Le crime de lèse-majesté vis-à-vis de Mélenchon par Raquel Garrido sanctionné
Comme dans les théocraties et autres dictatures, à LFI le pouvoir est très centralisé et la critique condamnable. Ainsi la mise à l’écart de Raquel Garrido qui avait critiqué Mélenchon révèle en définitive la nature même de l’idéologie de LFI. Le centralisme est consubstantiel à ce parti plus proche d’un parti communiste des années 50 que d’un parti démocratique.
Raquel Garrido, vient de faire les frais de ce centralisme » démocratique ». Pendant quatre mois elle ne pourra « plus être oratrice » pour LFI à l’Assemblée nationale mais juge cette sanction « sévère », « humiliante » et déplore l’actuelle « concentration des pouvoirs » au sein de son parti.
« Il ne peut y avoir dans une société démocratique, ni au niveau de l’État, ni dans les partis, de crime de lèse-majesté ». La députée, Raquel Garrido réagit ce mardi 7 novembre, sur le plateau de C à Vous, à sa sanction par le bureau de LFI pour avoir « nuit au bon fonctionnement collectif du groupe parlementaire ». Et notamment pour avoir « dénigré » Jean-Luc Mélenchon. Elle, parle plutôt de « critiques » qui l’ont « exposé à des procédures disciplinaires ».
« La France Insoumise c’est un programme, pas un homme. On ne pourrait donc être Insoumis que si l’on est d’accord avec Jean-Luc Mélenchon? Non. Il faut revoir notre stratégie », déclare la députée Seine-saint-denis auprès du Parisien.
Raquel Garrido reproche au sein de son parti « une concentration des pouvoirs » telle que prévue dans la Ve République et que LFI « reproche aux macronistes ».
Elle déplore qu’il y ait autour de l’ancien candidat à la présidentielle, « une tentation de la scission, de l’exclusion ».
« Aujourd’hui, notre travail est de fédérer, pas de cliver », souligne-t-elle. « Et certainement pas à gauche. Quel intérêt avons-nous à quereller avec le PS et le PCF ou encore avec le monde syndical ? Ou entre Insoumis ? Aucun ».
continuera de défendre le programme de La France insoumise, qu’elle a aidé à co-fonder, et tient à « l’unité du parti ».
« Nous n’avons pas un désaccord sur le programme de LFI, mais sur la stratégie », affirme-t-elle. [...] « J’ai l’intention de me battre pour améliorer mon mouvement. »
Celle – qui a été sommée de ne « plus être oratrice » de La France insoumise à l’Assemblée pour quatre mois soit « la moitié de la session parlementaire ordinaire » – dit « avoir le coeur brisé » face à cette décision.
Elle juge la sanction « sévère » et « humiliante ». D’autant plus, que sa durée est égale à celle infligée en décembre 2022 à Adrien Quatennens après sa condamnation pour violences conjugales. « Je le prends comme une infamie supplémentaire », assure-t-elle.
Elle déplore également la manière dont sa sanction a été prise et parle d’une « justice expéditive ».
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