Archive pour le Tag 'Insee'

Economie: Croissance proche de zéro pour le début de l’année (INSEE)

Economie: Croissance proche de zéro pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.Le problème c’est qu’on ne sait pas du tout si cette croissance pourra repartir au deuxième semestre 2024 compte tenu de l’amputation du pouvoir d’achat et de la réduction en volume de la consommation et des investissements sans parler des exportations sans doute en déficit de l’ordre d’une 80 de milliards encore.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Economie: Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

Economie: Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Croissance : Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

Croissance : Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Activité économique France: Vers la croissance zéro( INSEE)

Activité économique France: Vers la croissance zéro( INSEE)

La deuxième partie de l’année devrait être assez catastrophique sur le plan de la croissance et de ce fait, la France devrait enregistrer la stagnation en 2024. Cette tendance baissière met évidemment en cause les prévisions du gouvernement qui comptait sur une hausse du PIB de 1,4 % et sur les ressources fiscales équivalentes bien entendu. Sur l’ensemble de l’année, l’Insee table désormais sur une croissance du PIB de 0,8% contre 0,9% précédemment. Or l’exécutif table toujours sur une croissance du PIB de 1% cette année pour boucler son budget 2023 voté définitivement ce jeudi et 1,4% pour l’année prochaine.
Du coup, le projet de budget 2024 est d’ores et déjà obsolète et les promesses faites à Bruxelles ne seront pas tenues. En effet, les recettes fiscales attendues seront inférieures aux prévisions et par ailleurs les dépenses ont été sous-estimées. Conclusion, la promesse d’un retour à un déficit qui serait limité à 3 % du pipe en 2027 est une illusion.

Sans surprise, la demande a flanché au quatrième trimestre sous l’effet des taux d’intérêt élevés. Aucune baisse de ceux de la Banque centrale européenne (BCE) n’est d’ailleurs prévue pour l’instant. Ce jeudi, l’institution de Francfort a, en effet, annoncé qu’elle laissait ses taux inchangés. En conséquence, du côté des ménages, les dépenses de consommation ont fait du surplace (0%). L’inflation a bien ralenti ces derniers mois, mais continuent de miner le pouvoir d’achat des Français ayant la plus forte propension à consommer, c’est-à-dire les plus modestes.

L’investissement est également en berne avec encore un repli (-1%) entre octobre et décembre. Depuis la guerre en Ukraine, les dépenses d’investissement des Français sont, en effet, en recul trimestre après trimestre. Résultat, elles plongent de près de 5% sur l’ensemble de l’année 2023. S’agissant des entreprises, les dépenses d’investissement sont également dans le rouge en fin d’année (-0,4%), mais restent relativement dynamiques en 2023 (+3,8%). Seules les administrations publiques enregistrent une hausse de leurs dépenses d’investissement entre octobre et décembre (+0,3%). En 2023, les dépenses d’investissement montent à 1,1%, En fait en euros constants elles diminuent. La tendance baissière des investissements ajoutait également au tassement de la consommation entraîne inexorablement un affaiblissement global de la croissance d’autant que les exportations sont toujours aussi peu dynamiques.

Pour l’inflation, l’INSEE table sur 2,4% au printemps et 4,9% sur l’ensemble de l’année 2023 contre 5,2% en 2022.

L’Insee table sur une croissance du PIB de 0,2% sur les deux premiers trimestres. L’économie française serait principalement portée par le redémarrage de la consommation des ménages sur les six premiers mois de l’année, à la faveur d’un coup de frein de l’inflation.

En revanche, l’investissement des ménages et des entreprises ne devrait pas vraiment repartir. Compte tenu du contexte d’incertitudes, les Français épargnent encore une grande partie de leurs revenus (autour de 18% contre 15% avant la crise sanitaire). Ce qui peut être révélateur de l’existence de fortes craintes des Français sur l’avenir.

Economie France: Vers la croissance zéro( INSEE)

Economie France: Vers la croissance zéro( INSEE)

La deuxième partie de l’année devrait être assez catastrophique sur le plan de la croissance et de ce fait, la France devrait enregistrer la stagnation en 2024. Cette tendance baissière met évidemment en cause les prévisions du gouvernement qui comptait sur une hausse du PIB de 1,4 % et sur les ressources fiscales équivalentes bien entendu. Sur l’ensemble de l’année, l’Insee table désormais sur une croissance du PIB de 0,8% contre 0,9% précédemment. Or l’exécutif table toujours sur une croissance du PIB de 1% cette année pour boucler son budget 2023 voté définitivement ce jeudi et 1,4% pour l’année prochaine.
Du coup, le projet de budget 2024 est d’ores et déjà obsolète et les promesses faites à Bruxelles ne seront pas tenues. En effet, les recettes fiscales attendues seront inférieures aux prévisions et par ailleurs les dépenses ont été sous-estimées. Conclusion, la promesse d’un retour à un déficit qui serait limité à 3 % du pipe en 2027 est une illusion.

Sans surprise, la demande a flanché au quatrième trimestre sous l’effet des taux d’intérêt élevés. Aucune baisse de ceux de la Banque centrale européenne (BCE) n’est d’ailleurs prévue pour l’instant. Ce jeudi, l’institution de Francfort a, en effet, annoncé qu’elle laissait ses taux inchangés. En conséquence, du côté des ménages, les dépenses de consommation ont fait du surplace (0%). L’inflation a bien ralenti ces derniers mois, mais continuent de miner le pouvoir d’achat des Français ayant la plus forte propension à consommer, c’est-à-dire les plus modestes.

L’investissement est également en berne avec encore un repli (-1%) entre octobre et décembre. Depuis la guerre en Ukraine, les dépenses d’investissement des Français sont, en effet, en recul trimestre après trimestre. Résultat, elles plongent de près de 5% sur l’ensemble de l’année 2023. S’agissant des entreprises, les dépenses d’investissement sont également dans le rouge en fin d’année (-0,4%), mais restent relativement dynamiques en 2023 (+3,8%). Seules les administrations publiques enregistrent une hausse de leurs dépenses d’investissement entre octobre et décembre (+0,3%). En 2023, les dépenses d’investissement montent à 1,1%, En fait en euros constants elles diminuent. La tendance baissière des investissements ajoutait également au tassement de la consommation entraîne inexorablement un affaiblissement global de la croissance d’autant que les exportations sont toujours aussi peu dynamiques.

Pour l’inflation, l’INSEE table sur 2,4% au printemps et 4,9% sur l’ensemble de l’année 2023 contre 5,2% en 2022.

L’Insee table sur une croissance du PIB de 0,2% sur les deux premiers trimestres. L’économie française serait principalement portée par le redémarrage de la consommation des ménages sur les six premiers mois de l’année, à la faveur d’un coup de frein de l’inflation.

En revanche, l’investissement des ménages et des entreprises ne devrait pas vraiment repartir. Compte tenu du contexte d’incertitudes, les Français épargnent encore une grande partie de leurs revenus (autour de 18% contre 15% avant la crise sanitaire). Ce qui peut être révélateur de l’existence de fortes craintes des Français sur l’avenir.

Croissance France: Vers la stagnation ( INSEE)

Croissance France: Vers la stagnation ( INSEE)

La deuxième partie de l’année devrait être assez catastrophique sur le plan de la croissance et de ce fait, la France devrait enregistrer la stagnation en 2024. Cette tendance baissière met évidemment en cause les prévisions du gouvernement qui comptait sur une hausse du PIB de 1,4 % et sur les ressources fiscales équivalentes bien entendu. Sur l’ensemble de l’année, l’Insee table désormais sur une croissance du PIB de 0,8% contre 0,9% précédemment. Or l’exécutif table toujours sur une croissance du PIB de 1% cette année pour boucler son budget 2023 voté définitivement ce jeudi et 1,4% pour l’année prochaine.
Du coup, le projet de budget 2024 est d’ores et déjà obsolète et les promesses faites à Bruxelles ne seront pas tenues. En effet, les recettes fiscales attendues seront inférieures aux prévisions et par ailleurs les dépenses ont été sous-estimées. Conclusion, la promesse d’un retour à un déficit qui serait limité à 3 % du pipe en 2027 est une illusion.

Sans surprise, la demande a flanché au quatrième trimestre sous l’effet des taux d’intérêt élevés. Aucune baisse de ceux de la Banque centrale européenne (BCE) n’est d’ailleurs prévue pour l’instant. Ce jeudi, l’institution de Francfort a, en effet, annoncé qu’elle laissait ses taux inchangés. En conséquence, du côté des ménages, les dépenses de consommation ont fait du surplace (0%). L’inflation a bien ralenti ces derniers mois, mais continuent de miner le pouvoir d’achat des Français ayant la plus forte propension à consommer, c’est-à-dire les plus modestes.

L’investissement est également en berne avec encore un repli (-1%) entre octobre et décembre. Depuis la guerre en Ukraine, les dépenses d’investissement des Français sont, en effet, en recul trimestre après trimestre. Résultat, elles plongent de près de 5% sur l’ensemble de l’année 2023. S’agissant des entreprises, les dépenses d’investissement sont également dans le rouge en fin d’année (-0,4%), mais restent relativement dynamiques en 2023 (+3,8%). Seules les administrations publiques enregistrent une hausse de leurs dépenses d’investissement entre octobre et décembre (+0,3%). En 2023, les dépenses d’investissement montent à 1,1%, En fait en euros constants elles diminuent. La tendance baissière des investissements ajoutait également au tassement de la consommation entraîne inexorablement un affaiblissement global de la croissance d’autant que les exportations sont toujours aussi peu dynamiques.

Pour l’inflation, l’INSEE table sur 2,4% au printemps et 4,9% sur l’ensemble de l’année 2023 contre 5,2% en 2022.

L’Insee table sur une croissance du PIB de 0,2% sur les deux premiers trimestres. L’économie française serait principalement portée par le redémarrage de la consommation des ménages sur les six premiers mois de l’année, à la faveur d’un coup de frein de l’inflation.

En revanche, l’investissement des ménages et des entreprises ne devrait pas vraiment repartir. Compte tenu du contexte d’incertitudes, les Français épargnent encore une grande partie de leurs revenus (autour de 18% contre 15% avant la crise sanitaire). Ce qui peut être révélateur de l’existence de fortes craintes des Français sur l’avenir.

Immobilier: La situation du logement en France en 2023 ( INSEE)

Immobilier: La situation du logement en France en 2023 ( INSEE)

La croissance nombre de logements se tasse depuis 2007 . Au 1er janvier 2023, la France compte 37,8 millions de logements hors Mayotte , soit 13,4 millions de logements supplémentaires depuis 1983 et 3,4 millions depuis 2013. Depuis le début des années 1980, le parc de logements en France hors Mayotte s’est accru de 1,1 % par an en moyenne. Le taux de croissance du parc a peu évolué sur l’ensemble de la période : il est toutefois un peu moins élevé depuis 2007, et particulièrement sur les cinq dernières années (+0,9 % par an en moyenne, figure 2). Ce ralentissement est notamment porté par le parc en France métropolitaine. Dans le territoire composé des départements et régions d’outre-mer (DOM) hors Mayotte, le parc de logements augmente plus rapidement qu’en France métropolitaine (+2,4 % par an en moyenne depuis 1983). Cependant, l’augmentation du nombre de logements s’atténue depuis 2007, comme en France métropolitaine.

En 2023, en France hors Mayotte, comme en France métropolitaine, sur 100 logements, 82 sont des résidences principales, 10 sont des résidences secondaires ou logements occasionnels, et 8 sont vacants. Cette répartition diffère dans les DOM avec en particulier davantage de logements vacants (81 résidences principales, 6 résidences secondaires ou logements occasionnels et 13 logements vacants).

En France métropolitaine, la part des résidences principales a diminué entre 1983 et 1990, passant de 82,5 % à 82,1 %, puis a augmenté jusqu’en 2006, passant de 82,1 % à 83,9 %, avant de diminuer de nouveau depuis. Elle baisse également dans les DOM hors Mayotte depuis 2007, passant de 86,3 % à 81,3 %. Ces évolutions s’expliquent par une croissance un peu moins soutenue du nombre de résidences principales par rapport à l’ensemble du parc.

La part des résidences secondaires et des logements occasionnels augmente depuis le début des années 2010 en France métropolitaine, passant de 9,5 % en 2011 à 9,9 % en 2023, ainsi que, plus fortement encore, depuis la fin des années 2000 dans les DOM, passant de 3,6 % en 2007 à 6,3 % en 2023. Le nombre de résidences secondaires et de logements occasionnels augmente en effet davantage que l’ensemble du parc sur ces périodes.

En France métropolitaine, la part des logements vacants est en hausse depuis 2007, passant de 6,4 % à 8,1 % en 2018, et se stabilise depuis. Dans les DOM hors Mayotte, la part des logements vacants augmente également depuis 2007, passant de 10,1 % à 12,3 % en 2023. La vacance peut provenir d’une inadéquation de l’offre avec la demande en matière de taille, localisation, prix, par exemple, ou correspondre à des logements en mauvais état. Il peut aussi s’agir de logements inoccupés, sans être pour autant immédiatement habitables. Ils peuvent être proposés à la vente ou à la location, en attente d’occupation ou de règlement de succession, ou encore sans affectation précise (logements à réhabiliter, par exemple). La vacance peut être aussi la conséquence du départ en maison de retraite de personnes âgées, sans que le logement soit mis en vente ou en location.

En 2023, l’habitat individuel représente 55,1 % des logements en France hors Mayotte, soit un demi-point de moins qu’en 1983. Deux tiers des logements ultramarins sont des logements individuels, une proportion nettement plus élevée qu’en France métropolitaine. Ce type d’habitat est majoritaire parmi les résidences principales comme parmi les résidences secondaires ou logements occasionnels. Il est néanmoins en net recul depuis 1983 dans les DOM (77,6 %, contre 66,1 % en 2023) et légèrement depuis 2007 en France métropolitaine (55,3 %, contre 54,8 % en 2023).

En 2023, 57,2 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale en France hors Mayotte (figure 3). Cette part a augmenté entre 1983 et 1990, passant de 51,2 % à 54,9 %, s’est ensuite stabilisée jusqu’en 1997, avant d’augmenter à nouveau de façon continue jusqu’en 2014 (57,8 %). Cependant, depuis 2014, elle diminue très légèrement.

La part des ménages locataires de leur résidence principale se maintient aux environs de 40 % depuis 1983. En 2023, les logements détenus par des bailleurs publics représentent 17,6 % du parc de résidences principales, ceux détenus par des bailleurs privés, 22,6 %. La part des bailleurs publics est stable depuis le début des années 2000, alors qu’elle avait nettement augmenté entre 1983 et 1997. Enfin, la proportion des ménages logés gratuitement a baissé de façon continue depuis 1983, pour atteindre 2,6 % en 2023 contre 8,2 % quarante ans plus tôt.

En 2023, les ménages locataires sont plus nombreux en proportion dans les DOM hors Mayotte (43,2 %) qu’en France métropolitaine (40,2 %), tout comme les ménages logés gratuitement (5,7 %, contre 2,5 % en France métropolitaine). À l’inverse, les ménages propriétaires sont moins nombreux (51,1 %, contre 57,3 % en France métropolitaine), notamment les propriétaires accédants (14,7 %, contre 20,4 % en France métropolitaine). En 1983, le constat était inverse, les ménages locataires étaient moins nombreux dans les DOM hors Mayotte qu’en France métropolitaine, et les ménages propriétaires plus nombreux.

En France métropolitaine, la part de logements dans les unités urbaines hors Paris est plus importante qu’en 1983.

Depuis le début des années 1980, la répartition du parc de logements en France métropolitaine selon la taille de l’unité urbaine a évolué sous l’effet de deux phénomènes. D’une part, la croissance du parc a évolué de façon hétérogène sur le territoire. D’autre part, sa répartition s’est également modifiée avec le phénomène d’extension urbaine, par l’apparition de nouvelles unités urbaines ou l’agrandissement d’unités urbaines déjà existantes.

En 2023, 32,2 % des résidences principales se situent dans une commune urbaine de moins de 100 000 habitants et 31,8 % dans une commune urbaine de plus de 100 000 habitants hors Paris (figure 4). Ces proportions ont légèrement augmenté depuis 1983 (29,7 % dans une commune de moins de 100 000 habitants et 29,3 % dans une commune de plus de 100 000 habitants) au détriment de l’unité urbaine de Paris et des communes hors unité urbaine.

En 2023, 77,0 % des résidences secondaires et des logements occasionnels sont situés dans une commune hors unité urbaine ou dans une unité urbaine de moins de 100 000 habitants. Cette proportion a globalement diminué par rapport à 1983, où elle atteignait 83,4 %. Par ailleurs, en 2023, seules 52,3 % des résidences principales se situent dans une commune hors unité urbaine ou dans une unité urbaine de moins de 100 000 habitants. La proportion des résidences secondaires et des logements occasionnels dans les communes hors unité urbaine a nettement baissé par rapport au début des années 1980, passant de 51,8 % en 1983 à 37,1 % en 2023, alors qu’elle s’est accrue dans les unités urbaines de moins de 100 000 habitants, de 31,6 % à 39,9 %. Ces deux tendances inverses s’expliquent par une évolution plus faible du nombre de résidences secondaires et de logements occasionnels dans les communes hors unité urbaine par rapport aux autres communes, et par l’intégration de communes hors unité urbaine dans l’espace urbain.

La majorité des logements vacants (58,7 %) se situent dans une commune hors unité urbaine ou dans une unité urbaine de moins de 100 000 habitants. L’évolution de la part de logements vacants est différenciée selon le type de commune. La proportion des logements vacants hors unité urbaine s’est réduite par rapport au début des années 1980, passant de 29,9 % en 1983 à 23,9 % en 2023, tout comme au sein de l’unité urbaine de Paris, passant de 16,3 % à 13,3 %. Au contraire, la part des logements vacants dans les unités urbaines de moins de 100 000 habitants a augmenté, passant de 28,9 % en 1983 à 34,8 % en 2023.

Enfin, l’habitat individuel est d’autant plus fréquent que la taille de l’unité urbaine à laquelle appartient la commune est petite, et ce pour toutes les catégories de logements (résidence principale ou autre).

La situation du logement en France en 2023 ( INSEE)

La situation du logement en France en 2023 ( INSEE)

La croissance nombre de logements se tasse depuis 2007 . Au 1er janvier 2023, la France compte 37,8 millions de logements hors Mayotte , soit 13,4 millions de logements supplémentaires depuis 1983 et 3,4 millions depuis 2013. Depuis le début des années 1980, le parc de logements en France hors Mayotte s’est accru de 1,1 % par an en moyenne. Le taux de croissance du parc a peu évolué sur l’ensemble de la période : il est toutefois un peu moins élevé depuis 2007, et particulièrement sur les cinq dernières années (+0,9 % par an en moyenne, figure 2). Ce ralentissement est notamment porté par le parc en France métropolitaine. Dans le territoire composé des départements et régions d’outre-mer (DOM) hors Mayotte, le parc de logements augmente plus rapidement qu’en France métropolitaine (+2,4 % par an en moyenne depuis 1983). Cependant, l’augmentation du nombre de logements s’atténue depuis 2007, comme en France métropolitaine.

En 2023, en France hors Mayotte, comme en France métropolitaine, sur 100 logements, 82 sont des résidences principales, 10 sont des résidences secondaires ou logements occasionnels, et 8 sont vacants. Cette répartition diffère dans les DOM avec en particulier davantage de logements vacants (81 résidences principales, 6 résidences secondaires ou logements occasionnels et 13 logements vacants).

En France métropolitaine, la part des résidences principales a diminué entre 1983 et 1990, passant de 82,5 % à 82,1 %, puis a augmenté jusqu’en 2006, passant de 82,1 % à 83,9 %, avant de diminuer de nouveau depuis. Elle baisse également dans les DOM hors Mayotte depuis 2007, passant de 86,3 % à 81,3 %. Ces évolutions s’expliquent par une croissance un peu moins soutenue du nombre de résidences principales par rapport à l’ensemble du parc.

La part des résidences secondaires et des logements occasionnels augmente depuis le début des années 2010 en France métropolitaine, passant de 9,5 % en 2011 à 9,9 % en 2023, ainsi que, plus fortement encore, depuis la fin des années 2000 dans les DOM, passant de 3,6 % en 2007 à 6,3 % en 2023. Le nombre de résidences secondaires et de logements occasionnels augmente en effet davantage que l’ensemble du parc sur ces périodes.

En France métropolitaine, la part des logements vacants est en hausse depuis 2007, passant de 6,4 % à 8,1 % en 2018, et se stabilise depuis. Dans les DOM hors Mayotte, la part des logements vacants augmente également depuis 2007, passant de 10,1 % à 12,3 % en 2023. La vacance peut provenir d’une inadéquation de l’offre avec la demande en matière de taille, localisation, prix, par exemple, ou correspondre à des logements en mauvais état. Il peut aussi s’agir de logements inoccupés, sans être pour autant immédiatement habitables. Ils peuvent être proposés à la vente ou à la location, en attente d’occupation ou de règlement de succession, ou encore sans affectation précise (logements à réhabiliter, par exemple). La vacance peut être aussi la conséquence du départ en maison de retraite de personnes âgées, sans que le logement soit mis en vente ou en location.

En 2023, l’habitat individuel représente 55,1 % des logements en France hors Mayotte, soit un demi-point de moins qu’en 1983. Deux tiers des logements ultramarins sont des logements individuels, une proportion nettement plus élevée qu’en France métropolitaine. Ce type d’habitat est majoritaire parmi les résidences principales comme parmi les résidences secondaires ou logements occasionnels. Il est néanmoins en net recul depuis 1983 dans les DOM (77,6 %, contre 66,1 % en 2023) et légèrement depuis 2007 en France métropolitaine (55,3 %, contre 54,8 % en 2023).

En 2023, 57,2 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale en France hors Mayotte (figure 3). Cette part a augmenté entre 1983 et 1990, passant de 51,2 % à 54,9 %, s’est ensuite stabilisée jusqu’en 1997, avant d’augmenter à nouveau de façon continue jusqu’en 2014 (57,8 %). Cependant, depuis 2014, elle diminue très légèrement.

La part des ménages locataires de leur résidence principale se maintient aux environs de 40 % depuis 1983. En 2023, les logements détenus par des bailleurs publics représentent 17,6 % du parc de résidences principales, ceux détenus par des bailleurs privés, 22,6 %. La part des bailleurs publics est stable depuis le début des années 2000, alors qu’elle avait nettement augmenté entre 1983 et 1997. Enfin, la proportion des ménages logés gratuitement a baissé de façon continue depuis 1983, pour atteindre 2,6 % en 2023 contre 8,2 % quarante ans plus tôt.

En 2023, les ménages locataires sont plus nombreux en proportion dans les DOM hors Mayotte (43,2 %) qu’en France métropolitaine (40,2 %), tout comme les ménages logés gratuitement (5,7 %, contre 2,5 % en France métropolitaine). À l’inverse, les ménages propriétaires sont moins nombreux (51,1 %, contre 57,3 % en France métropolitaine), notamment les propriétaires accédants (14,7 %, contre 20,4 % en France métropolitaine). En 1983, le constat était inverse, les ménages locataires étaient moins nombreux dans les DOM hors Mayotte qu’en France métropolitaine, et les ménages propriétaires plus nombreux.

En France métropolitaine, la part de logements dans les unités urbaines hors Paris est plus importante qu’en 1983.

Depuis le début des années 1980, la répartition du parc de logements en France métropolitaine selon la taille de l’unité urbaine a évolué sous l’effet de deux phénomènes. D’une part, la croissance du parc a évolué de façon hétérogène sur le territoire. D’autre part, sa répartition s’est également modifiée avec le phénomène d’extension urbaine, par l’apparition de nouvelles unités urbaines ou l’agrandissement d’unités urbaines déjà existantes.

En 2023, 32,2 % des résidences principales se situent dans une commune urbaine de moins de 100 000 habitants et 31,8 % dans une commune urbaine de plus de 100 000 habitants hors Paris (figure 4). Ces proportions ont légèrement augmenté depuis 1983 (29,7 % dans une commune de moins de 100 000 habitants et 29,3 % dans une commune de plus de 100 000 habitants) au détriment de l’unité urbaine de Paris et des communes hors unité urbaine.

En 2023, 77,0 % des résidences secondaires et des logements occasionnels sont situés dans une commune hors unité urbaine ou dans une unité urbaine de moins de 100 000 habitants. Cette proportion a globalement diminué par rapport à 1983, où elle atteignait 83,4 %. Par ailleurs, en 2023, seules 52,3 % des résidences principales se situent dans une commune hors unité urbaine ou dans une unité urbaine de moins de 100 000 habitants. La proportion des résidences secondaires et des logements occasionnels dans les communes hors unité urbaine a nettement baissé par rapport au début des années 1980, passant de 51,8 % en 1983 à 37,1 % en 2023, alors qu’elle s’est accrue dans les unités urbaines de moins de 100 000 habitants, de 31,6 % à 39,9 %. Ces deux tendances inverses s’expliquent par une évolution plus faible du nombre de résidences secondaires et de logements occasionnels dans les communes hors unité urbaine par rapport aux autres communes, et par l’intégration de communes hors unité urbaine dans l’espace urbain.

La majorité des logements vacants (58,7 %) se situent dans une commune hors unité urbaine ou dans une unité urbaine de moins de 100 000 habitants. L’évolution de la part de logements vacants est différenciée selon le type de commune. La proportion des logements vacants hors unité urbaine s’est réduite par rapport au début des années 1980, passant de 29,9 % en 1983 à 23,9 % en 2023, tout comme au sein de l’unité urbaine de Paris, passant de 16,3 % à 13,3 %. Au contraire, la part des logements vacants dans les unités urbaines de moins de 100 000 habitants a augmenté, passant de 28,9 % en 1983 à 34,8 % en 2023.

Enfin, l’habitat individuel est d’autant plus fréquent que la taille de l’unité urbaine à laquelle appartient la commune est petite, et ce pour toutes les catégories de logements (résidence principale ou autre).

Plaidoyer pro métropoles « Les habitants de métropoles plus heureux que les autres » (INSEE)

Plaidoyer pro métropoles « Les habitants de métropoles plus heureux que les autres » (INSEE)

 

L’INSEE sort une curieuse étude qui constitue une sorte de plaidoyer pour les métropoles. Cette étude montrerait que les habitants des grandes villes seraient plus heureux que les autres. ( Paris exceptée).

Méthodologiquement une étude très critiquable car les sondés ne disposent d’aucune autre référence que leur propre ville pour la noter par rapport aux autres.

En tout cas pour permettre à ceux qui recueillent  les données d’en tirer des comparaisons pertinentes. Il y a d’autres méthodologies pour mesurer la qualité de la vie.

Il ne viendrait à l’idée de personne sans doute de faire noter les établissements scolaires par les élèves eux-mêmes ou pire de se noter eux-mêmes personnellement ( ce que pourtant certains pédagogistes encouragent).

Une étude largement contestée dans les faits dans la mesure les habitants de grandes villes se plaignent surtout de la sécurité, du manque d’espace, du bruit de la pollution et même du manque de relations sociales, sans parler du coût du logement.

Une étude sans doute faite pour donner une légitimité à la concentration urbaine et à la politique d’urbanisme qui transforme une grande partie du territoire en désert au profit des métropoles.

En outre et surtout le concept de de bonheur est très relatif, il peut difficilement se soumettre à une évaluation quantitative. De ce fait, le classement des villes supposées les plus agréables à vivre et souvent aussi très subjectif.

Conclure que les grandes métropoles rendent les habitants plus heureux apparaît comme une conclusion un peu hâtive quand dans le même temps on constate que les territoires urbains ruraux de moins de 50 000 habitants affichent eux aussi des résultats supérieurs à la moyenne.

On attendrait de l’INSEE un peu plus de rigueur méthodologique.

Selon cette  étude de l’Insee publiée mercredi 9 février, les Français les plus satisfaits de leur vie habitent dans des grandes villes, à l’exception notable de la région parisienne. D’autres facteurs sont associés à une satisfaction plus élevée, comme le fait d’être bien portant, jeune, en couple, cadre, riche, en emploi ou français.

Avant la pandémie de Covid-19, l’Institut national de la statistique a demandé à 47 000 Français de noter de 0 à 10 leur vie en général et dans certains domaines précis. La note globale moyenne s’établit à 7,3, un chiffre presque identique à 2010 et qui a très peu évolué depuis 2015.

Toutes choses égales par ailleurs, les habitants les moins heureux sont les Franciliens, avec un résultat compris entre 7,21 et 7,24. Les habitants les plus satisfaits, au contraire, sont ceux des grandes aires urbaines de plus de 200 000 habitants du reste du pays, avec une note de 7,35. Les territoires urbains ou ruraux de moins de 50 000 habitants affichent aussi des résultats supérieurs à la moyenne.

Cette étude, qui repose sur des chiffres de 2019, met en avant que la satisfaction diminue avec l’âge, à l’exception d’un rebond autour de 60 ans. Les cadres sont la catégorie socio-professionnelle la plus heureuse, suivie des professions intermédiaires, employés, ouvriers, artisans et agriculteurs.

Par situation familiale, les couples, avec et sans enfants, sont les plus heureux, loin devant les personnes seules et les familles monoparentales. Hommes et femmes sont également satisfaits de leur vie et de leur logement, mais les hommes sont en moyenne plus satisfaits de leurs loisirs et de leur travail et les femmes plus satisfaites de leur famille et amis.

Les habitants de métropole plus heureux que les autres !!! (INSEE)

Les habitants de métropole plus heureux que les autres (INSEE)

 

L’INSEE sort une curieuse étude qui constitue une sorte de plaidoyer pour les métropoles. Cette étude montrerait que les habitants des grandes villes seraient plus heureux que les autres. ( Paris exceptée).

Méthodologiquement une étude très critiquable car les sondés ne disposent d’aucune autre référence que leur propre ville pour la noter par rapport aux autres.

Une étude largement contestée dans les faits dans la mesure les habitants de grandes villes se plaignent surtout de la sécurité, du manque d’espace, du bruit de la pollution et même du manque de relations sociales, sans parler du coût du logement.

Une étude sans doute faite pour donner une légitimité à la concentration urbaine et à la politique d’urbanisme qui transforme une grande partie du territoire en désert au profit des métropoles.

Selon cette  étude de l’Insee publiée mercredi 9 février, les Français les plus satisfaits de leur vie habitent dans des grandes villes, à l’exception notable de la région parisienne. D’autres facteurs sont associés à une satisfaction plus élevée, comme le fait d’être bien portant, jeune, en couple, cadre, riche, en emploi ou français.

Avant la pandémie de Covid-19, l’Institut national de la statistique a demandé à 47 000 Français de noter de 0 à 10 leur vie en général et dans certains domaines précis. La note globale moyenne s’établit à 7,3, un chiffre presque identique à 2010 et qui a très peu évolué depuis 2015.

Toutes choses égales par ailleurs, les habitants les moins heureux sont les Franciliens, avec un résultat compris entre 7,21 et 7,24. Les habitants les plus satisfaits, au contraire, sont ceux des grandes aires urbaines de plus de 200 000 habitants du reste du pays, avec une note de 7,35. Les territoires urbains ou ruraux de moins de 50 000 habitants affichent aussi des résultats supérieurs à la moyenne.

Cette étude, qui repose sur des chiffres de 2019, met en avant que la satisfaction diminue avec l’âge, à l’exception d’un rebond autour de 60 ans. Les cadres sont la catégorie socio-professionnelle la plus heureuse, suivie des professions intermédiaires, employés, ouvriers, artisans et agriculteurs.

Par situation familiale, les couples, avec et sans enfants, sont les plus heureux, loin devant les personnes seules et les familles monoparentales. Hommes et femmes sont également satisfaits de leur vie et de leur logement, mais les hommes sont en moyenne plus satisfaits de leurs loisirs et de leur travail et les femmes plus satisfaites de leur famille et amis.

Démographie : le rythme diminue (INSEE)

Démographie : le rythme diminue (INSEE)

La France comptait 66,73 millions d’habitants au 1er janvier 2018, rapporte l’Insee. Entre 2013 et 2018, la croissance moyenne de la population a été de 0,4% par an, contre 0,5% par an sur la période de référence précédente.

 

Au 1er janvier 2018, 66 733 000 personnes vivaient en France, hors Mayotte, selon les derniers chiffres du recensement, publiés mardi 29 décembre par l’Insee« Le dynamisme démographique » a faibli entre 2013 et 2018, analyse l’Institut national de la statistique. Au cours de cette période, la croissance moyenne de la population a été de 0,4% par an, soit 233 600 habitants supplémentaires chaque année, contre 0,5% par an en moyenne entre 2008 et 2013. Le nombre d’habitants continue donc de croître, mais à un rythme moins soutenu.

Le solde naturel, la différence entre le nombre de naissances et celui des décès, s’est réduit dans la plupart des régions, entre 2013 et 2018. « Cette baisse est due à la fois au plus grand nombre de décès (avec l’arrivée à des âges élevés des générations nombreuses du baby-boom) et au recul des naissances », détaille l’institut.

 

« De plus en plus de départements ont une population en baisse », relève également l’Insee. Elle a baissé d’au moins 0,2% par an entre 2013 et 2018 dans 20 départements, contre 11 seulement entre 2008 et 2013. Le nombre d’habitants diminue ainsi désormais en Dordogne et dans le Territoire de Belfort ou encore à Paris.

La capitale a perdu chaque année 0,5% de ses habitants entre 2013 et 2018, alors qu’elle en gagnait 0,2% par an durant les cinq années précédentes. Paris enregistre bien plus de naissances que de décès, mais « perd cependant des habitants du fait d’un important déficit migratoire apparent », détaille l’Insee.

Croissance France : une baisse de 9 à 10 % en 2020 (INSEE)

Croissance France : une baisse de 9 à 10 % en 2020 (INSEE)

 

À défaut de lire dans le marc de café , la docile INSEE reprend à son compte les projections du gouvernement. Gouvernement qui s’aligne sur celle des institutions internationales. Bref, les nouvelles prévisions de l’INSEE n’apportent pas grand-chose. À noter en plus le flou sur le recul de la croissance pour le dernier trimestre que l’INSEE évalue dans une très très large marge de 2,5 à 6 %. Sans doute des projections faites au doigt mouillé .

Pour 2020 l’INSEE confirme donc ce que tout le monde sait à savoir que la réduction de la croissance sera d’au moins 10 % en 2020

L’Insee estime que l’activité de la deuxième économie de la zone euro est actuellement inférieure de 13% à son niveau d’avant-crise.

L’INSEE se réconforte en considérant que c’est moins pire que ce pourrait être ! A titre de comparaison, ce recul est moins important que la baisse de 30% affichée en avril pendant le premier confinement national visant à freiner la propagation du virus, particulièrement dans l’industrie et le bâtiment, qui s’en sortent beaucoup mieux que lors du premier confinement, souligne l’Insee.

Les dépenses de consommation des ménages se situent à 15% en deçà du niveau d’avant-crise, soit moitié moins que la baisse enregistrée au moment du premier confinement, selon les données analysées par l’institut.

Croissance France : La consommation des ménages en recul (Insee)

Croissance France : La consommation des ménages en recul (Insee)

Selon les données publiées ce mardi par l’Insee, la consommation  s’est inscrite en baisse de 0,1% le mois dernier, après avoir baissé de 0,4% en février, une marque confirmée par l’institut. C’est évidemment un mauvais signe pour la croissance dans la mesure où la consommation représente près de 60 % du PIB.  En mars, la consommation de biens fabriqués a progressé pour le troisième mois consécutif (+0,8%), portée par les achats de biens durables (+1,6%). Mais les dépenses en habillement-textile sont restées stables et celles en énergie ont nettement reculé pour le deuxième mois d’affilée (-1,7% après -3,2%) sous l’effet des températures relativement clémentes pour la saison. Quant à la consommation de biens alimentaires, elle a baissé de 0,5% après des reculs de 0,1% et 1,0% en février et janvier.

Sur l’ensemble du premier trimestre, les dépenses de consommation en biens des Français ont progressé de +0,2% après un repli de 0,6% au quatrième trimestre 2018, une période impactée par le mouvement des «Gilets jaunes». Les achats de biens représentent près de la moitié de la consommation totale des ménages, qui contribue à son tour à un peu plus de la moitié du produit intérieur brut français

Le pouvoir d’achat : le mensonge de l’INSEE

Le pouvoir d’achat : le mensonge de l’INSEE

  • ·        
L’INSEE considère que le pouvoir d’achat des Français a augmenté de 1,4 % en 2018 alors qu’un sondage de l’institut BVA pour la presse régionale montre que 66% des Français ont le sentiment que leur pouvoir d’achat a diminué durant les douze derniers mois. En cause évidemment, des considérations politiques en amont pour valoriser la politique du pouvoir en place et des éléments méthodologiques qui faussent les résultats. L’INSEE s’appuie en effet pour mesurer l’évolution du pouvoir d’achat sur un indice des prix complètement obsolète. D’abord parce qu’il ne rend pas compte de la diversité des revenus et des situations. Deuxièmement parce qu’il n’intègre pas la modification de la structure de consommation. Ainsi les ménages consacrent de plus en plus aux dépenses contraintes (transport, logement, assurance, impôts, abonnements etc.)  et de moins en moins dépense ajustable comme par exemple l’alimentation et l’habillement. En outre ne tient pas compte du fait que les bas revenus dépensent la totalité de ce qu’ils touchent  tandis que les plus aisés économisent la plus grande partie. L’inflation réelle ne pèse que sur la partie effectivement dépensée.  Non seulement les Français considèrent que leur pouvoir d’achat à diminuer mais que cela va perdurer. 57% des Français pensent que le pouvoir d’achat va continuer de baisser. Un ressenti qui grimpe à 81% chez les plus de 65 ans, concernés notamment par la hausse de la CSG. À l’inverse, seulement 11% des sondés estiment que leur pouvoir d’achat a augmenté. Une confiance qui grimpe à 24% chez les Français qui gagnent plus de 5.000 euros par mois. De manière générale, 57% des sondés pensent que leur pouvoir d’achat va continuer de baisser alors que d’après les calculs de l’Insee, il va bondir de 3% en 2019.  Autre enseignement du sondage BVA, la précarité préoccupe 44% des Français, contre 37% en 2016. Les 25-34 ans sont les plus concernés par ce sentiment avec 54%. La consultation détaille également les principales difficultés financières des Français : 43% ont du mal à financer leur alimentation, 45% les actes médicaux, 59% les loisirs et 64% les vacances. Si 47% se disent concernés par les mesures d’Emmanuel Macron en faveur du pouvoir d’achat, 88% jugent qu’elles sont inefficaces. De son côté, l’Insee estime que les 10 milliards d’euros obtenus grâce au mouvement des « gilets jaunes » a toutes les chances d’être réinjectée très vite dans la consommation, et donc de faire fonctionner l’économie. Notamment grâce à la revalorisation et l’élargissement de la prime d’activité, destinée aux personnes touchant 1,5 fois le Smic et versée désormais à 5 millions de foyers contre 3,8 auparavant.

La TVA augmente les inégalités : une découverte de l’INSEE !

La TVA augmente les inégalités : une découverte de l’INSEE !

 

Les  économistes de l’Insee viennent de faire une grande découverte : l’augmentation de la TVA augmenterait les inégalités. On espère qu’ils n’ont pas trop mobilisé d’énergie publique -payée par l’État-  pour découvrir une telle évidence. On sait en effet depuis longtemps que dans les catégories à bas revenus, on utilise la totalité des salaires et autres allocations qui du coup sont à peu près entièrement soumis à la TVA, donc immédiatement imposés à hauteur de 20 % (sauf pour quelques produits et autres prestations). À l’inverse comme les revenus ne sont que partiellement utilisés par les ménages plus aisés, seule la partie consommée subit la TVA. Du coup proportionnellement les moins favorisés sont proportionnellement davantage taxés par la TVA que les autres. Notons que cette découverte méthodologique vaut aussi pour l’indice des prix de la consommation. Un indice forcément obsolète et pour les mêmes raisons. En effet la structure de consommation entre les ménages défavorisés et les ménages aisés et très différentes et une hausse moyenne des prix n’a pas la même influence selon qu’on gagne par exemple SMIC ou 10 000 € par mois. En outre la structure de consommation ne cesse de se déformer. En août. Les dépenses contraintes ne cessent d’augmenter et prennent une part de plus en plus importante chez les plus défavorisés tandis que les dépenses ajustables, elles,  diminuent (voir la confirmation dans le faible dynamisme constaté dans la grande distribution). L’INSEE a mesuré, à moyen terme, l’effet sur les inégalités d’une hausse de trois points de la TVA, prélèvement fiscal payé par l’ensemble de la population. L’étude des économistes de l’INSEE ne constitue donc pas une grande découverte scientifique mais une simple confirmation.

 L’INSEE constate en effet que, l’ensemble des contribuables s’acquitte de la TVA, qui représente 16% de l’ensemble des prélèvements obligatoires, contre 7% pour l’impôt sur le revenu, acquitté par 45 % des foyers fiscaux. Une hausse de la TVA, touchant la majorité des produits, a donc pour effet direct à court terme d’augmenter les inégalités, le poids de la TVA étant proportionnellement à leur revenu disponible beaucoup plus lourd pour. Les plus défavorisés que pour les ménages aisés.

 

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol