Archive pour le Tag 'règle'

La violence partout pour règle

La  violence partout pour règle

Ce qui caractérise sans doute la période c’est  le phénomènes de la violence  y compris vis-à-vis des représentants de l’État. De ce point de vue , l’attaque contre le fourgon pénitentiaire dans l’Eure est significatif de la décomposition de l’autorité. La même violence qui s’impose pour le trafic de drogue, dans les quartiers, pour les crimes d’extrémisme religieux ou encore en Nouvelle Calédonie.. La même violence aussi même dans les écoles entre les adolescents voire les enfants. Une situation qui caractérise l’ambiance générale dans le pays avec une déliquescence de l’autorité partout et qui constitue sans doute le premier facteur de discrédits des partis classiques de gouvernement. 

«Tristesse»«colère»«stupeur» et «effroi» ont aussitôt envahi le reste de la classe politique, de la gauche à la droite. S’émouvant de «la pire barbarie»Éric Ciotti, président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, a exigé le déploiement de «tous les moyens disponibles [...] pour neutraliser les responsables». Même «sauvagerie» dénoncée par le patron du Rassemblement national (RN) et tête de liste aux européennes, Jordan Bardella sur X. «Notre pays connaît un accroissement de l’ensauvagement auquel il est urgent de répondre avec une grande fermeté !», a quant à lui analysé le mariniste Sébastien Chenu, réintroduisant un terme popularisé par le parti à la flamme et depuis repris par Gérald Darmanin.

Une nouvelle vague d’indignation a soulevé les rangs lepénistes à l’apparition d’une vidéo filmée par un témoin de la scène. «Trois agents pénitentiaires sont morts, sous les rires de ce témoin, à Incarville dans l’Eure. Ces images d’épouvante sont devenues quotidiennes et se généralisent dans tout le pays. “Wallah gros braquage au péage.” Voilà ce que devient la France», a condamné la députée Laure Lavalette après avoir relayé la publication Snapchat sur compte X.

Attaque d’un fourgon : la violence partout pour règle

Attaque d’un fourgon : la violence partout pour règle

Ce qui caractérise sans doute la période c’est  le phénomènes de la violence  y compris vis-à-vis des représentants de l’État. De ce point de vue ,l’attaque contre le fourgon pénitentiaire dans l’Eure est significatif de la décomposition de l’autorité. La même violence qui s’impose pour le trafic de drogue, dans les quartiers et pour les crimes d’extrémisme religieux. La même violence aussi même dans les écoles entre les adolescents voire les enfants. Une situation qui caractérise l’ambiance générale dans le pays avec une déliquescence de l’autorité partout et qui constitue sans doute le premier facteur de renversement de la représentation politique.

«Tristesse»«colère»«stupeur» et «effroi» ont aussitôt envahi le reste de la classe politique, de la gauche à la droite. S’émouvant de «la pire barbarie»Éric Ciotti, président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, a exigé le déploiement de «tous les moyens disponibles [...] pour neutraliser les responsables». Même «sauvagerie» dénoncée par le patron du Rassemblement national (RN) et tête de liste aux européennes, Jordan Bardella sur X. «Notre pays connaît un accroissement de l’ensauvagement auquel il est urgent de répondre avec une grande fermeté !», a quant à lui analysé le mariniste Sébastien Chenu, réintroduisant un terme popularisé par le parti à la flamme et depuis repris par Gérald Darmanin.

Une nouvelle vague d’indignation a soulevé les rangs lepénistes à l’apparition d’une vidéo filmée par un témoin de la scène. «Trois agents pénitentiaires sont morts, sous les rires de ce témoin, à Incarville dans l’Eure. Ces images d’épouvante sont devenues quotidiennes et se généralisent dans tout le pays. “Wallah gros braquage au péage.” Voilà ce que devient la France», a condamné la députée Laure Lavalette après avoir relayé la publication Snapchat sur compte X.

Violence des jeunes : l’excuse de minorité ne doit plus être la règle (Xavier Bertrand)

Violence des jeunes : l’excuse de minorité ne doit plus être la règle (Xavier Bertrand)

 

Pour Xavier Bertrand, « il y a trop d’impunité dans notre pays ». Revenant sur la violence des mineurs, le président Les Républicains de la région des Hauts-de-France estime ce jeudi 18 avril sur BFMTV-RMC que « l’excuse de minorité ne peut plus être appliquée systématiquement ». Celle-ci consiste en « une atténuation de responsabilité » des mineurs « en raison de leur âge », précise le Code pénal.

Elle implique une « présomption de non-discernement ». « La justice considère ainsi qu’un mineur de moins de 13 ans qui commet une infraction n’est pas capable, en principe, de mesurer la portée de son acte », précise le ministère de la Justice. Par ailleurs, « les peines encourues par les mineurs sont toujours réduites de moitié par rapport à celles prévues pour les personnes majeures. »

 

« Qu’ils soient (jugés) comme des adultes », estime Xavier Bertrand, plaidant pour des « réponses qui soient dures ». Le Grenelle sur la violence des mineurs, demandé par Emmanuel Macron? « Ce n’est pas ce qu’il faut », juge-t-il, demandant des « actes ».

Selon l’élu de droite, l’excuse de minorité « ne doit plus être la règle ». S’il est déjà possible pour le juge de la lever exceptionnellement, Xavier Bertrand considère néanmoins que si cela devient la règle, les juges n’auront plus la possibilité de « mettre de côté » la condamnation d’un mineur.

Finances Budget : Remise en cause de la sacro sainte règle des 3% et fuite en avant

Finances Budget : Remise en cause de la sacro sainte règle des 3% et fuite en avant

On comprend que dans une période de crise on puisse s’affranchir des critères de gestion et lisser les déséquilibres dans le temps. Cependant en faire une règle permanente revient à créer les conditions d’un éclatement un jour du système financier .  La France qui va crever tous les plafonds des critères européens notamment en matière de déficit et d’endettement sans parler du chômage veut faire sauter les références et s’affranchir de la sacro-sainte règle des 3 %. Mieux ,la France souhaite que l’Europe profite du pacte de croissance pour faire définitivement sauter ce verrou. Observons d’abord que cette règle des 3 % a été inventée un jour par les Français eux-mêmes. Elle est effectivement discutable car elle ne repose sur pas grand-chose. On pourrait tout aussi bien retenir 4 ou 5 %. Par contre, contrairement à ce que pensent certains qui pratiquent la suite en avant,  le principe d’équilibre en moyenne à long terme s’impose pour un État comme pour n’importe quel emprunteur. Un jour ou l’autre la facture doit être réglée soit par remboursement du capital, soit par la montée des intérêts, soit par la dévaluation.

Curieusement le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Clément Beaune, rejoint les positions gauchistes qui considèrent  qu’il n’y a pas de raison de fixer des règles de discipline budgétaire «On ne peut pas imaginer remettre en place le même Pacte» de stabilité et de croissance (PSC), qui fixe ces règles, a-t-il déclaré. «Faut-il des règles budgétaires ? Certainement. Est-ce qu’il faut les revoir ? Certainement aussi», a-t-il ajouté. Certes on comprend que dans une conjoncture de crise assez exceptionnelle on puisse faire fi des principes de gestion budgétaire. D’ailleurs compte tenu de la situation économique,

L’Union européenne a suspendu en mars l’application des règles du Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Parmi les obligations que les États membres n’ont plus à respecter actuellement figure la fameuse règle imposant que leur déficit public reste inférieur à 3% de leur produit intérieur brut (PIB).

 

«On ne pourra pas remettre en place le Pacte de stabilité tel qu’on l’a connu auparavant parce que la crise est passée par là, parce que nous sommes dans une période où il faudra, encore plus qu’avant la crise, investir pour nos économies», a insisté Clément Beaune, citant en particulier la transition écologique et la transition numérique, érigées en priorités par l’UE. «Nous aurons, à la sortie de la crise, des seuils de déficit, mais plus encore de dette, qui seront très différents du monde qu’on a connu il y a quelques années partout en Europe», a ajouté le responsable français.

Emmanuel Macron avait, avant même la survenance de la crise, estimé en novembre 2019 dans un entretien à The Economist que «le débat autour du 3% dans les budgets nationaux, est un débat d’un autre siècle

De telles déclarations apparaissent particulièrement irresponsables et ne peut que conforter la conviction des pays Nord que les pays du Sud dont la France sont incapables de la moindre discipline et comptent sur la solidarité des pays rigoureux d’une nord.

Budget : Remise en cause de la sacro sainte règle des 3%

Budget : Remise en cause de la sacro sainte règle des 3%

 

La France qui va crever tous les plafonds des critères européens notamment en matière de déficit et d’endettement sans parler du chômage veut faire sauter les références et s’affranchir de la sacro-sainte règle des 3 %. Mieux ,la France souhaite que l’Europe profite du pacte de croissance pour faire définitivement sauter ce verrou. Observons d’abord que cette règle des 3 % a été inventée un jour par les Français eux-mêmes. Elle est effectivement discutable car elle ne repose sur pas grand-chose. On pourrait tout aussi bien retenir 4 ou 5 %. Par contre, contrairement à ce que pensent certains qui pratiquent la suite en avant,  le principe d’équilibre en moyenne à long terme s’impose pour un État comme pour n’importe quel emprunteur. Un jour ou l’autre la facture doit être réglée soit par remboursement du capital, soit par la montée des intérêts, soit par la dévaluation.

 

Curieusement le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Clément Beaune, rejoint les positions gauchistes qui considèrent  qu’il n’y a pas de raison de fixer des règles de discipline budgétaire «On ne peut pas imaginer remettre en place le même Pacte» de stabilité et de croissance (PSC), qui fixe ces règles, a-t-il déclaré. «Faut-il des règles budgétaires ? Certainement. Est-ce qu’il faut les revoir ? Certainement aussi», a-t-il ajouté. Certes on comprend que dans une conjoncture de crise assez exceptionnelle on puisse faire fi des principes de gestion budgétaire. D’ailleurs compte tenu de la situation économique,

L’Union européenne a suspendu en mars l’application des règles du Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Parmi les obligations que les États membres n’ont plus à respecter actuellement figure la fameuse règle imposant que leur déficit public reste inférieur à 3% de leur produit intérieur brut (PIB).

 «On ne pourra pas remettre en place le Pacte de stabilité tel qu’on l’a connu auparavant parce que la crise est passée par là, parce que nous sommes dans une période où il faudra, encore plus qu’avant la crise, investir pour nos économies», a insisté Clément Beaune, citant en particulier la transition écologique et la transition numérique, érigées en priorités par l’UE. «Nous aurons, à la sortie de la crise, des seuils de déficit, mais plus encore de dette, qui seront très différents du monde qu’on a connu il y a quelques années partout en Europe», a ajouté le responsable français.

Emmanuel Macron avait, avant même la survenance de la crise, estimé en novembre 2019 dans un entretien à The Economist que «le débat autour du 3% dans les budgets nationaux, est un débat d’un autre siècle

De telles déclarations apparaissent particulièrement irresponsables et ne peut que conforter la conviction des pays Nord que les pays du Sud dont la France sont incapables de la moindre discipline et comptent sur la solidarité des pays rigoureux d’une nord.

«Trou de la Sécu», une 5 ème branche, une «règle d’or»… mais sans financement

 «Trou de la Sécu», une  5 ème branche,  une «règle d’or»… mais sans financement

 

Globalement en fait des projets très confus du fait des flous qui subsistent en matière de financement. En effet qu’il s’agisse du trou de la sécurité sociale, de la cinquième branche dite autonomie et d’une façon plus générale de la dette supplémentaire de l’État cantonné dans une caisse spéciale, les moyens de financement restent à préciser. En fait, tout  devrait être financé par la CADES  (dont  l’extinction était prévue en 2033 pour financer les déficits sociaux) . Tout dépendra des déséquilibres effectivement constatés dans les domaines évoqués mais visiblement la CADES  ne pourra pas tout financer . Le projet de loi votée au Sénat acte le principe d’un creusement de la sécurité sociale et en même temps de la création dite autonomie.

Le seul problème posé est de savoir comment financer tout cela notamment les conséquences de la crise sanitaire, l’accroissement des déficits de la sécurité sociale et cette nouvelle couverture couvrant la dépendance.

Les sénateurs ont accepté le transfert à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) des déficits passés et à venir de la Sécurité sociale, jusqu’à l’exercice 2023, pour un montant maximal de 123 milliards d’euros. Mais ils ont rejeté le transfert de la dette des hôpitaux (pour 13 milliards d’euros), estimant que l’État devait en assumer la charge car il s’agissait d’une dette «essentiellement immobilière». Pour le secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé Adrien Taquet, cette suppression «prive les hôpitaux d’une bouffée d’air (…) qui était très fortement attendue».

Les sénateurs ont aussi souhaité instaurer une «règle d’or» qui encadrerait les futures lois de financement de la Sécurité sociale. À partir de 2025, chacune de ces lois devrait ainsi assurer un équilibre des comptes de la Sécurité sociale sur cinq ans.

En matière d’autonomie, la création d’une 5e branche de la Sécurité sociale a fait débat, divisant la droite comme la gauche. «Nous posons la première pierre» d’une réforme «attendue», a déclaré Adrien Taquet, rappelant qu’«en 2040, près de 15% des Français, soit 10,6 millions de personnes, auraient 75 ans ou plus». Le Sénat a validé le principe de sa création , rejetant un amendement de Jean-Noël Cardoux (LR) qui visait à la différer. Il a été rejeté par 156 voix «pour» (LR et CRCE à majorité communiste), contre 179 voix «contre» (PS, centristes, RDSE à majorité radicale, LREM, Indépendants). «Notre groupe n’est pas opposé à la création d’un 5e risque», a souligné Jean-Noël Cardoux, estimant cependant qu’«on ne fait pas passer comme ça, à la sauvette, quelque chose qu’on attend depuis des décennies»«Ce que nous souhaitons c’est qu’il y ait une vraie loi sur l’autonomie», a également déclaré le président de la commission des Affaires sociales Alain Milon (LR). «Nous ne voulons pas que ce soit une coquille vide».

Reconnaissant par la voix d’Olivier Henno que «la forme est quelque peu insatisfaisante», les centristes ont souhaité acter «une proposition qui est tellement attendue». À gauche, le PS «historiquement favorable» à la création d’une 5e branche, s’est néanmoins interrogé sur son financement, tandis que le groupe CRCE, «pas favorable», dénonçait «un coup de com’ du gouvernement». «Il ne s’agit pas de faire les choses à la sauvette, mais étape par étape», a souligné Adrien Taquet, rappelant que le financement serait traité dans le projet de budget de la Sécu et que «la concertation a déjà été lancée sur le financement et la gouvernance». Le ministre de la Santé Olivier Véran a promis à l’Assemblée «au moins un milliard d’euros» supplémentaire pour financer la perte d’autonomie des personnes âgées et handicapées dans le prochain budget de la Sécu.

Coronavirus : attaque en règle contre l’hydroxychloroquine

Coronavirus : attaque en règle contre l’hydroxychloroquine

Les attaques en règle contre la chloroquine( commercialement souvent diffusé sous le nom de nivaquine) de multiplient de la part d’industrie pharmaceutique mais aussi d’instituts de recherche. Bien entendu, il faudrait une étude approfondie notamment épidémiologique pertinente pour vérifier l’efficacité du traitement. Par personne aujourd’hui ne peut réellement vérifier scientifiquement l’intérêt de ce traitement ou le contraire faut d’échantillon représentatif. Les études sont beaucoup trop partielles. Elles émanent en outre  souvent d’institutions financées par des industries pharmaceutiques qui n’ont pas intérêt à prouver l’efficacité d’une molécule largement disponible et peu chère. L’objectif est d’évidemment de trouver et de commercialiser un traitement( demain voire après-demain un vaccin) d’un coup relativement élevé qui permettra de satisfaire les intérêts financiers des industries pharmaceutiques toutes dans les mains d’intérêts privés. La guerre méthodologique cache aussi une guerre des intérêts financiers d’abord des grandes industries pharmaceutiques mais aussi des institutions financières qui vivent des subventions privées et publiques. Ajoutons à cela les querelles d’ego des mandarins.

« Travailler plus ». Laurent Berger CFDT règle ses comptes avec Macron

« Travailler plus ». Laurent Berger  CFDT règle ses comptes avec Macron

 

Une réaction assez curieuse et brutale de la part du secrétaire général de la CFDT qui oppose un non définitif à la proposition du gouvernement et du patronat de travailler plus pour compenser la perte de production pendant la crise sanitaire. D’une certaine façon,  il s’agit du réponse du » berger » à la bergère. En effet, Laurent Berger n’aura guère apprécié tout au long de l’épisode de la réforme des retraites et avant celle de l’Unedic- la position très étatiste de Macron qui en quelque sorte s’est complètement assis sur la concertation des partenaires sociaux. À de nombreuses reprises Laurent Berger a proposé sa médiation y compris d’ailleurs lors de la révolte des gilets jaunes.

À aucun moment il n’a été entendu et la stratégie du gouvernement a consisté à faire semblant d’écouter les organisations syndicales mais à poursuivre ses objectifs. Il est clair que le gouvernement aura besoin des partenaires sociaux pour engager des négociations sur la nécessité de redresser une économie qui va dans un premier temps se traduire par une vague de défaillance sans précédent et faire monter le chômage jusqu’à 20 % au lieu de 8 % 2019. Macron va sans doute promettre de  changer de logiciel, c’est-à-dire officiellement annoncé l’abandon de réformes qui n’ont jamais eu le soutien majoritaire de l’opinion publique.

Il va sans doute également tenter de proposer ce que Gilles Legendre vient d’appeler le « pacte républicain », c’est-à-dire une autre façon de gouverner en intégrant des analyses et des stratégies différentes de celles prises en compte jusque-là. Bref une forme de dialogue réel avec la société française. Le problème c’est que cette proposition intervient seulement pour faire admettre la rigueur. D’où cette réplique cinglante de la CFDT. Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a en effet jugé dimanche soir «indécente» la piste esquissée ce week-end par le gouvernement et le Medef qui consisterait à «travailler plus» à l’issue de la crise liée à l’épidémie de coronavirus pour redresser l’économie française.

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a estimé, dans une interview publiée dans nos colonnes samedi, qu’il faudrait à l’issue de la crise se poser la question «du temps de travail, des jours fériés et des congés payés» pour accompagner la reprise économique.

Le même jour, la secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher a prévenu qu’il faudrait «probablement travailler plus que nous ne l’avons fait avant» et «mettre les bouchées doubles pour créer de la richesse collective» à l’heure où la France fait face à la pire récession économique depuis 1945.«C’est totalement indécent», a réagi Laurent Berger sur France 2. «Aujourd’hui, les travailleurs comme tout le monde sont en train de payer le coût de cette crise. Ce n’est pas à eux de payer ensuite par des slogans qui sont lancés aujourd’hui, les vieilles lunes qui reviennent».

«Puisque certains, notamment le patronat, veulent parler de la suite, on ferait mieux de parler de comment les entreprises contribueront demain au bien commun, quels seront leurs engagements pour développer une économie plus vertueuse», a-t-il ajouté, jugeant la polémique «indigne». Le numéro un de la centrale réformiste a par ailleurs estimé que la réforme des retraites – suspendue en raison de la crise liée à l’épidémie de coronavirus – n’était «plus d’actualité».

Retraites: une «règle d’or» financière pour le futur système

Retraites: une «règle d’or» financière pour le futur système

 

Finalement , on a adopté une règle d’or pour les retraites très comparable aux critères européens pour la gestion des budgets généraux. Le déficit ne devra pas dépasser 3 % des recettes. Notons que cette règle qui doit structurer la politique budgétaire n’est pas particulièrement respectée en France puisque en 2020, on dépassera  assez sensiblement 3% ! Comme d’habitude en France, il s’agit d’une déclaration d’intention et il faudra se méfier de la gestion désormais complètement étatique des retraites. De toute manière, la question dépend largement de l’environnement économique, surtout de la croissance ;réforme ou pas, il faudra comme d’habitude tous les cinq ans remettre l’ouvrage sur la table. Cela d’autant plus que les nombreuses exceptions et transitions risquent d’alourdir sérieusement la facture pendant encore assez longtemps. Voté à 77 voix contre 21, l’article 1 de ce projet de loi organique vise à fixer une trajectoire pluriannuelle d’équilibre financier par tranches de cinq ans. «C’est un gage de stabilité mais aussi de prévision et de pérennité», a affirmé la députée LREM Perrine Goulet dans l’hémicycle. Un déficit pourra être toléré sur un, deux ou trois ans, mais devra être lissé afin d’assurer un équilibre sur cinq années. En cumulé, il ne pourra être supérieur à 3% du montant des recettes.

Ce pourcentage n’est pas un «chiffre au doigt mouillé», mais le «taux d’endettement le plus important qu’on ait eu au moment de la crise de 2008», de «10 milliards d’euros», pour la caisse nationale d’assurance maladie, précise une élue LREM.

À gauche, communistes et insoumis ont dénoncé une «règle de plomb» et une mesure «austéritaire», de nature à faire baisser les pensions selon eux.

La règle d’or, c’est «la règle pour les petits, l’or pour les autres», a lancé le communiste Sébastien Jumel. Le socialiste Boris Vallaud a reproché à la majorité de «donner des leçons de vertu budgétaire à travers cette règle d’or alors que la réforme n’est pas financée» et «que la conférence de financement est en cours».

À droite, Eric Woerth (LR) juge que les «règles d’or n’engagent que ceux qui y croient» et son collègue Marc Le Fur a réclamé des «garanties supplémentaires». 

À l’inverse, la marcheuse Marie-Christine Verdier-Jouclas considère que la règle d’or relève «du bon sens», pour «contrecarrer les craintes». Un équilibre tous les cinq ans permettra de «tenir compte des aléas économiques», souligne-t-elle. Ce qui confirme que finalement cette réforme des retraites sera bien réexaminée comme dans le passé et aussi régulièrement.

Comme dans le volet ordinaire, ce projet de loi organique indique que la valeur du point – unité de compte fondamentale du futur système – ne «baissera pas» et sera «a minima indexée sur l’inflation» avant de tendre vers le nouvel indicateur de «revenu d’activité par tête», a assuré la rapporteure LREM Cendra Motin. Une sorte là de  tour de passe-passe pour indiquer que les retraites seront revalorisées en fonction de l’évolution des prix dans un premier temps puis vers ce fumeux indicateur revenu d’activité par tête qui mécaniquement fera baisser les pensions.

Déficit public: la règle des 3% du PIB «un débat d’un autre siècle», Macron ou l’apprenti sorcier

 

Il se  confirme que Macron manque sérieusement de compétences et d’expériences. D’une certaine manière, il se comporte en apprentis sorcier  en déclarant que la règle des 3 % de déficit public par rapport au PIB  relève d’un «débat d’un autre siècle». Une sorte de manière de justifier les dérives budgétaires de la France et son incapacité à réformer l’appareil budgétivore de l’État. Macron peut apparaître comme transgressif voire provocateur par rapport aux règles de gestion pourtant évidentes  qui veulent qu’on ne dépense pas davantage que les recettes. Une règle assouplie qui autorise, on se demande pourquoi, une tolérance de 3 % de dépenses supplémentaires. Certes aujourd’hui , les taux d’intérêt sont très bas voir même négatifs. Reste que si la charge financière diminue, le capital, lui, devra être remboursé. La déclaration de Macron est complètement irresponsable, elle est de la même teneur que celle de l’extrême gauche. Bref Macron renoue avec les affres tourmentés de l’adolescence politique . Il est clair que le moyen le plus classique de faire face à une impossible dette publique consiste à renouer avec la maladie de l’inflation. Le moment venu avec le déversement incontrôlé de liquidité par les banques centrales, avec les dérives irresponsables des budgets, les monnaies  vont perdre de la crédibilité et l’inflation viendra sanctionner le décalage entre la richesse réelle et la masse monétaire.

Primaire de droite : Sarkozy règle ses comptes avec NKM, Copé et Lemaire

Primaire de droite : Sarkozy règle ses comptes avec NKM, Copé et Lemaire

Toujours aussi vindicatif et peut maître de ses nerfs Sarkozy promet qu’il va régler leurs comptes à NKM, Copé et Lemaire qui l’ont beaucoup attaqué lors du second débat des primaires de la droite. Déjà pendant ce débat Sarkozy ne s’est pas privé de rappeler aux intéressés ce qu’ils lui devaient. Mais cette fois il indique clairement qu’il est exclurait du gouvernement s’il devait être élu à la présidence de la république. Évidemment une curieuse conception de la démocratie qui implique forcément l’expression d’un avis différent sinon le débat ne sert à rien. Sans doute aussi la marque de la panique qui s’installe et s’ancre dans le camp Sarkozy. En tout cas encore une erreur stratégique car au second tour de la primaire de droite Sarkozy pourra se priver des soutiens des intéressés qui du coup se désisteront encore plus nettement pour Juppé. Nicolas Sarkozy règle déjà ses comptes. Au lendemain du deuxième débat de la primaire de droite, le candidat était en déplacement à Belfort vendredi, à la rencontre des représentants et employés d’Alstom, l’occasion de revenir sur les échanges de la veille. « Il y a certains de mes concurrents qui préfèrent parler de moi que de parler de leurs propositions. Ils ne doivent pas trouver qu’elles sont formidables », a-t-il déclaré à la presse, assurant qu’il ne les reprendrait pas dans son gouvernement s’il en a l’occasion. « Il semble que j’en ai fait souffrir. Qu’ils se rassurent : j’ai reçu la leçon, ils ne souffriront pas une deuxième fois », a ironisé l’ex-président.

 

réforme Twitter pour la règle des 140 caractères, la littérature sauvée !

réforme Twitter pour la règle des 140 caractères, la littérature sauvée !

Le courant orthodoxe qui défend la langue française s’inquiétait depuis longtemps des limites d’expression de Twitter, limité à 140 caractères et qui imposent  des raccourcis linguistiques. Message reçu, Twitter va autoriser un léger dépassement des 140 caractères. On augmente un peu le volume de caractère. Dans l’application et sur le site internet, le compteur de caractères ne change pas. Les fameux 140 caractères résistent à l’évolution. Ce sont les contenus inclus dans le décompte qui changent. Comme annoncé avant l’été par le réseau social, les médias (photos, vidéos, GIF…) et les citations de tweets ne seront plus comptabilisés dans le décompte. Autrement dit, plus d’espace sera disponible pour le texte et les commentaires. La littérature est sauvée !  L’extension à 10 000 caractères envisagée un moment avait créé un traumatisme anxiogène insupportable chez les utilisateurs habituels. Les politiques, les philosophes médiatophiles, les sportifs et autres stars du showbiz pourront donc continuer de déverser leurs aphorismes de caricature sans mettre en péril leur appareil neuronal. Twitter est en effet devenu un véritable phénomène de société qui réduit la pensée aux propos de bistrot. Une véritable rupture qui permet de réduire la réflexion politique, sociétale ou même  philosophique à un slogan. La littérature elle-même pourrait même un jour accepter de se soumettre aux limites qualitatives et quantitatives de Twitter. À quand un Goncourt du nouveau roman tweeté ?  Le réseau social avait en effet mécontenté et traumatisé nombre de ses utilisateurs en réformant son fil d’actualité avec des algorithmes, il cherche aujourd’hui à les rassurer. Le président de Twitter, Jack Dorsey, avait  déjà annoncé qu’il changerait peu  la limite de 140 caractères imposée aux tweets, les messages postés par les utilisateurs. « Ça restera, c’est une bonne contrainte pour nous », a-t-il expliqué dans une interview, soulignant le caractère symbolique de cette limite, qui permet de conserver l’esprit « sur le moment » du réseau social. En janvier, le site spécialisé Re/Code — souvent bien informé — affirmait que l’entreprise envisageait de porter à 10 000 caractères la taille maximale des tweets, citant plusieurs sources internes. C + mieu !

Agriculteurs : encore une aide conjoncturelle qui ne règle rien sur le fond

Agriculteurs : encore une aide conjoncturelle qui ne règle rien sur le fond

 

On peut comprendre que des mesures puissent être prises afin de compenser les conséquences liées à la crise sanitaire (fièvre et grippe aviaire notamment). Pour autant l’enveloppe financière n’est pas à la hauteur des dans son montant, ni surtout dans son principe. Au-delà des questions sanitaires se posent de manière récurrente la question des prix d’achat aux éleveurs, des prix qui ne couvrent plus les coûts de production en raison notamment de la concurrence internationale. De ce point de vue la responsabilité est triple, celle de l’Europe, celle du gouvernement celle de la filière. Lesquels ont encouragé une production industrielle à caractère intensif pour faire baisser les prix mais en même temps la qualité C’est la grande crise pour les producteurs dont 10% sont menacés de faillite. En même temps c’est la malbouffe pour les consommateurs. Une agriculture industrialisée gavée d’endettement, d’engrais, d’OGM (le soja du Brésil qui nourrit par exemple les animaux), de pesticides et autres produits chimiques ; un secteur qui parvient plus à vivre confrontée à une  concurrence sauvage sur les prix. La crise du productivisme et d’une  concurrence complètement dérégulée (impossible le plus souvent de connaitre vraiment la véritable origine des produits). Avec en plus des intermédiaires qui se gavent (la grande distribution, les traders, les banques qui spéculent sur les denrées alimentaires, les transformateurs). Et dans l’assiette du consommateur des cotes de porcs caoutchoutées qui « moussent », du poulet spongieux ou du steak semelle. . Le secteur de l’agriculture ne se porte pas mieux. Chiffres collectés « département par département » à l’appui, Stéphane Le Foll affirmait cet été qu’entre « 22.000 et 25.000″ exploitations d’élevage, soit 10% du total, « sont été au bord du dépôt de bilan ».  Le ministre insistait  sur « l’urgence » à traiter « trois crises, bovine, porcine et laitière, se conjuguent » avec au moins 40.000 emplois directs concernés. Dans la crise actuelle, chacun est responsable, du consommateur à l’élu local, qui doit privilégier les produits français dans la restauration collective », insistait-t-il.  Et Stéphane Le Foll de rappeler aussi qu’en juin, « tous les acteurs se sont engagés à augmenter les tarifs et à répercuter cette hausse sur les producteurs ». Depuis l’été malheureusement rien n’a changé d’où cette montée du mécontentement des éleveurs. Du coup on mettra encore du sparadrap sur la plaie profonde de l’élevage et Les agriculteurs et éleveurs français recevront 290 millions d’euros d’aides pour faire face aux crises sanitaires et difficultés économiques qui frappent notamment les filières ovine, porcine, laitière et des palmipèdes, a annoncé mardi le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll.

Grèce comme prévu un accord qui ne règle rien

Grèce comme prévu un accord qui ne règle rien

 

C’était prévu ce serait un éventuel  accord partiel et provisoire qui maintient la Grèce en laisse. Objectif un excédent budgétaire primaire de 1% ( hors dette), 5 milliards  d’aides par mois jusqu’en novembre  qui iront essentiellement au remboursement d’une  partie de la dette et à la trésorerie avec en notamment en échange la hausse de TVA, la réforme drastique des retraites. Pour simplifier  on prête à la Grèce pour qu’elle rembourse sa dette , on la maintient sous perfusion financière en la reponctionnant d’un autre coté. Bref du temps gagné ou plutôt perdu car on ne s’attaque pas à la vraie question l’impossibilité pour la Grèce de rembourser la totalité de sa  dette de 315 milliards sans restructuration.  Pour schématiser un feuilleton qui est pas prêt d’être terminé. Pas de quoi en tout cas rétablir la confiance à long terme sur la fiabilité  du système monétaire européen. Et sans croissance significative en Europe la contrainte budgétaire montre se limites En Grèce mais aussi ailleurs.

Grèce: un accord qui ne règle rien mais un bon compromis pour Hollande

Grèce: un accord qui ne règle  rien mais un bon compromis pour Hollande

 

L’accord obtenu à l ‘arrache  vendredi n’a pas encore donné lieu à beaucoup d’analyser de la part des médias ( normal c’est le week-end ! ). Pourtant cet accord ne règle rien. C’est simplement uen prolongation de 4 mois de l’aide européenne. En échange la Grèce s’est engagée à maintenir l’austérité .Elle doit faire des propositions qui seront examinées par l’Eurogroupe et la commission. Des propositions conciliables avec les exigences de Bruxelles et les résultats électoraux de Grèce. Autant dire l’impossible. En fait c’est l’ambigüité la plus totale puisque d’un coté Bruxelles considère que la Grèce doit appliquer ce qui a été décidés précédemment que la Grève , elle,  estime que le diktat de l’Europe est remis en cause. Bref rien n’est réglé. On a seulement sauvé la face et gagné du temps. Farce à cette  l’ambigüité,  Hollande, lui considère que c’est un bon accord ! ; Et pour cause, c’est à peu près la même ambigüité qui va permettre à la France d’obtenir en délai supplémentaire pour la réduction de ses déficits , en échange de réformes structurelles …à définir !  Après trois réunions des ministres des Finances de la zone euro en moins de 10 jours, les grands argentiers de l’Europe sont parvenus à un accord sur le sauvetage financier de la Grèce. Dès ce matin, le président François Hollande et le premier ministre grec, Alexis Tsipras, ont salué l’accord arraché lors de cet Eurogroupe.  Samedi matin, en marge d’une visite au salon de l’Agriculture, François Hollande a qualifié de «bon compromis» l’accord visant à prolonger de quatre mois, sous conditions, le financement européen de la Grèce, en évitant un risque de sortie de l’euro. «Sur le dossier de la Grèce, nous avons cherché la bonne solution», a-t-il expliqué.  «La bonne solution, c’était de prolonger le financement permettant à la Grèce d’assurer sa transition et de pouvoir honorer ses engagements». «La bonne solution, c’était aussi de lui laisser le temps pour que ses réformes soient engagées et que le respect des électeurs grecs soit aussi préservé», a-t-il encore précisé. L’Europe s’est engagée à prolonger le financement de la Grèce de quatre mois, mais sous de strictes conditions, soumises à examen dès la semaine prochaine. «L’Europe, elle doit montrer de la crédibilité, elle doit montrer aussi de la solidarité. De la crédibilité parce que nous devons montrer que nous avons des règles et qu’elles valent pour tous les pays (…) De la solidarité, parce que quand il y a des pays qui souffrent, il est légitime que nous puissions les accompagner tout en leur demandant de respecter leurs engagements», a expliqué François Hollande. «La Grèce a fait beaucoup d’efforts ces dernières années. Il y a eu beaucoup de sacrifices qui ont été demandés», a-t-il affirmé. «Maintenant il faut donner du temps, mais en même temps toujours respecter les engagements, car ce sont les contribuables français, allemands et européens qui ont permis que la Grèce puisse s’en sortir».

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