Archive pour le Tag 'Attentats'

Attentats islamistes en Russie

 Attentats islamistes en Russie 

 Dimanche soir, au moins six terroristes, des locaux, ont pris d’assaut deux synagogues et une église orthodoxe dans les deux grandes villes de la République russe caucasienne du Daguestan , Makhatchkala et Derbent. À Derbent, une synagogue a été incendiée, un prêtre orthodoxe, Nikolaï Kotelnikov, 66 ans, a été tué, la gorge tranchée. À Makhatchkala, les terroristes ont attaqué un poste de police, cibles habituelles des islamistes dans la région.

 Sur les 20 victimes de cette attaque, au moins 17 l’ont été dans les rangs des forces de l’ordre. Les autorités russes ont affirmé avoir « liquidé » - selon leur terme – six terroristes à l’issue des fusillades.

Ces attaques sont régulières dans cette  région  pourvoyeuse de terroristes russes à l’État islamique, la République du Daguestan .

Massivement financé par le Kremlin, le Daguestan, République musulmane sunnite, souffre d’une radicalisation d’une partie de sa société. Au-delà des opérations antiterroristes régulièrement organisées dans les montagnes, un événement a rappelé cet état de fait le 29 octobre dernier. Une foule avait pris d’assaut l’aéroport de Makhatchkala pour s’attaquer à un avion venu d’Israël, dans ce qui avait pris la forme d’une tentative de pogrom.

Vigipirate- Urgence attentats en France

Vigipirate- Urgence attentats en France

 

Après Moscou, le risque d’attentat doit être très pris au sérieux en France surtout à la veille des JO. Les pouvoirs publics ont donc décidé de remonter au plus haut niveau le plan Vigipirate.

«Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’État islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de rehausser la posture Vigipirate à son niveau le plus élevé : urgence attentat», a indiqué Gabriel Attal sur X à l’issue d’un conseil de défense à l’Élysée. Le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2 («sécurité renforcée – risque attentat») le 15 janvier.e

«La revendication de l’attentat de Moscou provient de l’État islamique au Khorassan. Or, cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France», a précisé Matignon. «Le Premier ministre a demandé au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, placé sous son autorité, de convoquer demain (lundi) à la première heure une réunion associant l’ensemble des services de sécurité impactés par le rehaussement du niveau Vigipirate», ajoute-t-on.

 L’attaque, vendredi au Crocus City Hall près de Moscou, a fait au moins 137 morts et 182 blessés selon le dernier bilan. Les enquêteurs continuent de fouiller les décombres du bâtiment abritant la salle de concert, ravagée par un gigantesque incendie déclenché par les assaillants.

 

Société-Attentats dans l’Aude : Pour un hommage annuel au héros, le colonel Arnaud Beltrame

Société-Attentats dans l’Aude : Pour un hommage annuel au héros, le colonel Arnaud Beltrame


Ce 24 mars 2018 dans un supermarché de Trèbes un terroriste avait pris en otage la caissière, positionnant le canon de son pistolet sur sa tête et tenant un couteau contre sa poitrine. C’est alors que le gendarme, le colonel Arnaud Beltrame, était entré dans le supermarché et avait « commencé à s’avancer lentement en engageant le dialogue avec le terroriste », raconte Julie. « C’est le terroriste qui a tendu la perche comme une provocation en disant : ‘Bah, prends sa place !’ A partir de là, Arnaud Beltrame a clairement proposé l’échange. Il a commencé à dire : ‘La petite dame, elle n’y est pour rien, laisse-la repartir. Moi, je suis gendarme, je représente l’Etat, prends-moi à sa place’ », poursuit celle qui publie Sa vie pour la mienne (éditions Artège).

Le colonel Beltrame a reçu les honneurs de la nation mais son geste d’un exceptionnel courage mériterait mieux avec un hommage annuel pour rappeler la haute conception qu’avait le colonel des valeurs de la république.

Attentats dans l’Aude : Pour un hommage annuel au héros, le colonel Arnaud Beltrame

Attentats dans l’Aude : Pour un hommage annuel au héros, le colonel Arnaud Beltrame


Ce 24 mars 2018, unterroriste avait pris en otage la caissière, positionnant le canon de son pistolet sur sa tête et tenant un couteau contre sa poitrine. C’est alors que le gendarme, le colonel Arnaud Beltrame, était entré dans le supermarché et avait « commencé à s’avancer lentement en engageant le dialogue avec le terroriste », raconte Julie. « C’est le terroriste qui a tendu la perche comme une provocation en disant : ‘Bah, prends sa place !’ A partir de là, Arnaud Beltrame a clairement proposé l’échange. Il a commencé à dire : ‘La petite dame, elle n’y est pour rien, laisse-la repartir. Moi, je suis gendarme, je représente l’Etat, prends-moi à sa place’ », poursuit celle qui publie Sa vie pour la mienne (éditions Artège).

Le colonel Betrame a reçu les honneurs de la nation mais son geste d’un exceptionnel courage mériterait mieux avec un hommage annuel pour rappeler la haute conception qu’avait le colonel des valeurs de la république.

Politique-Attentats en Iran : l’État islamique revendique

Politique-Attentats en Iran : l’État islamique revendique

Comme nous l’indiquions dans un précédent article le terrible attentat qui a fait 84 morts lors de la cérémonie honorant le général Oassam Soleimani a été organisé par les forces contestataires de l’État islamique. Bref un règlement de comptes entre chiites qui dominent évidemment l’Iran pour l’instant et sunnites de l’EI.

Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué jeudi les deux explosions, via la messagerie Telegram.Une revendication qui court à une éventuelle responsabilité des États-Unis et Israël. Un attentat typique des actions de l’État islamique qui démontre une certaine instabilité encore en Iran en dépit de la dictature des mollahs.

Qassem Soleimani avait été tué en janvier 2020 dans une attaque de drone américaine en Irak. Homme clé du régime iranien, il était également l’une des personnalités les plus populaires du pays. Architecte de la puissance régionale de l’Iran, on l’a parfois surnommé le Commandant de l’Ombre.

Attentats en Iran : l’État islamique revendique

Attentats en Iran : l’État islamique revendique
Comme nous l’indiquions dans un précédent article le terrible attentat qui a fait 84 morts lors de la cérémonie honorant le général Oassam Soleimani a été organisé par les forces contestataires de l’État islamique. Bref un règlement de comptes entre chiites qui dominent évidemment l’Iran pour l’instant et sunnites de l’EI.

Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué jeudi les deux explosions, via la messagerie Telegram.Une revendication qui court à une éventuelle responsabilité des États-Unis et Israël. Un attentat typique des actions de l’État islamique qui démontre une certaine instabilité encore en Iran en dépit de la dictature des mollahs.

Qassem Soleimani avait été tué en janvier 2020 dans une attaque de drone américaine en Irak. Homme clé du régime iranien, il était également l’une des personnalités les plus populaires du pays. Architecte de la puissance régionale de l’Iran, on l’a parfois surnommé le Commandant de l’Ombre.

Attentats en Espagne: manque de solidarité en France

Attentats en Espagne: manque de solidarité en France

 

 

On peut légitimement se demander si le terrorisme n’est pas en voie de banalisation tellement les réactions paraissent timides. Par exemple le dernier attentat en Espagne qui a pourtant fait des victimes françaises n’a suscité que quelques réactions assez convenues par voie de communiqué. Il s’agit pourtant d’un premier attentat  en ’Espagne. On aurait attendu mieux de la part de la France. Qu’elle prenne par exemple l’  initiative d’un vaste mouvement de protestation organisée dans toute l’Europe. La bataille est en effet culturelle et idéologique. C’est la bataille de la démocratie contre la barbarie. Elle durera 30 ou 40 ans, il s’agit de triompher de la barbarie de quelques jeunes tarés, le plus en souvent anciens délinquants qui veulent donner une légitimité religieuse à leur violence.  .Faut-il rappeler qu’après l’attentat contre Charlie hebdo des millions de Français s’étaient mobilisés avec la présence de 40 responsables politiques de pays étrangers. Depuis les crimes contre Charlie hebdo, d’autres événements tragiques se sont déroulés en France à Nice en particulier et aussi un peu partout dans le monde. Du coup,  l’impression d’accoutumance voire d’impuissance se répand y compris chez les responsables politiques.  Le dernier bilan des victimes françaises des attentats de la fin de la semaine en Espagne, publié samedi par le ministère des Affaires étrangères, fait état de 30 blessés, dont cinq dans un état grave. Seize de ces blessés ont pu quitter les hôpitaux où ils étaient soignés et 14 sont encore hospitalisés dans des établissements de la région de Barcelone, a précisé le Quai d’Orsay dans un communiqué. Les attaques aux véhicules bélier de Barcelone et Cambrils, en Catalogne, revendiquées par l’organisation de l’Etat islamique, ont fait au total 14 morts et 126 blessés. Certes les Français sont en vacances, le gouvernement aussi mais le pire dans cette bataille c’est de trouver des excuses au manque de solidarité. De ce point de vue on peut se réjouir de l’initiative du maire de Nice de réunir les maires des plus grandes villes européennes avec le commissaire européen à la sécurité afin de6 aux moyens de lutte contre ce terrorisme.

Pour l’anonymat des auteurs d’attentats

Pour  l’anonymat des auteurs d’attentats

 

Une idée sans doute intéressante, celle qui consiste à imposer l’anonymat pour les auteurs d’actes de terrorisme. En effet la plupart de ces terroristes affichent  des personnalités au profil lamentable, ce sont en effet le plus souvent des tarés voir des criminels qui recherchent dans les attentats une honorabilité justifiée par leurs supposées convictions religieuses. Bref des marginaux et des voyous en quête de titres de martyrs largement diffusés dans les médias. Imposer l’anonymat permettrait d’enlever l’une des motivations profondes des auteurs de ces crimes. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Midi-Pyrénées, Franck Touboul, a donc  réclamé « l’anonymat des terroristes qui privent de noms ceux qui ont été privés de vie ».  La ville de Toulouse a honoré cinq ans après, dimanche, la mémoire des sept victimes de Mohamed Merah, avec cet  appel pour que les auteurs de tels actes restent anonymes. La cérémonie, qui a réuni plus d’un millier de personnes, s’est déroulée pour la première fois dans l’enceinte de l’école juive Ohr Torah, anciennement Ozar Hatorah, où quatre victimes, dont trois enfants, sont tombées le 19 mars 2012 sous les balles du tueur djihadiste. Celui-ci avait abattu trois militaires à Toulouse et Montauban (Tarn-et-Garonne) les jours précédents. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Midi-Pyrénées, Franck Touboul, a expliqué la justification de sa demande d’anonymat :   »Notre demande est simple : c’est une simple modification du droit existant », a-t-il dit en présence du ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux. « Il n’y aura jamais de refuge sur le sol national pour les terroristes qui s’en prennent à nos enfants, à nos proches, à nos amis, à nos policiers et à nos soldats », a dit le ministre.

Baisse du Tourisme : attentats et manifs responsables

Baisse du Tourisme : attentats et manifs responsables

 

En dépit de l’euro de foot organisé en France,  l’activité touristique a encore régressé au second trimestre. En cause, les conséquences des attentats, aussi les blocages et autres manifs qui ont contribué également à ternir l’image de la France. Les premières indications de l’été laissent supposer une nouvelle baisse pour le troisième trimestre notamment de la part des étrangers. La fréquentation touristique en France a donc rechuté au deuxième trimestre sous les effets d’une météo maussade et d’un faible nombre de jours fériés, même si l’Euro de football a permis de limiter les dégâts dans les villes de province qui ont accueilli des matches, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Le nombre de nuitées dans les hébergements touristiques a ainsi chuté de 4,8%, à 92,4 millions, sur avril-juin par rapport à la même période de l’an passé, après une hausse révisée à 1,1% (1,0% estimé précédemment) au premier trimestre 2016. L’Insee souligne que le deuxième trimestre a compté cette année deux jours fériés, contre cinq en 2015. La baisse a été particulièrement marquée pour les nuitées étrangères (-8,5% contre -2,7% au 1er trimestre), atteignant une ampleur comparable à celle du 4e trimestre 2015, qui a été touché par les attentats de Paris et de Saint-Denis. La fréquentation des seuls hôtels a reculé de 3,5%, effaçant son rebond du 1er trimestre (+1,9%). La clientèle étrangère, en baisse pour le troisième trimestre consécutif, s’est encore contractée de 7,3%. Seuls les hôtels situés dans les grandes villes de province ont vu leur fréquentation augmenter (+1,5%) en partie grâce à l’Euro de football. Mais ceux de l’agglomération parisienne (-10,3%) ont été plus pénalisés par la défection de la clientèle étrangère. La fréquentation des autres hébergements collectifs touristiques (résidences, villages vacances) a chuté de 6,4%, là aussi en raison de la défection des étrangers (-20,2%). Les campings ont connu de leur côté un début de saison difficile avec un recul de 6,8% de leur fréquentation par rapport au printemps 2015.

(Avec Reuters )

 

 

« anonymiser » les auteurs d’attentats

« anonymiser » les auteurs d’attentats

 

Afin de limiter la propagande islamiste et la publicité dont bénéficient les djihadistes plusieurs médias français ont décidé de ne plus montrer les portraits des auteurs d’attentats et pour certains, comme Europe 1, de ne plus divulguer leur nom afin de les condamner, en quelque sorte, à l’anonymat. La secrétaire d’Etat chargée de l’aide aux victimes, Juliette Méadel, avait annoncé le 21 juillet dernier sur metronews.fr la création d’un groupe de travail qui proposera en septembre des mesures pour « repenser l’éthique des médias » dans la couverture des attentats. « Ceux qui commettent ces actes attendent une gloire planétaire. On peut même considérer que cela fait partie de l’acte. De ce point de vue, il faut réfléchir à des moyens de donner de l’information sans forcément livrer tous les détails de l’identité ou de la biographie du terroriste », expliquait-elle. Mardi soir sur TF1, à la suite de l’assassinat d’un prêtre revendiqué par l’Etat islamique, l’archevêque de Paris, Mgr Vingt-trois, s’est interrogé sur la « médiatisation excessive » des attentats qui pourrait être « un facteur aggravant parce que c’est : ‘Enfin, on peut parler de moi, je suis quelqu’un’ ». La chaîne d’informations en continu BFM TV et la direction du Monde ont d’ores et déjà pris la décision de ne plus publier les photographies des auteurs des tueries. Dans un éditorial publié dans Le Monde mercredi, le directeur du journal explique vouloir « éviter d’éventuels effets de glorification posthume ». Le député socialiste Sébastien Pietrasanta, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire de lutte contre le terrorisme, estime que « c’est une bonne chose ». « Ce sujet a été évoqué lors d’une table ronde avec les victimes, qui disaient qu’on parlait plus des terroristes que des victimes », a-t-il dit mercredi à Reuters. « Ça pourrait éviter à la fois le mimétisme — avec des types érigés en héros — et la glorification », a-t-il souligné. Dans ses recommandations, la commission d’enquête exhorte notamment « les responsables du pouvoir exécutif et de la presse à engager, dans les meilleurs délais, une réflexion sur le traitement médiatique d’une attaque terroriste » avec l’élaboration d’une charte. Le psychanalyste tunisien Fethi Benslama, appelé à superviser le dispositif psychologique des centres de déradicalisation en France, avait plaidé au lendemain de l’attentat de Nice pour « un pacte » entre les médias afin de « ne plus publier les noms et les images des auteurs » de ces actes. « Les commanditaires veulent les faire connaître, mais les faire connaître comment? Ça restera au niveau de leur réseau, ça reste assez limité », a-t-il justifié sur France Culture.

(Avec Reuters)

Attentats : « une classe politique nulle »

Attentats : « une classe politique nulle »

« Débat minable, pas du tout à la hauteur du défi. Notre classe politicienne est nulle face à cela, elle donne le sentiment de courir derrière l’événement, d’être intéressée surtout par ses chamailleries » Gilles Kepel. spécialiste du djihadisme dont les propos sont rappelés par Challenges  Kepel vise  l’ensemble d’un personnel politique qui donne le sentiment de se raccrocher à des réflexes de posture et de communication comme dépourvus de sens, comme s’il était dépassé par la dimension historique des événements auquel il est confronté. La sentence sans appel de Gilles Kepel ne vise pas seulement la gauche de gouvernement, François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Il inclut également les gauches de la gauche, dont certains représentants, en dépit de tout bon sens, continuent de dénoncer l’Etat d’urgence, Les Républicains de Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, qui oscillent entre obligation d’union nationale et tentation polémique, et le Front national de Marine Le Pen et Florian Philippot. A en croire Kepel, les uns comme les autres ne comprennent pas le bouleversement de l’histoire auquel ils sont confrontés. D’une part, en ce qu’ils ne comprennent pas l’ennemi et son fonctionnement, pourtant transparent: « le logiciel de ce terrorisme-là n’a toujours pas été compris par le pouvoir politique, quel qu’il soit (…) On est dans une autre dimension, il ne s’agit pas de dire qu’on va faire appel à la réserve, tout le monde sait que les forces de l’armée et de la police sont épuisées ». Face à ce danger, le gouvernement, chaque fois dans l’urgence, procède à des annonces qui ont pour objet de rassurer, autant que faire se peut, l’opinion. A chaque tragédie, le curseur du déploiement des forces policières et militaires monte d’un cran. Après Nice, c’est la Réserve qui est convoquée. Et l’état d’urgence maintenu pour trois mois encore. Le gouvernement pouvait-il faire autrement, dans les heures qui suivent un acte de la nature de celui commis à Nice? Non. Il fallait envoyer des signaux de rassurance l’opinion inquiète. Mais cette même opinion inquiète, en demande d’actes immédiats, sait aussi que ce qui a eu lieu à Nice relève de la menace auscultée par Gilles Kepel. Des sentinelles déployées ici et là ne suffisent pas à empêcher un individu déterminé à passer l’acte. Partenaire du gouvernement, ses oppositions de droite, d’extrême droite et d’extrême gauche paraissent aussi éprouver de la peine à se hisser à la hauteur du rendez-vous de l’histoire.  Si, comme le dit Kepel, notre classe politique est nulle, tétanisée par une opinion fragmentée, clivée et divisée, le risque est alors grand de voir triompher la stratégie déployée par les ennemis de la France, à savoir « faire en sorte que la société, qui est totalement déboussolée, se prépare à une logique de guerre civile entre enclaves de confessions différentes ».

(Challenges)

Attentats : le patron du GIGN accusé d’incompétence

Attentats : le patron du GIGN accusé d’incompétence

 

Il faut sans doute que la situation soit très grave pour que des gendarmes du GIGN dénoncent l’incompétence et le manque de courage de leurs patrons. La preuve aussi sans doute qu’il serait urgent de regrouper les forces d’intervention sous un même commandement. Ce qui a été proposé par la commission parlementaire qui a enquêté sur la tuerie du Bataclan. Une proposition rejetée par le ministre de l’intérieur. Le cloisonnement des forces d’intervention et encore davantage des organismes de renseignement portent pourtant préjudice à la lutte contre le terrorisme. Le colonel Hubert Bonneau était-il l’homme de la situation pour gérer les attentats du 13 novembre ? C’est la question qui se pose après la lecture d’une lettre dans laquelle des gendarmes d’élite du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) s’en prennent anonymement à leur chef, «peu courageux ». Ils lui reprochent notamment de ne pas avoir engagé ses hommes au Bataclan lors des attaques terroristes. La missive de trois pages adressée au patron de la gendarmerie nationale Denis Favier, révélée par Le Canard enchaîné, est seulement signée « l’esprit de l’inter » – les syndicats n’étant pas autorisés dans la gendarmerie - au nom de membres de la Force intervention, qui regroupe une centaine de militaires. Il est impossible de savoir combien d’entre eux adhèrent aux propos virulents de ce courrier, mais selon les différents gendarmes du GIGN interrogés sous couvert d’anonymat, elle émane d’une poignée de mécontents tandis que de nombreux membres de la force d’élite n’y ont pas été associés. « Voilà maintenant deux ans que nous subissons le commandement injuste et peu légitime du colonel Bonneau », écrivent donc ces mécontents, exaspérés par « un mauvais chef », « qui fait de son mieux pour minimiser la Force intervention ». L’officier n’est pas issu comme eux de « l’inter », ou « intervention », cœur de métier du GIGN, et pour les gendarmes anonymes, c’est un tort. Ils estiment qu’il « ne comprend rien aux missions d’intervention », « est peu courageux et perd ses moyens dans l’action« .  Ils pointent notamment du doigt, la soirée du 13 novembre. Au début des attentats, un groupe du GIGN s’est pré-positionné, à la demande des autorités, à la caserne des Célestins, dans le centre de Paris, pour intervenir en cas de nouvelles attaques.  »Alors que nous étions 40 opérationnels (…) prêts à mener un assaut, prêts à faire cesser la tuerie », le colonel Bonneau « attendait sagement d’être appelé » et « se cachait derrière une histoire de compétence territoriale », accusent-ils. Rétrospectivement, il se disent « scandalisés et traumatisés par cet événement ».  L’assaut au Bataclan contre les jihadistes a été mené par les unités d’élite de la police. La commission d’enquête parlementaire sur les attentats qui vient de rendre ses conclusions a conclu qu’il n’était « pas nécessaire » de solliciter le GIGN, estimant que la BRI et le Raid étaient mobilisés en nombre suffisant à la salle de spectacles. Interrogée par l’AFP, la direction générale de la gendarmerie nationale n’a pas donné suite dans l’immédiat.

 

(Avec AFP)

Attentats Orlando, France, ailleurs : une réaction à la prochaine défaite de l’Etat islamique

Attentats Orlando, France, ailleurs : une réaction à la prochaine défaite de l’Etat islamique

 

 

Partout dans le monde se multiplient  les actes terrorises mais ceux qui se produisent dans les pays occidentaux sont les plus médiatisés. Il a y évidemment cet assassinat massif à Orlando, hier celui d’un couple de policiers en France, presque tous les jours des actes horribles au Proche et Moyen orient dont on parle moins. Des attentats qui pourraient se multiplier car l’Etat islamique est sur le recul et pourrait être complètement défait d’ici la fin de l’année. Du coup certains individus fanatiques, souvent des marginaux,  veulent venger cette défaite annoncée et  font allégeance à l’Etat islamique avant leurs crimes. D’autres crimes sont programmés directement par l’Etat islamique surtout sur les lieux du conflit. Des opérations meurtrières qui témoignent cependant de l’affaiblissement de l’Etat islamique qui a perdu la moitie de son territoire.  En effet deux ans après la proclamation par l’Etat islamique d’un califat sur un territoire à cheval entre la Syrie et l’Irak, ceux qui le combattent ont lancé une offensive généralisée sur plusieurs fronts. En Syrie, en Irak et en Lybie.   Vendredi, les troupes du gouvernement syrien soutenues par la Russie d’une part, et des combattants soutenus par les Etats-Unis d’autre part, avançaient chacun de leur côté en Syrie, tandis qu’en Irak voisin, l’armée irakienne cherchait toujours à reprendre Falloudja, à l’ouest de Bagdad.  Enfin, en Libye, où l’EI s’est implanté l’an dernier à la faveur du chaos qui régnait dans le pays, des combats sont en cours à Syrte, pour tenter de l’en déloger. En Syrie, les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance arabo-kurde d’insurgés, ont lancé à la toute fin du mois dernier une offensive pour reprendre la dernière portion de la zone frontalière turco-syrienne encore dans les mains de l’EI et encerclent la principale ville du secteur, Manbij. Les FDS, soutenues par les frappes aériennes de la coalition anti-EI menée par les Etats-Unis, et par des éléments des forces spéciales américaines et françaises, ont coupé vendredi la dernière voie d’accès à Manbij, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme. La zone est cruciale pour les approvisionnements de l’EI. Au sud, l’armée syrienne et ses alliés chiites, soutenus par la Russie, ont pris le contrôle d’un carrefour stratégique dans la province de Rakka. Ce carrefour contrôle une grande voie routière qui mène à la fois à Tabka, ville tenue par l’EI sur l’Euphrate, puis à Rakka, la capitale de la province. Cette offensive a également été lancée la semaine dernière. Les médias favorables au régime du président syrien Bachar al Assad ont appelé les offensives en cours « la course à Rakka ». Il s’agit pour les forces gouvernementales de prendre pied dans le fief de l’EI avant les milices soutenues par les Etats-Unis. L’avancée des FDS est la percée la plus ambitieuse menée jusqu’ici en Syrie par un groupe allié aux Etats-Unis, lesquels avaient eu auparavant des difficultés à trouver des alliés fiables sur le terrain en Syrie. Cette offensive semble avoir incité la Russie et le président syrien à tourner à leur tour leurs armes contre l’EI. L’Occident a longtemps accusé Moscou et Damas de frapper en priorité les autres ennemis du président syrien. Par ailleurs, les peshmergas kurdes sont déployés sur un arc au nord et à l’est de Mossoul tandis que l’armée irakienne tente de reprendre Falloudja, située à 50 kilomètres de Bagdad. Le Service anti-terroriste, une unité d’élite de l’armée irakienne, se battait vendredi dans al Chouhada, un quartier du sud de Falloudja, a constaté un photographe de Reuters sur les lieux. On entendait de fortes explosions et des tirs dans le quartier, tandis que des avions, apparemment de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, survolaient la zone. L’assaut sur Falloudja, décidé par le Premier ministre Haïdar al Abadi après une série d’attentats suicide à Bagdad, n’était pas au programme des Etats-Unis qui souhaitaient que l’armée irakienne se concentre sur la reconquête de Mossoul. En Irak, l’état-major de la coalition contre l’EI n’a pu confirmer des informations d’une chaîne de télévision selon lesquelles Abou Bakr al Baghdadi, le chef autoproclamé de l’Etat islamique a été blessé.

Après les attentats, les inondations, les grèves, les Holigans !

Après les attentats, les inondations, les grèves, les Holigans !

 

Acharnement du hasard ou imprévoyance en tout cas la France ne cesse de cumuler des perturbations de tous ordres. Il y a d’abord eu évidemment les terribles attentats de novembre peut-être difficilement prévisibles mais qui ont permis de montrer les failles de nos services de renseignement tant au plan français qu’au plan européen. Ensuite des grèves certes ultra minoritaire mais qui ont créé des dysfonctionnements et de la gêne tant pour les juges que pour les deux entreprises. Des grèves qui traînent depuis trois mois et surtout le faite de secteurs qui ne sont absolument pas concernés par la loi. Une sorte de chienlit qui affecte l’économie et l’image de la France (témoin les retombées très négatives sur les activités touristiques par exemple). À cela se sont ajoutés les dégâts causés par les inondations elles aussi déclarées imprévisibles alors qu’elles sont largement liées à l’urbanisation, au bétonnage des seuls, à l’agriculture industrielle et au réchauffement climatique. Dernier événement en date parmi les mauvaises nouvelles la fête de l’euro gâché par les polygames dans plusieurs villes notamment à Marseille qui a connu une véritable guérilla entre supporters fous. Un événement sans doute aussi encore imprévisible alors qu’on pouvait parfaitement interdire l’accès en France assez les individus clairement identifiés et qui sont pour l’essentiel interdit de stade dans leur propre pays. A l’approche du coup d’envoi d’Angleterre-Russie, de nouveaux incidents ont éclaté samedi sur le Vieux-Port à Marseille où étaient rassemblés plusieurs centaines de supporters avant ce match de l’Euro 2016.  Cette série d’affrontements a fait 35 blessés. Un Anglais se trouvait samedi entre la vie et la mort, selon les marins-pompiers, qui ont aussi dénombré trois personnes considérées comme « grièvement blessées ». Le supporter anglais le plus gravement touché a reçu, vers 17h30, « des coups de barre de fer, vraisemblablement à la tête », a rapporté une source policière. Un CRS a tenté de le ranimer sur place avant qu’il ne soit évacué vers un hôpital, a-t-elle ajouté. Son pronostic vital est engagé, a complété le préfet de police des Bouches-du-Rhône Laurent Nunez. Le pronostic vital des trois autres blessés graves n’était pas engagé. « La police est intervenue sur une rixe qui opposait des supporters anglais, russes et français dans le secteur du Vieux-Port. C’était impressionnant mais le calme est revenu en quelques minutes « , a déclaré à l’AFP le préfet de police. La police – quelque 250 policiers et gendarmes – a fait usage de gaz lacrymogènes et les supporters sont partis en courant dans les rues avoisinantes, certains continuant à se battre entre eux, en s’arrachant leur T-shirt et en brisant des bouteilles de bière, a constaté l’AFP. La plupart avaient une bouteille à la main, certains des packs entiers.

Attentats : que les politiques et la justice la ferment !

Attentats : que les politiques et la justice la ferment !

 

 

L’action politique et l’action judiciaire s’inscrivent  désormais dans un processus de télé réalité. Chaque jour,  un politique ou un procureur donne presque en temps réel le détail des avancées des enquêtes policières. De quoi évidemment complètement déstabiliser le travail déjà difficile des enquêteurs. Sans doute une pathologie de nature existentielle tant pour les politiques que pour les responsables de la justice. Surtout quand il s’agit de s’exprimer pour ne rien dire ou pire  pour révéler des éléments perturbateurs pour l’enquête. C’est la mode du terrorisme en « live » à la télé  avec des politiques qui se délectent de parler sur des sujets qui masquent leur incompétence dans d’autres domaines, incompétence qui ne les exonère pas de leur responsabilité en matière de sécurité. Il serait donc temps de conseiller aux politiques, aux procureurs mais aussi aux médias de la fermer et ceci tant que l’enquête n’est pas complètement bouclée. Or à ce jour, personne ne connaît l’étendue du réseau à l’origine des attentats à l’origine des attentats du 13 novembre en France et de ceux de Bruxelles , ce qui n’a pas empêché Hollande en mal existentiel d affirmer que ce réseau « est en voie d’être anéanti », . Ce que personne ne sait évidemment sans parler de la nature des liens organisationnels avec l’État islamique. Pourtant en direct à la télé Hollande s’exprime. :

« Nous savons qu’il y a d’autres réseaux. Même si celui qui a commis les attentats de Paris et de Bruxelles est en voie d’être anéanti, il y a toujours une menace qui pèse », a déclaré le président français au début d’un entretien avec l’ancien président israélien Shimon Peres, à l’Elysée.

 

(Avec Reuters et AFP)

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