Un impact des attentats sur la croissance (INSEE)
La croissance de la France ne fera déjà pas des miracles en 2015 puisqu’on prévoit une augmentation de l’activité de 1 %. En outre les attentats vont peser sur le dernier trimestre voir au-delà ; on attendait en effet pour ce dernier trimestre 0,4 % de croissance pour le Pib on devra se contenter de 0, 2 % L’impact des attentats du 13 novembre sur l’économie française devrait être limité et temporaire, estime l’Insee, qui a revu en baisse ses prévisions pour le quatrième trimestre mais se montre confiant dans sa capacité à renouer ensuite avec un rythme de croissance cependant très modérée. Dans une note de conjoncture publiée jeudi, l’institut ne table plus que sur une hausse de 0,2% du produit intérieur brut (PIB) du dernier trimestre 2015, contre 0,4% auparavant. Cette inflexion ne serait que passagère, le PIB repartant sur un rythme de progression de 0,4% par trimestre sur les six premiers mois de 2016. Avec le +0,3% enregistré au troisième trimestre, la croissance de l’ensemble de 2015 se situerait à 1,1%, soit le niveau le plus élevé depuis 2011 et juste au-dessus du scénario du gouvernement (1,0%) comme le prévoyait déjà l’Insee. « C’est le scénario qui nous semble le plus probable », a déclaré Vladimir Passeron, chef du département conjoncture de l’Insee, « la consommation des ménages et la croissance française plieraient en fin d’année mais feraient preuve de résistance ». Se fondant sur les réactions à des situations similaires dans le passé, l’Insee estime que l’impact des attentats de Paris et Saint-Denis se fera sentir sur la consommation de services marchands, en premier lieu l’hébergement-restauration et dans une moindre mesure les transports et les loisirs. Il se traduirait par une consommation des services en baisse de 0,3%, soit l’équivalent de -0,1 point de PIB au 4e trimestre.
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