La justice condamne le fichier S que voulait Ménard pour les chiens
Ménard voulait créer un fichier S pour le terrorisme dont sont responsables les chiens qui détectent sur les trottoirs. Le tribunal administratif de Montpellier a retoqué la proposition du maire de Béziers élu avec le soutien du Front national, de ficher l’ADN des chiens pour lutter contre les déjections canines, afin de verbaliser leurs propriétaires. Votée le 2 juin, la délibération avait été immédiatement attaquée par le sous-préfet de Béziers devant le tribunal administratif, au nom des libertés individuelles. Le juge des référés n’a pas jugé l’affaire sur le fond. Il estime que l’arrêté pris par la municipalité biterroise « n’a pas pour but de préserver l’ordre public ou de prévenir les infractions, mais possède un caractère purement répressif ». Selon la justice, « la mesure n’entre pas dans le champ des pouvoirs de police administrative générale du maire ». L’affaire sera traitée sur le fond ultérieurement.
Le maire de Béziers est habitué aux décisions médiatiques et polémiques. En juillet, l’arrêté concernant la création d’une garde biterroise, qualifiée de milices par les opposants aux maires, avait également été retoqué par le tribunal administratif de Montpellier. Visiblement Ménard est en mal existentiel. Il faudra trouver une autre idée pour exister médiatiquement. Pourquoi pas un fichier S pour les vieux qui puent avec prise d’ADN.
0 Réponses à “La justice condamne le fichier S que voulait Ménard pour les chiens”