Archive pour le Tag 'introuvable'

Italie : vers une majorité politique introuvable

 

Italie : vers une majorité politique introuvable

 

Il est clair que le départ de Renzi va ouvrir une nouvelle crise politique en Italie où le gouvernement d’entente était déjà très fragile. L’affaire a éclaté à l’occasion du lancement d’un énorme plan de soutien qui va encore accroître la dette record de l’Italie en Europe.

 

Renzi a laissé la porte ouverte au retour dans le bercail tant qu’un nouveau pacte politique pourrait être élaboré, mais ses partenaires ponctuels ont déclaré qu’ils ne voulaient plus rien avoir à faire avec lui.

«Nous ne pouvons pas retourner à la table des négociations avec lui», a déclaré Vito Crimi, chef du Mouvement 5 étoiles codirigé.

Les ructions politiques ont poussé jeudi l’écart entre les rendements des emprunts publics italiens et allemands à son plus grand niveau depuis plus d’un mois, tandis que les coûts d’emprunt ont légèrement augmenté par rapport aux récents creux records lors d’une vente aux enchères.

«Ouvrir une crise gouvernementale était un acte d’irresponsabilité sans précédent», a déclaré le ministre de l’Économie, Roberto Gualtieri, à la chaîne publique RAI, exprimant la colère généralisée de son parti PD face aux manœuvres de Renzi.

 

Au lieu de cela, Conte a signalé qu’il voulait porter son combat pour la survie au parlement, avec ses principaux partenaires de la coalition soutenant les plans pour essayer de trouver des législateurs soi-disant «responsables» parmi les rangs de l’opposition pour soutenir l’administration.

Si Conte ne peut pas trouver un moyen de rester au pouvoir, le président Sergio Mattarella pourrait chercher à mettre sur pied un gouvernement d’unité nationale à large assise pour sortir de l’impasse, qui a été accueillie avec consternation par de nombreux Italiens ordinaires.

«Nous sommes inquiets parce que la politique ne fonctionne jamais en Italie. Je ne sais pas pourquoi… il faut juste un peu de bon sens, surtout à un moment comme celui-ci », a déclaré Benito Gaetano, un habitant de la ville sud de Lamezia Terme.

 

Un président de la Commission européenne introuvable

Un président de la Commission européenne introuvable

 

À Bruxelles ce n’est pas forcément la course au meilleur qui est engagé pour remplacer le président de la commission européenne et les autres postes stratégiques. En fait on rechercherait plutôt les candidats les plus neutres voir les plus mièvres opposés par exemple aux candidatures allemandes ou françaises principalement.  En réalité, chaque pays se moque pas mal des compétences des nominés. L’objectif est de défendre ses intérêts. Par exemple, l’Espagne veut passer un accord commercial avec les pays d’Amérique du Sud, par exemple Allemagne veut passer un accord avec les États-Unis pour vendre des automobiles, par exemple encore la France qui veut ménager l’avenir de son agriculture dans les grands accords commerciaux avec l’Amérique du Sud, le Canada et le moment venu les États-Unis. C’est aussi la conception de l’Europe qui est en cause avec toujours la même problématique soit seulement une vaste zone d’échange commercial, soit une zone économique et technologique intégrée pour peser face aux grandes puissances que sont la Chine et les États-Unis notamment. Mais les convictions des uns et des autres sont tellement éloignées, le retour du nationalisme aidant, on voit mal ce dessiner les axes d’une consolidation structurelle de l’Europe. On a vu dernièrement que les propositions formulées par Macron et mollement soutenues  par l’Allemagne  ont en eau de boudin comme d’ailleurs la plupart des propositions de Macron. Des propositions dans beaucoup de cas pertinents mais qui comme en France souffre de la condescendance voire du mépris de Macron à l’égard de tout ceux  qui ne sont pas de son avis. Probablement,  le choix des futurs responsables (président de la commission, président du Parlement, président de la banque centrale, affaire économiques et affaires étrangères) risque d’échoir à des membres de petits pays moins par conviction que pour empêcher les grands pays comme la France ou l’Allemagne de noyauter l’Europe

UNEDIC : 6 semaines pour un accord introuvable.

UNEDIC : 6 semaines pour un accord introuvable.

 

Il faut évidemment se réjouir que les partenaires sociaux aient  décidé de reprendre les négociations pour tenter de sauver l’Unedic. Pour la huitième année consécutive, l’Unedic affichera un déficit de l’ordre de 4 milliards avec  une dette cumulée qui va atteindre d’environ 30 milliards.  Peut-être les partenaires sociaux se réunissent-ils  pour éviter l’étatisation que propose Macron. On voit mal comment ils pourraient parvenir à un compromis puisqu’ils sont en désaccord total à la fois sur l’augmentation des cotisations et sur la réduction des prestations Ils sont convenus de partir du texte auquel ils étaient parvenus au printemps 2016 avant que le Medef, opposé à toute idée de surtaxation des contrats de travail de courte durée, n’arrête les discussions sur un constat d’échec le 16 juin. Ils prévoient quatre séances de travail plénières en mars, les 7, 14, 23 et 28. Mais les échanges commenceront avant sur un mode bilatéral, sur la base d’un projet de texte que le Medef a promis d’envoyer aux deux autres organisations patronales et aux cinq centrales syndicales d’ici fin février. « On reprendra les discussions là où on les avait laissées en abordant tous les thèmes et ils seront tous abordés à chaque séance », a expliqué à la presse Véronique Descacq, de la CFDT. « Ça va être la négociation la plus expresse sur l’assurance-chômage qu’on ait jamais connu », a renchéri le négociateur de la CGT, Denis Gravouil. Les huit organisations gestionnaires de l’assurance-chômage via l’Unedic veulent marquer leur territoire alors que deux des principaux candidats à l’Elysée, François Fillon et Emmanuel Macron, proposent un traitement radical de ce dispositif. Le candidat de la droite veut que l’Unedic, en déficit de quelque quatre milliards d’euros, fasse une dizaine de milliards d’économies sur cinq ans. Il menace de retirer sa gestion aux partenaires sociaux s’ils ne s’accordent pas d’ici fin 2017. « On pense, dans ce contexte préélectoral particulier, qu’il faut que les partenaires sociaux se montrent capables d’assumer leurs responsabilité sur l’assurance-chômage », explique la négociatrice de la CFDT, Véronique Descacq.

Sondage 2017 : les Français pour un profil de président introuvable

Sondage 2017 : les Français pour un profil de président introuvable

Dans un sondage Elabe pour Europe 1 le profil du président devrait correspondre aux critères suivants : ni de gauche, ni de droite, ni même du centre, non issu du monde politique, honnête, déterminé et entre 45 et 54 ans. Bref l’homme-ou la femme– introuvable puisque le système électoral  cadenassé par les partis ne peut faire émerger que des crocodiles de la politique. Pour preuve sur la cinquantaine de candidats prétendant au poste de la magistrature suprême tous ou presque baignent dans la mare politicienne depuis des années voire des dizaines d’années. On comprend donc d’autant plus facilement le désenchantement des Français à l’égard d’un système politique dont il n’espère plus grand-chose. La demande majoritaire est pourtant relativement claire mais l’offre est  quasiment inexistante. Certes on trouve encore 20 % environ de la population ancrée à droite et à l’extrême droite, autant ancrés  à gauche et l’extrême gauche mais de l’ordre de 60 % récusent  ce clivage néandertalien et veulent dépasser cette affrontement d’un autre temps. On objectera à juste titre que le clivage idéologique existe bien que les  différenciations sont de taille. Le problème c’est que ces différences ne se  perçoivent guère lorsque chacun de ces courants est au pouvoir. Le dépassement des oppositions  droite-gauche est aussi justifié par le sentiment que le pays doit s’engager dans des réformes profondes et qu’il ne peut donc s’adonner à des petites joutes finalement superficielles. Dans le sondage Elabe, on  apprend que près de six Français sur dix (57%) attendent surtout un homme entreprenant, inflexible : ils souhaitent « qu’il réforme le pays en profondeur », quitte à diviser et provoquer des mouvements sociaux. Mais ce n’est pas le cas des 40 % de Français restant. Ceux-là préféreraient « qu’il rassemble les Français et apaise la société », même si cela signifie reporter « certaines mesures ou réformes qui ne font pas consensus. Le clivage droite-gauche a de moins en moins de sens dans l’esprit des citoyens. Près de la moitié d’entre eux souhaiteraient que leur président s’affranchisse des clivages partisans : pour 45% des Français, le positionnement idéal du chef de l’Etat serait « ni à gauche, ni au centre, ni à droite ». Toutefois, 16% le voudraient quand même au centre, 14% à gauche, 13% à droite, 8% « très à droite » et 4% « très à gauche ». Pour 54% des personnes interrogées, son âge idéal se situe « entre 45 et 54 ans ». Une envie de renouvellement qui passe pour 79% d’entre eux par un président qui gouvernerait « avec une majorité rassemblant des personnalités de la gauche, du centre et de la droite ». Pour 68%, le renouvellement passe par « un président qui ne serait pas issu du monde politique » et pour 65% par un candidat qui s’engagerait à ne faire qu’un seul mandat. De quelles qualités devrait-il faire preuve ? Les plus attendus sont l’honnêteté (71%), qu’il soit à l’écoute des Français (54%) et « le réalisme » (33%).

 

(Avec Europe 1 et les Echos)




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