Roundup – interdiction du glyphosate : c’est pas pour demain

Roundup – interdiction du glyphosate : c’est pas pour demain

 

C’est aujourd’hui que les autorités européennes doivent prendre position pour interdire ou non le désherbant le plus utilisé au monde. Un enjeu écologique, un enjeu pour la santé mais aussi un enjeu économique. Concernant la santé  l’avais des autorités est assez flou voire contradictoire. Pour l’agriculture il n’y a pas actuellement de molécule  de substitution. Enfin il s’agit d’un énorme enjeu économique puisque pour la multinationale Monsanto le Roundup constitue un de ses principaux bénéfices. Du coup il y a fort à parier que les autorités européennes décideront  encore pour 18 mois l’utilisation du produit. Le Roundup (ou glyphosate) est largement utilisé par les producteurs de céréales, mais aussi sur les utilisé  partout en agriculture mais qu’on retrouve dans   la bière, le pain, le coton qu’on se met sur le visage et même dans les cheveux. Des députés européens ont fait analyser quelques mèches : elles avaient toutes des traces de glyphosate. Certes, en quantité infime.
Il est difficile de dire si c’est dangereux ou pas. Les experts sont divisés. L’Autorité européenne de sécurité alimentaire pense qu’il n’y a aucun risque. L’Organisation mondiale de la santé l’avait classé comme probablement cancérigène, puis est finalement revenue en arrière. Il y a quinze jours, ce n’était plus dangereux. Les pays européens sont très divisés. Certains veulent interdire ce désherbant, dont la France, la Suède, les Pays-Bas, l’Italie et l’Autriche. Pour essayer de trouver un compromis, Bruxelles devrait proposer ce lundi 6 juin de maintenir l’autorisation pour une période assez courte (un an et demi maximum, au lieu de dix ans), le temps qu’une nouvelle étude scientifique se prononce sur les effets sur la santé. « Pas question, a dit Ségolène Royal. Si Bruxelles maintient l’autorisation, la France pourra l’interdire toute seule ». La ministre de l’Écologie le souhaite ; le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, beaucoup moins. Il va y avoir débat au sein du gouvernement car les céréaliers et les viticulteurs disent qu’ils ne pourront pas produire sans cet herbicide, et encore moins si leurs concurrents eux ont le droit de l’utiliser. Les agriculteurs français expliquent qu’ils seront désavantagés. En France la solution de compromis consisterait à interdire l’utilisation du lys au fat pour les particuliers qui n’en utilisent pourtant que 5 % (95 % pour l’agriculture).

(Avec RTL)

 

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