Archive pour le Tag 'depuis'

L’évolution de l’antisémitisme en France depuis le 7 octobre

 

 

Un an après le massacre du 7 octobre, la France a connu une forte augmentation des violences antisémites. Plusieurs enquêtes montrent que l’antisémitisme se concentre dans certains groupes sociaux spécifiques au sein d’une société française globalement plus tolérante. En juin 2024, le rapport annuel « La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie » de la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) déplorait une augmentation spectaculaire des actes antisémites sur le dernier trimestre de l’année 2023. En comparaison avec la même période de l’année précédente, le nombre de ces actes avait décuplé, faisant porter le total sur 2023 à 1676 actes recensés par le ministère de l’Intérieur et le Service de protection de la communauté juive (SPCJ), dont les ¾ entre octobre et décembre. Les chiffres du premier semestre 2024 confirment cette tendance (887 faits antisémites pour le premier semestre).

 

par Sébastien Mosbah-Natanson dans The conversation 
Maître de conférences en sociologie, Sorbonne Université

Fait remarquable, cet accroissement des actes antisémites débute dès le lendemain du 7, et n’attend pas le déclenchement de la réplique, très meurtrière et destructrice, de l’armée israélienne à Gaza. Ce phénomène a d’ailleurs aussi été constaté dans d’autres pays occidentaux abritant de fortes communautés juives, comme les États-Unis ou le Royaume-Uni qui ont vu, ces derniers mois, une augmentation sans précédent des violences antisémites de tout type.

 

Si un certain nombre d’incidents et d’agressions ont retenu ces derniers mois l’attention des médias (l’explosion devant la synagogue de la Grande-Motte, l’incendie de celle de Rouen, ou encore le viol d’une collégienne en banlieue parisienne), une première analyse peut porter sur une description plus fine de cette masse d’actes antisémites.

Selon le SPCJ, et à partir des chiffres de l’année 2023, « les actes antisémites portent atteinte principalement (près de 60 %) aux personnes (violences physiques, propos ou gestes menaçants, tracts et courriers) et non aux biens ». De plus, 40 % de ces actes sont des propos et des gestes menaçants.

Une autre manière d’aborder la question consiste à se tourner vers les victimes. Une enquête publiée en avril 2024, intitulée « Radiographie de l’antisémitisme » commanditée par la Fondapol et l’AJC-Paris (American Jewish Committee) et réalisée par l’IFOP, établit qu’un quart des Français juifs affirment avoir subi un acte antisémite depuis le 7 octobre. Ces chiffres montent plus haut lorsqu’on considère les personnes juives portant des signes distinctifs (36 %) ou les jeunes de moins de 25 ans (37 %).

Comprendre cette croissance des actes antisémites nécessite toutefois de replacer celle-ci dans une séquence plus longue. Ainsi, à la suite du déclenchement de la seconde intifada à l’automne 2000, le constat fut aussi celui d’un accroissement substantiel de ces actes. Contre moins d’une centaine d’actes par an dans les années 1990, on passe à plusieurs centaines à partir des années 2000. Les années qui suivent, malgré des oscillations, confirment cette augmentation tendancielle de la violence antisémite, prenant à plusieurs reprises la forme de meurtres.
La société française entre tolérance et préjugés
La société française serait-elle, après une période d’après-guerre pendant laquelle l’antisémitisme était fortement en régression, de nouveau gangrénée par cette haine séculaire ?

Pour éclairer cette question, qui ne se réduit pas à celle des actes antisémites, des enquêtes quantitatives (celle de la CNDCH et l’enquête « Radiographie de l’antisémitisme ») étudient opinions et préjugés sur les Juifs (les Juifs et l’argent, les Juifs et le pouvoir, les Juifs et les médias, etc.), mais aussi l’hostilité à l’égard de l’État d’Israël.

Le premier constat est que l’opinion rejette massivement l’antisémitisme. La minorité juive est considérée comme la minorité la mieux intégrée dans la société française selon les résultats de l’enquête de la CNCDH, après la minorité noire. Ainsi, 89 % des Français pensent que « les Français juifs sont des Français comme les autres », des chiffres stables d’une année sur l’autre. Ce rejet de l’antisémitisme et cette acceptation des juifs s’inscrit dans une tendance longue caractérisant une société française globalement plus tolérante.

Pour autant, ces enquêtes montrent la permanence et la diffusion de préjugés antisémites. Selon les deux enquêtes, plus de la moitié des Français adhèrent à au moins un préjugé antisémite. Elles indiquent aussi qu’un groupe, qui comprend entre 20 % et un tiers de l’opinion, est très perméable aux préjugés antisémites. Fait notable et inquiétant, selon l’enquête de la CNCDH, ce groupe est en croissance ces dernières années.

Des groupes imprégnés par l’antisémitisme
La question se pose des caractéristiques sociales de cette fraction de la population française la plus imprégnée par l’antisémitisme.

Les deux enquêtes convergent pour constater le poids des préjugés antisémites traditionnels comme des formes d’hostilité centrées sur Israël dans les populations d’origine étrangère non européenne et de confession musulmane, confirmant ainsi des résultats établis sur une base plus qualitative par les sociologues Didier Lapeyronnie ou Günther Jikeli. Selon la Radiographie de l’antisémitisme, 2/3 des personnes de confession musulmane adhèrent à un nombre significatif de préjugés antisémites.

Ces données semblent confirmer, au moins partiellement, la thèse de la « nouvelle judéophobie » défendue depuis le début des années 2000 par P.-A. Taguieff. Ce dernier voit comme source principale de l’antisémitisme contemporain l’antisionisme radical ou la haine d’Israël portée par une fraction des milieux sociaux d’origine immigrée ou musulmane et soutenue par une extrême gauche historiquement antisioniste.

En revanche, le rapport de la CNCDH, suivant les analyses de la politiste Nonna Mayer, nuance la thèse de Taguieff, insistant sur la permanence de l’antisémitisme traditionnel dans la population française la plus droitière.

La Radiographie de l’antisémitisme souligne, pour sa part, la surreprésentation des « sympathisants » d’extrême gauche dans les « groupes à tendance antisémite » : 46 % des sympathisants LFI y seraient comptabilisés.

Il serait utile d’évaluer le poids des discours anti-israéliens tenus par l’extrême gauche depuis plusieurs mois, dans l’espace public ou sur les réseaux sociaux, dans la production d’un « antisémitisme d’atmosphère », selon l’expression de l’historien Marc Knobel.

Par ailleurs, l’une des enquêtes signale la surreprésentation des jeunes (moins de 35 ans) dans la fraction de la population la plus imprégnée par les préjugés antisémites.

Ces différents éléments donnent à voir la structuration contemporaine de l’opinion française en matière d’antisémitisme, avec ce paradoxe d’une société globalement plus tolérante et des préjugés antisémites particulièrement forts dans certaines fractions de la population.

Au regard de ces éléments, se révèle une sociologie de l’antisémitisme complexe, et pourtant indispensable pour éclairer des débats souvent confus et passionnels.

Climat : Septembre le plus pluvieux depuis 25 ans

Climat : Septembre le plus pluvieux depuis 25 ans

 

Avec un cumul de pluie calculé à 119 mm en moyenne sur le territoire, soit « près de 60% » au-dessus des normales, septembre 2024 a été le mois de septembre « le plus arrosé depuis 25 ans » en France ( d’après Franceinfo)

Pour une grande partie du territoire, cet excès de pluie est une constante depuis le début de l’année. Dans plusieurs villes, telles que Nice (Alpes-Maritimes), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Strasbourg (Bas-Rhin), Le Mans (Sarthe) ou encore Paris, le cumul de pluie enregistré en neuf mois dépasse déjà les cumuls moyens annuels.

Côté températures, la moyenne nationale en septembre a été « proche de la normale » de saison, inférieure de 0,4°C à la moyenne de la période 1991-2020. Si Météo-France évoque « une sensation de fraîcheur », cette dernière pourrait résulter d’un impressionnant contraste avec septembre 2023, le plus chaud jamais mesuré dans le pays (+3,6°C au-dessus de la normale), rappelle l’organisme dans son bilan mensuel.

« Avec une anomalie de 1°C en dessous des valeurs de saison, les températures maximales laissent une sensation très fraîche », explique-t-il, d’autant que le pays a connu « deux épisodes de fraîcheur, en milieu et en toute fin de mois ».

 

Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s’est réchauffée de 1,1°C . Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l’avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.

Voir les 65 commentaires

Nouveau gouvernement : la Belgique attend aussi depuis deux mois

Nouveau gouvernement : la Belgique attend aussi depuis deux mois

Il y a déjà deux mois que se sont déroulées les législatives en Belgique qui attend toujours la formation d’un gouvernement. La première tentative du leader du parti conservateur chargé par le roi de former ce gouvernement a échoué. En cause, comme en France un problème de fiscalité et la menace d’un accroissement du déficit public. La Belgique est d’ailleurs comme la France sous le coup d’une procédure d’infraction aux principes européens dans ce domaine.

 

Un nouveau négociateur devrait être désigné par le roi Philippe.. Celles-ci pourraient durer encore plusieurs semaines, comma c’est généralement le cas dans ce royaume. Réputée ingouvernable, la Belgique avait vécu 541 jours sans gouvernement de plein exercice en 2010-2011.

Un record dont le pays n’était pas si loin quand la coalition de sept partis dirigée par l’actuel premier ministre Alexander De Croo avait enfin vu le jour à l’automne 2020, 493 jours après les élections de 2019. Le vote du 9 juin -concomitant aux élections européennes – a été marqué par une victoire de la droite et du centre-droit, avec un alignement inédit de la Wallonie (sud francophone) sur la Flandre (nord néerlandophone) où la droite est traditionnellement majoritaire.
Le premier ministre sortant a été chargé de gérer les affaires courantes jusqu’à la désignation de son successeur.

 

Pétrole: au plus bas depuis six mois

Pétrole: au plus bas depuis six mois

Les prix du pétrole, tombés à l’ouverture au plus bas depuis six mois sur les craintes d’un ralentissement économique aux États-Unis et en Chine. . Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a cédé 0,66% à 76,30 dollars, après avoir touché un plus bas depuis début janvier.

«Les craintes d’une destruction de la demande (mondiale de pétrole) s’intensifient», pesant sur les cours du brut dans un contexte d’aversion pour le risque, a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. Ces craintes sont telles qu’elles l’emportent «sur les risques d’approvisionnement liés à la montée des tensions géopolitiques au Moyen-Orient», affirme John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud. Des chiffres sur l’emploi américain en juillet publiés vendredi ont montré que le rythme de création d’emplois aux États-Unis avait fortement ralenti tandis que le taux de chômage a augmenté.

S’yajoutenet la faiblesse des données sur l’industrie manufacturière en juillet. À l’instar de celle des États-Unis, l’activité manufacturière en Chine a enregistré une baisse en juillet, chutant à 49,8 points, contre 51,8 en juin. C’est la première fois depuis octobre 2023 que le PMI Caixin tombe en dessous de 50, qui signifie un recul de l’activité. L’état de santé de l’économie chinoise, premier importateur mondial de pétrole, inquiétait déjà les investisseurs, depuis le tassement de sa croissance au deuxième trimestre.

Dengue: 2 800 cas importés depuis le début de l’année.

Dengue:   2 800  cas importés depuis le début de l’année.

 

 

Entre le 1er janvier et le 30 avril, 2 166 cas importés avaient déjà été décomptés en France hexagonale. Ces nouveaux cas portent le total à 2 800 cas, battant le record du nombre de cas importés sur toute l’année 2023 (2 019 cas).

En revanche, à la date du 18 juin,  »aucun épisode de transmission autochtone n’a été détecté », c’est-à-dire contracté en France hexagonale par des personnes qui n’ont pas voyagé en zone de circulation des virus, note Santé publique France. En 2023, la France avait recensé une cinquantaine de cas autochtones de dengue, transmis par un moustique présent sur place, après un record de 66 en 2022.

Avec les Jeux olympiques de Paris, et alors que le moustique tigre est présent dans la grande majorité des départements hexagonaux, les autorités et les épidémiologistes prévoient une encore plus forte circulation du virus pendant l’été, en raison de l’afflux de nombreux voyageurs.

Pour rappel, la dengue est une maladie virale transmise par les moustiques aux humains, le plus souvent bénigne, qui peut évoluer, dans environ 1% des cas, vers une forme plus grave provoquant notamment des saignements. Les décès sont très rares.

Bourse de Paris: au plus bas depuis quatre mois

 Bourse de Paris: au plus bas  depuis quatre mois

 

 Le CAC 40 affiche désormais un repli de 3,67% depuis le début de la semaine et l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale.

La Bourse de Paris a chuté de 1,99% jeudi, dans un contexte d’incertitudes politiques en France, deuxième économie de la zone euro. L’indice vedette CAC 40 a cédé 156,68 points à 7708,02 points, tombant à un plus bas depuis le 14 février. Mercredi, l’indice avait rebondi de 0,97%, porté par un ralentissement de l’inflation aux États-Unis selon l’indice des prix à la consommation.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des emprunts de l’État français restent sous pression: celui de l’échéance à dix ans est monté à 3,16%, contre 3,14% mercredi, après un pic à près de 3,20% en séance. Et l’écart avec l’équivalent allemand, en légère baisse jeudi, s’est creusé, pour atteindre 0,69 point de pourcentage vers 16H30, un record depuis 2017, année où les marchés avaient craint un duel entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

 

 

Iran: Le français détenu depuis un an libéré

Iran:  Le français détenu depuis un an libéré

 
Le Français Louis Arnaud, qui était détenu en Iran depuis septembre 2022, a été libéré, a annoncé le président de la République.

L’intéressé avait été en quelque sorte pris en otage par l’Iran en représailles contre les positions de la France au plan international. Une méthode aussi classique que méprisable utilisée en Iran mais aussi encore et surtout en Russie Il sera demain en France après une trop longue incarcération en Iran», a annoncé le président. «Je remercie nos amis omanais et tous ceux qui ont œuvré à cette issue heureuse. Ce soir, je pense aussi à Cécile, Jacques et Olivier», a-t-il ajouté, en référence aux trois autres Français détenus. «Notre joie est immense mais elle ne sera complète qu’au retour de Cécile, Jacques et Olivier», a déclaré Sylvie Arnaud, la mère de Louis, à l’AFP.

 

Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !

Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !

 

Le prix du pétrole a diminué de façon significative en quelques mois pourtant le carburant demeure encore un niveau assez élevé exemple 1,73 euros le litre le super

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a reculé de 0,65%, pour clôturer à 81,36 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance a lui abandonné 0,90%, à 76,87 dollars.

Plus tôt, le Brent était descendu à son plus bas depuis mi-février et le WTI en avait fait autant pour la première fois depuis près de quatre mois.

SNCF: des grèves chaque année  depuis 1947

 SNCF: des grèves chaque année  depuis 1947

 

C’est même presque devenu une sorte de rituel. Officiellement les syndicats gauchistes qui perpétuent la tradition considèrent que la grève des cheminots est un outil qui sert la corporation mais aussi la totalité des salariés français. Ou comment justifier ce qui relève en réalité du poujadisme et de la politique. L’idéologie en effet des syndicats gauchistes est une sorte d’amalgame entre des intérêts corporatistes et une idéologie révolutionnaire. Contrairement aux apparences, les syndicats gauchistes ne souhaitent pas de résultats positifs. Il souhaite faire des mécontents, de plus en plus de mécontents pour faire adhérer à leur utopie anticapitaliste, anti impérialiste, anti progressiste. Bref un chemin connu qui mène tout droit au déclin et à la dictature comme en Chine, en Russie ou à Cuba. Des grèves qui progressivement tue l’entreprise et en même conduit à la suppression du statut du cheminot. Qui va maintenant entraîner la restriction du droit de grève. Bref, un bilan catastrophique sur le plan économique, social et démocratique. Une catastrophe aussi pour le syndicalisme gauchiste.*

Une base donnée, en libre accès et publiée par l’entreprise ferroviaire, recense toutes les journées de travail perdues par les cheminots, quand ils font grève. On voit bien que tous les ans, il y a au moins un mouvement social à la SNCF. Mais c’est très variable. Il s’agit parfois d’un seul mouvement, localisé dans une région et sur un seul corps de métier. On ne parle pas de grève nationale tous les ans. Si on fait une moyenne, depuis 1947, chaque agent de la SNCF a fait grève un jour et demi par an.

Certains mouvements ont été particulièrement suivis. En 1968, année marquée par une immense révolte dans toute la France et une grève générale, chaque cheminot a arrêté le travail 14 jours en moyenne. En tout, quand on cumule tous les grévistes, la SNCF a enregistré cette année-là 4 680 000 journées non travaillées. Cela reste une année record. Sur les deux autres marches du podium, on retrouve les années 1947 et 1953, marquées par des mouvements sociaux nationaux et des grèves à répétition. Récemment, en 2019, contre la réforme des retraites, les cheminots ont battu un record avec plus de 30 jours de grève d’affilée. Au contraire, c’est en 1956 que les agents se sont le moins mobilisés : 2 500 journées de grève déposées.

 

*Selon une étude du ministère du Travail3 publiée en 2023, le taux global de syndicalisation, public et privé confondus, est passé de 11 % à 10,3 % entre 2013 et 2019. Il est tombé sous les 8 % dans le privé, pour une population active évaluée à 26,9 millions (Insee, 2019)

Le 11 décembre 2018, la CFDT devient le 1er syndicat français, secteur public et privé confondus.

Le 21 mai 2021 la mesure de l’audience syndicale confirme un second recul consécutif de la CGT. Sur 14,11 millions de salariés inscrits, et avec une participation de 38,24 %, la CFDT conforte sa première place avec 26,77 % des voix (+ 0,4 % par rapport à 2017), devant la CGT 22,96 % (- 1,89 %), FO 15,24 % (- 0,35 %), la CFE-CGC 11,92 % (+ 1,25 %), la CFTC 9,50 % (stable). L’UNSA 5,99 % (+ 0,64 %) et Solidaires 3,68 % (+ 0,22 %) ne franchissent pas le seuil national de représentativité (fixé à 8 %).

Dans les années 1945, la CGT était hégémonique, les autres syndicats ne jouant qu’un rôle très marginal. Depuis, la CGT s’écroule avec seulement 25 % des voix des salariés français devancée désormais par la CFDT. Même à la SNCF un de ses bastions la CGT dégringole chaque année pour ne représenter que 32 % des cheminots.

SNCF: des grèves annuelles depuis 1947

 SNCF: des grèves annuelles  depuis 1947

 

C’est même presque devenu une sorte de rituel. Officiellement les syndicats gauchistes qui perpétuent la tradition considèrent que la grève des cheminots est un outil qui sert la corporation mais aussi la totalité des salariés français. Ou comment justifier ce qui relève en réalité du poujadisme et de la politique. L’idéologie en effet des syndicats gauchistes est une sorte d’amalgame entre des intérêts corporatistes et une idéologie révolutionnaire. Contrairement aux apparences, les syndicats gauchistes ne souhaitent pas de résultats positifs. Il souhaite faire des mécontents, de plus en plus de mécontents pour faire adhérer à leur utopie anticapitaliste, anti impérialiste, anti progressiste. Bref un chemin connu qui mène tout droit au déclin et à la dictature comme en Chine, en Russie ou à Cuba. Des grèves qui progressivement tue l’entreprise et en même conduit à la suppression du statut du cheminot. Qui va maintenant entraîner la restriction du droit de grève. Bref, un bilan catastrophique sur le plan économique, social et démocratique. Une catastrophe aussi pour le syndicalisme gauchiste.*

Une base donnée, en libre accès et publiée par l’entreprise ferroviaire, recense toutes les journées de travail perdues par les cheminots, quand ils font grève. On voit bien que tous les ans, il y a au moins un mouvement social à la SNCF. Mais c’est très variable. Il s’agit parfois d’un seul mouvement, localisé dans une région et sur un seul corps de métier. On ne parle pas de grève nationale tous les ans. Si on fait une moyenne, depuis 1947, chaque agent de la SNCF a fait grève un jour et demi par an.

Certains mouvements ont été particulièrement suivis. En 1968, année marquée par une immense révolte dans toute la France et une grève générale, chaque cheminot a arrêté le travail 14 jours en moyenne. En tout, quand on cumule tous les grévistes, la SNCF a enregistré cette année-là 4 680 000 journées non travaillées. Cela reste une année record. Sur les deux autres marches du podium, on retrouve les années 1947 et 1953, marquées par des mouvements sociaux nationaux et des grèves à répétition. Récemment, en 2019, contre la réforme des retraites, les cheminots ont battu un record avec plus de 30 jours de grève d’affilée. Au contraire, c’est en 1956 que les agents se sont le moins mobilisés : 2 500 journées de grève déposées.

 

*Selon une étude du ministère du Travail3 publiée en 2023, le taux global de syndicalisation, public et privé confondus, est passé de 11 % à 10,3 % entre 2013 et 2019. Il est tombé sous les 8 % dans le privé, pour une population active évaluée à 26,9 millions (Insee, 2019)

Le 11 décembre 2018, la CFDT devient le 1er syndicat français, secteur public et privé confondus.

Le 21 mai 2021 la mesure de l’audience syndicale confirme un second recul consécutif de la CGT. Sur 14,11 millions de salariés inscrits, et avec une participation de 38,24 %, la CFDT conforte sa première place avec 26,77 % des voix (+ 0,4 % par rapport à 2017), devant la CGT 22,96 % (- 1,89 %), FO 15,24 % (- 0,35 %), la CFE-CGC 11,92 % (+ 1,25 %), la CFTC 9,50 % (stable). L’UNSA 5,99 % (+ 0,64 %) et Solidaires 3,68 % (+ 0,22 %) ne franchissent pas le seuil national de représentativité (fixé à 8 %).

Dans les années 1945, la CGT était hégémonique, les autres syndicats ne jouant qu’un rôle très marginal. Depuis, la CGT s’écroule avec seulement 25 % des voix des salariés français devancée désormais par la CFDT. Même à la SNCF un de ses bastions la CGT dégringole chaque année pour ne représenter que 32 % des cheminots.

Immobilier: catastrophe depuis 50 ans

Immobilier: catastrophe depuis 50 ans

Une Chute globale qui n’est pas seulement conjoncturelle avec une baisse d’environ 50 % de l’activité mais aussi structurelle avec la mise à l’écart de nombreux de couches moyennes pour l’accession à la propriété. Des taux évidemment trop hauts en ce moment (autour de 4 %) mais de toute façon des prix complètement prohibitifs inaccessibles.

Une catastrophe absolue. L’expression n’est pas trop forte pour qualifier l’année 2023 pour les promoteurs immobiliers. Tous les voyants sont au rouge. Les mises en chantier de logements de tous types ont chuté de 22 % l’an passé. Les permis de construire accordés par les collectivités locales ont suivi le même mouvement, avec un plongeon de 23,7 % sur douze mois. Les chiffres définitifs concernant les ventes de logements neufs ne sont pas encore connus, mais Pascal Boulanger, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), estime que «l’année 2023 s’est terminée sur une baisse d’activité pour les promoteurs immobiliers de près de 50 % par rapport à une année normale».

Les ventes devraient se situer entre 85.000 et 90.000 logements. Or, entre 2016 et 2019, les promoteurs vendaient en moyenne près de 165.000 logements par an. La dégringolade serait bien pire sans la – rare – mesure de soutien décidée par le gouvernement.

Climat: 2023, année la plus chaude depuis 100 000 ans

Climat: 2023, année la plus chaude depuis 100 000 ans

2023 a bel et bien été l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis au moins 1850. Elle dépasse même « largement » 2016, le précédent record, a confirmé mardi le programme européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).

Non seulement 2023 est l’année la plus chaude jamais enregistrée, mais c’est aussi la première année où tous les jours dépassent de plus de 1 °C la température de la période préindustrielle. » Les températures de 2023 « dépassent probablement celles de n’importe quelle période au cours des 100 000 dernières années au moins. »

Le réchauffement climatique actuel est directement lié à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère : celle de dioxyde de carbone a, par exemple, atteint 419 parties par million (ppm) en 2023, soit 2,4 ppm de plus qu’en 2022. Il a aussi été renforcé l’an dernier par les variations naturelles du climat tel que le phénomène El Niño, une anomalie chaude au niveau des eaux équatoriales du Pacifique qui tend à augmenter la température mondiale.

En France, comme en Europe, 2023 s’est classée au deuxième rang des années les plus chaudes, selon Météo-France. « Avec une température moyenne de 14,4 °C », elle talonne de très près le record de 2022, affichant seulement 0,1 °C de moins.

par ailleurs, es températures moyennes de surface de la mer « sont restées durablement et exceptionnellement élevées, atteignant des niveaux records pour la période de l’année allant d’avril à décembre ».

Au niveau des pôles, qui se réchauffent bien plus vite que le reste du globe, même constat : au sud, la glace de mer de l’Antarctique a atteint des minima records sur huit mois et son étendue a atteint son niveau le plus bas (quotidien et mensuel) en février 2023. Au nord, l’été dernier a été le plus chaud jamais enregistré dans l’Arctique, avec une température moyenne de 6,4 °C, selon les récentes données de l’Agence atmosphérique et océanique américaine (NOAA).

Démographie France : une crise sans précédent depuis 80 ans

Démographie France : une crise sans précédent depuis 80 ans

Jusque-là, c’était l’atout principal de la France en Europe à savoir une démographie dynamique permettant à terme d’assurer la prospérité du pays et l’équilibre des comptes. Les facteurs explicatifs de la baisse de la démographie ne sont pas nouveaux et concernent l’ensemble de la planète surtout dans les pays développés. En cause , les différentes conceptions du couple et leurs évolutions rapides, l’accès des femmes et notamment aux postes de responsabilité, les incertitudes quant à l’avenir économique des enfants. Surtout des changements de civilisation et de mode de vie. Enfin une politique de natalité insuffisamment valorisée et soutenue.

Un recul de 6,8% (45.000 naissances de moins) sur les onze premiers mois de 2023 par rapport à la même période de 2022… année pourtant historiquement faible. En effet, sur l’ensemble de l’année 2022, 726.000 bébés ont vu le jour, soit le plus faible nombre sur un an depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Cette année-là, on a observé un recul des naissances dans toutes les régions françaises, sauf à Mayotte et en Corse.

En novembre 2023, 1.877 bébés sont nés en moyenne par jour. C’est 5,1 % de moins qu’en novembre 2022. Il s’agit du 17e mois consécutif de baisse par rapport au même mois un an auparavant. Une dynamique qui n’a rien de récent. Depuis 2011, le nombre de naissances a, en effet, reculé chaque année en France, à l’exception de 2021, qui a connu un léger rebond après les confinements liés au Covid-19.

France: Crise démographique sans précédent depuis 80 ans

France: Crise démographique sans précédent depuis 80 ans

Jusque-là, c’était l’atout principal de la France en Europe à savoir une démographie dynamique permettant à terme d’assurer la prospérité du pays et l’équilibre des comptes. Les facteurs explicatifs de la baisse de la démographie ne sont pas nouveaux et concernent l’ensemble de la planète surtout dans les pays développés. En cause , les différentes conceptions du couple et leurs évolutions rapides, l’accès des femmes et notamment aux postes de responsabilité, les incertitudes quant à l’avenir économique des enfants. Surtout des changements de civilisation et de mode de vie. Enfin une politique de natalité insuffisamment valorisée et soutenue.

Un recul de 6,8% (45.000 naissances de moins) sur les onze premiers mois de 2023 par rapport à la même période de 2022… année pourtant historiquement faible. En effet, sur l’ensemble de l’année 2022, 726.000 bébés ont vu le jour, soit le plus faible nombre sur un an depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Cette année-là, on a observé un recul des naissances dans toutes les régions françaises, sauf à Mayotte et en Corse.

En novembre 2023, 1.877 bébés sont nés en moyenne par jour. C’est 5,1 % de moins qu’en novembre 2022. Il s’agit du 17e mois consécutif de baisse par rapport au même mois un an auparavant. Une dynamique qui n’a rien de récent. Depuis 2011, le nombre de naissances a, en effet, reculé chaque année en France, à l’exception de 2021, qui a connu un léger rebond après les confinements liés au Covid-19.

Société France: Crise démographique sans précédent depuis 80 ans

Société France: Crise démographique sans précédent depuis 80 ans

Jusque-là, c’était l’atout principal de la France en Europe à savoir une démographie dynamique permettant à terme d’assurer la prospérité du pays et l’équilibre des comptes. Les facteurs explicatifs de la baisse de la démographie ne sont pas nouveaux et concernent l’ensemble de la planète surtout dans les pays développés. En cause , les différentes conceptions du couple et leurs évolutions rapides, l’accès des femmes et notamment aux postes de responsabilité, les incertitudes quant à l’avenir économique des enfants. Surtout des changements de civilisation et de mode de vie. Enfin une politique de natalité insuffisamment valorisée et soutenue.

Un recul de 6,8% (45.000 naissances de moins) sur les onze premiers mois de 2023 par rapport à la même période de 2022… année pourtant historiquement faible. En effet, sur l’ensemble de l’année 2022, 726.000 bébés ont vu le jour, soit le plus faible nombre sur un an depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Cette année-là, on a observé un recul des naissances dans toutes les régions françaises, sauf à Mayotte et en Corse.

En novembre 2023, 1.877 bébés sont nés en moyenne par jour. C’est 5,1 % de moins qu’en novembre 2022. Il s’agit du 17e mois consécutif de baisse par rapport au même mois un an auparavant. Une dynamique qui n’a rien de récent. Depuis 2011, le nombre de naissances a, en effet, reculé chaque année en France, à l’exception de 2021, qui a connu un léger rebond après les confinements liés au Covid-19.

12345...12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol