Archive pour le Tag 'technique'

Un gouvernement technique : dernière carte ?

Un gouvernement technique : dernière carte  ?

 

Benjamin Morel, constitutionnaliste : « En cas de censure, le gouvernement technique serait la dernière carte d’Emmanuel Macron ». Si le gouvernement Barnier venait à être censuré, il serait immédiatement démissionnaire. La configuration parlementaire actuelle ne laisserait alors plus beaucoup d’options au chef de l’Etat, estime le maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas dans un entretien au « Monde ».
Après les propos de Marine Le Pen indiquant que le Rassemblement national pourrait voter la motion de censure du NFP, en cas de recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le scénario de la chute du gouvernement Barnier prend de l’épaisseur. Pour le politiste et constitutionnaliste Benjamin Morel, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas, l’avantage, en cas de nomination d’un gouvernement « technique », est que « chacun prendra date avec l’idée que cette fois-ci la dissolution n’est pas une option, mais bien une chose acquise ».
Que se passerait-il au lendemain d’une censure du gouvernement de Michel Barnier ?
Si jamais la motion de censure est votée, le gouvernement sera immédiatement réputé démissionnaire, ce qui est différent de la situation du mois de juillet, quand le gouvernement pouvait en droit être considéré comme démissionnaire une fois seulement la démission du premier ministre acceptée par le président de la République. Là, Emmanuel Macron ne pourra pas retarder le moment où le gouvernement ne pourra qu’expédier les affaires courantes.

 

Un gouvernement technique : dernière carte….. avant la démission de Macron ?

Un gouvernement technique : dernière carte….. avant la démission de Macron ?

 

Benjamin Morel, constitutionnaliste : « En cas de censure, le gouvernement technique serait la dernière carte d’Emmanuel Macron ». Si le gouvernement Barnier venait à être censuré, il serait immédiatement démissionnaire. La configuration parlementaire actuelle ne laisserait alors plus beaucoup d’options au chef de l’Etat, estime le maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas dans un entretien au « Monde ».
Après les propos de Marine Le Pen indiquant que le Rassemblement national pourrait voter la motion de censure du NFP, en cas de recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le scénario de la chute du gouvernement Barnier prend de l’épaisseur. Pour le politiste et constitutionnaliste Benjamin Morel, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas, l’avantage, en cas de nomination d’un gouvernement « technique », est que « chacun prendra date avec l’idée que cette fois-ci la dissolution n’est pas une option, mais bien une chose acquise ».
Que se passerait-il au lendemain d’une censure du gouvernement de Michel Barnier ?
Si jamais la motion de censure est votée, le gouvernement sera immédiatement réputé démissionnaire, ce qui est différent de la situation du mois de juillet, quand le gouvernement pouvait en droit être considéré comme démissionnaire une fois seulement la démission du premier ministre acceptée par le président de la République. Là, Emmanuel Macron ne pourra pas retarder le moment où le gouvernement ne pourra qu’expédier les affaires courantes.

 

Un gouvernement technique : dernière carte….. avant la démission de Macron ?

Un gouvernement technique : dernière carte avant la démission de Macron ?

 

Benjamin Morel, constitutionnaliste : « En cas de censure, le gouvernement technique serait la dernière carte d’Emmanuel Macron ». Si le gouvernement Barnier venait à être censuré, il serait immédiatement démissionnaire. La configuration parlementaire actuelle ne laisserait alors plus beaucoup d’options au chef de l’Etat, estime le maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas dans un entretien au « Monde ».
Après les propos de Marine Le Pen indiquant que le Rassemblement national pourrait voter la motion de censure du NFP, en cas de recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le scénario de la chute du gouvernement Barnier prend de l’épaisseur. Pour le politiste et constitutionnaliste Benjamin Morel, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas, l’avantage, en cas de nomination d’un gouvernement « technique », est que « chacun prendra date avec l’idée que cette fois-ci la dissolution n’est pas une option, mais bien une chose acquise ».
Que se passerait-il au lendemain d’une censure du gouvernement de Michel Barnier ?
Si jamais la motion de censure est votée, le gouvernement sera immédiatement réputé démissionnaire, ce qui est différent de la situation du mois de juillet, quand le gouvernement pouvait en droit être considéré comme démissionnaire une fois seulement la démission du premier ministre acceptée par le président de la République. Là, Emmanuel Macron ne pourra pas retarder le moment où le gouvernement ne pourra qu’expédier les affaires courantes.

 

La «stretchflation»: Technique commerciale pour augmenter les prix en douce

La  «stretchflation»: Technique commerciale pour augmenter les prix en douce

Après la «shrinkflation» , consistant à réduire la quantité d’un produit vendu au même prix, c’est aussi  la «stretchflation», qui consiste certes le poids le  poids mais encore davantage le prix. 

Les industriels n’hésitent pas à utiliser cette technique légale mais peu honnête envers les consommateurs. Concrètement, elle consiste à augmenter le poids d’un produit, tout en appliquant une plus forte hausse de prix en parallèle.

Un groupe industriel explique avoir conçu «un nouveau portefeuille simplifié et de nouveaux formats» en mai dernier. «Sans modifier les dimensions des paquets actuels, la quantité  augmente, ce qui permet de réduire l’espace vide et de garantir plus de générosité, de partage et de convivialité . Cette évolution est indiquée d’une manière claire et transparente sur les packs concernés avec une mention cette  évolution des formats s’accompagne d’une augmentation du prix au kilogramme permettant ainsi à la marque de mieux structurer son offre et de revaloriser son positionnement, tout en restant accessible».

 

Édouard Philippe pour un gouvernement « technique » avec les Républicains

Édouard Philippe pour un gouvernement « technique » avec les Républicains

Finalement le bourbier politique risque de durer pendant des jours, des semaines et même des années faute de  majorité absolue à l’assemblée nationale. Ainsi si la gauche considère qu’elle a gagné avec environ 200 députés à droite chez Macron,  certains considèrent qu’ils n’ont pas perdu. La défaite a en effet été largement limitée paradoxalement par le front républicain et les retraits de la gauche. Du coup Édouard Philippe en tire la conclusion que la droite et l’ancienne majorité de Macron , avec 220 députés, sont fondés à réclamer le pouvoir pour former un gouvernement. Et pour ménager les susceptibilités des  » Républicains », il propose un gouvernement technique. En clair un gouvernement de techniciens marqués politiquement. Avec sans doute Édouard Philippe à sa tête. 

Une manière peut-être aussi pour Édouard Philippe de rebondir face à la candidature probable de Gabriel Attal lors des prochaines présidentielles de 2027. Et de justifier sa proposition :

«Le président va devoir nommer un premier ministre» et «la logique des institutions, c’est qu’il se tourne vers la formation politique, ou plus exactement vers l’organisation politique qui est majoritaire», a déclaré l’ancien premier ministre sur TF1. «Aujourd’hui, il y a le Nouveau Front populaire, il a 182 députés. Mais il y a un autre bloc, au centre, composé de Renaissance, du MoDem, d’Horizons, et des LR. Qui n’est pas un bloc constitué, je le reconnais, mais qui, si on le prend dans son ensemble, fait 220 députés, donc plus que le Nouveau front populaire», a développé le président du parti Horizons, membre de la coalition présidentielle sortante.

Un raisonnement qui se tient à un détail près : les républicains de LR ne souhaitent pas se mouiller dans une majorité avec Macron.

 

Automobiles–Les réparations trop chères : 10 % sans contrôle technique

Automobiles–Les réparations trop chères : 10 %  sans contrôle technique

Du fait de la croissance significative des frais d’entretien des véhicules, 10 % environ des automobilistes sans contrôle technique . »Le prix de l’entretien et des réparations, en quatre ans, a augmenté de 26%. Le seul prix des pièces a augmenté de 30%, c’est plus de deux fois plus vite que l’inflation », pointe Éric Champarnaud, co-fondateur et expert automobile de l’entreprise C-Ways. À titre d’exemple, dans le centre de contrôle technique agréé où TF1 s’est rendu, après examen méthodique des 136 points à vérifier, un véhicule a échoué pour deux petits points seulement : la plaque d’immatriculation avant détériorée et l’un des stops arrière ne fonctionnant pas. Le propriétaire devra, en l’occurrence, passer une contre-visite coûtant 30 euros à elle seule. Quant aux réparations demandées pour réussir la contre-visite, leur prix s’élève, en moyenne, à 400 euros. À noter que le défaut le contrôle technique est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 €.

Les réparations trop chères : 10 % des automobiles sans contrôle technique

Les réparations trop chères : 10 % des automobiles sans contrôle technique

Du fait de la croissance significative des frais d’entretien des véhicules, 10 % environ des automobilistes sans contrôle technique . »Le prix de l’entretien et des réparations, en quatre ans, a augmenté de 26%. Le seul prix des pièces a augmenté de 30%, c’est plus de deux fois plus vite que l’inflation », pointe Éric Champarnaud, co-fondateur et expert automobile de l’entreprise C-Ways. À titre d’exemple, dans le centre de contrôle technique agréé où TF1 s’est rendu, après examen méthodique des 136 points à vérifier, un véhicule a échoué pour deux petits points seulement : la plaque d’immatriculation avant détériorée et l’un des stops arrière ne fonctionnant pas. Le propriétaire devra, en l’occurrence, passer une contre-visite coûtant 30 euros à elle seule. Quant aux réparations demandées pour réussir la contre-visite, leur prix s’élève, en moyenne, à 400 euros. À noter que le défaut le contrôle technique est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 €.

Contrôle technique pour les deux roues: aussi pour les vélos ?

Contrôle technique pour les deux roues: aussi pour les vélos ?


Des contrôles qui porteront sur la sécurité et la pollution atmosphérique et concerneront bientôt la totalité du parc motorisé. On peut évidemment comprendre le souci de sécurité ainsi que la prise en compte du bruit. Pour autant, c’est encore une décision technocratique assortie d’un cout alors que la cible à privilégier est celle des petits véhicules de moins de 125 cm³ utilisés notamment pour les rodéos dans les villes. De ce point de vue, cette mesure de contrôle technique ne changera pas grand-chose.

«L’entrée en vigueur de cette mesure sera échelonnée jusqu’au 1er janvier 2027 pour éviter un goulet d’étranglement dans les centres techniques, précise-t-on au ministère. Les contrôles devront porter sur la sécurité, la pollution atmosphérique et sonore. Mais ils seront fortement simplifiés par rapport aux voitures, avec un nombre de points de contrôle divisé par quatre.»

Concernant la périodicité, il est prévu que le contrôle technique n’intervienne qu’au bout de cinq ans pour les propriétaires d’un véhicule neuf, puis qu’il faille y passer le véhicule tous les trois ans. Par ailleurs, pour satisfaire les revendications des associations environnementalistes, le gouvernement a prévu d’étendre le contrôle technique à l’ensemble des deux-roues motorisés dont le gabarit est inférieur à 125 cm3, soit au total 4 millions de véhicules. Ils représenteraient, selon une étude européenne, «une accidentologie élevée et pourraient aussi être la source de pollutions de l’air ou sonore importantes en ville».À quand aussi le contrôle des vélos, électriques ou pas ?

À quand aussi le contrôle des vélos, électriques ou pas ?

Contrôle technique des deux-roues obligatoire

Contrôle technique des deux-roues obligatoire

Le Conseil d’État donne deux mois au gouvernement pour instaurer le contrôle technique des deux-roues

Le Conseil d’État a donné jeudi 1er juin au gouvernement deux mois pour instaurer le contrôle technique pour les deux-roues motorisés, conformément à une disposition imposée au niveau européen mais jamais mise en pratique par la France. Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a immédiatement réagi, affirmant que le gouvernement appliquerait «bien entendu la décision du Conseil d’État» et que lui-même préciserait «dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique», dans un communiqué.

Compatibilité entre progrès technique et progrès écologique ?

Compatibilité entre progrès technique et progrès écologique ?

Le think tank Open Diplomacy et CentraleSupélec ont co-organisé à Metz les rencontres du Développement Durable. Thomas Friang, le directeur du think tank et créateur des rencontres, livre son éditorial pour le JDD.

Lorsque le GIEC a publié son 6e rapport d’évaluation, le débat public s’est focalisé sur un élément très fort : nous devons, à l’échelle planétaire, atteindre le pic d’émissions de gaz à effet de serre avant 2025 si nous voulons réellement atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, c’est-à-dire limiter le réchauffement planétaire à +2°C d’ici la fin du siècle. De ce fait, le 6e rapport du GIEC avait fait l’objet d’un rapport de force entre dirigeants politiques et responsables scientifiques plus fort que d’habitude encore.
Et pour cause, l’urgence climatique, que nous constatons par épisodes catastrophiques, est une tendance longue qui structure nos vies depuis déjà bien longtemps. Ce n’est pas une série d’épisodes plus ou moins dramatiques, plus ou moins proches de nous, tantôt un typhon hyper-violent, tantôt un méga-feu inarrêtable, tantôt une sécheresse insupportable.
Innover pour « shifter »

Alors que le temps presse, il faut s’emparer rapidement et profondément de chacune des conclusions que le GIEC a rassemblées en passant en revue des milliers de publications scientifiques pour constituer son 6e rapport d’évaluation, et notamment le chapitre consacré à l’atténuation des dérèglements climatiques.
Lire aussi – Thomas Friang, le créateur des Rencontres du développement durable : « Faire face à la polycrise »
Celui-ci affirmait – entre autres données d’utilité publique – que « dans tous les secteurs, nous disposons de solutions pour réduire au moins de moitié les émissions d’ici à 2030 ». Quelles sont ces solutions ? Quelles sont les innovations à faire mûrir rapidement pour que nous puissions relever le défi ? Quels mécanismes de contrôle mettre en œuvre pour éviter que la promesse d’une greentech se transforme en une impasse de greenwashing ?
En somme, comment « innover pour shifter » ? C’était le thème de la première étape régionale des Rencontres du Développement Durable co-organisée à Metz par CentraleSupélec et l’Institut Open Diplomacy, en partenariat avec le JDD. Au fil de cette journée, plusieurs éléments de réponse ont émergé sur la manière de mettre la politique de recherche et d’innovation au service de la transition.

Des objectifs clairs pour piloter l’innovation au service de la transition
Le premier enjeu est celui de fixer des objectifs politiques clairs : tant pour piloter la politique de recherche et l’axer vers la transition que pour évaluer les projets de recherche eux-mêmes et leur contribution à celle-ci. Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, fournissant un système complet pour prendre en compte les aspects environnementaux, économiques et sociaux de la transition, se sont imposés comme le meilleur référentiel dans les débats.
Ce consensus s’est dégagé d’autant plus naturellement qu’il a été remarqué, par les scientifiques, élus nationaux et locaux, comme par les entreprises, que les ODD sont une référence commune à tous les acteurs qui peuvent former ensemble des écosystèmes de recherche. Or, il a été rappelé à quel point cette notion d’écosystème, tantôt appelé clusters, historiquement appelé technopôles en France, est essentielle pour faire émerger des projets de recherche à fort potentiel, en assurer le bon fonctionnement et les débouchés les plus rapides possibles vers des solutions appliquées, y compris quand on part d’une recherche plutôt exploratoire.

Penser à l’échelle d’un écosystème de recherche et d’innovation favorise également un meilleur pilotage politique de l’innovation au service de la transition. Cela crée une interface efficace (souvent locale, parfois nationale) entre politiques et scientifiques pour que la recherche soit la plus possible en phase avec les besoins de l’époque.
Cela permet des interactions entre le secteur public et les partenaires privés plus intégrées pour catalyser l’avancement des projets de recherche menés. Cela encourage, enfin, les connexions inter-disciplinaires qui sont le cœur de l’innovation au service de la transition.
Avec des objectifs clairs, une logique d’écosystèmes et des interfaces intelligentes, la promesse du progrès technique peut rimer avec le désir de progrès écologique. Mais ce n’est pas tout, car il y a encore bien des critères de succès pour aligner innovation et transition.
Appel à la mobilisation politique
Les nouveaux modèles économiques à la fois créateurs de richesse et prometteurs pour la transition et les solutions technologiques qui peuvent catalyser cette grande transformation ont pour témoins des entrepreneurs et des inventeurs qui ont un message en commun : il n’y a rien de plus fort que le signal législatif pour faire bouger les lignes et potentialiser le décollage économique d’une innovation écologique.
Un simple « projet de loi », même pas encore voté, peut débloquer des investissements importants pour accompagner l’émergence d’une solution technologique qui aurait un grand potentiel écologique.
Le courage du législateur précède l’existence des entrepreneurs… car il bouscule l’ordre établi, certaines rentes économiques qui sont des remparts anti-écologiques.
Plaidoyer pour des pratiques scientifiques nouvelles
Le pilotage politique de la recherche par les appels à projets est une méthode connue et éprouvée. L’approche européenne des appels à projet a été vivement critiquée par tous les experts présents à Metz : ces projets sont souvent le fruit de grands consortiums d’acteurs qui coopèrent de façon plutôt factice au prix de coûts de coordination qui consomment une grande partie du budget de la recherche.
La logique des appels à projet est plébiscitée quand elle encourage réellement la créativité, fondée sur des approches interdisciplinaires, partenariales, parfois exploratoires, et qu’elle n’est pas employée pour répliquer les généalogies scientifiques.
Cela nécessite parfois de la part des jurys de savoir rapprocher des projets entre eux, souvent complémentaires, plutôt que de les opposer via l’appel à projets.
La Nature, meilleure muse de la transition
Les débats auraient pu paraître fâcheusement anthropocentrés si les experts présents n’avaient pas rappelé, collectivement, que la plus grande source d’inspiration au service de la transition est la nature elle-même.
Les solutions les plus efficaces, les plus justes et les moins chères pour atténuer et nous adapter aux dérèglements climatiques se trouvent autour de nous. Si la photonique et la science des matériaux, si l’électronique ou la mécanique quantique sont des aires de progrès majeurs, y compris pour la transition écologique, n’oublions pas l’essentiel : la compréhension des écosystèmes naturels, aux fins de leur protection, leur gestion durable et leur restauration est la clé des solutions basées sur la nature qui sont nos meilleures alliées face aux dangers environnementaux que nous avons nous-mêmes créés.
Corollaire : les sciences comportementales, et plus généralement les sciences sociales, sont une nécessité absolue pour comprendre comment notre espèce – aussi avancée sur le plan technologique soit-elle – peut s’élancer aussi vite vers son autodestruction.
L’anthropocène n’est donc pas la fin du progrès technique, mais le début d’une éthique écologique des révolutions industrielles. Serait-ce la meilleure définition de la sobriété ?

Deux roues : contrôle technique bientôt obligatoire

Le  Conseil d’État a signifié que cette mesure serait appliquée dès le 1er octobre pour les deux-roues de plus de 125 cm3 .

Le contrôle technique permettra de réduire les nuisances sonores causées notamment par le débridage des moteurs, mais également celles liées à la pollution de l’air

Pour les trois ONG qui sont à l’origine de ce recours, il s’agit d’une victoire. Favorables au contrôle technique, elles estiment que ce dernier permettra de « réduire les nuisances sonores causées notamment par le débridage des moteurs, mais également celles liées à la pollution de l’air ». Figurant parmi les trois requérantes, l’association Respire, s’est félicitée sur Twitter de cette décision : « Le Conseil d’État donne au gouvernement d’@Elisabeth_Borne l’occasion de concrétiser ses ambitions écologiques : il lui impose d’instaurer le contrôle technique au 1er octobre 2022. »

 

Finances: l’alibi de l’analyse technique pour justifier la spéculation

Finances: l’alibi  de l’analyse technique pour  justifier la spéculation

 

L’économiste Amine El Bied met en évidence, dans une tribune au « Monde », des liens entre la Bourse et la mythologie grecque, plus précisément entre le rôle des tradeurs boursiers devant les anticipations et celui d’Œdipe face à l’oracle de Delphes.

Tribune.

 

La sagesse des Grecs et leur mythologie ont traversé les âges et sont parfois encore étonnamment actuelles. Ces mythes universels peuvent trouver des résonances même dans les domaines les plus inattendus. L’analyse technique boursière, méthode d’analyse basée sur l’étude des historiques de cours, est utilisée pour en prédire l’évolution.

Cette analyse se veut technique, comme son nom l’indique, avec ses représentations graphiques, qui permettent d’analyser les tendances, d’identifier les pics, les creux, les points d’inflexion, de retournements ou de rebonds. L’intérêt premier de l’analyse technique est qu’elle est très utilisée par les tradeurs. Les prédictions qui en sont tirées ont une influence sur le comportement des opérateurs, et donc sur l’évolution boursière.

En suivant en majorité les prédictions de l’analyse technique, en vendant ou achetant donc en fonction de ces résultats, les tradeurs favorisent par leur comportement une évolution de la Bourse conforme à ces prédictions. Si l’analyse technique leur indique par exemple la croissance d’un cours boursier, cela va les inciter à acheter l’action en question, ce qui va faire grimper son cours, selon la loi du marché de l’offre et de la demande.

A l’inverse, si on anticipe par l’analyse technique le renversement d’une tendance haussière, les tradeurs craignant une baisse de la valeur des titres détenus dans leur portefeuille vont se précipiter pour vendre ces titres, ce qui va faire chuter les cours. Ce n’est donc pas tant l’analyse technique qui permet de prédire une évolution boursière que la foi accordée à cette analyse qui va provoquer une réaction des opérateurs et entraîner une évolution boursière dans le sens qui a été anticipé.

Plus le nombre de tradeurs utilisant l’analyse technique et ayant foi dans ces résultats est élevé, plus l’influence de cette dernière sur l’évolution de la Bourse sera grande. On se souvient de la citation attribuée à Abraham Lincoln, célèbre seizième président des Etats-Unis : « Le moyen le plus fiable de prédire l’avenir est de le créer. » C’est ce que fait en fin de compte l’analyse technique, elle prédit l’évolution boursière en la créant. Elle est censée prédire l’évolution boursière, elle est en fait la cause qui fait réaliser la prédiction.

Mais quel rapport alors avec la mythologie grecque ? Ce lien avec le monde technique de la Bourse est possible si l’on se réfère à l’histoire d’Œdipe. Avant sa naissance, l’oracle de Delphes avait prédit à ses parents, le roi Laïos et la reine Jocaste, que le fils né de leur union, à son insu, tuerait son père et épouserait sa mère. Pour que l’oracle ne s’accomplisse pas, ils décident d’abandonner le nouveau-né, qui est accueilli et adopté par le roi et la reine de Corinthe, Polybe et Mérope. Œdipe grandit sans connaître ses vrais parents.

Macron, vedette d’un match de football : un manque de compétence technique !

Macron, vedette d’un match de football : un manque de compétence technique !

 

 

De l’avis  de tous les experts lors du match de gala de football auquel Macron  a participé, l’intéressé a fait la preuve de sa ténacité avec aussi une bonne vision du jeu. Le problème ,c’est qu’il mange cruellement de football.

 

Sa compétence technique esst très approximative. Un peu son problème à la tête du pays. Certes là aussi sa ténacité et sa capacité à exister n’est pas en cause, il a aussi quelques visions mais comme la plupart des énarques manque aussi cruellement de compétence.

 

Il s’agite de manière désordonnée, il se montre, est présent sur le terrain mais son efficacité est très peu douteuse. Il manque des connaissances de base. Ainsi par exemple pour meubler son ignorance des réalités sociaux économiques il parle à tout bout de champ de start-up comme si la France pouvait se réduire au seul société nouvelle de la tech oubliant sans doute qu’un pays ne peut se développer sans une industrialisation forte. Une industrialisation qu’on a préférée délocaliser ou même vendre à l’étranger ( voir par exemple la vente aux Américains de la branche énergie d’Alstom ou l’affaire Alcatel sans parler des localisations physiques de production. De marque » made in France »).

Contrôle technique motos suspendu : La démagogie de Macron

Contrôle technique des deux-roues suspendu : La démagogie de Macron

« C’est un vrai déni de démocratie », a assuré le représentant de Ras le scoot, après le revirement du gouvernement à propos du contrôle technique pour les motards, qui ne sera finalement pas obligatoire.

 

« C’est encore une petite minorité, mais un lobby puissant, qui a l’oreille du roi Macron », a dénoncé jeudi 12 août sur franceinfo Franck-Olivier Torro, porte-parole de Ras le scoot, association qui se bat contre les nuisances et les incivilités des deux-roues motorisés. Le gouvernement a annoncé qu’il suspendait finalement l’entrée en vigueur du contrôle technique tous les deux ans pour les deux-roues motorisées, contrairement au décret publié mercredi dans le Journal officiel.

 Quelle est votre réaction à cette suspension ?

Franck-Olivier Torro : Nous sommes surpris et déçus, mais pas complètement étonnés. Nous sommes déçus parce qu’effectivement, on voyait ça comme une très bonne mesure afin de mettre un peu d’équité entre les véhicules. Nous ne comprenons pas pourquoi les deux-roues motorisés seraient exemptés du contrôle technique, alors que les autres véhicules y sont obligés. Nous ne sommes pas tout à fait étonnés parce que nous avons l’habitude des volte-face du gouvernement sous le poids des lobbies. En fait, il a suffi qu’Emmanuel Macron ait au téléphone le représentant des motards en colère pour qu’ils annulent ce décret, c’est assez incroyable. C’est un vrai déni de démocratie ou un fait du prince. C’est quand même assez inquiétant pour la démocratie. C’est le roi Macron qui décide d’ajourner ou de reléguer aux calendes grecques ce contrôle technique qui aurait dû être mis en place depuis longtemps déjà.

Vous vous réjouissiez de ce contrôle technique, qui selon vous, aurait permis de lutter contre la pollution de l’air et la pollution sonore ?

Oui, cela aurait eu un impact positif sur la lutte contre la pollution de l’air puisqu’aujourd’hui, un deux-roues motorisé pollue beaucoup plus qu’une voiture, contrairement à ce qu’essaie de nous faire croire le lobby de la moto. Il y a eu des études qui prouvent que la moto peut polluer cinq fois plus qu’une voiture récente, même si elle consomme moins. En plus de ça, il y a toute la problématique de la pollution sonore. Il est vrai de dire qu’il y a un ballet incessant de motards avec des pots sans chicane ou avec des lignes d’échappement qui ont été modifiées juste pour le plaisir de faire du bruit. C’est dommage. C’est encore une petite minorité, mais un lobby puissant, qui a l’oreille du roi Macron.

Ce contrôle technique aurait dû avoir lieu tous les deux ans et devait rentrer en vigueur en 2023. Comment expliquez-vous que cette mesure soit déjà en place chez nos voisins, contrairement à chez nous ?

Je ne sais pas, c’est difficile à expliquer. Effectivement, l’Italie l’a mis en place dans les années 2000, le Royaume-Uni aussi, l’Allemagne aussi. Je ne comprends pas pourquoi nous sommes toujours les bons derniers à prendre ce genre de mesures qui devraient être prises rapidement, qui permettraient de supprimer une partie du parc qui est devenu obsolète, de supprimer des scooters et des motos qui ne devraient plus circuler.

Un contrôle technique pour les deux-roues

Un contrôle technique pour les deux-roues

Finalement la France se plie à une directive européenne qui impose contrôle technique pour les deux-roues. A  compter de 2023, «les véhicules motorisés à deux ou trois roues et les quadricycles à moteur» doivent faire l’objet d’un contrôle technique. Celui-ci doit intervenir régulièrement : d’abord, «dans les six mois précédant l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de la date de leur première mise en circulation». Ensuite, le contrôle doit être répété «tous les deux ans».

Deux précisions d’importance : d’abord, pour les véhicules de collection, le contrôle doit être réalisé tous les «cinq ans, à l’exception des cas de mutation». Ensuite, le contrôle doit avoir lieu «avant toute mutation intervenant au-delà du délai de quatre ans», mais les «véhicules ayant subi un contrôle technique dans les six mois précédant la date de demande d’établissement du nouveau certificat d’immatriculation» en sont cependant dispensés.

Les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2016 doivent réaliser leur premier contrôle en 2023. Ceux immatriculés entre 2016 et fin 2020 doivent passer leur contrôle en 2024, puis 2025 pour ceux immatriculés en 2021 et 2026 pour ceux immatriculés en 2022. «Ce contrôle est à réaliser, au plus tard, dans les quatre mois qui suivent la date anniversaire de leur première mise en circulation, dans la limite du 31 décembre de l’année prévue».

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