- La perte de mémoire du 10 mai 1981 par le PS
- Une grosse perte de mémoire au parti socialiste à propos du 10 mai 81 qui devrait faire l’objet d’une célébration de la victoire de Mitterrand. Le problème c’est que les socialistes sont très divisés sur le bilan du parti et de Mitterrand. Du coup, le parti socialiste officiel, ce qu’il en reste, ne participera pas à l’événement.
- Ce sont surtout les anciens et les caciques qui seront présents à une cérémonie organisée dimanche au Creusot. S’y retrouveront notamment. Jean Glavany , Lionel Jospin. Pierre Joxe, d’autres anciens ministres, François Rebsamen ou Jean-Pierre Sueur. Bernard Cazeneuve aussi et François Hollande, bien sûr. Anne Hidalgo, maire PS de Paris et possible candidate à la présidentielle se devait d’y être.
- Les raisons de cette division tiennent dans le fait que le PS n’a jamais sue faire encore le bilan de sa gestion pendant les 14 ans qu’il a été au pouvoir.
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Fonctionnaires : 1 million en plus depuis 1981 !
Il ne faut sans doute pas chercher ailleurs l’une des raisons de la hausse de la fiscalité en France. En effet, le nombre de fonctionnaires a progressé d’environ 1 million depuis 1981 pour atteindre aujourd’hui 5,5 millions soit 20 % de l’emploi total. De quoi tuer n’importe quelle économie. En effet si on peut objecter une augmentation d’une part de la démographie, d’autre part des besoins rien ne saurait justifier une telle progression des effectifs. Certains utilisent l’argument de la décentralisation donc du transfert de compétences qui nécessitaient sans doute des moyens humains supplémentaires mais pas un tel niveau. Le problème central c’est que cette armée mexicaine se développe selon sa propre logique et devient hors de contrôle du pouvoir politique qu’il soit central ou local. Aucun ministre, aucun maire d’une localité d’une certaine importance ne connaît la nature des fonctions des employés et surtout les besoins en personnel. La machine administrative s’alimente elle-même sous les demandes pressantes des directeurs, sous-directeur, chef de bureau, sans parler des demandes des politiques eux-mêmes toujours prêts à créer un nouveau machin administratif. Il n’existe aucun dispositif d’évaluation et encore moins d’associations des citoyens. Le contrôle est parfois assuré par des conseils composés pour l’essentiel d’élus qui n’ont pour la plupart aucune compétence. Dans de nombreuses administrations, aucune structure de contrôle n’existe. Cette question fait l’objet du grand débat. On peut se demander ce qui peut en sortir tellement le questionnaire qui sert à la discussion est nul. La problématique renvoie à la nécessité de structurer la réflexion en distinguant bien ce qui relève réellement des tâches régaliennes (faut-il vraiment des fonctionnaires aussi nombreux pour tailler des rosiers dans la plupart des communes ?), quelle est la nature régalienne de la fonction. Une fois les grandes missions régaliennes définies, il convient de préciser les modalités d’exécution de la mission d’intérêt général qui peut être exécutée dans certains cas par le public, dans d’autres par le privé). Enfin seulement doivent être traités les moyens humains et leur statut. Sur cette question macro,- comme les autres- avance avec des pincettes car il ne veut pas se mettre à dos la superstructure dont il vient et dont il est entouré. Emmanuel Macron s’est seulement engagé à réduire les effectifs de 120.000 d’ici 2022
Entre 1981 et 1995, les effectifs de la fonction publique ont augmenté d’un demi-million, de 3.950.000 à 4.450.000. On passe alors de 72 fonctionnaires pour 1000 habitants à environ 77 pour 1000, avec une population en augmentation de plus de 3,5 millions d’habitants sur cette période.
Nationalisation STX : « On n’est pas en 1981″(Bruno Le Maire)
Dans le JDD le ministre de l’économie relativise la menace de nationalisation de STX.
« Nous ne sommes pas en 1981, et je ne suis dans les traces de personne », dit-il au JDD, installé dans son bureau de Bercy. « Il faut sortir de ces réflexes idéologiques. Ce n’est ni une décision de droite ni une décision de gauche. C’est une décision pour la France. » L’homme de droite veille quand même à ne jamais utiliser le mot ‘nationalisation’. Avant de tenir sa conférence de presse, jeudi, le ministre a appelé son homologue italien pour l’avertir. « Il ne s’agit pas de faire un bras d’honneur à qui que ce soit, jure-t-il. Nous voulions nous donner du temps pour repartir avec nos amis italiens sur une bonne base. » Mais le ministre de l’Economie et des Finances Pier Carlo Padoan et celui du Développement économique Carlo Calenda l’attendent de pied ferme, mardi à Rome. Il n’arrivera pas les mains vides : Macron l’a chargé de leur proposer d’élargir les négociations à une coopération militaire. « Nous disons à nos amis italiens : regardons aussi ce que nous pouvons faire dans le secteur militaire, dans les navires de surface précisément, et bâtissons un grand champion de l’industrie navale européenne. »