Il se confirme que Macron manque sérieusement de compétences et d’expériences. D’une certaine manière, il se comporte en apprentis sorcier en déclarant que la règle des 3 % de déficit public par rapport au PIB relève d’un «débat d’un autre siècle». Une sorte de manière de justifier les dérives budgétaires de la France et son incapacité à réformer l’appareil budgétivore de l’État. Macron peut apparaître comme transgressif voire provocateur par rapport aux règles de gestion pourtant évidentes qui veulent qu’on ne dépense pas davantage que les recettes. Une règle assouplie qui autorise, on se demande pourquoi, une tolérance de 3 % de dépenses supplémentaires. Certes aujourd’hui , les taux d’intérêt sont très bas voir même négatifs. Reste que si la charge financière diminue, le capital, lui, devra être remboursé. La déclaration de Macron est complètement irresponsable, elle est de la même teneur que celle de l’extrême gauche. Bref Macron renoue avec les affres tourmentés de l’adolescence politique . Il est clair que le moyen le plus classique de faire face à une impossible dette publique consiste à renouer avec la maladie de l’inflation. Le moment venu avec le déversement incontrôlé de liquidité par les banques centrales, avec les dérives irresponsables des budgets, les monnaies vont perdre de la crédibilité et l’inflation viendra sanctionner le décalage entre la richesse réelle et la masse monétaire.
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