Archive pour le Tag 'zone euro'

Page 3 sur 5

Croissance zone euro : confiance des investisseurs en hausse

 

 

Croissance zone euro : confiance  des investisseurs en hausse

 

L’indice Sentix du sentiment des investisseurs dans la zone euro est repassé en territoire positif en septembre pour la première fois depuis juillet 2011, à +6,5 après -4,9 en août, a annoncé lundi le cabinet d’études Sentix. Il se hisse ainsi à son meilleur niveau depuis mai 2011 et dépasse nettement le consensus établi par Reuters qui donnait -2,8. « C’est la deuxième plus forte hausse de l’indicateur depuis sa création en 2003″, a souligné Sebastian Wanke, analyste chez Sentix. Les 893 investisseurs sondés par Sentix entre le 5 et le 7 septembre se sont montrés nettement plus optimistes tant pour leur situation actuelle que pour leurs perspectives à six mois. Le sous-indice mesurant les conditions actuelles a progressé à -8,8 contre -22,3, revenant ainsi à son meilleur niveau depuis octobre 2011, et celui sur les anticipations a bondi à 23,0 points contre 14,3 en août.L’indice pour l’Allemagne a atteint 28,4, au plus haut depuis avril 2011, contre 20,3 en août.

 

Sauvetage zone euro: coût de 82 milliards pour l’Allemagne, 62 milliards pour la France

Sauvetage zone euro: coût de 82 milliards pour l’Allemagne, 62 milliards pour la France

Les citoyens allemands ont garanti le sauvetage de la zone euro à hauteur de 86 milliards d’euros jusqu’à présent, selon une note du ministère allemand des Finances, rapporte la presse allemande, ce jeudi 8 août. Ce chiffre ne comprend que les versements au Fonds européen de stabilité financière (FESF), le premier mécanisme européen de sauvetage créé en 2010. A cette somme de 86 milliards, déjà versés, vont donc s’ajouter 28 milliards d’ici avril 2014 pour le Mécanisme européen de stabilité (MES), qui doit assurer la relève du FESF.  Au total, l’Allemagne aura donc déboursé 114 milliards d’euros en quatre ans pour sauver ses voisins européens. Une annonce qui ne devrait pas calmer la grogne des Allemands, alors que les prochaines élections auront lieu dans moins d’un mois. A titre de comparaison, le sauvetage de la zone euro va coûter 62,5 milliards d’euros à la France, cette année. D’ici 2015, cette somme devrait grimper jusqu’à atteindre au total 68,7 milliards d’euros.  L’Irlande, le Portugal et la Grèce sont, pour le moment, les trois seuls bénéficiaires du FESF, pour un montant total de 188,3 milliards d’euros. La Grèce, à elle seule, a déjà touché 133 milliards et dispose d’encore 10,7 milliards d’euros d’aides potentielles à venir. Chypre et l’Espagne, eux, ont bénéficié de l’aide du second mécanisme, le MES. Le montant de l’aide au secteur bancaire espagnol a ainsi atteint 41,3 milliards d’euros en février 2013, et celui pour Chypre était de 3 milliards d’euros fin juin.

 

Chômage : baisse relative dans la zone euro en juin

Chômage :  baisse relative dans la zone euro en juin

 

 Le nombre de demandeurs d’emploi dans la zone euro a baissé en juin pour la première fois depuis deux ans avec toujours des écarts très importants selon les pays. Un taux de 4.6% pour l’Autriche, 5,4% pour l’Allemagne jusqu’à 27% pour la Grèce, 26,3% pour l’Espagne en passant par 11% pour la France. Le nombre de demandeurs d’emploi dans la zone euro a baissé en juin pour la première fois depuis deux ans, , selon des données publiées mercredi par Eurostat, l’agence de la statistique de l’Union européenne. Le nombre de chômeurs inscrits a reculé de 24.000 le mois dernier, première baisse depuis avril 2011 mais  Le taux de chômage est resté stable à 12,1%, un niveau record, pour le quatrième mois consécutif.

 

Zone euro : chômage révisé en hausse en mai

Zone euro : chômage révisé en hausse en mai

Le taux de chômage de la zone euro en mai a été révisé à la hausse, à 12,2%, en raison d’une erreur dans les données concernant la France, a indiqué aujourd’hui l’office européen de statistiques Eurostat, au lendemain de la publication officielle de cet indicateur macroéconomique. « Le taux de chômage du mois de mai 2013 pour la France a été révisé à la hausse de 0,5 point de pourcentage. Cette correction entraîne une révision à la hausse de 0,1 point du taux de chômage pour la zone euro et l’Union européenne », a indiqué Eurostat dans un communiqué. Le chômage s’est élevé en France à 10,9% de la population active, a indiqué Eurostat, contre 10,4% annoncé initialement. Cela a poussé le taux de chômage de l’ensemble de l’UE à 11% contre 10,9%. Avec un taux de 12,2%, le chômage au sein de la zone euro évolue donc à un niveau record. En mai, quelque 19,34 millions de personnes étaient au chômage dans les 17 pays de la zone euro, soit 67.000 de plus en un mois et 1,459 million en un an. Le chômage des jeunes de moins de 25 ans, principal thème du sommet européen fin juin à Bruxelles, était à 23,9% dans la zone euro en mai, avec des pics en Grèce (59,2% en mars) et en Espagne (56,5%).

 

Allemagne : rééquilibrage balance commerciale avec la zone euro

Allemagne : rééquilibrage balance commerciale avec la zone euro

 

Les statistiques du commerce extérieur allemand publiées vendredi montrent que la balance commerciale allemande vis-à-vis de la zone euro, depuis longtemps excédentaire, est revenue à l’équilibre en avril pour la première fois depuis la création de la monnaie unique, les importations depuis les 16 autres Etats membres s’affichant en hausse de 5,4% sur un an. Dans une zone euro en récession, la croissance économique de l’Allemagne, aussi faible soit-elle, constitue l’une des rares sources de demande adressée aux économies en difficulté du sud de l’Europe, comme l’Espagne ou le Portugal. Pour Holger Schmieding, économiste chez Berenberg, une demande solide de la part des consommateurs allemands permettra cette année aux importations de croître plus rapidement que les exportations. « Cela va bénéficier en particulier aux économies de la périphérie, qui vendent davantage de biens à l’Allemagne et attirent davantage de touristes allemands », explique-t-il. L’Allemagne a été critiquée par certains de ses partenaires, dont la France, et par l’OCDE, qui estiment que sortir la zone euro de la crise suppose plus que la simple réduction des dettes des Etats du sud de l’Europe. La solution à long terme, estiment-ils, implique également une augmentation de la demande en Allemagne, première économie européenne, pour qu’elle achète davantage à ses partenaires. L’économiste en chef de Barclays, Philippe Gudin, estime que la situation s’est améliorée depuis 2010, quand la ministre des Finances française, Christine Lagarde, avait choqué les Allemands en leur demandant d’accroître leur demande intérieure.

Zone euro : récession 1er trimestre ; PIB -0.2%

 

Zone euro : récession 1er trimestre ; PIB -0.2%

Le produit intérieur brut de la zone euro s’est contracté de 0,2% au premier trimestre 2013, a annoncé mercredi Eurostat en confirmant sa première estimation publiée le 15 mai. Au quatrième trimestre, la contraction avait été de 0,6% par rapport aux trois mois précédents. La diminution moins marquée de l’activité au premier trimestre est due à une stabilisation des variations de stocks et de la consommation des ménages qui, contrairement aux trois mois précédents, n’ont pas apporté de contribution négative aux comptes nationaux, selon Eurostat. Le commerce extérieur a apporté une contribution positive, due uniquement à une plus forte baisse des importations (-1,1%) que des exportations (-0,8%). Par rapport aux trois premiers mois de 2012, la contraction du PIB ressort à -1,1%, chiffre là aussi confirmé, après -1,0% au trimestre précédent.

 

La Lettonie entrera dans la zone euro en 2014

 

La Lettonie entrera dans la   zone euro en 2014

La zone euro est en crise, et les prétendants à la monnaie unique ne se bousculent plus vraiment à la porte. Pourtant, la Lettonie devrait abandonner le lat, sa monnaie nationale, et adopter l’euro à partir du 1er janvier 2014, même si 62% des Lettons sont contre, selon un sondage réalisé mi-mai par TNS. La Commission européenne a donné son feu vert à l’adhésion de l’état balte, ce mercredi 5 juin, ce qui portera à 18 le nombre d’états membres.  La Commission européenne et la Banque Centrale Européenne (BCE), ont toutes deux rendus des rapports de convergence favorables, c’est-à-dire que la Lettonie remplit les critères d’adhésion fixés par le traité de Maastricht. Désormais, c’est au Parlement européen et à l’Ecofin de rendre leurs avis. La décision devrait intervenir début juillet pour une entrée en 2014. Tous les pays membres de l’Union européenne sont obligés de rejoindre la zone euro, dès qu’ils satisfont aux critères. Seuls le Danemark et le Royaume-Uni ont négocié des exceptions pour garder leur monnaie.   Pour le restant de la zone euro, l’adhésion du petit pays de deux millions d’habitants ne devrait pas avoir de grandes conséquences. La Lettonie, elle, espère que cela va jouer sur ses échanges commerciaux et son taux de chômage, actuellement autour de 14%. Victime d’un mauvais système éducatif, les diplômés quittent le pays pour trouver un emploi chez leurs voisins. Le gouvernement estime aussi que cela évitera la spéculation sur le lat et l’instabilité financière. En dix ans, l’inflation a varié de -1,2% à 15,3%.  Le pays balte est l’un des plus pauvres de l’Union européenne, avec la Bulgarie et la Roumanie, et plus de 20% de sa population vivait sous le seuil de pauvreté en 2011. Avec la crise, la Lettonie a mis en place un programme d’austérité parmi les plus rigoristes de la zone euro. Avec succès: le déficit budgétaire a été réduit à 1,2% du PIB et la dette publique ne représente que 41% du PIB. En 2012, son PIB a progressé de 5,6% en 2012, après une contraction de près de 20% en 2009.

Zone Euro : l’Allemagne freine l’union bancaire par peur de régler la note

Zone Euro : l’Allemagne freine l’union bancaire par peur de régler la note

 

La zone euro peut progresser sur la voie de l’union bancaire sans avoir à s’accorder au préalable sur une éventuelle modification des traités de l’Union européenne, a déclaré lundi le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Les Dix-Sept souhaitent établir une union bancaire afin de placer l’ensemble des principaux établissements de crédit de la région sous l’autorité de la Banque centrale européenne (BCE), d’instaurer un mécanisme unique de résolution bancaire et de créer un dispositif commun de garantie des dépôts. Mais l’Allemagne estime que la mise en oeuvre du mécanisme unique de résolution – qui pourrait conduire les contribuables allemands à financer le sauvetage d’une banque étrangère – nécessite une modification des traités, un processus forcément long et complexe. La position de Berlin pourrait empêcher l’instauration d’un tel mécanisme l’an prochain, que prévoyait le projet initial. « De nombreux éléments de l’union bancaire peuvent être mis en place. Le problème de la modification des traités peut être réglé plus tard », a dit Jeroen Dijsselbloem à la presse avant une réunion de l’Eurogroupe à Bruxelles. « Je crois que les Allemands posent des questions qui peuvent se comprendre, auxquelles il faudra répondre. Mais je ne vois pas pourquoi cela devrait nous empêcher d’avancer sur l’union bancaire », a-t-il ajouté.

Récession en zone euro plus grave en 2013

Récession en zone euro plus grave en 2013

 

2013 devait être l’année de la reprise en faiat ce sera la récession et plus grave que ce qui avait été récemment prévu.  L’économie de la zone euro va se contracter davantage que prévu cette année, ce qui se traduira par une réduction ralentie des déficits publics, a annoncé vendredi la Commission européenne (CE). La France, l’Espagne, l’Italie et les Pays-Bas, quatre des cinq principales économies de la région, devraient être en récession en 2013, selon les prévisions de printemps de l’exécutif communautaire, l’Allemagne étant la seule encore promise à la croissance. « Au vu de la récession prolongée, nous devons faire tout ce qu’il faut pour surmonter la crise du chômage en Europe. La politique de l’UE est centrée sur la croissance durable et la création d’emplois », a déclaré le commissaire aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn. « La consolidation budgétaire se poursuit mais son rythme ralentit. Parallèlement, les réformes structurelles doivent être intensifiées pour débloquer la croissance en Europe. » La Commission prévoit désormais une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB) des Dix-Sept cette année et une croissance de 1,2% l’an prochain. Dans ses prévisions d’hiver, elle tablait sur une baisse de 0,3% du PIB en 2013 et une hausse de 1,4% en 2014. Les nouvelles prévisions sont proches des médianes des fourchettes de prévisions présentées en mars par la Banque centrale européenne (BCE), à savoir une contraction de 0,9 à 0,1% en 2013 et une croissance de zéro à 2,0% en 2014. La CE a revu à la baisse ses prévisions pour tous les principaux pays de la zone euro. Pour la France, elle table donc désormais sur une récession cette année, avec une baisse de 0,1% du PIB alors qu’elle anticipait jusqu’à présent une croissance de 0,1%.

Zone euro: l’austérité, une erreur majeure

Zone euro: l’austérité, une erreur majeure

En pleine récession, et face à la grogne sociale, plusieurs gouvernements européens ont décidé de se donner un peu plus de temps pour réduire leurs déficits. Et Bruxelles a fini par admettre les limites de l’austérité.  Pour autant, le débat sur la stratégie adoptée jusqu’ici n’est pas tranché.  C’est « déjà un succès », affirme le ministère allemand des Finances, chiffres à l’appui. De fait, confirme la Commission européenne, le déficit public de la zone euro est passé d’environ 6% du produit intérieur brut (PIB) en 2011 à moins de 3% cette année. Et à ceux qui demandent un changement de rythme, elle répond: le ralentissement est en cours, puisque l’effort structurel de réduction des déficits est moitié moindre en 2013 qu’en 2012.  Sans en nier les résultats, des économistes interrogés par l’AFP contestent le bien fondé de ces choix.   »Si l’objectif était de casser la croissance et d’augmenter de plusieurs millions le nombre de pauvres en Europe, alors c’est une réussite! », ironise Philippe Askenazy, de l’Ecole d’économie de Paris.  Ce membre du collectif des « économistes atterrés », classé à gauche, constate « un cercle vicieux: sans croissance, les pays sont incapables d’atteindre leurs objectifs budgétaires donc ils font plus d’austérité, ce qui casse davantage la croissance et rend encore moins possible d’atteindre les objectifs ».  Jean Pisani-Ferry estime aussi que « l’Europe a fait l’erreur de tout miser sur la réduction des déficits ». Celui qui vient de quitter la direction du cercle de réflexion européen Bruegel pour conseiller le gouvernement français affirme que les Européens auraient dû, avant de serrer à ce point la vis budgétaire, régler « les problèmes de l’économie privée » et améliorer « les conditions du financement bancaire ».   »Il y a eu un raté », reconnaît l’économiste en chef de la Deutsche Bank, Gilles Moëc, « toute la stratégie a été pensée avec l’idée que la consolidation budgétaire serait compensée par une politique monétaire accommodante ». Mais il s’est avéré que les fragilités bancaires ont empêché de bien transmettre les bienfaits de cette politique monétaire à tous les pays de la zone euro.  L’austérité a donc eu des effets bien plus négatifs sur l’activité économique que ne le prédisaient officiellement les institutions internationales et les gouvernements.  Mais certains estiment qu’il n’y avait pas d’alternatives possibles.  Pour Gilles Moëc, les Européens n’avaient pas d’autre choix que de suivre la voie empruntée. « On ne peut pas faire autre chose que ce que les marchés sont prêts à accepter », résume-t-il. Selon lui, « en 2009, promettre autre chose qu’une réduction des déficits aurait été suicidaire, parce que les marchés à l’époque étaient incapables d’entendre un autre discours ».  Surtout, insiste-t-il, cette première phase douloureuse a permis aux Etats européens de faire la démonstration de leur crédibilité budgétaire, ce qui les autorise aujourd’hui à relâcher l’effort.   »D’autres voies étaient possibles », rétorque Philippe Askenazy. Il évoque notamment « un autre choix institutionnel »: « si la Banque centrale européenne avait joué son rôle de parapluie pour les dettes européennes il n’y aurait eu aucune spéculation, comme il n’y a pas de spéculation sur la dette américaine, et on aurait pu se passer totalement de l’austérité ».  Mais ce « choix politique » supposait de modifier les traités européens et, donc, d’avoir « des leaders européens courageux », glisse-t-il, soulignant qu’en 2010, la chancelière allemande Angela Merkel, chantre de la rigueur, avait face à elle « un Nicolas Sarkozy déjà affaibli en France, un Silvio Berlusconi sans consistance en Italie et José Luis Zapatero en fin de mandat en Espagne ».

Soutien zone euro : un coût de 70 milliards pour la France

Soutien zone euro : un coût de  70 milliards pour la France

 

La France qui est endettée jusqu’au cou (vers les 100% du PIB en 2014) finance le soutien à l’euro et les pays en difficultés à hauteur de 70 milliards. Comment ? par l’emprunt évidemment et en supportant les charges d’intérêt. Autrement dit une politique monétaire très accommodante ou plus vulgairement l’utilisation de la planche à billets qui dévalorise pouvoir d’achat et épargne via l’inflation réelle actuelle et surtout future. Dans le programme de stabilité qui sera débattu demain à l’Assemblée nationale, Bercy évalue précisément l’impact des différents plans qui se sont succédé : aides bilatérales à la Grèce, soutiens à l’Irlande, au Portugal et encore à la Grèce, via le Fonds européen de stabilité financière (FESF), et dotations en capital au nouveau Mécanisme européen de stabilité (MES), dont les premiers déboursements ont eu lieu au bénéfice de l’Espagne et bientôt de Chypre.  Dans le cadre du FESF, la dette des Etats (supportant la garantie du Fonds) est relevée à mesure des émissions du Fonds sur les marchés. Soit, pour la France (qui garantit le FESF à hauteur d’un peu plus de 20 %), une trentaine de milliards d’euros fin 2012, et 38 milliards prévus fin 2013. Dans le cadre du MES, les Etats apportent de substantielles dotations en capital - 16,3 milliards dans le cas de la France -, mais, ensuite, les émissions du MES ne pèseront plus sur les finances publiques nationales (ni sur le déficit ni sur la dette). La France a versé jusque-là 6,5 milliards d’euros en capital. Bercy estime que la même somme sera apportée cette année, avant une dernière tranche versée en 2014.  Au total, les plans européens d’assistance financière ont donc déjà eu un impact sur la dette 2012 de la France de 48 milliards d’euros (près de 2,5 points de PIB), qui monterait à 62,5 milliards fin 2013 avant de culminer à 68,7 milliards fin 2014. Les seuls flux de créances prévus ensuite (à partir de 2015) seraient positifs avec le début des remboursements de l’Irlande et du Portugal au FESF. Si d’autres Etats devaient être soutenus à l’avenir, cela se ferait via le MES, sans impacter davantage la dette française, sauf à ce qu’un Etat fasse défaut.

 

Zone euro : les banques ne prêtent pas (Draghi)

Zone euro : les banques ne prêtent  pas (Draghi)

 

Les banques en Europe ont peur de prêter de l’argent doutant de la capacité de leurs clients à les rembourser, a déploré vendredi à Washington le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi. « Les banques ont des craintes sur la solvabilité de leurs clients, elles ont peur que leurs clients ne les remboursent pas », a déclaré lors d’une conférence de presse Mario Draghi, à l’issue d’une réunion des ministres des Finances du G20. « Nous continuons à travailler » pour remédier à cette situation, a-t-il assuré. Mais la raison principale du manque de crédits accordés par les banques de la zone euro, surtout dans les pays les plus fragiles, est « le manque de demande » en raison notamment du marasme économique, a-t-il ajouté.

 

Zone euro : alertes sur la France, l’Espagne et l’Italie

Zone euro : alertes sur la France, l’Espagne et l’Italie

 

 Dans son deuxième examen approfondi des déséquilibres macroéconomiques de 13 pays de l’Union européenne, l’exécutif européen s’est inquiété de la France et de l’Italie, tout en incluant l’Espagne et la Slovénie parmi les pays pouvant être mis à l’amende s’ils ne rectifient pas le tir. Ce système d’alertes appelé procédure des déséquilibres macroéconomiques vise à circonscrire les problèmes individuels et à empêcher un effet de contagion. Il a été mis sur pied après les crises de la dette en Grèce, en Irlande et au Portugal. La procédure peut déboucher sur une amende représentant 0,1% du PIB à l’encontre d’un pays prévenu de déséquilibres macroéconomiques excessifs, mais qui n’a pas suivi les recommandations qui lui ont été adressées pour y remédier. « En Espagne et en Slovénie, les déséquilibres peuvent être considérés comme excessifs », écrit la Commission, mentionnant des déficits et des dettes élevés et des déséquilibres structurels du système bancaire et du marché de l’emploi. Les deux pays doivent à présent faire savoir à la CE d’ici la fin avril de quelle manière ils comptent s’attaquer aux problèmes mentionnés et cette dernière émettra des recommandations à leur adresse fin mai. Peut-être encore plus inquiétants sont les signes de déséquilibres en France et en Italie, les deuxième et troisième économies de la zone euro, même s’ils ne sont pas « excessifs ». Si ces problèmes s’aggravent, cela voudrait dire que quasiment aucune économie de l’Union européenne, à l’exception peut-être de l’Allemagne, n’est à l’abri de la crise de la dette et que les coûts d’emprunt dans l’ensemble de la région pourraient augmenter pour refléter ce risque.  

 

Chômage : record en janvier en zone euro

Chômage : record en janvier en zone euro

 

Eurostat a annoncé que le taux de chômage des Dix-Sept avait inscrit un nouveau record en janvier, à 11,9% de la population active. Le taux de chômage du mois de décembre a été revu en hausse à 11,8% contre 11,7% en première estimation. Au mois de janvier, 201.000 personnes supplémentaires se sont retrouvés sans emploi dans la zone euro, a précisé Eurostat. La dégradation de la situation économique devrait être au centre des discussions du Conseil des gouverneurs de la BCE lors de sa réunion jeudi prochain. Et si seule une minorité d’économistes s’attendent à une baisse du taux de refinancement, le principal instrument de politique monétaire de l’institution de Francfort, sous son niveau actuel de 0,75%, il est clair pour la plupart d’entre eux que le risque inflationniste a disparu des écrans radars. « L’inflation n’est tout simplement pas un sujet de préoccupation, ce n’est pas une raison pour laquelle les décideurs devraient hésiter à baisser les taux d’intérêt », juge Sarah Hewin, responsable de la recherche européenne chez Standard Chartered. « Ils pourraient passer à l’action dès la semaine prochaine mais il y a un facteur qui plaide pour que la BCE reste l’arme au pied, c’est le fait que nous soyons entrés dans une période d’instabilité politique en Italie et qu’il faille résoudre la question de la dette chypriote. »

L’instabilité politique en Italie remet en cause la zone euro

L’instabilité politique en Italie remet en cause la zone euro

 

Ce mardi matin, la bourse de Milan a ouvert en chutant de près de 4%. Car les conséquences des résultats des élections italiennes sont avant tout économiques. Les Italiens ont choisi d’accorder la chambre des députés à la gauche de Pier Luigi Bersani, et pas de majorité au Sénat. Une situation qui risque de bloquer le pays. Au niveau européen, plusieurs pays ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de la zone euro.  Pour Pierre Moscovici, certes les résultats des élections italiennes sont « compliqués » et ils « créent des difficultés« . Mais le ministre français de l’Economie, cela « remet pas en cause les avancées de la zone euro« . Il a affirmé mardi qu’il fallait « prendre la situation avec sang-froid et attendre les conclusions que les responsables politiques italiens tireront de ce vote compliqué« . Pierre Moscovici a également appelé les responsables politiques italiens à se rassembler autour « du chef de file de la coalition arrivée en tête Pier Luigi Bersani » (centre gauche). Il espère que le dirigeant sera en mesure de former un gouvernement « équilibré et réformiste« . Moins rassurant, José Manuel Garcia-Margallo, le ministre espagnol des Affaires étrangères, a déclaré que le résultat des élections italiennes était « un saut dans l’inconnu qui n’annonçait rien de bon pour l’Italie ou pour l’Europe« . Il a notamment exprimé sa crainte sur les spreads et les fluctuations éventuelles des écarts entre taux d’intérêt sur les obligations souveraines. Le ministre espagnol de l’Economie, Luis de Guindos, a quant à lui estimé que les élections italiennes avaient un effet de contagion sur les marchés. Une contagion qu’il espère « de courte durée« . Il souhaite la « formation d’un gouvernement stable » car selon lui, « ce qui est bon pour l’Italie est bon pour l’Espagne« . L’Allemagne y voit l’intérêt de toute l’Europe. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a déclaré qu’il « est essentiel et dans l’intérêt de toute l’Europe que l’Italie se dote vite d’un gouvernement stable et opérationnel (…). Les responsables politiques à Rome savent que l’Italie a toujours besoin d’une politique de réformes, une politique de consolidation« . Le ministre allemand considère que le rôle de l’Italie pour résoudre la crise européenne de la dette est « central » Il espère donc que « la politique de consolidation et de réformes soit poursuivie de manière conséquente » par le prochain gouvernement italien.

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol