Contestation Loi travail : la démocratie menacée par les gauchistes (Laurent berger)
Dans une interview au DDT Laurent Berger de la CFDT condamne la comédie qui se joue entre Manuel Valls et Martinez l’un comme l’autre ayant surtout pour objectif d’affirmer leur autorité (l’un au sein de la CGT, l’autre du PPS). Laurent Berger dénonce aussi l’attitude quasi fasciste de militants d’extrême gauche qui mènent des actions violentes et non démocratiques. Laurent Berger, déplore le « jeu de rôles » de la CGT et du Premier ministre autour de la loi Travail.
Le mouvement contre la loi Travail a démarré il y a 88 jours. Pourquoi ce conflit n’est-il toujours pas terminé selon vous?
Il y a deux causes principales. Le premier projet du gouvernement était inacceptable, il a été vécu comme punitif. Ce ressenti très négatif a perduré alors que le texte a largement évolué en faveur des salariés, grâce à notre action. L’autre raison, ce sont les postures. Nous assistons à un jeu de rôles où chacun prétend montrer ses muscles. Il y a d’un côté un gouvernement en difficulté et de l’autre une organisation syndicale qui a voulu refaire son unité. Voilà peut-être l’explication.
Comment en sortir?
C’est difficile à dire. Je constate que les blocages viennent de salariés et d’agents qui ne sont pas concernés par le projet de loi. Il ne faut non plus pas accepter la dérive des mouvements d’extrême-gauche, qui saccagent des locaux de la CFDT ou insultent des salariés. Il faut faire attention, poser les limites, on ne pas tout tolérer. Si un mouvement d’extrême-droite avait empêché la parution des journaux, nous aurions été un million dans la rue à défiler contre le fascisme.
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