Archive pour le Tag 'Fonctionnaires'

Social: Grève aussi des fonctionnaires le 5 décembre

Social: Grève aussi des fonctionnaires le 5 décembre
Les annonces d’actions revendicatives et de grèves d’ici la fin d’année s’accumulent dans les différents secteurs économiques et sociaux. Les plus spectaculaires devraient concerner le secteur agricole et les cheminots. Le mécontentement social monde partout en raison de la dégradation de la conjoncture, d’évolutions structurelles et de problèmes spécifiques. Reste à savoir s’il ira ou non convergence des luttes d’ici la fin de l’année…. ou après.

 

Plusieurs syndicats ont appelé ce jeudi à une journée nationale « d’action » et de « grève » dans la fonction publique le 5 décembre. Objectif affiché : dénoncer des coupes budgétaires dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, selon un communiqué signé par sept des huit organisations.

Seul le syndicat Force ouvrière ne s’est pas joint à cette déclaration et a maintenu un appel à la grève de trois jours reconductible « au même moment que la grève des cheminots, à partir du 10 ou du 11 décembre », a précisé à l’AFP le secrétaire général de l’UIAFP-FO, Christian Grolier.

Augmentation du délai de carence des fonctionnaires : les Français

Augmentation du délai de carence des fonctionnaires : les Français 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 61 % des Français sont favorables au passage « d’un à trois jours de carence pour les fonctionnaires » ainsi qu’à « réduire les exonérations de cotisations sur les bas salaires ».

 

Fonctionnaires locaux : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

Fonctionnaires locaux  : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

 

Le nombre d’arrêts maladie des fonctionnaires locaux est proportionnelle à la taille de l’institution locale. Ainsi dans les villes de plus de 100 000 habitants, on  peut compter jusqu’à 30jours  de maladie pour les fonctionnaires sur une année. Un chiffre qui par ailleurs difficilement compréhensible puisqu’il dépasse de loin les absences hors congés du privé.

Selon les chiffres de l’Insee figurant dans le rapport de l’inspection générale des finances, en 2022, le nombre moyen de jours d’absence hors congés était effectivement plus élevé dans la fonction publique que dans le privé: 19,2 contre 16,1, soit trois jours de plus.

Depuis le Covid, dans le privé, on est passé de 8,4 à 11,7 jours, soit une augmentation de 39%. Dans la fonction publique, l’ampleur de cette envolée est loin d’être uniforme. Chez les enseignants, le nombre de jours d’arrêts pour raison de santé était en 2022 identique à celui des salariés du privé (11,7) alors qu’en 2019, l’Education nationale gérait plus facilement les absences, avec une moyenne de 5,5 jours.

Les données de l’Insee montrent également une très forte augmentation du nombre de jours d’absence pour raison de santé dans les hôpitaux publics (+74% avec 18,1 jours en moyenne) et dans les collectivités territoriales (+53%, 17,1 jours), ce qui représente 6 à 7 jours de plus d’arrêts par rapport à 2019. Pour la fonction publique hospitalière, cela peut se comprendre, mais pour les fonctionnaires territoriaux, cela pose davantage question.

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

 

Le ministre de la Fonction publique  GUILLAUME KASBARIAN  annonce un grand plan de lutte contre l’absentéisme des fonctionnaires.

 » J’ai hérité d’un ministère qui porte une dynamique pour tous les agents publics – à qui je veux redire mon respect pour leur travail et leur engagement courageux auprès des Français. Mes priorités sont multiples et concernent la valorisation, la rémunération, le logement, les conditions de travail des fonctionnaires. Mais aussi la simplification – dont j’ai hérité dans l’intitulé de mon ministère -, à la fois pour les usagers et, je le dis avec force, pour les agents eux-mêmes, qui souffrent de l’excès de bureaucratisation. »

Les arrêts maladie des fonctionnaires sont aussi  dans le viseur de Bercy.

 

La retraite à 70 ans pour les fonctionnaires en Italie ?

La retraite à 70 ans pour les fonctionnaires  en Italie ?

 

La mesure est envisagée par la première ministre Italienne  basée sur le volontariat, pourrait être incluse dans le plan budgétaire en cours de discussion de l’autre côté des Alpes. Mais celle-ci est fustigée par les syndicats.

Giorgia Meloni réfléchit désormais à le retarder, pour les fonctionnaires… à 70 ans.

Dans un entretien cette semaine au journal Corriere della Serra , le ministre italien de la Fonction publique, Giovanni Zangrillo, a en effet affirmé avoir discuté avec le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti de la «possibilité d’un maintien en activité jusqu’à 70 ans». «Sur la base du volontariat», a-t-il néanmoins précisé.

Pour les fonctionnaires italiens volontaires, ils passeraient ces années supplémentaires à réaliser des activités de tutorat et de coaching, ou bien à remplir des besoins qui ne pourraient pas être satisfaits autrement, selon le rapport technique du projet, qui concernerait les administrations jugeant stratégique de conserver l’expérience de certains salariés.

Fonctionnaires : pour un respect effectif des 35 heures

Fonctionnaires : pour un respect effectif des 35 heures

 
Selon les informations de » l’Opinion » , la ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a demandé à tous les ministères de préparer, avant la fin de l’année, un plan crédible pour que tous leurs agents publics respectent la durée minimale de 35 heures de travail annualisée, soit 1607 heures.

 

La loi de 2019 sur la transformation de la fonction publique prévoyait, elle, le respect de cette obligation dans les collectivités locales. Mais certaines n’ont pas bougé ou utilisé des « sujétions » (facteurs de pénibilité justifiant une réduction du temps de travail) pour contourner l’obligation censée être contrôlée par le préfet. La mairie de Paris avait ainsi été poursuivie devant le tribunal administratif par le représentant de l’Etat en Ile-de-France, avant de faire le strict minimum pour se mettre en conformité.

En août 2020, le gouvernement aurait dû présenter un rapport au Parlement sur l’application des 35 heures dans la fonction publique d’Etat. Les élus l’attendent toujours… .

Selon FIPECO, , cette durée annuelle du travail à temps complet est de 1 556 heures en 2022 en incluant les enseignants, soit un écart de 8,4 % avec les salariés du secteur privé.

Le service statistique du ministère de la fonction publique exclut les enseignants de son estimation de la durée du travail car il considère que leur temps de travail est particulièrement difficile à mesurer et que leurs réponses à l’enquête emploi de l’Insee ne sont pas cohérentes avec leurs réponses à une autre enquête exploitée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Education Nationale.

L’écart avec la durée annuelle du secteur privé résulte surtout des jours de congés et de RTT (jours de congés compensant une durée hebdomadaire supérieure à 35 heures).

Les agents de la fonction publique d’Etat ont pris en moyenne 38 jours de congé et de RTT en 2022, les fonctionnaires territoriaux 32 jours et les fonctionnaires hospitaliers 28 jours, contre 26 jours pour les salariés du secteur privé. Les jours de congés et de RTT sont donc plus nombreux dans les fonctions publiques que dans le secteur privé. On peut toutefois noter qu’il existe une grande disparité entre les entreprises privées : le nombre de jours de congés était de 25 dans celles de 1 à 9 salariés et de 32 dans celles de 500 salariés et plus en 2019.

Mais au-delà des aspects quantitatifs du travail se pose sans doute encore davantage la question de la productivité.

Fonctionnaires et licenciement : 70 % approuvent

Fonctionnaires et licenciement : 70 % approuvent

Sept Français sur dix estiment que la qualité du service public a tendance à se détériorer depuis ces dernières années, révèle un selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. «Ces critiques reflètent des attentes fortes envers les services publics couplées à des expériences personnelles négatives», indique Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa. 

Alors quand Stanislas Guerini déclare vouloir «lever le tabou du licenciement» pour les agents publics qui «ne feraient pas leur boulot», le ministre de la fonction publique fait mouche. Selon le sondage, 72% des Français sont favorables à ce que l’on puisse licencier plus facilement les fonctionnaires pour « insuffisance professionnelle ».

 

Fonctionnaires : 6,4% de grévistes

Fonctionnaires : 6,4% de grévistes

La grève des fonctionnaires de ce mardi 19 mars a été très peu suivie. On s’attendait notamment à une forte participation dans l’éducation alors que le taux de grévistes n’atteint même pas 10 %. Globalement pour l’ensemble de la fonction publique d’après les chiffres du ministère 7 à 8 % du personnel étaient grévistes mardi.

 

Autant dire qu’il s’agit d’un échec syndical qui démontre que la multiplication des grèves en France n’est pas forcément la stratégie la mieux adaptée pour faire aboutir des revendications. Exemple dans un secteur considéré comme très tendu : l’hôpital. Le taux de grévistes dans la fonction publique hospitalière s’élève à 2,2% à la mi-journée, selon le ministère de la Fonction publique.

Quelle « compétitivité » avec 59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

Quelle « compétitivité » avec  59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

 

Si certains secteurs souffrent également d’un manque d’effectifs par contre globalement le nombre de fonctionnaires étouffent complètement la compétitivité de l’économie et plombe les finances publiques. Pour remédier à cette situation il faudrait évidemment remettre en cause  les missions de l’État et les moyens de l’assurer. C’est la dramatique faiblesse de la France avec son armée de fonctionnaires à tous les niveaux nationaux, régionaux, départementaux et locaux qui explique les difficultés et les déficits structurels. Une armée qui pèse évidemment lourdement sur les finances publiques mais qui en outre génère procédures kafkaïennes dans tous les secteurs de la vie économique et sociale voir sociétale ( exemple les mineurs isolés). Le problème des fonctionnaires est existentielle; les effectifs justifient et nourrissent l’objet social. Plus personne dans l’Etat ne parvient à maîtriser le phénomène. Et pas davantage au plan local avec notamment des armées de jardiniers jusque dans les plus petites communes avec évidemment le double au moins d’effectifs qui seraient nécessaires. Comme si faire pousser les jonquilles relevaient des missions régaliennes.

Selon les chiffres publiés par l’Insee, jeudi 29 février, l’emploi salarié dans la fonction publique augmente de nouveau sur un an, avec une augmentation de + 0,4 % (soit la création de 24 500 emplois) au quatrième trimestre, après une augmentation de 0,2 % au trimestre précédent (+ 9 300 emplois). En tout, il dépasse de 1 % son niveau de l’année dernière, avec une augmentation de 58 700 fonctionnaires, et de 1,8 % son niveau d’avant la crise sanitaire (+ 104 400 emplois).

Ainsi, l’emploi salarié total a augmenté de 0,6 %, soit 150 000 postes en plus, dont 0,4 % dans le privé. Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, l’augmentation est de 5 % avec près de 1,3 million d’emplois supplémentaires. Durant les trois derniers mois de 2023, l’emploi salarié est resté stable, avec une très légère hausse du nombre d’emplois (+ 11 900) par rapport au trimestre précédent.

Des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs !!!

Des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs !!!

 
 Le nombre de départements concernés par le nouveau RSA sous condition passera cette année à 47, avant sa généralisation en 2025, a confirmé le Premier ministre. Concrètement, les bénéficiaires du RSA sont invités à réaliser 15 à 20 heures de formation, de stage, d’insertion, en contrepartie de l’allocation. Le souci de réinsertion est en effet fondamental pour ceux  qui peuvent travailler car on perd très vite sa qualification et surtout le rythme social de travail. Ceci étant se pose la question de la compétence et des moyens de l’État pour  favoriser la remise sur le marché du travail. Mais les résultats semblent dérisoires dans la mesure où sur une vingtaine de départements en expérimentation seulement 20 000 chômeurs ont été concernés. Soit une perspective de 100 000 chômeurs pour toute la France quand il y a plus de 3 millions de sans-emploi officiels et au moins le double en réalité. 

 

En effet dans la plupart des cas, ce sont les fonctionnaires de France travail et autre institutions parallèles qui vont être en charge de guider et d’accompagner les chômeurs. Alors que ces fonctionnaires  n’ont à peu près aucune idée de ce qu’est la réalité du marché du travail. À la différence évidemment des entreprises d’intérim qui fournissent  la quasi-totalité des emplois disponibles du privé voire du public.
La liste des nouveaux territoires concernés : la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Meuse, la Communauté européenne Alsace, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l’Oise, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe. Parmi la liste des départements cités, tous ne déploieront pas le dispositif de RSA sous conditions dans l’ensemble de leur territoire, car la mise en place de l’expérimentation peut ne concerner qu’un bassin ou une agglomération au sein d’un département.
Gabriel Attal a également annoncé une « accélération » des contrôles des bénéficiaires de l’assurance-chômage. « France Travail en mène aujourd’hui 500 000 par an. Nous les multiplierons par trois d’ici la fin du quinquennat. En 2027, France Travail réalisera 1,5 million de contrôles par an », avance le chef du gouvernement. Le Premier ministre a prévenu qu’il était « prêt » à prendre des « décisions difficiles » pour « inciter au travail » et atteindre le plein emploi, alors que le gouvernement envisage une nouvelle réforme de l’assurance-chômage.

Au total, dans les 18 départements qui ont fait l’expérience de cette réforme, 21 300 bénéficiaires du RSA ont intégré ces « parcours d’accompagnement ». Ce qui finalement est relativement peu !

RSA : des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs ?

RSA  : des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs ?
 Le nombre de départements concernés par le nouveau RSA sous condition passera cette année à 47, avant sa généralisation en 2025, a confirmé le Premier ministre. Concrètement, les bénéficiaires du RSA sont invités à réaliser 15 à 20 heures de formation, de stage, d’insertion, en contrepartie de l’allocation. Le souci de réinsertion est en effet fondamental pour ceux  qui peuvent travailler car on perd très vite sa qualification et surtout le rythme social de travail. Ceci étant se pose la question de la compétence et des moyens de l’État pour  favoriser la remise sur le marché du travail. Mais les résultats semblent dérisoires dans la mesure où sur une vingtaine de départements en expérimentation seulement 20 000 chômeurs ont été concernés. Soit une perspective de 100 000 chômeurs pour toute la France quand il y a plus de 3 millions de sans-emploi officiels et au moins le double en réalité. 

 

En effet dans la plupart des cas, ce sont les fonctionnaires de France travail et autre institutions parallèles qui vont être en charge de guider et d’accompagner les chômeurs. Alors que ces fonctionnaires  n’ont à peu près aucune idée de ce qu’est la réalité du marché du travail. À la différence évidemment des entreprises d’intérim qui fournissent  la quasi-totalité des emplois disponibles du privé voire du public.
La liste des nouveaux territoires concernés : la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Meuse, la Communauté européenne Alsace, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l’Oise, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe. Parmi la liste des départements cités, tous ne déploieront pas le dispositif de RSA sous conditions dans l’ensemble de leur territoire, car la mise en place de l’expérimentation peut ne concerner qu’un bassin ou une agglomération au sein d’un département.
Gabriel Attal a également annoncé une « accélération » des contrôles des bénéficiaires de l’assurance-chômage. « France Travail en mène aujourd’hui 500 000 par an. Nous les multiplierons par trois d’ici la fin du quinquennat. En 2027, France Travail réalisera 1,5 million de contrôles par an », avance le chef du gouvernement. Le Premier ministre a prévenu qu’il était « prêt » à prendre des « décisions difficiles » pour « inciter au travail » et atteindre le plein emploi, alors que le gouvernement envisage une nouvelle réforme de l’assurance-chômage.

Au total, dans les 18 départements qui ont fait l’expérience de cette réforme, 21 300 bénéficiaires du RSA ont intégré ces « parcours d’accompagnement ». Ce qui finalement est relativement peu !

RSA sous conditions : des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs ?

RSA sous conditions : des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs ?
 Le nombre de départements concernés par le nouveau RSA sous condition passera cette année à 47, avant sa généralisation en 2025, a confirmé le Premier ministre. Concrètement, les bénéficiaires du RSA sont invités à réaliser 15 à 20 heures de formation, de stage, d’insertion, en contrepartie de l’allocation. Le souci de réinsertion est en effet fondamental pour ceux  qui peuvent travailler car on perd très vite sa qualification et surtout le rythme social de travail. Ceci étant se pose la question de la compétence et des moyens de l’État pour  favoriser la remise sur le marché du travail. Mais les résultats semblent dérisoires dans la mesure où sur une vingtaine de départements en expérimentation seulement 20 000 chômeurs ont été concernés. Soit une perspective de 100 000 chômeurs pour toute la France quand il y a plus de 3 millions de sans-emploi officiels et au moins le double en réalité. 

 

En effet dans la plupart des cas, ce sont les fonctionnaires de France travail et autre institutions parallèles qui vont être en charge de guider et d’accompagner les chômeurs. Alors que ces fonctionnaires  n’ont à peu près aucune idée de ce qu’est la réalité du marché du travail. À la différence évidemment des entreprises d’intérim qui fournissent  la quasi-totalité des emplois disponibles du privé voire du public.
La liste des nouveaux territoires concernés : la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Meuse, la Communauté européenne Alsace, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l’Oise, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe. Parmi la liste des départements cités, tous ne déploieront pas le dispositif de RSA sous conditions dans l’ensemble de leur territoire, car la mise en place de l’expérimentation peut ne concerner qu’un bassin ou une agglomération au sein d’un département.
Gabriel Attal a également annoncé une « accélération » des contrôles des bénéficiaires de l’assurance-chômage. « France Travail en mène aujourd’hui 500 000 par an. Nous les multiplierons par trois d’ici la fin du quinquennat. En 2027, France Travail réalisera 1,5 million de contrôles par an », avance le chef du gouvernement. Le Premier ministre a prévenu qu’il était « prêt » à prendre des « décisions difficiles » pour « inciter au travail » et atteindre le plein emploi, alors que le gouvernement envisage une nouvelle réforme de l’assurance-chômage.

Au total, dans les 18 départements qui ont fait l’expérience de cette réforme, 21 300 bénéficiaires du RSA ont intégré ces « parcours d’accompagnement ». Ce qui finalement est relativement peu !

Economie: Quelle « compétitivité » avec 59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

Economie: Quelle « compétitivité » avec  59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

 

Si certains secteurs souffrent également d’un manque d’effectifs par contre globalement le nombre de fonctionnaires étouffent complètement la compétitivité de l’économie et plombe les finances publiques. Pour remédier à cette situation il faudrait évidemment remettre en cause  les missions de l’État et les moyens de l’assurer. C’est la dramatique faiblesse de la France avec son armée de fonctionnaires à tous les niveaux nationaux, régionaux, départementaux et locaux qui explique les difficultés et les déficits structurels. Une armée qui pèse évidemment lourdement sur les finances publiques mais qui en outre génère procédures kafkaïennes dans tous les secteurs de la vie économique et sociale voir sociétale ( exemple les mineurs isolés). Le problème des fonctionnaires est existentielle; les effectifs justifient et nourrissent l’objet social. Plus personne dans l’Etat ne parvient à maîtriser le phénomène. Et pas davantage au plan local avec notamment des armées de jardiniers jusque dans les plus petites communes avec évidemment le double au moins d’effectifs qui seraient nécessaires. Comme si faire pousser les jonquilles relevaient des missions régaliennes.

Selon les chiffres publiés par l’Insee, jeudi 29 février, l’emploi salarié dans la fonction publique augmente de nouveau sur un an, avec une augmentation de + 0,4 % (soit la création de 24 500 emplois) au quatrième trimestre, après une augmentation de 0,2 % au trimestre précédent (+ 9 300 emplois). En tout, il dépasse de 1 % son niveau de l’année dernière, avec une augmentation de 58 700 fonctionnaires, et de 1,8 % son niveau d’avant la crise sanitaire (+ 104 400 emplois).

Ainsi, l’emploi salarié total a augmenté de 0,6 %, soit 150 000 postes en plus, dont 0,4 % dans le privé. Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, l’augmentation est de 5 % avec près de 1,3 million d’emplois supplémentaires. Durant les trois derniers mois de 2023, l’emploi salarié est resté stable, avec une très légère hausse du nombre d’emplois (+ 11 900) par rapport au trimestre précédent.

RSA sous conditions : des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs ?

RSA sous conditions : des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs ?
 Le nombre de départements concernés par le nouveau RSA sous condition passera cette année à 47, avant sa généralisation en 2025, a confirmé le Premier ministre. Concrètement, les bénéficiaires du RSA sont invités à réaliser 15 à 20 heures de formation, de stage, d’insertion, en contrepartie de l’allocation. Le souci de réinsertion est en effet fondamental pour ceux  qui peuvent travailler car on perd très vite sa qualification et surtout le rythme social de travail. Ceci étant se pose la question de la compétence et des moyens de l’État pour  favoriser la remise sur le marché du travail.

 

En effet dans la plupart des cas, ce sont les fonctionnaires de France travail et autre institutions parallèles qui vont être en charge de guider et d’accompagner les chômeurs. Alors que ces fonctionnaires  n’ont à peu près aucune idée de ce qu’est la réalité du marché du travail. À la différence évidemment des entreprises d’intérim qui fournissent  la quasi-totalité des emplois disponibles du privé voire du public.
La liste des nouveaux territoires concernés : la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Meuse, la Communauté européenne Alsace, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l’Oise, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe. Parmi la liste des départements cités, tous ne déploieront pas le dispositif de RSA sous conditions dans l’ensemble de leur territoire, car la mise en place de l’expérimentation peut ne concerner qu’un bassin ou une agglomération au sein d’un département.
Gabriel Attal a également annoncé une « accélération » des contrôles des bénéficiaires de l’assurance-chômage. « France Travail en mène aujourd’hui 500 000 par an. Nous les multiplierons par trois d’ici la fin du quinquennat. En 2027, France Travail réalisera 1,5 million de contrôles par an », avance le chef du gouvernement. Le Premier ministre a prévenu qu’il était « prêt » à prendre des « décisions difficiles » pour « inciter au travail » et atteindre le plein emploi, alors que le gouvernement envisage une nouvelle réforme de l’assurance-chômage.

Au total, dans les 18 départements qui ont fait l’expérience de cette réforme, 21 300 bénéficiaires du RSA ont intégré ces « parcours d’accompagnement ». Ce qui finalement est relativement peu !

 

Prix planchers agricoles : les écolos pour transformer les agriculteurs en fonctionnaires

Prix planchers agricoles : les écolos  pour transformer les agriculteurs en fonctionnaires

 

La plus grande confusion continue à propos des prix plancher agricoles dont on ne sait pas si ce sont des indicateurs de coup ou de véritables tarifs obligatoires. Les écolos évidemment franchissent le pas avec une proposition intégrant une rémunération égale jusqu’à deux fois le SMIC dans le tarif. On voit mal comment cet objectif pourrait être intégré dans des négociations commerciales à moins évidemment d’administrer complètement le secteur et de faire des agriculteurs des fonctionnaires.

Comme déjà indiqué dans plusieurs articles, il faudrait s’inspirer du transport sur la même problématique de sous tarification a réussi à élaborer d’abord des indicateurs de couts, ensuite des tarifs de référence et des processus de restructuration.

Les députés écologistes vont inscrire une proposition de loi en faveur de prix planchers agricoles à l’ordre du jour de leur journée réservée à l’Assemblée nationale, le 4 avril, ont-ils annoncé jeudi lors d’une conférence de presse.

 

L’objectif est de «fixer un prix d’achat minimal des produits agricoles qui intègre obligatoirement le coût de production et la rémunération du travail paysan, à hauteur minimum de 1,5 voire 2 Smic», selon la députée Marie Pochon.

Si Emmanuel Macron s’est prononcé lors du Salon de l’agriculture pour des prix planchers agricoles, «on ne peut pas laisser ce sujet en jachère pour des mois et des mois», a estimé la députée Marie Pochon. Elle portera «un mécanisme de conférence publique de filière» permettant aux producteurs d’être représentés lors des négociations commerciales, a-t-elle détaillé. L’objectif est de «fixer un prix d’achat minimal des produits agricoles qui intègre obligatoirement le coût de production et la rémunération du travail paysan, à hauteur minimum de 1,5 voire 2 Smic». Le texte prévoit aussi la création d’un «fond de transition» pour soutenir les agriculteurs.

 

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