Archive pour le Tag 'zones'

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Mobiles : des zones blanches toujours délaissées

Mobiles : des zones blanches toujours délaissées

 

 

C’est le flou artistique concernant les zones blanches vis-à-vis desquelles s les opérateurs avaient accepté les contraintes du régulateur. En fait on est incapable de dire s’il y a eu ou non des progrès. De fait l’évaluation n’est pas évidente concernant la nature exacte de la couverture technique réelle . Beaucoup de couverture ne sont que partielles. De temps en temps, les utilisateurs peuvent accéder au réseau mais selon l’environnement météorologique notamment l’accès peut n’être que temporaire. Il y a les zones complètement blanches c’est-à-dire complètement dépourvues de réseaux mais surtout nombre de zones à couverture temporaire. Exemple ces régions qui reçoivent des SMS ou des messages le lendemain de leur émission ! Dans le cadre d’un accord, baptisé « New Deal », signé en janvier 2018 entre l’Etat et les opérateurs, ces derniers se sont engagés à en finir avec les zones blanches, ces territoires où le mobile ne passe toujours pas. A l’initiative des collectivités, l’Etat sélectionne régulièrement, via des arrêtés, des centaines de villages et sites à couvrir. Les opérateurs ont ensuite deux ans, au maximum, pour y installer des pylônes de téléphonie et les mettre en service. Un premier arrêté, qui prévoyait la construction de 485 pylônes, a été publié le 4 juillet 2018. Alors que la période de deux ans pour bâtir ces infrastructures s’est achevée, l’Arcep, qui doit vérifier si les opérateurs ont bien respecté leurs obligations, n’est toujours pas en capacité de vérifier si les zones blanches se sont réellement réduites.

Déconfinement: dans les zones vertes, les restaurants vont reprendre du service

Déconfinement: dans les zones vertes, les restaurants vont reprendre du service

Les premiers établissements rouvriront le 2 juin, avec au moins un mètre entre chaque client. Un protocole sanitaire a été signé entre les professionnels du secteur et les autorités.

Les restaurateurs se préparent à reprendre leur activité, en supprimant des tables. Dans les zones vertes, les premiers rouvriront le 2 juin ; les autres attendent toujours d’être fixés sur leur sort. L’espace à réserver entre chaque client était devenu l’enjeu numéro un de la réouverture. Pour des raisons sanitaires, le gouvernement plaidait pour deux mètres, soit un périmètre de 4 mètres carrés par client, comme dans les bureaux. Sous la pression des professionnels, représentés par Sébastien Bazin, le PDG d’Accor, l’espace a été réduit à un mètre.

Un accord a été trouvé ce week-end. Il ouvre la voie à une reprise, même difficile. «Depuis le début, les restaurateurs proposent un mètre de distance entre chaque client, confie Hubert Jan, responsable restauration à l’Umih. Le Conseil scientifique avait fait pression sur le gouvernement pour que ce soit 2 mètres. Cette obligation empêchait les professionnels de rouvrir, en les tuant économiquement. Le bon sens des uns et des autres l’a emporté.»

Malgré leurs différences, petits indépendants comme grands groupes ont proposé un protocole de déconfinement commun, avec des règles de bonne conduite sanitaire. Ce document de 10 pages, signé par les autorités et les professionnels, et que s’est procuré Europe 1, vient confirmer cette distance d’un mètre. Chaque tablée (de 10 personnes maximum) devra être servie par un même membre du personnel, qui devra se laver les mains toutes les 30 minutes ou porter des gants. Pour les menus, la version papier devra être évitée au maximum, selon le document, qui suggère de recourir à un support numérique, une présentation orale ou encore une ardoise maintenue à distance. Les clients seront tenus de se désinfecter les mains s’ils n’ont d’autre choix que de toucher la version papier. Les buffets seront autorisés, sous réserve de la mise en place d’un sens de circulation et d’un marquage au sol. Il en va de même aux toilettes, «où les distances de sécurité devront être clairement matérialisées en cas de file d’attente», explique Europe 1. Un référent Covid-19 chargé de veiller à l’application de ces règles devra être nommé.

La restauration avec service à table est essentiellement constituée de petits établissements: 90 % de l’activité est réalisée par des entreprises de moins de dix salariés, qui disposent de petites surfaces. «Avec un mètre de distance, on peut estimer que les professionnels perdront entre 40 et 50 % de chiffre d’affaires, calcule Hubert Jan. Les restaurateurs qui sont dans les zones touristiques vont pouvoir rouvrir. Dans les grandes zones urbaines comme Paris, beaucoup attendront septembre.»

 

 

 

Beaucoup d’emplois sont en jeu. À elle seule, la profession emploie 830.000 personnes dans 206.800 cafés, bars et restaurants. À l’arrêt depuis le 14 mars, elle vit sous perfusion d’aides (chômage partiel, prêts garantis par l’État, reports et annulations de charges…). Le plan de relance à 18 milliards d’euros du gouvernement doit permettre d’éviter des faillites. Mais il y en aura.

Unmute

Télécoms : la fin des zones blanches ?

Télécoms : la fin des zones blanches ?

L’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, déclare qu’elle va améliorer ses cartes de couverture mobile. Des cartes assez critiquées dans des zones peu denses; en fait, théoriquement on peut y disposer des technologies en 2G, en 3G et en 4G  mais concrètement  cela en fonction notamment des conditions météo. Pourtant partout on annonce déjà  la couverture par la technologie 5G pour les mobiles et par le câble. Le problème c’est que ces technologies ne sont pas prêtes d’atteindre des territoires isolés, le câble jamais sans doute compte tenu des coûts que cela représente et la 5G dans des années et des années

Dans un rapport récent sur la couverture numérique du territoire, les députés Laure de la Raudière (Agir) et Eric Bothorel (LREM), s’en sont fait l’écho. Il existe, déplorent les parlementaires, « un décalage préoccupant entre les cartes de couverture et la réalité perçue sur le terrain ».

 « En dépit des progrès réalisés, il existe aujourd’hui un décalage notable entre la couverture mobile mesurée par l’Arcep et la couverture ressentie par les citoyens, détaillent Laure de la Raudière et Eric Bothorel. Cet écart explique d’ailleurs le recours croissant, de la part des collectivités, à des outils leur permettant de réaliser leurs propres cartes de couverture. »

 

Des critiques dont l’Arcep a pris bonne note. « Vous nous dites que nos cartes sont fausses => nous les changeons ! (Ou : quand c’est compliqué, il faut savoir avancer en mode essai/erreur, sinon on ne bouge jamais) », a affirmé Sébastien Soriano, le président du régulateur des télécoms, ce mercredi sur Twitter.  Le problème c’est qu’on va éventuellement améliorer la performance des cartes mais sans pour autant améliorer la qualité et la densité du réseau. Il faudra autre chose comme incitation pour permettre une couverture numérique équilibrée du territoire.

La fin des « zones blanches » pour bientôt ?

La fin des  « zones blanches » pour bientôt ?

 

Ce sera bientôt la fin des zones blanches d’après le gouvernement. Ce n’est pas la première promesse, les premières datent de plus de 20 ans. D’ailleurs l’échéance est floue : la couverture totale aura lieu dans les toutes prochaines années !  Les zones blanches sont les zones mal ou non couvertes ; L’exemple le plus caricatural c’est d’adresser un message vocal faute de liaison, lequel message vocal (ou SMS) ne parviendra que le lendemain au destinataire. La nature de la couverture téléphonique varie en outre dans le temps et en fonction de la météo et de l’encombrement des communications. D’après Julien Denormandie, 1.171 zones blanches ont aujourd’hui été identifiées et « sont en cours de résorption par les opérateurs ».

Conscient de la grogne et du sentiment de déclassement des Français qui vivent dans ces communes, le ministre a indiqué qu’à l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, l’exécutif a été contraint de redéfinir ce qu’était une zone blanche. De fait, seuls 600 territoires étaient jusqu’alors considérés comme tel. Un chiffre très en-deçà de la réalité. « La définition même de ces zones blanches était biaisée, parce qu’à partir du moment où un opérateur avait un signal, et même si ce signal était très faible, la zone n’était plus considérée comme une zone blanche », souligne Julien Denormandie.

Avec l’Arcep, le régulateur des télécoms, le gouvernement a créé un nouveau référentiel. Désormais, une zone « où il n’y a pas au moins un opérateur de bonne qualité »dixit Julien Denormandie, est estampillée « blanche ». Pour pousser les opérateurs à couvrir ces territoires, le gouvernement a signé un accord, baptisé « New Deal », avec eux, en janvier 2018. En échange de la prolongation d’utilisation de certaines fréquences mobiles, les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free se sont engagés à investir 3 milliards d’euros pour améliorer la couverture du territoire, en particulier dans ces fameuses zones blanches.

Transports collectifs: le désert dans les zones rurales

Transports collectifs: le désert dans les zones rurales

 

 

 

Les ruraux sont souvent accusés d’être les plus grands utilisateurs de l’automobile donc aussi des polluers. Le problème, c’est que les intéressés n’ont guère de choix dans la mesure où les transports collectifs sont à peu près inexistants. Il y a longtemps que les petites lignes de chemin de fer ont été supprimées et quant aux cars, il faut  souvent se contenter d’une desserte aller-retour par jour. Une étude menée par l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST). montre que pour rejoindre les grands centres urbains, dans un rayon de 50 kilomètres, les habitants des territoires ruraux n’ont bien souvent d’autres choix que de prendre leur véhicule personnel à cause d’un maillage insuffisant de cars et de trains… quand ils existent. Mais la question plus globale est celle de l’aménagement du territoire caractérisé par la folie de la concertation urbaine avec son corolaire la désertification ailleurs.

 

La mode de la métropolisation risque d’aboutir à un aménagement du territoire composé d’un côté d’une dizaine de villes de plus d’un million d’habitants concentrant une majorité d’emplois et de l’autre des zones en voie de régression voire  de désertification. Un non-sens non seulement économique et social mais aussi environnementale et sociétal. En effet l’hyper concentration qui génère effectivement une croissance endogène provoque aussi des dégâts humains et environnementaux catastrophiques. Les créations d’emplois se en effet concentrent depuis une dizaine d’années sur les aires urbaines de plus de 500.000 habitants, zones où l’on trouve les métiers les plus dynamiques – notamment les postes de cadres - au détriment des villes petites et moyennes, constate une étude de France Stratégie. Au total, c’est une douzaine de métropoles régionales qui se partagent quasiment la moitié (46%) des emplois, dont 22% pour Paris et 24% en province. Et ce marché de l’emploi à deux vitesses se creuse. La situation est inédite: entre en 1968 et 1999, la croissance de l’emploi profitait à l’ensemble du pays… avant que les territoires ne se différencient de plus en plus, et que la fracture ne se transforme en fossé entre 2006 et 2013. C’est durant cette période que les aires urbaines de plus de 500.000 habitants ont massivement créé des emplois alors que les villes moyennes, les petites villes et les communes isolées ont subi des pertes, observe l’organisme placé auprès du Premier ministre. Ce phénomène a un nom: la «métropolisation». Or cet aménagement du territoire qui privilégie l’hyper concentration autour de quelques centres conduits le reste à la désertification.  . La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant une  aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent, des villes moyennes stagnent ou régressent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification : la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation des villes moyennes, des  zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action (fiscalité, réglementation, transport, équipements et services). En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics, par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient. Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être.

Aménagement des territoires et Internet : pas pour les zones rurales isolées !

Aménagement des territoires et  Internet : pas pour les zones rurales isolées !

 

Les associations de collectivité entendent protester contre les obstacles mis au développement du haut débit notamment à travers des difficultés de financement. Il semble en effet se confirmer que le haut débit sera surtout développé dans les zones denses et que pour le reste les collectivités devront faire appel à des opérateurs et à  des financements privés. Ces collectivités ne devraient pas être surprises car récemment le premier ministre a clairement fait entendre que le câble était destiné aux zones denses et que pour le reste il y aura la possibilité d’utiliser d’autres technologies comme le satellite aux frais  de l’utilisateur avec une allocation de leurs 150 € (ce qui est très loin de couvrir les frais d’installation). Aussi d’utiliser la technique de téléphonie 5G. La promesse de relier chaque Français au câble d’ici 2022 paraît donc complètement illusoire. D’où la protestation des associations :

« Bon nombre de collectivités qui ont fait le choix des RIP (qui permet de solliciter le guichet France très haut débit)  ne peuvent toujours pas accéder aux financements promis par l’État depuis 2017, fustigent-elles dans leur communiqué. Elles sont entravées aujourd’hui dans la poursuite de leurs projets. L’État répète à longueur de temps que les collectivités ont le choix. Les associations les représentants confirment hélas ce qu’elles disent depuis plus d’un an : elles n’ont le choix qu’entre un Amel et un Amel. »

Or les collectivités ont la dent dure contre ce dispositif, sur lequel l’Etat compte pour économiser des deniers publics – puisque dans ce cas, les réseaux sont entièrement financés par le secteur privé.

« Quant aux Amel, qui étaient censés faire faire des économies d’argent public et accélérer les déploiements FttH [fibre jusqu'à l'abonné, NDLR], les territoires concernés sont aujourd’hui dans l’expectative, poursuit le communiqué. Le Premier ministre, qui devait valider les premiers AMEL au début de l’été 2018, n’en a encore signé aucun. Pire, seuls deux avis – assortis de nombreuses réserves – ont été rendus par l’Arcep [le régulateur des télécoms, NDLR] sur les sept Amel officiellement recensés. Les collectivités qui ont positivement répondu pour certaines depuis huit mois se voient abandonnées en rase campagne – sans que l’on sache précisément ce qui bloque – sans calendrier ni perspectives. »

En conséquence, les associations de collectivités « demandent que dans un court délai, l’Etat annonce un calendrier engageant de réouverture du guichet France THD à court terme d’une part, et d’autre part l’arrêt immédiat de la promotion active du dispositif des Amel tant que le Premier Ministre n’aura pas exprimé sa décision s’agissant des sept premiers dossiers en souffrance ». Elles craignent que si la situation reste comme telle, de nombreux territoires se retrouveront sans Internet à très haut débit d’ici à 2022. Ce qui sonnerait l’échec de l’objectif du gouvernement d’apporter à cette date une connexion ultra-rapide à tous les Français.

 

Câble Internet : pas pour les zones rurales isolées

Câble Internet : pas pour les zones rurales isolées

 

Les associations de collectivité entendent protester contre les obstacles mis au développement du haut débit notamment à travers des difficultés de financement. Il semble en effet se confirmer que le haut débit sera surtout développé dans les zones denses et que pour le reste les collectivités devront faire appel à des opérateurs et à  des financements privés. Ces collectivités ne devraient pas être surprises car récemment le premier ministre a clairement fait entendre que le câble était destiné aux zones denses et que pour le reste il y aura la possibilité d’utiliser d’autres technologies comme le satellite aux frais  de l’utilisateur avec une allocation de leurs 150 € (ce qui est très loin de couvrir les frais d’installation). Aussi d’utiliser la technique de téléphonie 5G. La promesse de relier chaque Français au câble d’ici 2022 paraît donc complètement illusoire. D’où la protestation des associations :

« Bon nombre de collectivités qui ont fait le choix des RIP (qui permet de solliciter le guichet France très haut débit)  ne peuvent toujours pas accéder aux financements promis par l’État depuis 2017, fustigent-elles dans leur communiqué. Elles sont entravées aujourd’hui dans la poursuite de leurs projets. L’État répète à longueur de temps que les collectivités ont le choix. Les associations les représentants confirment hélas ce qu’elles disent depuis plus d’un an : elles n’ont le choix qu’entre un Amel et un Amel. »

Or les collectivités ont la dent dure contre ce dispositif, sur lequel l’Etat compte pour économiser des deniers publics – puisque dans ce cas, les réseaux sont entièrement financés par le secteur privé.

« Quant aux Amel, qui étaient censés faire faire des économies d’argent public et accélérer les déploiements FttH [fibre jusqu'à l'abonné, NDLR], les territoires concernés sont aujourd’hui dans l’expectative, poursuit le communiqué. Le Premier ministre, qui devait valider les premiers AMEL au début de l’été 2018, n’en a encore signé aucun. Pire, seuls deux avis – assortis de nombreuses réserves – ont été rendus par l’Arcep [le régulateur des télécoms, NDLR] sur les sept Amel officiellement recensés. Les collectivités qui ont positivement répondu pour certaines depuis huit mois se voient abandonnées en rase campagne – sans que l’on sache précisément ce qui bloque – sans calendrier ni perspectives. »

En conséquence, les associations de collectivités « demandent que dans un court délai, l’Etat annonce un calendrier engageant de réouverture du guichet France THD à court terme d’une part, et d’autre part l’arrêt immédiat de la promotion active du dispositif des Amel tant que le Premier Ministre n’aura pas exprimé sa décision s’agissant des sept premiers dossiers en souffrance ». Elles craignent que si la situation reste comme telle, de nombreux territoires se retrouveront sans Internet à très haut débit d’ici à 2022. Ce qui sonnerait l’échec de l’objectif du gouvernement d’apporter à cette date une connexion ultra-rapide à tous les Français.

5G : d’abord dans les zones denses

5G : d’abord dans les zones denses

L’autorisation d’exploiter la 5G n’aura pas pour objectif  premier d’aménager le territoire, ce sera surtout l’occasion pour le gouvernement de contribuer à désendetter le pays via des enchères financières. C’est un peu le paradoxe puisque cette technologie était promise à tous précisément pour lutter contre la désertification du territoire et procéder à l’aménagement plus harmonieux. Récemment, le premier ministre a d’ailleurs été clair, ce sera la même philosophie pour le câble. Plus question de permettre l’accès au câble pour tous les Français, seules les zones densifiées pourront être câblées. Concernant la nouvelle technologie de téléphonie 5G, la priorité sera aussi aux zones très denses. En effet les enchères financières vont contraindre les opérateurs à prioriser les territoires les plus rentables pour amortir leurs droits d’acquisition. Il y a « un objectif d’équilibre des recettes pour l’Etat », a affirmé la ministre. « Sur ce point, l’enjeu est de trouver le juste milieu avec l’ampleur des investissements à réaliser par les opérateurs », a-t-elle ajouté. L’équation est simple sur le papier, mais ô combien délicate à définir : si le gouvernement ponctionne trop d’argent aux opérateurs, ceux-ci investiront moins dans les réseaux. Autrement dit, dans ce cas, les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free déploieront leurs antennes et infrastructures de manière prioritaire dans les territoires les plus denses (car les plus rentables), au risque de trop délaisser les zones rurales et les territoires les moins peuplés.

Sondage zones rurales : le désert aussi en matière de mobilité

Sondage zones rurales : le désert aussi en matière de mobilité

Près de 85% des habitants de zones rurales se disent mécontents de leurs conditions de mobilité selon une étude menée par l’institut Opinionway pour Trainline (application spécialisée dans les voyages en train et bus) et diffusée dans la Tribune. ,55% des Français se disent satisfaits par l’offre locale de transports pour ses trajets quotidiens. Cette majorité est plutôt étroite si l’on regarde le nombre d’insatisfaits: 43%. Mais cette proportion atteint des sommets quand on regarde les habitants en zone rurale (villes de moins de 2.000 habitants) où les mécontents culminent à 63%. Quant aux villes de moins de 20.000 habitants, cette part descend à 55% d’insatisfaits, un niveau somme toute très élevé. A l’inverse, la région Ile-de-France compte 64% d’habitants satisfaits.

On retrouve cette même fracture dans les chiffres des propriétaires de voitures individuelles que cette même étude a également relevés. Ainsi, « l’usage prioritaire de la voiture «s’élève entre 74% et 84% chez les habitants de communes de moins de 20.000 habitants, et 2.000 habitants, alors que cette proportion chute à 30% en Ile-de-France.

La dépendance à la voiture est un problème national puisque 73% des Français prétendent que la voiture est le seul moyen de déplacement auquel ils ont accès facilement. Même en Ile-de-France, qui se dit pourtant très majoritairement satisfaite de l’offre de transports, près de la moitié de ses habitants déclare avoir la voiture comme seul moyen de déplacement.

Pour Daniel Beutler, président de Trainline, « le report modal vers une mobilité plus durable comme le train ou le bus » doit passer par « plus de choix et un accès facilité à l’ensemble des offres ».

Au-delà de l’accès aux mobilités, l’étude pointe la problématique de la praticité, qui justifie encore en grande majorité l’usage de la voiture. Environ 45% d’entre eux jugent que toute offre hors voiture augmenterait le temps de trajet et que ce serait « trop compliqué ». Chez Trainline, Daniel Beutler estime que l’ouverture des données est une partie de la réponse. Celle-ci peut permettre à des solutions locales et innovantes d’émerger afin de répondre aux besoins de chacun. « La question des données de mobilité est clé. Nous sommes convaincus que la LOM en garantira une ouverture ambitieuse de façon à libérer l’innovation des acteurs numériques », relève Daniel Beutler. « Un accès amélioré et une réutilisation facilitée des données de mobilités mais aussi la mise en place d’un écosystème favorable et juste permettront aux différents distributeurs numériques de proposer au voyageur de l’information supplémentaire et des solutions plus attractives de déplacement, notamment en renforçant l’attractivité du mode ferroviaire », ajoute-il. La question de l’ouverture des données est un vrai sujet que la loi d’orientation des mobilités doit aborder – y compris par la contrainte contre des acteurs qui préféreraient garder jalousement leurs données clients.

Réformes zones euro de Macron : on verra plus tard (Olaf Schol, ministre des finances allemand)

Réformes zones euro de Macron : on verra plus tard (Olaf Schol, ministre des finances allemand)

 

 

Macron a proposé de réformer la zone euro avec en particulier un budget, une solidarité financière, un ministre. On verra plus tard répond en substance le nouveau ministre social démocrate des finances Olaf Schol. On se contentera de l’évolution du MES qui se transformera en mini fonds monétaire. La preuve supplémentaire que l’Allemagne reste l’Allemagne en dépit des difficultés politiques outre-Rhin. Une Allemagne pas prêt à satisfaire les souhaits de Macron par peur d’en payer le coût financier.   Les réformes qu’Emmanuel Macron préconise de mener au sein de la zone euro doivent être examinées avant les élections européennes prévues l’année prochaines mais elles ne pourront pas toutes être appliquées, a prévenu samedi le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz.  Dans un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il annonce que Berlin travaillera avec Paris sur les propositions françaises afin de déterminer quelles réformes pourront être engagées. La France insiste depuis plusieurs mois auprès de l’Allemagne et d’autres pays membres du bloc communautaire afin qu’avancent les dossiers de l’union bancaire et de la régulation des marchés de capitaux. “Nous allons examiner ce qu’il est possible de faire sans surcharger les capacités des Etats membres”, a déclaré Olaf Scholz, l’un des membres du Parti social-démocrate qui a intégré le gouvernement de coalition constitué autour de la chancelière Angela Merkel. Ces propos interviennent quelques jours avant la visite qu’effectuera Emmanuel Macron la semaine prochaine à Berlin. Dans l’interview accordée à l’édition dominicale du FAZ, Olaf Scholz prévient les Allemands que leur pays devra augmenter sa contribution à l’Union européenne en raison de la sortie du Royaume-Uni, prévue pour 2019, tout en adressant à leurs partenaires européens le message selon lequel il n’est pas question que l’Allemagne couvre seule le déficit provoqué par ce départ. Evoquant les réformes proposées par la France, Olaf Scholz a exprimé son soutien au projet de transformation du Mécanisme européen de stabilité (MES) en Fonds monétaire européen (FME) tout rappelant les réticences de Berlin sur l’approfondissement de l’union bancaire. “Il ne faudrait pas que survienne une situation injuste dans laquelle des pays membres apporteraient les fonds nécessaires à la sécurisation des dépôts tandis que d’autres ne respecteraient pas les normes requises”, a-t-il dit. Prié de réagir au projet français de création d’un budget européen, Olaf Scholz a répondu: “ces idées apportent un nouvel élan au projet européen dont nous avons besoin. Mais le président français sait aussi que toutes ses idées ne pourront pas être réalisées”.

Très haut débit par satellite pour les zones isolées

Très haut débit par satellite pour les zones isolées

 

Exit sans doute le câble promis pour toute la France y compris les zones isolées. Ces dernières pourraient être desservies par satellite (en plus de la 5G) suite à un accord entre Eutelsat, Orange et Thales.  Mais les usagers devraient s’équiper notamment en parabole dont le cout ne sera pas négligeable même s’il sera aidé.  Cet accord « confirme le rôle incontournable du satellite dans l’essor des services très haut débit a indiqué, le directeur général d’Eutelsat, Rodolphe Belmer. Complément indispensable des réseaux de télécommunications terrestres, le très haut débit par satellite représente, pour Eutelsat, un vecteur de croissance crucial à compter de 2020″. « La mise en orbite de ce satellite permettra de proposer en 2021 une offre d’internet fixe très haut débit pour les habitations les plus isolées de notre territoire », a confirmé la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Delphine Gény-Stephann. Ainsi, l’Etat va accompagner les Français qui ne disposent d’aucune solution de très haut débit filaire via la création, dès 2019, d’un guichet « cohésion numérique » doté de 100 millions d’euros et destiné notamment à financer les équipements nécessaires à la réception du très haut débit par satellite (paraboles et technologies hertziennes). Ce projet va contribuer à l’atteinte des objectifs définis par Emmanuel Macron : l’accès au très haut débit fixe pour tous les Français en 2022.

 

Zones agricoles défavorisées : nouvel appel à Macron

Zones agricoles défavorisées : nouvel appel à Macron

 

 

Un nouvel appel à Macron pour dénoncer le découpage bureaucratique des zones dites défavorisées qui bénéficie d’aides financières européennes.  Les élus et les agriculteurs de La Piège, un secteur de l’Aude exclu à ce jour de la nouvelle carte des « zones défavorisées », en ont encore appelé  dimanche au président de la République, lui faisant part dans un courrier de leur « sentiment d’injustice ». Presque que la moitié des communes en France sont concernées par les aides aux zones défavorisées. Environ 1400 communes vont être exclues de ces  zones bénéficiant à ce titre d’aides européennes ; Soit en moyenne autour de 10 000 euros par an. Souvent le revenu de l’agriculteur. Un découpage par commune n’a aucun sens car il ne tient pas compte de la diversité de terre qui fait la richesse du patrimoine agricole français. En outre et surtout la qualité des terres varient à l’intérieur des communes et m^me à l’intérieur d’uen m^me exploitation.   Il existe, d’après le ministère, trois types bien distincts de zones défavorisées : les « zones de montagne », les « zones défavorisées simples », ainsi que les « zones affectées de handicaps spécifiques ».  Les agriculteurs résidant et travaillant dans ces zones bénéficient depuis 1976 d’une aide spécifique de l’Union européenne. Cette aide s’appelle l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN), et est versée à pas moins de 99 000 agriculteurs, précise le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Financée pour 25% par l’Etat, et à 75% par le Fonds européen agricole de développement rural (Feader), selon le ministère, elle représente un budget de plus d’un milliard d’euros chaque année.   L’ICHN fait partie intégrante du budget de la politique agricole commune (PAC), et permet aussi aux agriculteurs en bénéficiant d’accéder à des aides à l’installation et à l’investissement plus favorables, L’indemnité, versée en fonction du nombre d’hectares « défavorisés », est dégressive : « l’aide est plus forte sur les 25 premiers hectares et plafonnée à 75 hectares », détaille le ministère. Et elle n’est pas négligeable : selon Le Figaro, cette aide varie de 5 000 à 15 000 euros par an pour une exploitation.  Près de 1 400 communes sortiront du dispositif des zones défavorisées, et perdraient ainsi des subventions de la part de l’Union européenne. Le ministre a néanmoins affirmé que l’Etat s’engagerait à « accompagner » les agriculteurs touchés par cette réforme. « Je ne les laisserai pas tomber », a-t-il garanti. Une promesse qui n’engage que ceux qui y croient ! Comme l’explique le ministère, cette réforme des zones défavorisées « a été rendue obligatoire au niveau européen suite aux critiques de la Cour des comptes européenne », qui estimait qu’il existait une « hétérogénéité trop importante entre les Etats membres », ainsi qu’une « non justification du maintien de l’éligibilité de certaines zones ». Un réglement de l’Union européenne, datant du 17 décembre 2013, a ainsi estimé qu’« en vue de garantir une utilisation efficace des fonds de l’Union et l’égalité de traitement pour les agriculteurs dans l’ensemble de l’Union », il était nécessaire de redéfinir « selon des critères objectifs » ces zones. Comme l’a annoncé Stéphane Travert dimanche, autour de 1 400 communes ne seront plus, au 1er janvier 2019, considérées comme des zones défavorisées simples. Le ministre de l’agriculture le reconnaît : même s’il compte  »faire en sorte que cette perte soit la moins forte possible », plusieurs agriculteurs « perdront de l’argent » du fait de cette réforme. « Les Deux-Sèvres, l’Indre-et-Loire et l’Aveyron sont, entre autres, les zones où cela coince », précise à franceinfo le ministère. Que se passera-t-il alors, dans un an, pour ces zones exclues ? « Ils toucheront 80% de l’aide en 2019, et 20% en 2020″, tempère le ministère. « On a un tout petit peu de temps pour trouver d’autres outils pour compenser cette perte. »  Comment ? Combien ?

Zones agricoles défavorisées : un découpage de technocrates

 Zones agricoles défavorisées : un découpage de technocrates

 

Presque que la moitié des communes en France sont concernées par les aides aux zones défavorisées. Environ 1400 communes vont être exclues de ces  zones bénéficiant à ce titre d’aides européennes ; Soit en moyenne autour de 10 000 euros par an. Souvent le revenu de l’agriculteur. Un découpage par commune n’a aucun sens car il ne tient pas compte de la diversité de terre qui fait la richesse du patrimoine agricole français.  Il existe, d’après le ministère, trois types bien distincts de zones défavorisées : les « zones de montagne », les « zones défavorisées simples », ainsi que les « zones affectées de handicaps spécifiques ».  Les agriculteurs résidant et travaillant dans ces zones bénéficient depuis 1976 d’une aide spécifique de l’Union européenne. Cette aide s’appelle l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN), et est versée à pas moins de 99 000 agriculteurs, précise le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Financée pour 25% par l’Etat, et à 75% par le Fonds européen agricole de développement rural (Feader), selon le ministère, elle représente un budget de plus d’un milliard d’euros chaque année.   L’ICHN fait partie intégrante du budget de la politique agricole commune (PAC), et permet aussi aux agriculteurs en bénéficiant d’accéder à des aides à l’installation et à l’investissement plus favorables, L’indemnité, versée en fonction du nombre d’hectares « défavorisés », est dégressive : « l’aide est plus forte sur les 25 premiers hectares et plafonnée à 75 hectares », détaille le ministère. Et elle n’est pas négligeable : selon Le Figaro, cette aide varie de 5 000 à 15 000 euros par an pour une exploitation.  Près de 1 400 communes sortiront du dispositif des zones défavorisées, et perdraient ainsi des subventions de la part de l’Union européenne. Le ministre a néanmoins affirmé que l’Etat s’engagerait à « accompagner » les agriculteurs touchés par cette réforme. « Je ne les laisserai pas tomber », a-t-il garanti. Une promesse qui n’engage que ceux qui y croient ! Comme l’explique le ministère, cette réforme des zones défavorisées « a été rendue obligatoire au niveau européen suite aux critiques de la Cour des comptes européenne », qui estimait qu’il existait une « hétérogénéité trop importante entre les Etats membres », ainsi qu’une « non justification du maintien de l’éligibilité de certaines zones ». Un réglement de l’Union européenne, datant du 17 décembre 2013, a ainsi estimé qu’« en vue de garantir une utilisation efficace des fonds de l’Union et l’égalité de traitement pour les agriculteurs dans l’ensemble de l’Union », il était nécessaire de redéfinir « selon des critères objectifs » ces zones. Comme l’a annoncé Stéphane Travert dimanche, autour de 1 400 communes ne seront plus, au 1er janvier 2019, considérées comme des zones défavorisées simples. Le ministre de l’agriculture le reconnaît : même s’il compte  »faire en sorte que cette perte soit la moins forte possible », plusieurs agriculteurs « perdront de l’argent » du fait de cette réforme. « Les Deux-Sèvres, l’Indre-et-Loire et l’Aveyron sont, entre autres, les zones où cela coince », précise à franceinfo le ministère. Que se passera-t-il alors, dans un an, pour ces zones exclues ? « Ils toucheront 80% de l’aide en 2019, et 20% en 2020″, tempère le ministère. « On a un tout petit peu de temps pour trouver d’autres outils pour compenser cette perte. »  Comment ? Combien ?

Zones agricoles défavorisées : avancées mais insuffisantes

Zones agricoles défavorisées : avancées mais insuffisantes

Les zones défavorisées nouvellement  définies déterminent le versement de l‘indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) hors montagne, une aide qui permet de compléter les revenus des agriculteurs dont l‘exploitation se situe dans une zone où les conditions naturelles sont difficiles. Elles conditionnent également l‘accès à des majorations pour les aides à l‘installation et à l‘investissement. Cofinancée par les Etats membres, l‘ICHN est une aide importante de la Politique agricole commune (PAC), qui représente environ un milliard d‘euros par an pour les agriculteurs français.  La proposition soumise vendredi permettrait, à conditions de ciblage de cette aide inchangées, de faire passer le nombre de bénéficiaires de l‘ICHN d‘environ 52.500 aujourd‘hui à près de 60.000 au 1er janvier 2019, soit une augmentation de 13%, note le ministère dans son communiqué. Les agriculteurs concernés par ce zonage se sont fortement mobilisés ces dernières semaines contre ce projet de réforme européen, notamment dans la région Occitanie. La proposition de carte des “zones défavorisées simples” (ZDS) soumise lors de la réunion de concertation qui s‘est tenue au ministère de l‘Agriculture “aboutit au classement de 3.555 communes supplémentaires par rapport à la carte en vigueur qui en comprend 10.429”, indique le ministère dans un communiqué diffusé vendredi en fin de journée. La carte en cours d’élaboration, qui doit être soumise le 15 février au président de la République, est destinée à remplacer au 1er janvier 2019 celle en vigueur actuellement, qui date de 1976. Les exploitants sortant du zonage à l‘occasion de cette réforme bénéficieront quant à eux “de mesures d‘accompagnement”, est-il également précisé. “Nous avons obtenu de grandes avancées pour l‘Occitanie mais nous devons continuer à rester mobilisés et à travailler pour que toute la région obtienne satisfaction, tout comme le Centre-Val de Loire qui reste très impacté”, a déclaré à Reuters Christian Mazas, président de la FDSEA de Haute-Garonne. La présidente de la Région Occitanie (région très concernée) Carole Delga a elle aussi évoqué des “avancées” mais a déploré qu’“en l’état des discussions, les agriculteurs (de sa région) paieraient le plus lourd tribut de la carte des zones défavorisées”. “Il faut aller plus loin, notamment en prenant en compte le revenu des agriculteurs, celui de l‘Occitanie étant le plus faible de France”, a rappelé l’élue dans un communiqué. la Coordination rurale regrette néanmoins que les “zones intermédiaires qui mériteraient d’être classées ne figurent toujours pas sur la carte”. Pour ces zones intermédiaires, confrontées notamment au changement climatique, le ministre a annoncé la mise en place rapide d‘un groupe de travail Etat-régions-professionnels pour “rechercher toutes les pistes de soutien à ces territoires”.

Fin des zones blanches

Fin des   zones blanches

Un nouvel accord a été conclu entre les quatre principaux opérateurs pour mettre fin aux zones blanches en matière de téléphonie. Ce n’est certes pas le premier accord de ce genre mais cette fois la promesse pourrait être tenue tellement la contradiction est grande entre les zones super-privilégiées et les véritables déserts. La couverture totale du territoire au moins pour la téléphonie voire pour Internet haut débit pourrait être assuré dans les trois ans. Objectif : en finir avec les « zones blanches », ces territoires privés d’Internet ou de réseaux mobiles de qualité. Emmanuel Macron l’avait déjà promis cet été, fixant pour la fin de l’année 2020 le « haut et très haut début » en France.   »Grâce à notre accord, il n’y aura plus de ‘zones blanches’, identifiées par les élus locaux, où des Français vivent sans avoir accès à une téléphonie de qualité », entérine ainsi Julien Denormandie, le secrétaire d’État. Concrètement, le secrétaire d’Etat assure que les opérateurs se sont engagés « à investir beaucoup plus et beaucoup plus vite dans les infrastructures, et ce sur une base contraignante ». Au total, « plus de 3 milliards » seront sur la table. « Nous allons faire en trois ans ce que nous avons fait jusqu’ici en quinze ans pour déployer la téléphonie mobile! », fait encore savoir Julien Denormandie, qui détaille dans le JDDce plan. Celui-ci va notamment amener « chaque opérateur à fournir 5.000 installations supplémentaires », qu’il s’agisse de pylônes ou d’antennes.

 

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