Zone euro : Croissance à 1.5% en 2015 et un euro à 1 dollar ?
La politique accommodante de la BCE semble porter ses fruits ( y compris depuis son annonce puisque le rachat d’actifs ne commencera que le 9 janvier). D’abord l’euro s’affaiblit encre nettement par rapport au dollar ( aujourd’hui autour de 1.09) , on va doucement vers 1 dollar ; d’où un regain de compétitivité pour les entreprises à l’export ( inversement un renchérissement des imports), heureusement le pétrole reste sage malgré une petite remontée. Grâce à cette politique accommandante l’accès au crédit est facilité tant pour le entreprises que pour les ménages et on sent par exemple un frémissement dans la consommation des ménages et les commandes des entreprises. Du coup la BCE revoit à la hausse ses prévisions 1.5% pour la croissance du PIB au lieu de 1% en 2015 ( 1.9 en 2016 et 2.1 en 2017). Ce n’ est pas encore le Pérou mais si ce chiffre est effectivement atteints ce pourrait être l’amorce de inversion du chômage. Au-delà des modalités techniques, Mario Drag hi s’est félicité qu’avant même son lancement effectif l’assouplissement quantitatif (quantitative easing, QE) porte ses fruits. «Nous avons déjà vu un certain nombre d’effets positifs de ces décisions de politique monétaire», a-t-il noté. En particulier «les conditions d’emprunts des entreprises et des ménages se sont considérablement améliorées», a-t-il dit. Il entend démontrer ainsi que le QE aura un impact favorable sur l’économie réelle et pas seulement sur les marchés financiers. Il a d’ailleurs insisté sur l’objectif de ces achats de titres de dettes souveraines, qui est de tuer dans l’œuf les risques de déflation. «Il est prévu qu’ils seront conduits jusqu’à ce que nous constations un ajustement durable de la trajectoire de l’inflation qui soit cohérent avec notre objectif d’atteindre des taux d’inflation inférieurs mais proches de 2 % à moyen terme.». la BCE estime que la hausse des prix à la consommation de la zone euro sera de zéro en 2015, 1,5 % en 2016 et 1,8 % en 2017. Ces nouveaux chiffres d’inflation ont été revus à la baisse par rapport à décembre 2014 pour l’année en cours, du fait de la chute du pétrole, et en légère hausse pour 2016.