Archive pour le Tag 'pertinence'

Mesure Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?

Mesure Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?


Les écarts entre l’inflation réelle et celle perçue par les ménages et les erreurs de prévision des économistes sur son évolution soulignent les imperfections de l’indice des prix, observe Marie Charrel, journaliste au « Monde ».


De fait cet indice des prix à la consommation n’est représentatif que de ceux dont la structure de consommation est conforme au panier type. Or il y a coup de dispersion autour de cette moyenne. Le problème est que cette indice connaît des déformations régulières qui ne sont pas intégrées à temps, des déformations structurelles ( Exemple la montée régulière des dépenses contraintes) tout autant que des déformations conjoncturelles . Du coup quand on annonce en France une évolution en hausse des prix de l’ordre de 5 %, souvent cette évolution est plus proche de 10 % et inversement en période de déflation. NDLR

Le pouvoir d’influence de Beyoncé ne se limite pas à la scène pop et aux ventes de disques. Selon Michael Grahn, chef économiste de la Danske Bank à Stockholm, il s’étend même jusqu’à… l’inflation. De passage dans la capitale suédoise les 10 et 11 mai, la chanteuse américaine a attiré quelque 90 000 spectateurs à ses deux concerts. Cet afflux de visiteurs aurait, selon lui, fait grimper l’indice suédois des prix à la consommation de 0,2 % en mai, où il s’est établi à 9,7 % au total. A eux seuls, les prix dans les hôtels et restaurants ont bondi de 3,3 %.

Si la théorie de M. Grahn ne convainc pas tout le monde, elle a le mérite de rappeler que l’inflation est un indicateur imparfait, en partie influencé par des phénomènes inattendus. Ces derniers sont souvent moins anecdotiques que la tournée de « Queen B » – à l’exemple de la guerre en Ukraine et de la douloureuse flambée des matières premières qu’elle a alimentée. Dans un autre registre, le prix des oignons en Inde, produit de base de l’alimentation locale, détermine en grande partie les variations de l’inflation dans le pays. Et les politiques le surveillent de près, car sa flambée, en général accompagnée de colère populaire, est susceptible de faire tomber les gouvernements.

En Europe, le débat récurrent porte plutôt sur l’écart entre l’indice des prix à la consommation (l’IPC, ou sa version harmonisée par Eurostat, l’IPCH) et l’inflation perçue par les ménages. Une étude publiée mi-juin par les économistes d’Allianz souligne ainsi que cette dernière s’établissait à 16,1 % en mai, contre 6,1 % pour l’IPCH. « Comme observé durant la crise de 2008, cet écart s’est creusé ces derniers mois », détaillent les auteurs. Mais, cette fois, celui-ci devrait durer plus longtemps, estiment-ils. Avec un risque : plus les ménages anticipent une hausse des prix, plus ils modifient leurs comportements d’achat et d’épargne en conséquence.

Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?

Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?


Les écarts entre l’inflation réelle et celle perçue par les ménages et les erreurs de prévision des économistes sur son évolution soulignent les imperfections de l’indice des prix, observe Marie Charrel, journaliste au « Monde ».


De fait cet indice des prix à la consommation n’est représentatif que de ceux dont la structure de consommation est conforme au panier type. Or il y a coup de dispersion autour de cette moyenne. Le problème est que cette indice connaît des déformations régulières qui ne sont pas intégrées à temps, des déformations structurelles ( Exemple la montée régulière des dépenses contraintes) tout autant que des déformations conjoncturelles . Du coup quand on annonce en France une évolution en hausse des prix de l’ordre de 5 %, souvent cette évolution est plus proche de 10 % et inversement en période de déflation. NDLR

Le pouvoir d’influence de Beyoncé ne se limite pas à la scène pop et aux ventes de disques. Selon Michael Grahn, chef économiste de la Danske Bank à Stockholm, il s’étend même jusqu’à… l’inflation. De passage dans la capitale suédoise les 10 et 11 mai, la chanteuse américaine a attiré quelque 90 000 spectateurs à ses deux concerts. Cet afflux de visiteurs aurait, selon lui, fait grimper l’indice suédois des prix à la consommation de 0,2 % en mai, où il s’est établi à 9,7 % au total. A eux seuls, les prix dans les hôtels et restaurants ont bondi de 3,3 %.

Si la théorie de M. Grahn ne convainc pas tout le monde, elle a le mérite de rappeler que l’inflation est un indicateur imparfait, en partie influencé par des phénomènes inattendus. Ces derniers sont souvent moins anecdotiques que la tournée de « Queen B » – à l’exemple de la guerre en Ukraine et de la douloureuse flambée des matières premières qu’elle a alimentée. Dans un autre registre, le prix des oignons en Inde, produit de base de l’alimentation locale, détermine en grande partie les variations de l’inflation dans le pays. Et les politiques le surveillent de près, car sa flambée, en général accompagnée de colère populaire, est susceptible de faire tomber les gouvernements.

En Europe, le débat récurrent porte plutôt sur l’écart entre l’indice des prix à la consommation (l’IPC, ou sa version harmonisée par Eurostat, l’IPCH) et l’inflation perçue par les ménages. Une étude publiée mi-juin par les économistes d’Allianz souligne ainsi que cette dernière s’établissait à 16,1 % en mai, contre 6,1 % pour l’IPCH. « Comme observé durant la crise de 2008, cet écart s’est creusé ces derniers mois », détaillent les auteurs. Mais, cette fois, celui-ci devrait durer plus longtemps, estiment-ils. Avec un risque : plus les ménages anticipent une hausse des prix, plus ils modifient leurs comportements d’achat et d’épargne en conséquence.

Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?

Indice des prix : quelle pertinence méthodologique ?


Les écarts entre l’inflation réelle et celle perçue par les ménages et les erreurs de prévision des économistes sur son évolution soulignent les imperfections de l’indice des prix, observe Marie Charrel, journaliste au « Monde ».

Le pouvoir d’influence de Beyoncé ne se limite pas à la scène pop et aux ventes de disques. Selon Michael Grahn, chef économiste de la Danske Bank à Stockholm, il s’étend même jusqu’à… l’inflation. De passage dans la capitale suédoise les 10 et 11 mai, la chanteuse américaine a attiré quelque 90 000 spectateurs à ses deux concerts. Cet afflux de visiteurs aurait, selon lui, fait grimper l’indice suédois des prix à la consommation de 0,2 % en mai, où il s’est établi à 9,7 % au total. A eux seuls, les prix dans les hôtels et restaurants ont bondi de 3,3 %.

Si la théorie de M. Grahn ne convainc pas tout le monde, elle a le mérite de rappeler que l’inflation est un indicateur imparfait, en partie influencé par des phénomènes inattendus. Ces derniers sont souvent moins anecdotiques que la tournée de « Queen B » – à l’exemple de la guerre en Ukraine et de la douloureuse flambée des matières premières qu’elle a alimentée. Dans un autre registre, le prix des oignons en Inde, produit de base de l’alimentation locale, détermine en grande partie les variations de l’inflation dans le pays. Et les politiques le surveillent de près, car sa flambée, en général accompagnée de colère populaire, est susceptible de faire tomber les gouvernements.

En Europe, le débat récurrent porte plutôt sur l’écart entre l’indice des prix à la consommation (l’IPC, ou sa version harmonisée par Eurostat, l’IPCH) et l’inflation perçue par les ménages. Une étude publiée mi-juin par les économistes d’Allianz souligne ainsi que cette dernière s’établissait à 16,1 % en mai, contre 6,1 % pour l’IPCH. « Comme observé durant la crise de 2008, cet écart s’est creusé ces derniers mois », détaillent les auteurs. Mais, cette fois, celui-ci devrait durer plus longtemps, estiment-ils. Avec un risque : plus les ménages anticipent une hausse des prix, plus ils modifient leurs comportements d’achat et d’épargne en conséquence.

Ces différences de perception sont étudiées de près par les économistes depuis plusieurs années. Elles sont le fruit d’une série de facteurs plus ou moins rationnels, liés aux habitudes d’achat et à divers biais. Surtout : le panier moyen de produits passés au crible par l’Insee et ses homologues pour établir l’IPC ne correspond pas parfaitement à celui des consommateurs. Les moins aisés accordent ainsi une plus grosse part de leurs revenus à l’énergie et aux carburants que les plus riches – ils ont donc plus souffert ces derniers mois.

Prélèvement à la source: vérifier la pertinence avant application (Macron)

Prélèvement à la source: vérifier la pertinence technique avant application (Macron)

 

 

Pas de généralisation avant vérification de la pertinence technique pour Macron.  Emmanuel Macron a dit mercredi vouloir « expérimenter » pendant « une année » le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, réforme censée entrer en vigueur le 1er janvier 2018 dont il n’est pas « certain » de la « robustesse technique ». « Je souhaite qu’on expérimente au 1er janvier prochain mais je ne souhaite pas qu’il soit généralisé tout de suite », a déclaré Emmanuel Macron sur Europe 1. « Il y aura immanquablement des loupés techniques et je n’ai pas envie de plonger le pays dans l’incertitude totale », a dit l’ancien ministre de l’Économie. « Je pense que c’est une bonne réforme donc elle se fera, mais elle se fera avec la méthode décidée, c’est-à-dire expérimenter, regarder les problèmes et les corriger », pendant « la première année », a précisé le candidat d’En Marche!   »Je ne vais pas généraliser quelque chose dont je ne suis pas certain de la robustesse technique », a-t-il dit. Le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a annoncé mardi qu’une phase test du prélèvement à la source, censé entrer en vigueur le 1er janvier 2018, serait organisée cet été en s’appuyant sur un échantillon d’entreprises.

 




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