Alliance Renault-Nissan : le financement de consultants ou de copains ?
Dans le cadre des interrogations qui concernent les rémunérations des dirigeants de l’Alliance Renault Nissan, des investigations sont en cours- en interne pour l’instant -sur le bien-fondé de facturation de prestations de consultants. S’il s’agit de véritables prestations ou de conventions pour rémunérer des amis ou des proches du pouvoir ? Un peu les mêmes interrogations que celle qui ont concerné Fillon et son épouse. Par exemple, l’alliance Renault a eu recours aux services de l’actuelle députée européenne et ancienne ministre Rachida Dati. On se demande bien pour utiliser quelles compétences. Nissan, qui cofinance l’alliance, n’était pas informé de cette relation entre RNBV et Rachida Dati, a dit Travis Parman, porte-parole du constructeur japonais, sollicité sur le sujet. “Nissan n’avait pas connaissance du moindre paiement de ce type. Dans cette affaire il y a évidemment des règlements de comptes entre Nissan et Renault, entre la France et le Japon. Cependant cette affaire soulève la question des petites piges qui sont faites en particulier par des politiques dans des grandes entreprises uniquement pour leur carnet d’adresses et pour faciliter les relations de l’entreprise avec les responsables au pouvoir. Pour l’Alliance, les dépenses liées à ces missions extérieures apparaissaient dans les comptes de l’alliance sur une seule ligne d’honoraires à des consultants, non détaillés, pour un montant qui dépassait 20 millions d’euros en 2015, ont dit les sources.
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