Archive pour le Tag 'Fonctionnaires'

Sondage trop de fonctionnaires:50% de français approuvent. Autant pensent le contraire

Sondage trop de fonctionnaires:50% de français approuvent. Autant pensent le contraire

D’après un sondage CSA, L’opinion publique reste partagée sur la question du nombre de fonctionnaires. En cause sans doute la faiblesse de la culture économique française qui fait abstraction pour une part de la situation dramatique des finances publiques.

D’après un sondage CSA réalisé pour CNews, Europe 1 et le JDD des 15 et 16 avril derniers, 50 % des Français considèrent que les effectifs de fonctionnaires sont effets excessifs sur les effectifs de la fonction publique. Contre 49 % qui jugent ce nombre approprié. Un quasi-équilibre, qui tranche avec les résultats d’octobre 2021 : à l’époque, 53 % des sondés estimaient que les effectifs étaient trop importants. Pour rappel, en 2024, la France comptait 3,75 millions de fonctionnaires, un chiffre en baisse par rapport à l’année précédente.

50% des CSP+ et 49% des CSP- estiment que les fonctionnaires sont trop nombreux, contre 51% des inactifs. La différence est un peu plus marquée entre hommes et femmes : 52% des hommes estiment qu’il y a trop de fonctionnaires, contre 48% des femmes.

Selon un rapport publié en 2023 par l’OCDE, la France est l’un des seuls pays développés, avec la Pologne, où l’emploi public a progressé moins vite que l’emploi privé entre 2019 et 2021.

France Stratégie a comparé en 2020 les niveaux d’administration de 19 pays développés. Il en ressort que la France se situe en septième position en matière de dépenses de fonctionnement (en part de PIB). Avec 90 emplois publics pour 1000 habitants, elle figure dans la moyenne haute, mais loin derrière les pays scandinaves. Depuis 15 ans, la part de l’emploi public dans l’emploi total reste relativement stable en France, avec une légère baisse depuis 2007. En parallèle, les effectifs de la fonction publique ont même reculé de 22.000 postes entre 2023 et 2024, selon le ministère.

Mais le problème posé est celui de savoir si la France compte tenu de la dérive de ses comptes financiers peut aujourd’hui financer autant de dépenses dans la fonction publique. La réponse est clairement non avec un endettement de l’ordre de 3200 milliards soit environ autour de 100 000 € par ménage !

Coût salarial des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Coût salarial des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Alors que le gouvernement met le phare sur la nécessité de supprimer un tiers des agences pour théoriquement économiser 2 à 3 milliards, la masse salariale de l’ensemble des fonctionnaires dérape de plus de 100 milliards en 2024. La preuve sans doute que les agences sont pas les seules responsables du développement exponentiel de l’hydre administratif .

Les fonctionnaires ont coûté quelque 107 milliards d’euros à l’État en 2024. Soit une masse salariale « en hausse de 6,7 % par rapport à 2023, alors que l’inflation en 2024 (2 %) a nettement reflué par rapport à 2023 », écrit Matignon, dans un courrier envoyé à tous les ministres ce jeudi 24 avril.Preuve supplémentaire que les dérapages des coûts de l’État ne sont maîtrisés par personne .

« En cohérence avec nos engagements en faveur du redressement des finances publiques, la maîtrise des dépenses de masse salariale doit donc impérativement être renforcée », avance la circulaire, qui en profite pour imposer une piqûre de rappel aux ministères quant aux « règles fondamentales qui doivent être respectées dans le cadre de l’exécution en matière d’emplois et de masse salariale ».

Dépenses des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Dépenses des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Alors que le gouvernement met le phare sur la nécessité de supprimer un tiers des agences pour théoriquement économiser 2à 3 milliards, la masse salariale de l’ensemble des fonctionnaires dérape de plus de 100 milliards en 2024. La preuve sans doute que les agences sont pas les seules responsables du développement exponentiel de l’hydre administratif .

Les fonctionnaires ont coûté quelque 107 milliards d’euros à l’État en 2024. Soit une masse salariale « en hausse de 6,7 % par rapport à 2023, alors que l’inflation en 2024 (2 %) a nettement reflué par rapport à 2023 », écrit Matignon, dans un courrier envoyé à tous les ministres ce jeudi 24 avril.Preuve supplémentaire que les dérapages des coûts de l’État ne sont maîtrisés par personne .

« En cohérence avec nos engagements en faveur du redressement des finances publiques, la maîtrise des dépenses de masse salariale doit donc impérativement être renforcée », avance la circulaire, qui en profite pour imposer une piqûre de rappel aux ministères quant aux « règles fondamentales qui doivent être respectées dans le cadre de l’exécution en matière d’emplois et de masse salariale ».

Dépenses des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Dépenses des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Alors que le gouvernement met le phare sur la nécessité de supprimer un tiers des agences pour théoriquement économiser 2à 3 milliards, la masse salariale de l’ensemble des fonctionnaires dérape de plus de 100 milliards en 2024. La preuve sans doute que les agences sont pas les seules responsables du développement exponentiel de l’hydre administratif .

Les fonctionnaires ont coûté quelque 107 milliards d’euros à l’État en 2024. Soit une masse salariale « en hausse de 6,7 % par rapport à 2023, alors que l’inflation en 2024 (2 %) a nettement reflué par rapport à 2023 », écrit Matignon, dans un courrier envoyé à tous les ministres ce jeudi 24 avril.Preuve supplémentaire que les dérapages des coûts de l’État ne sont maîtrisés par personne .

« En cohérence avec nos engagements en faveur du redressement des finances publiques, la maîtrise des dépenses de masse salariale doit donc impérativement être renforcée », avance la circulaire, qui en profite pour imposer une piqûre de rappel aux ministères quant aux « règles fondamentales qui doivent être respectées dans le cadre de l’exécution en matière d’emplois et de masse salariale ».

Musk exige que les fonctionnaires fédéraux justifient leurs activités

 

 Musk exige que les  fonctionnaires fédéraux  justifient leurs activités

Elon Musk a averti samedi les fonctionnaires fédéraux de répondre à un courriel en forme d’ultimatum exigeant de justifier cinq de leurs activités la semaine dernière. Le Pentagone et d’autres agences du gouvernement américain, dont la police fédérale (FBI) ont demandé à leurs équipes de ne pas répondre à ce courriel. «Le ministère de la Défense est responsable de l’évaluation des performances de son personnel et il conduira tout examen en accord avec ses propres procédures», a écrit Darin Selnick, un responsable du Pentagone, dans un communiqué publié dimanche sur X, réseau social propriété d’Elon Musk.

Darin Selnick demande, «pour l’instant», de «suspendre toute réponse» au courriel envoyé samedi par l’OPM, le bureau chargé de la gestion des fonctionnaires, intitulé: «Qu’avez-vous fait la semaine dernière». Selon le New York Times, le FBI, le Département d’État ou encore le renseignement national, ont conseillé à leurs employés de ne pas y répondre. «Le FBI, par l’intermédiaire du bureau du directeur, est en charge de toutes les procédures d’évaluation», a écrit Kash Patel, le nouveau directeur de la police fédérale, nommé par Donald Trump.

Social: Grève aussi des fonctionnaires le 5 décembre

Social: Grève aussi des fonctionnaires le 5 décembre
Les annonces d’actions revendicatives et de grèves d’ici la fin d’année s’accumulent dans les différents secteurs économiques et sociaux. Les plus spectaculaires devraient concerner le secteur agricole et les cheminots. Le mécontentement social monde partout en raison de la dégradation de la conjoncture, d’évolutions structurelles et de problèmes spécifiques. Reste à savoir s’il ira ou non convergence des luttes d’ici la fin de l’année…. ou après.

 

Plusieurs syndicats ont appelé ce jeudi à une journée nationale « d’action » et de « grève » dans la fonction publique le 5 décembre. Objectif affiché : dénoncer des coupes budgétaires dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, selon un communiqué signé par sept des huit organisations.

Seul le syndicat Force ouvrière ne s’est pas joint à cette déclaration et a maintenu un appel à la grève de trois jours reconductible « au même moment que la grève des cheminots, à partir du 10 ou du 11 décembre », a précisé à l’AFP le secrétaire général de l’UIAFP-FO, Christian Grolier.

Augmentation du délai de carence des fonctionnaires : les Français

Augmentation du délai de carence des fonctionnaires : les Français 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 61 % des Français sont favorables au passage « d’un à trois jours de carence pour les fonctionnaires » ainsi qu’à « réduire les exonérations de cotisations sur les bas salaires ».

 

Fonctionnaires locaux : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

Fonctionnaires locaux  : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

 

Le nombre d’arrêts maladie des fonctionnaires locaux est proportionnelle à la taille de l’institution locale. Ainsi dans les villes de plus de 100 000 habitants, on  peut compter jusqu’à 30jours  de maladie pour les fonctionnaires sur une année. Un chiffre qui par ailleurs difficilement compréhensible puisqu’il dépasse de loin les absences hors congés du privé.

Selon les chiffres de l’Insee figurant dans le rapport de l’inspection générale des finances, en 2022, le nombre moyen de jours d’absence hors congés était effectivement plus élevé dans la fonction publique que dans le privé: 19,2 contre 16,1, soit trois jours de plus.

Depuis le Covid, dans le privé, on est passé de 8,4 à 11,7 jours, soit une augmentation de 39%. Dans la fonction publique, l’ampleur de cette envolée est loin d’être uniforme. Chez les enseignants, le nombre de jours d’arrêts pour raison de santé était en 2022 identique à celui des salariés du privé (11,7) alors qu’en 2019, l’Education nationale gérait plus facilement les absences, avec une moyenne de 5,5 jours.

Les données de l’Insee montrent également une très forte augmentation du nombre de jours d’absence pour raison de santé dans les hôpitaux publics (+74% avec 18,1 jours en moyenne) et dans les collectivités territoriales (+53%, 17,1 jours), ce qui représente 6 à 7 jours de plus d’arrêts par rapport à 2019. Pour la fonction publique hospitalière, cela peut se comprendre, mais pour les fonctionnaires territoriaux, cela pose davantage question.

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

 

Le ministre de la Fonction publique  GUILLAUME KASBARIAN  annonce un grand plan de lutte contre l’absentéisme des fonctionnaires.

 » J’ai hérité d’un ministère qui porte une dynamique pour tous les agents publics – à qui je veux redire mon respect pour leur travail et leur engagement courageux auprès des Français. Mes priorités sont multiples et concernent la valorisation, la rémunération, le logement, les conditions de travail des fonctionnaires. Mais aussi la simplification – dont j’ai hérité dans l’intitulé de mon ministère -, à la fois pour les usagers et, je le dis avec force, pour les agents eux-mêmes, qui souffrent de l’excès de bureaucratisation. »

Les arrêts maladie des fonctionnaires sont aussi  dans le viseur de Bercy.

 

La retraite à 70 ans pour les fonctionnaires en Italie ?

La retraite à 70 ans pour les fonctionnaires  en Italie ?

 

La mesure est envisagée par la première ministre Italienne  basée sur le volontariat, pourrait être incluse dans le plan budgétaire en cours de discussion de l’autre côté des Alpes. Mais celle-ci est fustigée par les syndicats.

Giorgia Meloni réfléchit désormais à le retarder, pour les fonctionnaires… à 70 ans.

Dans un entretien cette semaine au journal Corriere della Serra , le ministre italien de la Fonction publique, Giovanni Zangrillo, a en effet affirmé avoir discuté avec le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti de la «possibilité d’un maintien en activité jusqu’à 70 ans». «Sur la base du volontariat», a-t-il néanmoins précisé.

Pour les fonctionnaires italiens volontaires, ils passeraient ces années supplémentaires à réaliser des activités de tutorat et de coaching, ou bien à remplir des besoins qui ne pourraient pas être satisfaits autrement, selon le rapport technique du projet, qui concernerait les administrations jugeant stratégique de conserver l’expérience de certains salariés.

Fonctionnaires : pour un respect effectif des 35 heures

Fonctionnaires : pour un respect effectif des 35 heures

 
Selon les informations de » l’Opinion » , la ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a demandé à tous les ministères de préparer, avant la fin de l’année, un plan crédible pour que tous leurs agents publics respectent la durée minimale de 35 heures de travail annualisée, soit 1607 heures.

 

La loi de 2019 sur la transformation de la fonction publique prévoyait, elle, le respect de cette obligation dans les collectivités locales. Mais certaines n’ont pas bougé ou utilisé des « sujétions » (facteurs de pénibilité justifiant une réduction du temps de travail) pour contourner l’obligation censée être contrôlée par le préfet. La mairie de Paris avait ainsi été poursuivie devant le tribunal administratif par le représentant de l’Etat en Ile-de-France, avant de faire le strict minimum pour se mettre en conformité.

En août 2020, le gouvernement aurait dû présenter un rapport au Parlement sur l’application des 35 heures dans la fonction publique d’Etat. Les élus l’attendent toujours… .

Selon FIPECO, , cette durée annuelle du travail à temps complet est de 1 556 heures en 2022 en incluant les enseignants, soit un écart de 8,4 % avec les salariés du secteur privé.

Le service statistique du ministère de la fonction publique exclut les enseignants de son estimation de la durée du travail car il considère que leur temps de travail est particulièrement difficile à mesurer et que leurs réponses à l’enquête emploi de l’Insee ne sont pas cohérentes avec leurs réponses à une autre enquête exploitée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Education Nationale.

L’écart avec la durée annuelle du secteur privé résulte surtout des jours de congés et de RTT (jours de congés compensant une durée hebdomadaire supérieure à 35 heures).

Les agents de la fonction publique d’Etat ont pris en moyenne 38 jours de congé et de RTT en 2022, les fonctionnaires territoriaux 32 jours et les fonctionnaires hospitaliers 28 jours, contre 26 jours pour les salariés du secteur privé. Les jours de congés et de RTT sont donc plus nombreux dans les fonctions publiques que dans le secteur privé. On peut toutefois noter qu’il existe une grande disparité entre les entreprises privées : le nombre de jours de congés était de 25 dans celles de 1 à 9 salariés et de 32 dans celles de 500 salariés et plus en 2019.

Mais au-delà des aspects quantitatifs du travail se pose sans doute encore davantage la question de la productivité.

Fonctionnaires et licenciement : 70 % approuvent

Fonctionnaires et licenciement : 70 % approuvent

Sept Français sur dix estiment que la qualité du service public a tendance à se détériorer depuis ces dernières années, révèle un selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. «Ces critiques reflètent des attentes fortes envers les services publics couplées à des expériences personnelles négatives», indique Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa. 

Alors quand Stanislas Guerini déclare vouloir «lever le tabou du licenciement» pour les agents publics qui «ne feraient pas leur boulot», le ministre de la fonction publique fait mouche. Selon le sondage, 72% des Français sont favorables à ce que l’on puisse licencier plus facilement les fonctionnaires pour « insuffisance professionnelle ».

 

Fonctionnaires : 6,4% de grévistes

Fonctionnaires : 6,4% de grévistes

La grève des fonctionnaires de ce mardi 19 mars a été très peu suivie. On s’attendait notamment à une forte participation dans l’éducation alors que le taux de grévistes n’atteint même pas 10 %. Globalement pour l’ensemble de la fonction publique d’après les chiffres du ministère 7 à 8 % du personnel étaient grévistes mardi.

 

Autant dire qu’il s’agit d’un échec syndical qui démontre que la multiplication des grèves en France n’est pas forcément la stratégie la mieux adaptée pour faire aboutir des revendications. Exemple dans un secteur considéré comme très tendu : l’hôpital. Le taux de grévistes dans la fonction publique hospitalière s’élève à 2,2% à la mi-journée, selon le ministère de la Fonction publique.

Quelle « compétitivité » avec 59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

Quelle « compétitivité » avec  59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

 

Si certains secteurs souffrent également d’un manque d’effectifs par contre globalement le nombre de fonctionnaires étouffent complètement la compétitivité de l’économie et plombe les finances publiques. Pour remédier à cette situation il faudrait évidemment remettre en cause  les missions de l’État et les moyens de l’assurer. C’est la dramatique faiblesse de la France avec son armée de fonctionnaires à tous les niveaux nationaux, régionaux, départementaux et locaux qui explique les difficultés et les déficits structurels. Une armée qui pèse évidemment lourdement sur les finances publiques mais qui en outre génère procédures kafkaïennes dans tous les secteurs de la vie économique et sociale voir sociétale ( exemple les mineurs isolés). Le problème des fonctionnaires est existentielle; les effectifs justifient et nourrissent l’objet social. Plus personne dans l’Etat ne parvient à maîtriser le phénomène. Et pas davantage au plan local avec notamment des armées de jardiniers jusque dans les plus petites communes avec évidemment le double au moins d’effectifs qui seraient nécessaires. Comme si faire pousser les jonquilles relevaient des missions régaliennes.

Selon les chiffres publiés par l’Insee, jeudi 29 février, l’emploi salarié dans la fonction publique augmente de nouveau sur un an, avec une augmentation de + 0,4 % (soit la création de 24 500 emplois) au quatrième trimestre, après une augmentation de 0,2 % au trimestre précédent (+ 9 300 emplois). En tout, il dépasse de 1 % son niveau de l’année dernière, avec une augmentation de 58 700 fonctionnaires, et de 1,8 % son niveau d’avant la crise sanitaire (+ 104 400 emplois).

Ainsi, l’emploi salarié total a augmenté de 0,6 %, soit 150 000 postes en plus, dont 0,4 % dans le privé. Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, l’augmentation est de 5 % avec près de 1,3 million d’emplois supplémentaires. Durant les trois derniers mois de 2023, l’emploi salarié est resté stable, avec une très légère hausse du nombre d’emplois (+ 11 900) par rapport au trimestre précédent.

Des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs !!!

Des fonctionnaires pour réinsérer les chômeurs !!!

 
 Le nombre de départements concernés par le nouveau RSA sous condition passera cette année à 47, avant sa généralisation en 2025, a confirmé le Premier ministre. Concrètement, les bénéficiaires du RSA sont invités à réaliser 15 à 20 heures de formation, de stage, d’insertion, en contrepartie de l’allocation. Le souci de réinsertion est en effet fondamental pour ceux  qui peuvent travailler car on perd très vite sa qualification et surtout le rythme social de travail. Ceci étant se pose la question de la compétence et des moyens de l’État pour  favoriser la remise sur le marché du travail. Mais les résultats semblent dérisoires dans la mesure où sur une vingtaine de départements en expérimentation seulement 20 000 chômeurs ont été concernés. Soit une perspective de 100 000 chômeurs pour toute la France quand il y a plus de 3 millions de sans-emploi officiels et au moins le double en réalité. 

 

En effet dans la plupart des cas, ce sont les fonctionnaires de France travail et autre institutions parallèles qui vont être en charge de guider et d’accompagner les chômeurs. Alors que ces fonctionnaires  n’ont à peu près aucune idée de ce qu’est la réalité du marché du travail. À la différence évidemment des entreprises d’intérim qui fournissent  la quasi-totalité des emplois disponibles du privé voire du public.
La liste des nouveaux territoires concernés : la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Meuse, la Communauté européenne Alsace, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l’Oise, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe. Parmi la liste des départements cités, tous ne déploieront pas le dispositif de RSA sous conditions dans l’ensemble de leur territoire, car la mise en place de l’expérimentation peut ne concerner qu’un bassin ou une agglomération au sein d’un département.
Gabriel Attal a également annoncé une « accélération » des contrôles des bénéficiaires de l’assurance-chômage. « France Travail en mène aujourd’hui 500 000 par an. Nous les multiplierons par trois d’ici la fin du quinquennat. En 2027, France Travail réalisera 1,5 million de contrôles par an », avance le chef du gouvernement. Le Premier ministre a prévenu qu’il était « prêt » à prendre des « décisions difficiles » pour « inciter au travail » et atteindre le plein emploi, alors que le gouvernement envisage une nouvelle réforme de l’assurance-chômage.

Au total, dans les 18 départements qui ont fait l’expérience de cette réforme, 21 300 bénéficiaires du RSA ont intégré ces « parcours d’accompagnement ». Ce qui finalement est relativement peu !

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