FIFA : arrestations à Zurich dans la mafia des dirigeants (New York Times)
Un coup de filet vient d’être réalisé par la police suisse pour arrêter plusieurs dirigeants de la FIFA. Une organisation à caractère mafieux dont la plupart des dirigeants sont impliqués dans des affaires de corruption et de trafic d’influence. Sans parler des magouilles internes pour contrôler l’organisation. Curieusement peu de responsables politiques français ou étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier, qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric dont bénéficient ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux, lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. Les autorités suisses ont donc procédé à de nouvelles arrestations, dont certaines ont été effectuées avant l’aube dans un hôtel à Zurich, dans le cadre de l’enquête pour corruption présumée au sein de la Fédération internationale de football (Fifa), rapporte le New York Times. La police de Zurich s’est contentée de dire qu’elle prenait des mesures aujourd’hui dans le cadre de cette enquête au nom de l’Office fédéral de la justice, lequel n’a pu être joint dans l’immédiat. Les forces de l’ordre ont ciblé des responsables actuels et passés de la Fifa pour des soupçons de racket, de blanchiment d’argent et de fraude, selon le New York Times. Plus d’une dizaine de personnes devraient être inculpées, parmi lesquelles ne figure pas Sepp Blatter, le président de la Fifa, poursuit le journal.’ alt=skip v:shapes= »cross_skip_82332″> Cette nouvelle vague d’inculpations devrait particulièrement viser des responsables d’Amérique centrale et du Sud, selon le journal.