Archive pour le Tag 'Berger'

Laurent Berger à la tête d’ un think-tank environnemental

Laurent Berger à la tête d’ un think-tank environnemental

Laurent Berger l’ancien responsable de la CFDT a tenu parole. Il refuse de s’engager en politique mais agira désormais sur le terrain climatique et environnemental au Crédit Mutuel dans le cadre d’un institut sorte de think-thank. De quoi peut-être contribué à apporter un peu de cohérence, d’efficacité et de réalisme chez certaines organisations environnementales qui pratiquent le radicalisme et la fuite en avant.

La création de cet institut s’inscrit dans la droite ligne du statut d’entreprise à mission récemment adopté par le Crédit Mutuel. La banque a en outre annoncé en janvier dernier que 15% de son résultat net sera chaque année consacré à des sujets liés à «la révolution environnementale et solidaire».

Politique-Aurore Berger ( Renaissance): Hystérie et diarrhée verbale

Politique-Aurore Berger ( Renaissance): Hystérie et diarrhée verbale


La députée invitée sur France Inter ce week-enda une nouvelle fois fait la preuve de son délire hystérique en tentant d’une part d’excuser sa bévue à l’assemblée nationale , d’autre part de justifier tout et n’importe quoi dans la politique de Macron.

Un seul exemple, son refus d’ une régulation géographique des médecins à laquelle le président de la république est opposé. Pour elle, la régulation géographique n’a de sens que s’il y a un surplus de médecins et non l’inverse ! De toute manière sa dialectique consiste à utiliser la diarrhée verbale pour ne pas laisser même une seconde aux journalistes pour émettre la moindre objection. Pour la compréhension de son propos et même pour sa santé physique, il y aurait urgence à ce que la présidente du groupe macroniste à l’assemblée apprenne à respirer et…. à penser.

.a députée est au centre des critiques depuis jeudi 8 juin. Alors que la proposition de loi Liot était discutée dans l’Hémicycle, Aurore Bergé avait dénoncé la « bataille de chiffonniers » à l’Assemblée nationale « en total décalage par rapport à l’effroi qui submerge notre pays » quelques instants après l’attaque au couteau à Annecy (Haute-Savoie).

La cheffe de groupe a été accusée de politiser et instrumentaliser le drame d’Annecy par les oppositions. « J’ai sincèrement pas du tout eu l’impression de politiser. On a tous humainement été submergés par une vague d’effroi. On s’est retrouvés dans cet hémicycle à nouveau complètement surchauffé, hystérique. On s’est senti en décalage et j’ai eu l’impression de ne rien dire d’autres que ça », s’est-elle justifiée.

La présidente du groupe a été fortement critiquée jusque dans son camp politique. « Je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mes nerfs », dit-elle. Aurore Bergé « invite » ses détracteurs à prendre sa « place » et « on verra s’ils auraient fait mieux », a-t-elle répliqué.

« Je n’ai aucun problème à reconnaître une maladresse ( Formule à la mode qui ne veut strictement rien dire); Je n’ai pas essayé de me cacher. Si j’ai été mal comprise, c’est donc que j’étais maladroite. Par contre, je ne prendrais pas non plus des leçons de dignité, ni par l’extrême droite, ni de l’extrême gauche », a-t-elle souligné.

Aurore Berger ( Renaissance): Hystérie et diarrhée verbale

Aurore Berger ( Renaissance): Hystérie et diarrhée verbale


La députée invitée sur France Inter hier a une nouvelle fois fait la preuve de son délire hystérique en tentant d’une part d’excuser sa bévue à l’assemblée nationale , d’autre part de justifier tout et n’importe quoi dans la politique de Macron.

Un seul exemple, son refus d’ une régulation géographique des médecins à laquelle le président de la république est opposé. Pour elle, la régulation géographique n’a de sens que s’il y a un surplus de médecins et non l’inverse ! De toute manière sa dialectique consiste à utiliser la diarrhée verbale pour ne pas laisser même une seconde aux journalistes pour émettre la moindre objection. Pour la compréhension de son propos et même pour sa santé physique, il y aurait urgence à ce que la présidente du groupe macroniste à l’assemblée apprenne à respirer et…. à penser.

.a députée est au centre des critiques depuis jeudi 8 juin. Alors que la proposition de loi Liot était discutée dans l’Hémicycle, Aurore Bergé avait dénoncé la « bataille de chiffonniers » à l’Assemblée nationale « en total décalage par rapport à l’effroi qui submerge notre pays » quelques instants après l’attaque au couteau à Annecy (Haute-Savoie).

La cheffe de groupe a été accusée de politiser et instrumentaliser le drame d’Annecy par les oppositions. « J’ai sincèrement pas du tout eu l’impression de politiser. On a tous humainement été submergés par une vague d’effroi. On s’est retrouvés dans cet hémicycle à nouveau complètement surchauffé, hystérique. On s’est senti en décalage et j’ai eu l’impression de ne rien dire d’autres que ça », s’est-elle justifiée.

La présidente du groupe a été fortement critiquée jusque dans son camp politique. « Je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mes nerfs », dit-elle. Aurore Bergé « invite » ses détracteurs à prendre sa « place » et « on verra s’ils auraient fait mieux », a-t-elle répliqué.

« Je n’ai aucun problème à reconnaître une maladresse ( Formule à la mode qui ne veut strictement rien dire); Je n’ai pas essayé de me cacher. Si j’ai été mal comprise, c’est donc que j’étais maladroite. Par contre, je ne prendrais pas non plus des leçons de dignité, ni par l’extrême droite, ni de l’extrême gauche », a-t-elle souligné.

Laurent Berger: dernier interview avant son retrait de Secrétaire général de la CFDT

Laurent Berger: dernier interview avant son retrait de Secrétaire général de la CFDT

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, était l’invité du 8h30 franceinfo , jeudi 8 juin 2023. Retraites, débat parlementaire, salaires, RSA, vie personnelle… Retraites, débat parlementaire, salaires, RSA, vie personnelle.

Retraites : « Une défaite productive »
Laurent Berger a estimé que la mobilisation contre la réform
e des retraites était « une forme de défaite productive ». Certes, « on a perdu sur le texte, mais ça a été productif sur l’image qu’on a donnée du syndicalisme, du monde du travail et la force qui a été la nôtre », a-t-il affirmé. Il ne fait plus de doute pour le leader de la CFDT que la loi va s’appliquer à la rentrée. « Elle va changer la vie fondamentalement de millions et millions de travailleurs qui vont devoir travailler à terme deux ans de plus et il n’y aura jamais eu un vote à l’Assemblée nationale. Ça pose un problème de légitimité démocratique », selon lui. « Ça m’horrifie en fait. Ça me fait peur qu’on puisse changer la vie aussi concrètement de millions de salariés qu’il n’y ait pas un vote », a-t-il affirmé. Il a dénoncé le « déni de démocratie sociale de la part de ce gouvernement » qui « s’affiche finalement comme un mépris au monde du travail aujourd’hui » et « provoque du ressentiment et de la colère ». Cette « défaite productive », n’est pas pour lui « la fin de l’intersyndicale ». Selon Laurent Berger, le mouvement syndical ressort renforcé : « On a créé une force, on a une maturité dans l’intersyndicale. On s’est respecté, on a travaillé ensemble, on sait ce qui nous différencie, mais on sait aussi ce qui peut nous unir », a-t-il expliqué.

Débat parlementaire sur les retraites : « Il faut de la dignité »

Laurent Berger a appelé les parlementaires à la « dignité » alors que débutent ce jeudi les discussions à l’Assemblée nationale autour de la proposition de loi Liot sur les retraites. La présidente de l’Assemblée nationale a déclaré irrecevables les amendements réintroduisant la mesure d’abrogation des 64 ans, qui avait été supprimée en commission des affaires sociales. L’opposition crie au scandale démocratique. « Je ne sais pas ce qui va se passer aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Mais il faut de la dignité parce que derrière, il y a tous les citoyens et citoyennes de ce pays qui regardent et qui se disent ce n’est pas normal ce qui est en train de se passer, mais il ne faut pas qu’ils perdent encore plus confiance dans les institutions de notre pays », a estimé Laurent Berger. Il estime que le débat parlementaire sur cette réforme des retraites est « une forme de naufrage ».

Hausses des salaires : sans « contraintes, ça ne fonctionne pas »
Laurent Berger estime que les prochains combats syndicaux seront le pouvoir d’achat et la question des salaires. Il souhaite contraindre les aides publiques aux entreprises aux « politiques salariales dynamiques, notamment dans les branches », dit-il. Selon lui, « c’est quelque chose qui peut cheminer du côté de Matignon », mais « on sent moins d’écoute à d’autres endroits », à l’Élysée et au ministère du Travail notamment. Laurent Berger a cité comme exemple la branche de la volaille : « C’est quatorze échelons en dessous du SMIC. Et les patrons se plaindraient de ne pas trouver du monde. Il faut qu’ils regardent la réalité en face », a-t-il lancé. « S’il n’y a pas de contraintes sur les entreprises, ça ne fonctionne pas », a-t-il rappelé.

RSA : la « stigmatisation » du gouvernement est « intolérable »

Laurent Berger a dénoncé la « stigmatisation des personnes les plus en difficulté dans nos sociétés » par le gouvernement. « C’est inacceptable, c’est intolérable. J’en ai assez », a-t-il lancé.
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a présenté mercredi en Conseil des ministres le projet de loi Plein emploi. Les bénéficiaires du RSA devront suivre 15 à 20 heures de travail ou d’activité de formation par semaine sous forme de « contrat d’engagement ». Laurent Berger se dit pour « un accompagnement renforcé » des allocataires du RSA. « Le premier des droits quand vous êtes au RSA, c’est d’avoir un accompagnement renforcé. Aujourd’hui, sur le nombre de personnes qui sont aux RSA, on est défaillant sur l’accompagnement », a-t-il dénoncé.

Vie personnelle : « Je n’ai pas pris le melon »

Laurent Berger semble insensible à la « Bergermania » qui touche le pays et assure ne pas avoir pris « le melon ». « D’ailleurs, je vais partir. Je n’étais pas là pour être connu et apprécié. J’étais là pour faire mon travail de syndicaliste. J’ai toujours considéré que j’étais de passage », a-t-il déclaré. Laurent Berger va passer le témoin à Marylise Léon, chimiste de formation. Elle succédera à Laurent Berger à la tête du premier syndicat français le 21 juin prochain. « Ce serait tellement facile de rester encore un an, deux ans, trois ans en plus et de jouer le « kéké » sur des plateaux ou ailleurs », dit-il. Il va se contraindre au « silence » que « je dois à la CFDT, à Marylise et à moi-même ». Bien qu’il ne sache pas encore ce qu’il fera après son mandat, il souhaite « être heureux et d’essayer de continuer à transformer le monde » à sa « modeste place ».

Travail« Du mépris à la colère » : Laurent Berger (CFDT)

Travail« Du mépris à la colère » : Laurent Berger (CFDT)

Dans un essai percutant, le secrétaire général de la CFDT – qui quittera ses fonctions le 21 juin – explique que le travail constitue un « impensé politique » pour les partis. Comme l’a illustré la mobilisation contre la réforme des retraites. (d’après un papier du Monde)

Avant de quitter le poste de secrétaire général de sa confédération, le 21 juin, Laurent Berger a préféré parler de ce qui est au fondement de son engagement : le travail. Il s’agit d’un sujet « extraordinairement maltraité », alors qu’il occupe une « place centrale » dans la vie de millions de femmes et d’hommes, écrit le responsable cédétiste dans son essai percutant, Du mépris à la colère, parsemé d’annotations personnelles sur ses expériences de militant et son milieu familial, qui lui a légué la « fierté ouvrière ».

Il estime que le long conflit déclenché par la réforme des retraites est une illustration éclatante de son propos. Si des centaines de milliers de personnes – parfois plus d’un million – ont manifesté contre le recul de l’âge légal de départ de 62 ans à 64 ans, c’est parce qu’elles se sont senties « humiliées ».

Beaucoup de salariés demandaient de la « reconnaissance », pas seulement sur leur fiche de paie, après l’épidémie de Covid-19, durant laquelle ils avaient porté l’économie à bout de bras, soigné les malades ou permis à la population de se nourrir. Mais leur « espoir s’est éteint » : pour eux, « rien n’a changé ou si peu », selon Laurent Berger. Pire même, le pouvoir en place leur a dit, « comme en guise de remerciement », qu’il faudrait rester en activité deux années de plus.

Sortir de cette situation de déni
Cette mesure ne pouvait que provoquer de « la colère », car elle frappe « très exactement la catégorie des travailleurs de première et deuxième lignes, qui se sent déjà invisibilisée et méprisée ». Laurent Berger dénonce Emmanuel Macron, dont « la logique libérale (…) s’est durcie », et « l’action » du gouvernement, qui « s’est droitisée ». Mais ce qui se révèle tout aussi grave à ses yeux, c’est l’impact électoral de l’obstination affichée par l’exécutif : en s’arc-boutant sur une loi impopulaire, « bricolée » et « confuse », celui-ci alimente « une défiance dangereuse vis-à-vis de notre système démocratique », avec le risque d’ouvrir à Marine Le Pen un boulevard vers l’Elysée en 2027.

Départ de Laurent Berger de la CFDT, devenu premier syndicat de France

Départ de Laurent Berger de la CFDT, devenue premier syndicat de France


Laurent Berger laisse un bilan satisfaisant pour son organisation qui sous sa direction est devenu le premier syndicat de France. Cela grâce certes à une grande détermination mais aussi à une culture du compromis et du résultat pour les salariés. La CFDT bénéficie aussi de l’évolution sociologique avec des changements significatifs de population et d’emplois.

À l’occasion de la réforme des retraites, Laurent Berger s’est encore imposé comme le leader incontesté et surtout le plus crédible de la sphère syndicale.

Il reste encore beaucoup à faire pour que le syndicalisme retrouve une bien plus forte représentativité mais l’objectif n’est pas facile avec un gouvernement qui écrase toutes les forces intermédiaires. Il y a aussi les difficultés liées aux différentes idéologies et pratiques des syndicats. Mais la période Laurent Berger aura su démontrer sa capacité à rassembler dans le cas de l’intersyndicale. Si cette union pouvait être maintenue, ce serait sans doute une avancée significative pour le monde syndical.

« Je pense que, le 21 juin, je laisserai une CFDT qui va bien », déclare Laurent Berger dans une interview au Monde, précisant avoir proposé au bureau national que ce soit Marylise Léon, actuelle numéro deux, qui lui succède.

« J’occupe ce poste depuis dix ans et demi, soit une durée proche de celle des mandats de mes prédécesseurs, François Chérèque et Nicole Notat », explique-t-il. « Initialement, je songeais partir un tout petit peu plus tôt, en juin 2022, mais il aurait été compliqué de le faire à ce moment-là. »

C’est Marylise Léon, la secrétaire générale adjointe de la CFDT depuis 2018 qui a la faveur de Laurent Berger pour lui succéder.

« Elle est dynamique, elle a une compréhension du monde du travail qui est forte, parfois plus fine que la mienne – par exemple sur la question des nouvelles formes d’emplois », indique-t-il dans Le Monde.
Laurent Berger ne tarit pas d’éloges sur sa camarade de la CFDT. « Elle s’est battue avec énergie lors des négociations sur l’assurance-chômage et elle est convaincue que la transition écologique doit s’effectuer de façon juste sur le plan social. Elle est appréciée au sein de la maison, elle est proche des gens, humaine », appuie-t-il.

Un syndicalisme plus pragmatique, soucieux du quotidien des travailleurs qui a la faveur des salariés. En 2018, pour la première fois la CFDT devient le premier syndicat français lors des élections professionnelles. Ce sont se réjouit à l’époque Laurent Berger d’ordinaire plutôt discret.

Avec 640.000 adhérents (chiffre expertisé à la différence de ceux d’autres syndicats), la CFDT se présente comme le premier syndicat de France. Néanmoins il n’a pas échappé à l’hémorragie d’adhésions constaté dans l’ensemble du monde syndical depuis au moins une décennie. La CFDT revendiquait en effet 850.000 adhérents en 2010, soit près de 200.000 de plus qu’aujourd’hui. La France reste un des pays les moins syndiqués de l’Union Européenne avec un taux de 11% (23% en moyenne dans l’UE) et qui a eu tendance à baisser lors de la dernière décennie selon la Dares. Redonner du lustre au syndicalisme en France? La future direction de la CFDT ne manquera donc certainement pas de travail.

Laurent Berger quittera la direction de la CFDT, devenu premier syndicat de France

Laurent Berger quittera la direction de la CFDT, devenu premier syndicat de France


Laurent Berger laisse un bilan satisfaisant pour son organisation qui sous sa direction est devenu le premier syndicat de France. Cela grâce certes à une grande détermination mais aussi à une culture du compromis et du résultat pour les salariés. La CFDT bénéficie aussi de l’évolution sociologique avec des changements significatifs de population et d’emplois.

À l’occasion de la réforme des retraites, Laurent Berger s’est encore imposé comme le leader incontesté et surtout le plus crédible de la sphère syndicale.

Il reste encore beaucoup à faire pour que le syndicalisme retrouve une bien plus forte représentativité mais l’objectif n’est pas facile avec un gouvernement qui écrase toutes les forces intermédiaires. Il y a aussi les difficultés liées aux différentes idéologies et pratiques des syndicats. Mais la période Laurent Berger aura su démontrer sa capacité à rassembler dans le cas de l’intersyndicale. Si cette union pouvait être maintenue, ce serait sans doute une avancée significative pour le monde syndical.

« Je pense que, le 21 juin, je laisserai une CFDT qui va bien », déclare Laurent Berger dans une interview au Monde, précisant avoir proposé au bureau national que ce soit Marylise Léon, actuelle numéro deux, qui lui succède.

« J’occupe ce poste depuis dix ans et demi, soit une durée proche de celle des mandats de mes prédécesseurs, François Chérèque et Nicole Notat », explique-t-il. « Initialement, je songeais partir un tout petit peu plus tôt, en juin 2022, mais il aurait été compliqué de le faire à ce moment-là. »

C’est Marylise Léon, la secrétaire générale adjointe de la CFDT depuis 2018 qui a la faveur de Laurent Berger pour lui succéder.

« Elle est dynamique, elle a une compréhension du monde du travail qui est forte, parfois plus fine que la mienne – par exemple sur la question des nouvelles formes d’emplois », indique-t-il dans Le Monde.
Laurent Berger ne tarit pas d’éloges sur sa camarade de la CFDT. « Elle s’est battue avec énergie lors des négociations sur l’assurance-chômage et elle est convaincue que la transition écologique doit s’effectuer de façon juste sur le plan social. Elle est appréciée au sein de la maison, elle est proche des gens, humaine », appuie-t-il.

Un syndicalisme plus pragmatique, soucieux du quotidien des travailleurs qui a la faveur des salariés. En 2018, pour la première fois la CFDT devient le premier syndicat français lors des élections professionnelles. Ce sont se réjouit à l’époque Laurent Berger d’ordinaire plutôt discret.

Avec 640.000 adhérents (chiffre expertisé à la différence de ceux d’autres syndicats), la CFDT se présente comme le premier syndicat de France. Néanmoins il n’a pas échappé à l’hémorragie d’adhésions constaté dans l’ensemble du monde syndical depuis au moins une décennie. La CFDT revendiquait en effet 850.000 adhérents en 2010, soit près de 200.000 de plus qu’aujourd’hui. La France reste un des pays les moins syndiqués de l’Union Européenne avec un taux de 11% (23% en moyenne dans l’UE) et qui a eu tendance à baisser lors de la dernière décennie selon la Dares. Redonner du lustre au syndicalisme en France? La future direction de la CFDT ne manquera donc certainement pas de travail.

Retraites : on ne peut pas passer l’éponge, il faut une autre concertation ( Laurent Berger)

Retraites : on ne peut pas passer l’éponge, il faut une autre conception de la concertation ( Laurent Berger)

On ne peut pas passer aussi vite l’éponge estime le secrétaire général de la CFDT qui met en garde l’exécutif contre le fort « ressentiment » au sein du monde du travail après la promulgation de la réforme des retraites. Par ailleurs si tôt après l’intervention du chef de l’État à la télé, Laurent Berger s’est montrée très dubitatif sur les propositions de Macon concernant l’ouverture d’un chantier sur la question du travail. Tout dépendra de la méthode a-t-il indiqué car si c’est simplement pour appliquer les orientations n du gouvernement c’est inutile, il faut une co_construction a-t-il indiqué.

« Le monde du travail est encore choqué, il y a encore beaucoup de monde qui a manifesté jeudi dernier, il est hors de question d’aller discuter comme si de rien n’était », a-t-il expliqué. Il a précisé qu’ « il y a un délai de décence », ajoutant que l’intersyndicale s’était donnée comme horizon l’ « après 1er mai », date d’une nouvelle journée de mobilisation des opposants à la réforme des retraites, pour entamer les discussions.

La façon dont le chef de l’État a choisi de promulguer la réforme des retraites ne passe toujours pas, trois jours après. Laurent Berger avait déjà dénoncé ce week-end « le mépris » d’Emmanuel Macron, qui a promulgué la loi au Journal officiel dans la nuit de vendredi 14 avril à samedi 15, au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel. Un avis partagé par la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet qui avait qualifié cette décision « en pleine nuit, dans le dos des travailleurs et des travailleuses » de « totalement honteuse ».

« On demande au président de la République de présider et de gouverner autrement que par cette verticalité, de dire quelle méthode de concertation sociale il va employer, quels sujets concrets il va mettre sur la table pour améliorer la vie des travailleurs et travailleuses », a-t-il affirmé.

Cet épisode de la réforme des retraites « a fait monter la défiance dans les institutions », tandis que « le ressentiment social a monté très fortement », a-t-il souligné, estimant que la France est confrontée à une « crise démocratique ».

Il a par ailleurs précisé que la CFDT ne s’associerait pas à d’autres manifestations que celle prévue le 1er mai. « J’aimerais que tout le monde respecte ce communiqué de l’intersyndicale » qui a acté le principe « d’une grosse journée de mobilisation le 1er mai », a souligné Laurent Berger, estimant qu’il n’y a « pas de fissure mais une exigence de rigueur collective ».

Les syndicats misent sur le traditionnel rendez-vous du 1er mai qu’ils souhaitent transformer en « journée de mobilisation exceptionnelle et populaire » contre le cœur de la réforme des retraites, à savoir le départ à 64 ans. Une sorte de 13e round après 12 journées déjà organisées depuis le 19 janvier et qui ont été massivement suivies. La mobilisation sur l’ensemble des manifestations a été la plus forte enregistrée dans la rue depuis des décennies dans les métropoles comme les sous-préfectures. Si la décision du Conseil constitutionnel vendredi est venue clore cette phase, celle-ci n’est « pas finie », veulent croire les syndicats.

PROMULGATION PRECIPITEE RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON

PROMULGATION PRECIPITEE RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON

« Le message d’Emmanuel Macron avec cette promulgation en pleine nuit, c’est jusqu’au bout le mépris à l’égard du monde du travail et la déconnexion avec la réalité », dénonce-t-il. « Emmanuel Macron n’a pas fait le choix de l’apaisement. Du début à la fin, c’est le mépris », a-t-il encore déploré.

La loi sur la réforme des retraites, repoussant notamment l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, a été promulguée ce samedi matin, après avoir été partiellement validée par le Conseil constitutionnel vendredi.

Le patron de la CFDT dénonce une nouvelle fois la réforme, assurant qu’elle n’a que des « perdants », des propos qui répondent à ceux de la Première ministre Élisabeth Borne vendredi.
« Ni vainqueur ni vaincu, a déclaré la Première ministre, c’est faux. Il n’y a que des perdants », dénonce-t-il.

« Les travailleurs qui vont être touchés, le gouvernement, la cohésion sociale et la justice sociale », énumère-t-il ensuite.

« On ne va pas lâcher le gouvernement »

Laurent Berger fait également part de sa détermination à poursuivre la mobilisation malgré la promulgation ce samedi de la réforme des retraites.

« Il reste le deuxième référendum d’initiative partagée. Sur les décrets, la mise en œuvre concrète des mesures, on ne va pas lâcher le gouvernement », assure-t-il, alors que le Conseil constitutionnel a rejeté vendredi la première demande de référendum d’initiative partagée.

PROMULGATION DE NUIT DE LA RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON

PROMULGATION DE NUIT DE LA RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON

« Le message d’Emmanuel Macron avec cette promulgation en pleine nuit, c’est jusqu’au bout le mépris à l’égard du monde du travail et la déconnexion avec la réalité », dénonce-t-il. « Emmanuel Macron n’a pas fait le choix de l’apaisement. Du début à la fin, c’est le mépris », a-t-il encore déploré.

La loi sur la réforme des retraites, repoussant notamment l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, a été promulguée ce samedi matin, après avoir été partiellement validée par le Conseil constitutionnel vendredi.

Le patron de la CFDT dénonce une nouvelle fois la réforme, assurant qu’elle n’a que des « perdants », des propos qui répondent à ceux de la Première ministre Élisabeth Borne vendredi.
« Ni vainqueur ni vaincu, a déclaré la Première ministre, c’est faux. Il n’y a que des perdants », dénonce-t-il.

« Les travailleurs qui vont être touchés, le gouvernement, la cohésion sociale et la justice sociale », énumère-t-il ensuite.

« On ne va pas lâcher le gouvernement »

Laurent Berger fait également part de sa détermination à poursuivre la mobilisation malgré la promulgation ce samedi de la réforme des retraites.

« Il reste le deuxième référendum d’initiative partagée. Sur les décrets, la mise en œuvre concrète des mesures, on ne va pas lâcher le gouvernement », assure-t-il, alors que le Conseil constitutionnel a rejeté vendredi la première demande de référendum d’initiative partagée.

Macron- Berger: duel de personnalités ou opposition entre un banquier et les Français

Macron- Berger: duel de personnalités ou opposition entre un banquier et les Français

Les médias mettent maintenant l’accent sur l’opposition viscérale entre la personnalité de Macron et celle de Laurent Berger numéro un de la CFDT. Il est clair que les deux intéressés ne partiront sans doute pas en vacances ensemble. Tout les sépare car Macron est ce technocrate parvenu de façon douteuse au pouvoir pour servir les intérêts des plus riches. À l’inverse, Laurent Berger est forcément le porte-parole des salariés, c’est-à-dire des Français moyens.

Il n’y a pas photo entre les deux légitimités. Macron met en avant sa des politiques alors que tout le monde sait que ce sont les financiers qui ont soutenu et ont même réussi à l’imposer à Hollande. Macron, c’est le coucou imposé dans le nid socialiste pour prendre la place de Hollande et développer une politique cette fois encore plus favorable aux intérêts financier. Berger, lui est engagé au service des salariés depuis une trentaine d’années.

Macron est à la fois un arriviste et un imposteur de plus en plus détesté pour son autoritarisme et son arrogance. Macron n’a jamais eu le moindre engagement sociétal, il ne connait que l’idéologie tehnocratique de l’ENA. En plus pratiqué dans une banque!

De toute évidence, Macron ne connaît pas grand-chose des réalités socio-économiques, il a vécu dans le coton doré d’une famille bourgeoise et son parcours social se limite à un passage dans la banque ! Aucun engagement, aucune conviction non plus ; pour preuve il a utilisées le motif des études pour ne pas faire son service militaire; ce qui qui en dit long sur les valeurs de l’intéressé.

Dès son intronisation il a montré le ridicule de ses prétentions avec une cérémonie aussi grandiose que ridicule. Il restera sans doute dans l’histoire comme l’un des chefs d’État les plus détestés et plus incompétents sii l’on en juge par la situation économique, sociale, financière et sociétale du pays.

Le torchon brûle publiquement entre le président et le patron de la CFDT. Nombreux sont pourtant les macronistes à presser l’Élysée de reprendre le dialogue pour espérer sortir de la nasse sociale.

Une relation sous haute tension, entre deux hommes qui détiennent sans doute les clefs de la sortie de crise. Le ton est encore monté ces dernières heures entre Emmanuel Macron et Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, alors que l’intersyndicale a défilé ce jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites voulue par le président de la République.

Depuis son déplacement en Chine, l’entourage d’Emmanuel Macron a regretté ce mercredi après-midi que « pour la première fois de son histoire », le syndicat « n’ait pas présenté un autre projet » pour la réforme des retraites.

« La seule réponse, c’était rien », estime-t-on auprès du chef de l’État.

Berger appelle Macron à « calmer ses nerfs »
Pas question non plus de parler de « crise démocratique » comme l’a avancé le syndicaliste, après l’adoption par 49.3 de la réforme des retraites et le rejet par l’opinion publique du recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet a été porté, expliqué et assumé », a répondu l’entourage du président de la République.

Autant dire que quelques heures à peine après une brève réunion à Matignon, la première depuis la présentation du projet de loi mi-janvier, l’Élysée n’a pas vraiment arrondi les angles.

« J’appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases. Sinon il va finir par se mettre à dos l’ensemble des organisations syndicales », a estimé Laurent Berger mercredi soir sur BFMTV, demandant à Emmanuel Macron de « calmer ses nerfs ».

Cette passe d’armes est loin d’être la première. Lors de son interview sur TF1 et France 2 mi-mars, le chef de l’État avait accusé – sans le nommer – le syndicat réformiste de n’avoir « proposé aucun compromis » et affirmé que Laurent Berger était « allé devant son congrès en proposant d’augmenter les durées (de cotisation) ».

Le leader de la CFDT l’avait alors accusé de « déni » et de « mensonge », estimant qu’il voulait là « masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste ».

« Je pense qu’on a sous-estimé l’opposition de la CFDT à la réforme. On ne nous avait pas vraiment habit

Macron- Berger: une opposition entre un banquier et un citoyen engagé

Macron- Berger: une opposition entre un banquier et un citoyen engagé

Les médias mettent maintenant l’accent sur l’opposition viscérale entre la personnalité de Macron et celle de Laurent Berger numéro un de la CFDT. Il est clair que les deux intéressés ne partiront sans doute pas en vacances ensemble. Tout les sépare car Macron est ce technocrate parvenu de façon douteuse au pouvoir pour servir les intérêts des plus riches. À l’inverse, Laurent Berger est forcément le porte-parole des salariés, c’est-à-dire des Français moyens.

Il n’y a pas photo entre les deux légitimités. Macron met en avant sa des politiques alors que tout le monde sait que ce sont les financiers qui ont soutenu et ont même réussi à l’imposer à Hollande. Macron, c’est le coucou imposé dans le nid socialiste pour prendre la place de Hollande et développer une politique cette fois encore plus favorable aux intérêts financier. Berger, lui est engagé au service des salariés depuis une trentaine d’années.

Macron est à la fois un arriviste et un imposteur de plus en plus détesté pour son autoritarisme et son arrogance. Macron n’a jamais eu le moindre engagement sociétal, il ne connait que l’idéologie tehnocratique de l’ENA. En plus pratiqué dans une banque!

De toute évidence, Macron ne connaît pas grand-chose des réalités socio-économiques, il a vécu dans le coton doré d’une famille bourgeoise et son parcours social se limite à un passage dans la banque ! Aucun engagement, aucune conviction non plus ; pour preuve il a utilisées le motif des études pour ne pas faire son service militaire; ce qui qui en dit long sur les valeurs de l’intéressé.

Dès son intronisation il a montré le ridicule de ses prétentions avec une cérémonie aussi grandiose que ridicule. Il restera sans doute dans l’histoire comme l’un des chefs d’État les plus détestés et plus incompétents sii l’on en juge par la situation économique, sociale, financière et sociétale du pays.

Le torchon brûle publiquement entre le président et le patron de la CFDT. Nombreux sont pourtant les macronistes à presser l’Élysée de reprendre le dialogue pour espérer sortir de la nasse sociale.

Une relation sous haute tension, entre deux hommes qui détiennent sans doute les clefs de la sortie de crise. Le ton est encore monté ces dernières heures entre Emmanuel Macron et Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, alors que l’intersyndicale a défilé ce jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites voulue par le président de la République.

Depuis son déplacement en Chine, l’entourage d’Emmanuel Macron a regretté ce mercredi après-midi que « pour la première fois de son histoire », le syndicat « n’ait pas présenté un autre projet » pour la réforme des retraites.

« La seule réponse, c’était rien », estime-t-on auprès du chef de l’État.

Berger appelle Macron à « calmer ses nerfs »
Pas question non plus de parler de « crise démocratique » comme l’a avancé le syndicaliste, après l’adoption par 49.3 de la réforme des retraites et le rejet par l’opinion publique du recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet a été porté, expliqué et assumé », a répondu l’entourage du président de la République.

Autant dire que quelques heures à peine après une brève réunion à Matignon, la première depuis la présentation du projet de loi mi-janvier, l’Élysée n’a pas vraiment arrondi les angles.

« J’appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases. Sinon il va finir par se mettre à dos l’ensemble des organisations syndicales », a estimé Laurent Berger mercredi soir sur BFMTV, demandant à Emmanuel Macron de « calmer ses nerfs ».

Cette passe d’armes est loin d’être la première. Lors de son interview sur TF1 et France 2 mi-mars, le chef de l’État avait accusé – sans le nommer – le syndicat réformiste de n’avoir « proposé aucun compromis » et affirmé que Laurent Berger était « allé devant son congrès en proposant d’augmenter les durées (de cotisation) ».

Le leader de la CFDT l’avait alors accusé de « déni » et de « mensonge », estimant qu’il voulait là « masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste ».

« Je pense qu’on a sous-estimé l’opposition de la CFDT à la réforme. On ne nous avait pas vraiment habitué à ça », remarque un député macroniste auprès de BFMTV.com.

Duel Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen engagé

Duel Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen engagé

Les médias mettent maintenant l’accent sur l’opposition viscérale entre la personnalité de Macron et celle de Laurent Berger numéro un de la CFDT.

Il est clair que les deux intéressés ne partiront sans doute pas en vacances ensemble. Tout les sépare car Macron est ce technocrate parvenu de façon douteuse au pouvoir pour servir les intérêts des plus riches. À l’inverse, Laurent Berger est forcément le porte-parole des salariés, c’est-à-dire des Français moyens. Il n’y a pas photo entre les deux légitimités. Macron met en avant sa des politiques alors que tout le monde sait que ce sont les financiers qui ont soutenu et ont même réussi à l’imposer à Hollande. Macron, c’est le coucou imposé dans le nid socialiste pour prendre la place de Hollande et développer une politique cette fois encore plus favorable aux intérêts financier.

Macron est à la fois un arriviste et un imposteur de plus en plus détesté pour son autoritarisme et son arrogance. Macron n’a jamais eu le moindre engagement sociétal, il ne connait que l’idéologie tehnocratique de l’ENA. En plus pratiqué dans une banque!

De toute évidence, Macron ne connaît pas grand-chose des réalités socio-économiques, il a vécu dans le coton doré d’une famille bourgeoise et son parcours social se limite à un passage dans la banque ! Aucun engagement, aucune conviction non plus ; pour preuve il a utilisées le motif des études pour ne pas faire son service militaire; ce qui qui en dit long sur les valeurs de l’intéressé.

Dès son intronisation il a montré le ridicule de ses prétentions avec une cérémonie aussi grandiose que ridicule. Il restera sans doute dans l’histoire comme l’un des chefs d’État les plus détestés et plus incompétents sii l’on en juge par la situation économique, sociale, financière et sociétale du pays.

Le torchon brûle publiquement entre le président et le patron de la CFDT. Nombreux sont pourtant les macronistes à presser l’Élysée de reprendre le dialogue pour espérer sortir de la nasse sociale.

Une relation sous haute tension, entre deux hommes qui détiennent sans doute les clefs de la sortie de crise. Le ton est encore monté ces dernières heures entre Emmanuel Macron et Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, alors que l’intersyndicale a défilé ce jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites voulue par le président de la République.

Depuis son déplacement en Chine, l’entourage d’Emmanuel Macron a regretté ce mercredi après-midi que « pour la première fois de son histoire », le syndicat « n’ait pas présenté un autre projet » pour la réforme des retraites.

« La seule réponse, c’était rien », estime-t-on auprès du chef de l’État.

Berger appelle Macron à « calmer ses nerfs »
Pas question non plus de parler de « crise démocratique » comme l’a avancé le syndicaliste, après l’adoption par 49.3 de la réforme des retraites et le rejet par l’opinion publique du recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet a été porté, expliqué et assumé », a répondu l’entourage du président de la République.

Autant dire que quelques heures à peine après une brève réunion à Matignon, la première depuis la présentation du projet de loi mi-janvier, l’Élysée n’a pas vraiment arrondi les angles.

« J’appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases. Sinon il va finir par se mettre à dos l’ensemble des organisations syndicales », a estimé Laurent Berger mercredi soir sur BFMTV, demandant à Emmanuel Macron de « calmer ses nerfs ».

Cette passe d’armes est loin d’être la première. Lors de son interview sur TF1 et France 2 mi-mars, le chef de l’État avait accusé – sans le nommer – le syndicat réformiste de n’avoir « proposé aucun compromis » et affirmé que Laurent Berger était « allé devant son congrès en proposant d’augmenter les durées (de cotisation) ».

Le leader de la CFDT l’avait alors accusé de « déni » et de « mensonge », estimant qu’il voulait là « masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste ».

« Je pense qu’on a sous-estimé l’opposition de la CFDT à la réforme. On ne nous avait pas vraiment habitué à ça », remarque un député macroniste auprès de BFMTV.com.

Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen

Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen

Les médias mettent maintenant l’accent sur l’opposition viscérale entre la personnalité de Macron et celle de Laurent Berger numéro un de la CFDT.

Il est clair que les deux intéressés ne partiront sans doute pas en vacances ensemble. Tout les sépare car Macron est ce technocrate parvenu de façon douteuse au pouvoir pour servir les intérêts des plus riches. À l’inverse, Laurent Berger est forcément le porte-parole des salariés, c’est-à-dire des Français moyens. Il n’y a pas photo entre les deux légitimités. Macron met en avant sa des politiques alors que tout le monde sait que ce sont les financiers qui ont soutenu et ont même réussi à l’imposer à Hollande. Macron, c’est le coucou imposé dans le nid socialiste pour prendre la place de Hollande et développer une politique cette fois encore plus favorable aux intérêts financier.

Macron est à la fois un arriviste et un imposteur de plus en plus détesté pour son autoritarisme et son arrogance.
De toute évidence, Macron ne connaît pas grand-chose des réalités socio-économiques, il a vécu dans le coton doré d’une famille bourgeoise et son parcours social se limite à un passage dans la banque ! Aucun engagement, aucune conviction non plus ; pour preuve il a utilisées le motif des études pour ne pas faire son service militaire; ce qui qui en dit long sur les valeurs de l’intéressé.

Dès son intronisation il a montré le ridicule de ses prétentions avec une cérémonie aussi grandiose que ridicule. Il restera sans doute dans l’histoire comme l’un des chefs d’État les plus détestés et plus incompétents sii l’on en juge par la situation économique, sociale, financière et sociétale du pays.

Le torchon brûle publiquement entre le président et le patron de la CFDT. Nombreux sont pourtant les macronistes à presser l’Élysée de reprendre le dialogue pour espérer sortir de la nasse sociale.

Une relation sous haute tension, entre deux hommes qui détiennent sans doute les clefs de la sortie de crise. Le ton est encore monté ces dernières heures entre Emmanuel Macron et Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, alors que l’intersyndicale a défilé ce jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites voulue par le président de la République.

Depuis son déplacement en Chine, l’entourage d’Emmanuel Macron a regretté ce mercredi après-midi que « pour la première fois de son histoire », le syndicat « n’ait pas présenté un autre projet » pour la réforme des retraites.

« La seule réponse, c’était rien », estime-t-on auprès du chef de l’État.
Berger appelle Macron à « calmer ses nerfs »
Pas question non plus de parler de « crise démocratique » comme l’a avancé le syndicaliste, après l’adoption par 49.3 de la réforme des retraites et le rejet par l’opinion publique du recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet a été porté, expliqué et assumé », a répondu l’entourage du président de la République.

Autant dire que quelques heures à peine après une brève réunion à Matignon, la première depuis la présentation du projet de loi mi-janvier, l’Élysée n’a pas vraiment arrondi les angles.

« J’appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases. Sinon il va finir par se mettre à dos l’ensemble des organisations syndicales », a estimé Laurent Berger mercredi soir sur BFMTV, demandant à Emmanuel Macron de « calmer ses nerfs ».

Cette passe d’armes est loin d’être la première. Lors de son interview sur TF1 et France 2 mi-mars, le chef de l’État avait accusé – sans le nommer – le syndicat réformiste de n’avoir « proposé aucun compromis » et affirmé que Laurent Berger était « allé devant son congrès en proposant d’augmenter les durées (de cotisation) ».

Le leader de la CFDT l’avait alors accusé de « déni » et de « mensonge », estimant qu’il voulait là « masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste ».

« Je pense qu’on a sous-estimé l’opposition de la CFDT à la réforme. On ne nous avait pas vraiment habitué à ça », remarque un député macroniste auprès de BFMTV.com.

Sous le précédent quinquennat Macron, le syndicat avait ainsi accompagné les ordonnances travail de Muriel Pénicaud, pourtant très contestées par une partie des syndicats. La centrale n’avait pas non plus hésité à tendre la main à l’exécutif pendant la crise des Gilets jaunes.

Cap sur la décision du Conseil constitutionnel
Laurent Berger a d’ailleurs bien proposé une sortie de crise à l’exécutif en l’appelant à mettre « sur pause » la réforme et en permettant une médiation, avec une stratégie assez proche de celle du précédent quinquennat.

Après l’adoption de la réforme de la retraite à points par 49.3, malgré des mobilisations d’ampleur, Édouard Philippe, alors à Matignon, avait accepté de suspendre l’âge pivot à 64 ans et d’organiser une « conférence de financement » pour remettre à plat la réforme.

La CFDT a déjà laissé entendre que « tant que la loi n’est pas promulguée, la mobilisation reste possible », a assuré de son côté Marylise Léon, la secrétaire générale adjointe du syndicat.

Pourtant, nombreux sont ceux dans les rangs de la majorité présidentielle à espérer qu’Emmanuel Macron renoue le fil des discussions avec Laurent Berger.

« La question n’est pas: peuvent-ils se parler? Évidemment, ils doivent se parler! », avance ainsi le député Renaissance Gilles Legendre dans les colonnes du Parisien.

« Les conflits trouvent des solutions quand chacun fait un pas vers l’autre », juge encore le député Modem Erwan Balanant sur notre antenne.

La pause proposée par Laurent Berger (CFDT) soutenue par 78 % des Français

La pause proposée par Laurent Berger (CFDT) soutenu par 78 % des Français

Tandis que la popularité du président de la république et du gouvernement ne cesse de s’écrouler, par contre la proposition de pause de Laurent Berger est soutenu par 78 % des Français.

La proposition de «médiation», formulée par le patron de la CFDT Laurent Berger et présentée comme une «voie de sortie» – mais refusée pour l’heure par l’exécutif – rencontre également un avis favorable. Le fait de «mettre sur pause» la réforme le temps d’un dialogue est approuvé par 78% des Français, y compris au sein des Républicains (68%), et de Renaissance dans une moindre mesure (42%).

Dans ce contexte, les Français attendent du président un geste. Celui du changement, notamment de sa première ministre, voire du Parlement tout entier. Un remaniement sans changement de chef de gouvernement est ainsi peu plébiscité (22%), tandis qu’un remplacement d’Élisabeth Borne est davantage encouragé (61%). Plus radicale encore, une dissolution de l’Assemblée nationale apparaît comme une bonne idée pour 58% des sondés. Notamment les plus opposés à la réforme se trouvant du côté de La France insoumise (76%) et du Rassemblement national (72%). Soit les deux partis rivalisant depuis des semaines pour occuper le rôle de premier opposant à Emmanuel Macron, et ainsi tirer profit de l’impasse dans laquelle se trouve l’exécutif.

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