Archive pour le Tag 'Robin'

L’indigence de la politique culturelle (Robin Renucci)

« . Dans une tribune au Monde publiée mardi, l’acteur Robin Renucci, ainsi qu’une dizaine d’autres personnalités du monde de la culture, dénoncent la politique culturelle d’Emmanuel Macron. Selon eux en effet, les réformes gouvernementales ne visent qu’à dépecer peu à peu le ministère de la Culture, qui perd des prérogatives. « L’objectif principal du ‘Chantier Action Publique 2022′ consiste à réformer l’organisation territoriale de l’Etat », écrivent-ils. « L’expérimentation menée en région Bretagne met en œuvre la délégation de certaines compétences du ministère vers la grande région et préfigure un transfert complet de compétences. » Autre exemple : une mission sur les résidences de création, qui est menée « hors du giron du ministère de la Culture sur commande de l’Élysée ». En règle générale, jugent les signataires de la tribune, toutes les mutations s’effectuent très verticalement, avec la « nomination discrétionnaire de chargés de missions » depuis le Palais et un court-circuitage permanent du ministère de Françoise Nyssen. « Ceci n’est pas notre projet », préviennent les auteurs de la tribune, qui craignent notamment que l’État se désinvestisse dans les régions pour se concentrer uniquement sur l’Île-de-France. Eux proposent plutôt « l’organisation d’un chantier interministériel », centré autour du ministère de la Culture, qui pourrait permettre de construire « une politique culturelle véritablement innovante ».

 

 

« Macron : un Robin des bois à l’envers » (Ruffin)

« Macron : « un Robin des bois à l’envers » (Ruffin)

« Emmanuel Macron, c’est un Robin des bois à l’envers. Il prend aux pauvres pour donner aux riches. Quant à Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, ce sont les shérifs de Nottingham », déclare Ruffin dans une interview au  JDD

 

Vous n’irez pas à Versailles devant le Congrès. N’est-ce pas un manque de respect envers nos institutions?
S’il y avait eu un temps de discussion, j’y serais allé. Mais aucun échange n’est prévu. Emmanuel Macron nous convoque, monologue, puis se retire. En 1789, même Louis XVI écoutait les débats aux États généraux… Comme titre, « le président des riches » ne suffit plus. C’est désormais « le roi des riches ».

Attendez-vous tout de même quelque chose de son discours?
Non, j’attends des actes. Et les actes, nous les observons depuis un an. Sa dernière grande décision, c’est l’exit tax, et c’est un acte clair : d’après une estimation de Bercy, ce cadeau aux plus fortunés coûterait 6 milliards pour le budget. L’équivalent, j’ai fait le calcul, de 150.000 postes d’infirmières !

[...]

Cela veut dire que vous [les députés] ne servez à rien?
Nous ne faisons pas la loi, c’est un fait. En revanche, je crois beaucoup au député comme « service public de proximité », comme recours face aux administrations, aux offices HLM, etc… Avec un devoir : écouter la France d’en bas et remonter cette parole en haut, s’en faire l’écho. Un député qui disparaît, ça devrait faire le même effet aux gens qu’une poste ou une maternité qui ferme! Les citoyens devraient en demander deux fois plus. Quitte, si c’est un souci, à les payer deux fois moins.

 

 




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