il n’y a pas de petits bénéfices pour l’ancien banquier !

L’Observatoire, présidé par l’ancien député René Dosière, demandait depuis septembre 2020 au directeur de cabinet du Président, Patrick Strzoda, de lui transmettre la copie des bulletins de salaire du président de la République. Malgré un avis positif de la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs), le haut fonctionnaire refusait d’accéder à cette demande, la jugeant « inutile ». Le think tank a donc saisi le Tribunal administratif qui, le 27 septembre dernier, lui a enjoint de transmettre les bulletins de salaire du Président dans les deux mois.

Des bulletins assez sommaires sur lesquels on découvre une ligne « Avantage en nature logement », et la somme correspondante, 2 153,58 euros. Soit, le mètre carré s’élevant à 35 euros dans le quartier, l’équivalent du loyer d’un 60 mètres carrés.

Notons cependant que les appartements privés de l’Élysée représentent 300 m²!

Un avantage en nature fiscalisé, selon Matthieu Caron, maître de conférences en droit public et membre de l’Observatoire. Les résidences de la Lanterne (Yvelines) et de Brégançon (Var), où le couple passe week-ends et vacances, ne sont toutefois pas mentionnées.

Se voulant exemplaire, Emmanuel Macron avait fait savoir, au début du premier quinquennat, qu’il s’acquittait des frais de bouche pour sa famille. On ignore en revanche si, comme le général de Gaulle en son temps, il paie ses factures de gaz et d’électricité.

Augmentation des salaires : seulement 3 à 4 % pour les salariés mais 52 % pour les patrons du CAC

Augmentation des salaires : seulement 3 à 4 % pour les salariés mais 52 % pour les patrons du CAC

D’après une étude de Proxinvest, la rémunération des grands patrons du CAC aura encore atteint un record avec une progression de 52 % sur l’année 2021. À comparer évidemment à la croissance des revenus des salariés limités à 3 à 4 % alors que l’inflation est proche de 10%. ( Officiellement 6 % d’après l’indice obsolète de l’INSEE).

Dès lors, il ne faut pas s’étonner des protestations voire des réactions violentes de certains car les patrons entretiennent par leur irresponsabilité ce climat d’hostilité. D’une certaine manière, le gouvernement est bien entendu complice. D’une part parce qu’il ne veut pas taxer les superprofits des grandes entreprises et les dividendes ( dans les grands patrons se gavent) , d’autre part parce que le gouvernement s’oppose aussi un rattrapage des salaires sur l’inflation pour ne pas créer une spiral salaire prix.

On objectera bien sûr que des salaires encore supérieurs sont constatés à l’étranger. Mais cette comparaison ne saurait en aucun cas valider les écarts constatés. Il faut en effet espérer que nombre de responsables ne sont pas seulement motivés par l’accumulation de revenus. Il faut espérer que la France dispose d’un réservoir de dirigeants qui méritent certes d’être bien payés mais qui ne sont pas simplement obnubilés par leur salaire.

La rémunération des grands patrons du CAC 40 en France a atteint un sommet à 7,9 millions d’euros en moyenne l’an dernier, selon un rapport publié mardi par le cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest. L’étude constate «une forte hausse des rémunérations médianes et moyennes dans tous les indices (CAC 40 et SBF 120, NDLR). On est bien sur des records historiques», a déclaré Jehanne Leroy, directrice de la recherche ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) lors d’une visioconférence avec des médias.

Elles sont portées par les très bons résultats post-Covid des sociétés en 2021, sur lesquels des éléments de rémunération sont indexés. La rémunération totale moyenne des patrons de l’indice CAC 40 a augmenté de 52%, tandis que celle des présidents exécutifs de l’indice SBF 120 composé des 120 plus grandes entreprises cotées en France a crû de 22% pour atteindre 4,5 millions d’euros. Dans les deux cas, c’est du jamais-vu depuis quinze ans.

C’est aussi «la première fois en huit ans que la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 représente plus de 100 fois la rémunération moyenne des salariés», soit 369 fois le SMIC en base 39 heures, selon le rapport qui détecte un moins bon respect du plafond de rémunération maximale socialement acceptable (5,12 millions d’euros) calculé par Proxinvest. En tout, 29 dirigeants dépassent ce plafond, contre 14 en 2020 et 24 en 2019, ce qui devrait relancer le débat sur le pouvoir d’achat des plus modestes, amputés en outre par l’inflation.

Sur la période 2014-2021, la rémunération moyenne des dirigeants a augmenté de 83,8%, soit trois fois plus vite que celle des salariés, qui a progressé de 23,9%. Le cabinet Proxinvest, qui émet des recommandations de vote aux actionnaires pour les assemblées générales, se réjouit toutefois que, depuis 2021, toutes les sociétés du CAC 40 ont désormais intégré des conditions de performance ESG dans l’une des rémunérations variables du premier dirigeant.

Covid: seulement 10 % des plus de 80 ans vaccinés

Covid: seulement 10 % des plus de 80 ans vaccinés

Un véritable échec de la campagne de vaccination contre le Covid par exemple seuls 10% des plus de 80 ans ont reçu leur dose de rappel supplémentaire.

Moins de 10% des plus de 80 ans – les plus vulnérables face au virus – ont reçu cette dose de rappel supplémentaire et 3% des 12 ans et plus.
« Nous avons une marge de progression très importante », reconnaît le ministère de la Santé dans des propos rapportés par le JDD.

Une situation particulièrement préoccupante en pleine reprise épidémique. Avec actuellement environ 50.000 nouveaux cas par jour en moyenne sur le territoire, les appels des autorités sanitaires à la prévention et à la vaccination s’intensifient. Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a déploré ce dimanche le niveau « désolant » de la vaccination dans le pays. « Les Français ne se vaccinent pas, ou pas assez », a-t-elle affirmé.

En cause: une forme de « fatigue pandémique » à travers la population, définie dès 2020 par l’OMS comme « une démotivation à suivre les comportements de protection recommandés apparaissant progressivement au fil du temps », et un sentiment que le Covid-19 est moins dangereux, malgré la baisse d’immunité.

En outre, plusieurs experts pointent le manque de communication des autorités pour inciter à la vaccination.

Au Royaume-Uni, par exemple, toutes les personnes éligibles reçoivent un courrier personnalisé pour les appeler à se faire vacciner. Selon le JDD, outre-Manche, 89% des plus de 75 ans ont reçu leur dose de rappel automnale.

Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

L’évaluation du niveau scolaire montre un nouvel effondrement du français. Rien d’étonnant à cela puisque même la lecture n’est pas maîtrisée par un trop grand nombre d’élèves.

D’après le ministère de l’éducation nationale, selon les tests de fluence qui mesurent la capacité des élèves à lire correctement un texte à voix haute, seuls 55,6 % des élèves de 6e atteignent un niveau satisfaisant. Surtout, 15 % n’ont pas le niveau d’un élève de CE2. En éducation prioritaire renforcée, seuls 39,6 % des élèves atteignent un niveau satisfaisant, mais ils progressent plus vite que les autres élèves, rassure le ministère (+3,8 points en un an). « C’est dans les établissements où on a le plus d’élèves en difficulté qu’on observe les plus belles performances ».

Il faut noter qu’il y a une cinquantaine d’années, le nombre d’élèves était plus proche de 40 que de la moyenne de 25 élèves par classe aujourd’hui. Autre époque, autre méthode, avec aussi une autre compétence, une autre pédagogie et une autre autorité des maîtres.

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Globalement, les résultats en français ont baissé de 4 points en un an. Le ministère assure ne pas avoir « d’explication catégorique », tout en évoquant la vague de Covid de janvier et février 2021 et les perturbations qu’elle avait provoquée dans les classes. L’Education nationale souligne aussi qu’en français, le nombre d’élèves parmi les plus forts est en hausse, avec 18,3 % de collégiens qui se rangent dans cette catégorie en 2022, contre 15,6 % en 2017. Le nombre d’élèves parmi les moins performants a aussi baissé de 31,8 % en 2017 à 27 % en 2022.

Pour les collégiens entrés en 6e en septembre, les évaluations nationales révèlent donc des résultats inégaux selon les compétences testées. Les pistes d’amélioration plaident pour le sur-mesure, à l’image de l’expérimentation menée dans l’académie d’Amiens .Cette mise en évidence des résultats inégaux constituent en creux une forte critique du collège unique facteur d’abaissement du niveau de connaissances.

Le ministère de l’Education nationale a aussi publié le résultat des évaluations pour les élèves de CP et de CE1. En mathématiques, le ministère se réjouit de « gagner chaque année 2 ou 3 points de maîtrise dans les opérations de soustraction » à l’entrée en CE1.

Il se félicite de « la poursuite sensible de la réduction des écarts entre les élèves de l’éducation prioritaire renforcée (REP +) et ceux hors éducation prioritaire ». Et y voit les « premiers effets positifs des dédoublements de grande section en REP + ». « Jamais un élève de REP+, depuis quatre ans, n’a eu d’aussi bons résultats, que ce soit en CP, en CE1 ou en 6e », se félicite Edouard Geffray.

En CE1, les résultats globaux des évaluations sont en baisse en français par rapport à 2021. Le ministère évoque un lien « très probable » avec la situation sanitaire des mois de janvier et février. Ces élèves étaient l’an dernier en CP à « un moment charnière pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ».

Enseignement: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

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L’évaluation du niveau scolaire montre un nouvel effondrement du français. Rien d’étonnant à cela puisque même la lecture n’est pas maîtrisée par un trop grand nombre d’élèves.

D’après le ministère de l’éducation nationale, selon les tests de fluence qui mesurent la capacité des élèves à lire correctement un texte à voix haute, seuls 55,6 % des élèves de 6e atteignent un niveau satisfaisant. Surtout, 15 % n’ont pas le niveau d’un élève de CE2. En éducation prioritaire renforcée, seuls 39,6 % des élèves atteignent un niveau satisfaisant, mais ils progressent plus vite que les autres élèves, rassure le ministère (+3,8 points en un an). « C’est dans les établissements où on a le plus d’élèves en difficulté qu’on observe les plus belles performances ».

Il faut noter qu’il y a une cinquantaine d’années, le nombre d’élèves était plus proche de 40 que de la moyenne de 25 élèves par classe aujourd’hui. Autre époque, autre méthode, avec aussi une autre compétence, une autre pédagogie et une autre autorité des maîtres.

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Globalement, les résultats en français ont baissé de 4 points en un an. Le ministère assure ne pas avoir « d’explication catégorique », tout en évoquant la vague de Covid de janvier et février 2021 et les perturbations qu’elle avait provoquée dans les classes. L’Education nationale souligne aussi qu’en français, le nombre d’élèves parmi les plus forts est en hausse, avec 18,3 % de collégiens qui se rangent dans cette catégorie en 2022, contre 15,6 % en 2017. Le nombre d’élèves parmi les moins performants a aussi baissé de 31,8 % en 2017 à 27 % en 2022.

Pour les collégiens entrés en 6e en septembre, les évaluations nationales révèlent donc des résultats inégaux selon les compétences testées. Les pistes d’amélioration plaident pour le sur-mesure, à l’image de l’expérimentation menée dans l’académie d’Amiens .Cette mise en évidence des résultats inégaux constituent en creux une forte critique du collège unique facteur d’abaissement du niveau de connaissances.

Le ministère de l’Education nationale a aussi publié le résultat des évaluations pour les élèves de CP et de CE1. En mathématiques, le ministère se réjouit de « gagner chaque année 2 ou 3 points de maîtrise dans les opérations de soustraction » à l’entrée en CE1.

Il se félicite de « la poursuite sensible de la réduction des écarts entre les élèves de l’éducation prioritaire renforcée (REP +) et ceux hors éducation prioritaire ». Et y voit les « premiers effets positifs des dédoublements de grande section en REP + ». « Jamais un élève de REP+, depuis quatre ans, n’a eu d’aussi bons résultats, que ce soit en CP, en CE1 ou en 6e », se félicite Edouard Geffray.

En CE1, les résultats globaux des évaluations sont en baisse en français par rapport à 2021. Le ministère évoque un lien « très probable » avec la situation sanitaire des mois de janvier et février. Ces élèves étaient l’an dernier en CP à « un moment charnière pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ».

salaires : seulement 3 à 4 % pour les salariés mais 52 % pour les patrons du CAC en 2021

salaires : seulement 3 à 4 % pour les salariés mais 52 % pour les patrons du CAC en 2021

D’après une étude de Proxinvest, la rémunération des grands patrons du CAC aura encore atteint un record avec une progression de 52 % sur l’année 2021. À comparer évidemment à la croissance des revenus des salariés limités à 3 à 4 % alors que l’inflation est proche de 10%. ( Officiellement 6 % d’après l’indice obsolète de l’INSEE).

Dès lors, il ne faut pas s’étonner des protestations voire des réactions violentes de certains car les patrons entretiennent par leur irresponsabilité ce climat d’hostilité. D’une certaine manière, le gouvernement est bien entendu complice. D’une part parce qu’il ne veut pas taxer les superprofits des grandes entreprises et les dividendes ( dans les grands patrons se gavent) , d’autre part parce que le gouvernement s’oppose aussi un rattrapage des salaires sur l’inflation pour ne pas créer une spiral salaire prix.

On objectera bien sûr que des salaires encore supérieurs sont constatés à l’étranger. Mais cette comparaison ne saurait en aucun cas valider les écarts constatés. Il faut en effet espérer que nombre de responsables ne sont pas seulement motivés par l’accumulation de revenus. Il faut espérer que la France dispose d’un réservoir de dirigeants qui méritent certes d’être bien payés mais qui ne sont pas simplement obnubilés par leur salaire.

La rémunération des grands patrons du CAC 40 en France a atteint un sommet à 7,9 millions d’euros en moyenne l’an dernier, selon un rapport publié mardi par le cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest. L’étude constate «une forte hausse des rémunérations médianes et moyennes dans tous les indices (CAC 40 et SBF 120, NDLR). On est bien sur des records historiques», a déclaré Jehanne Leroy, directrice de la recherche ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) lors d’une visioconférence avec des médias.

Elles sont portées par les très bons résultats post-Covid des sociétés en 2021, sur lesquels des éléments de rémunération sont indexés. La rémunération totale moyenne des patrons de l’indice CAC 40 a augmenté de 52%, tandis que celle des présidents exécutifs de l’indice SBF 120 composé des 120 plus grandes entreprises cotées en France a crû de 22% pour atteindre 4,5 millions d’euros. Dans les deux cas, c’est du jamais-vu depuis quinze ans.

C’est aussi «la première fois en huit ans que la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 représente plus de 100 fois la rémunération moyenne des salariés», soit 369 fois le SMIC en base 39 heures, selon le rapport qui détecte un moins bon respect du plafond de rémunération maximale socialement acceptable (5,12 millions d’euros) calculé par Proxinvest. En tout, 29 dirigeants dépassent ce plafond, contre 14 en 2020 et 24 en 2019, ce qui devrait relancer le débat sur le pouvoir d’achat des plus modestes, amputés en outre par l’inflation.

Sur la période 2014-2021, la rémunération moyenne des dirigeants a augmenté de 83,8%, soit trois fois plus vite que celle des salariés, qui a progressé de 23,9%. Le cabinet Proxinvest, qui émet des recommandations de vote aux actionnaires pour les assemblées générales, se réjouit toutefois que, depuis 2021, toutes les sociétés du CAC 40 ont désormais intégré des conditions de performance ESG dans l’une des rémunérations variables du premier dirigeant.

Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

Ecole: 55,6 % des collégiens seulement lisent correctement

L’évaluation du niveau scolaire montre un nouvel effondrement du français. Rien d’étonnant à cela puisque même la lecture n’est pas maîtrisée par un trop grand nombre d’élèves.

D’après le ministère de l’éducation nationale, selon les tests de fluence qui mesurent la capacité des élèves à lire correctement un texte à voix haute, seuls 55,6 % des élèves de 6e atteignent un niveau satisfaisant. Surtout, 15 % n’ont pas le niveau d’un élève de CE2. En éducation prioritaire renforcée, seuls 39,6 % des élèves atteignent un niveau satisfaisant, mais ils progressent plus vite que les autres élèves, rassure le ministère (+3,8 points en un an). « C’est dans les établissements où on a le plus d’élèves en difficulté qu’on observe les plus belles performances ».

Il faut noter qu’il y a une cinquantaine d’années, le nombre d’élèves était plus proche de 40 que de la moyenne de 25 élèves par classe aujourd’hui. Autre époque, autre méthode, avec aussi une autre compétence, une autre pédagogie et une autre autorité des maîtres.

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Globalement, les résultats en français ont baissé de 4 points en un an. Le ministère assure ne pas avoir « d’explication catégorique », tout en évoquant la vague de Covid de janvier et février 2021 et les perturbations qu’elle avait provoquée dans les classes. L’Education nationale souligne aussi qu’en français, le nombre d’élèves parmi les plus forts est en hausse, avec 18,3 % de collégiens qui se rangent dans cette catégorie en 2022, contre 15,6 % en 2017. Le nombre d’élèves parmi les moins performants a aussi baissé de 31,8 % en 2017 à 27 % en 2022.

Pour les collégiens entrés en 6e en septembre, les évaluations nationales révèlent donc des résultats inégaux selon les compétences testées. Les pistes d’amélioration plaident pour le sur-mesure, à l’image de l’expérimentation menée dans l’académie d’Amiens .Cette mise en évidence des résultats inégaux constituent en creux une forte critique du collège unique facteur d’abaissement du niveau de connaissances.

Le ministère de l’Education nationale a aussi publié le résultat des évaluations pour les élèves de CP et de CE1. En mathématiques, le ministère se réjouit de « gagner chaque année 2 ou 3 points de maîtrise dans les opérations de soustraction » à l’entrée en CE1.

Il se félicite de « la poursuite sensible de la réduction des écarts entre les élèves de l’éducation prioritaire renforcée (REP +) et ceux hors éducation prioritaire ». Et y voit les « premiers effets positifs des dédoublements de grande section en REP + ». « Jamais un élève de REP+, depuis quatre ans, n’a eu d’aussi bons résultats, que ce soit en CP, en CE1 ou en 6e », se félicite Edouard Geffray.

En CE1, les résultats globaux des évaluations sont en baisse en français par rapport à 2021. Le ministère évoque un lien « très probable » avec la situation sanitaire des mois de janvier et février. Ces élèves étaient l’an dernier en CP à « un moment charnière pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ».

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