Archive pour le Tag 'zéro ?'

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Croissance : toujours proche de zéro

Croissance : toujours proche de zéro

Une activité dont la croissance est proche de zéro puisque l’INSEE attend seulement par exemple à une progression de 0.2% de la production manufacturière. En clair,  la consommation ne redémarre pas du fait d’une part de l’attentisme général et de l’austérité. Du coup la production stagne auusi. La production industrielle française est demeurée quasi stable pendant l’été selon les chiffres publiés ce vendredi par l’Insee. Dans l’ensemble de l’industrie en effet, la production est restée stable en août après une très légère hausse de 0,3 % en juillet. Dans le seul secteur manufacturier _ c’est à dire sans tenir compte pour l’essentiel de l’énergie _ l’activité a été un peu plus terne avec une baisse de 0,2 % en août et un repli de 0,1 % en juillet. Sur un an, l’activité industrielle n’est guère plus brillante. « La production manufacturière des trois derniers mois est quasi stable par rapport à celle des mêmes trois mois de l’année 2013 (–0,1 %) » expliquent en effet les experts de l’Insee. D’ici la fin de l’année, la situation pourrait être un peu meilleure mais sans beaucoup plus d’éclat si l’on en croit l’Insee. La production manufacturière devrait être « un peu mieux orientée au second semestre » estiment les statisticiens publics dans leur dernière note de conjoncture, publiée la semaine dernière . Selon eux, l’activité du secteur manufacturier devrait progresser de 0,2 %. Mais cette légère hausse sera sans doute essentiellement technique après un mauvais printemps. « La chute de la production au deuxième trimestre étant pour partie due à des facteurs exceptionnels (notamment le nombre particulièrement élevé de ponts au mois de mai et l’impact de la norme Euro 6 sur les achats de camions) » détaille en effet l’Insee.

 

Croissance zéro au second trimestre (Insee)

Croissance zéro au second trimestre (Insee)

 

La France est embourbée  dans la stagnation, croissance zéro au premier trimestre et croissance zéro au second selon l’Insee. L’économie française a stagné au deuxième trimestre, après avoir déjà stagné au premier, a confirmé l’Insee dans les résultats détaillés des comptes nationaux trimestriels publiés aujourd’hui. Le gouvernement a récemment abaissé ses prévisions pour 2014 et 2015 et attend une croissance du PIB de 0,4% cette année et de 1,0% l’an prochain, alors qu’il envisageait auparavant 1,0% puis 1,7%. Au deuxième trimestre, la contribution de la demande intérieure finale à la croissance a été de 0,1 point (0,2 annoncé auparavant) et celle de la variation des stocks a été neutre (-0,1 annoncé auparavant). Le commerce extérieur a contribué négativement à hauteur de 0,1 point (chiffre confirmé). Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,4% (+0,5% en première estimation), après -0,6% au premier trimestre, et l’investissement s’est contracté de 1,1% (chiffre confirmé), dont -0,7% pour les entreprises (-0,8% annoncé auparavant), après -0,9% et -0,6% respectivement au premier trimestre. Les importations ralentissent et progressent de 0,4% (après +0,8% au premier trimestre) mais moins que les exportations (+0,1% après +0,6%). Le pouvoir d’achat des ménages a fortement décéléré, avec un revenu disponible brut en hausse de 0,5% au deuxième trimestre, après +1,3%. Les prix à la consommation se stabilisent, après +0,3% au premier trimestre, si bien que le pouvoir d’achat du revenu des ménages a augmenté de 0,5% (après +0,9% au premier trimestre). Au niveau individuel, il a progressé de 0,3% (après +0,8% au premier trimestre). Le taux d’épargne des ménages est resté stable, à 15,9%. La masse salariale a progressé de 0,4%, après +0,5%. Le taux de marge des entreprises non financières a reculé de 0,5 point pour s’établir à 29,3%. Le déficit des administrations publiques s’établit quant à lui à 4,4% du PIB au deuxième trimestre, après 4,1% au premier. Le gouvernement a annoncé un dérapage du déficit public cette année, à 4,4% du PIB au lieu de 3,8% prévu auparavant, après 4,1% en 2013 selon la dernière révision par l’Insee. Le dérapage serait ainsi de plus de 6 milliards d’euros cette année et de plus de 25 milliards en 2015, année où le déficit serait à peine réduit à 4,3%, au lieu des 3% promis auparavant. Il reviendrait sous cette barre fin 2017.

 

Hollande « le degré zéro de la politique (Martine Aubry)

Hollande «  le degré zéro de la politique (Martine Aubry)

On sait qu’Aubry et Hollande ne sont pas les meilleurs amis du monde mais visiblement Martine Aubry considère que la politique de Hollande est une calamité.  « Le problème, c’est toi ». C’est ce qu’aurait dit Martine Aubry à François Hollande lorsqu’il lui a demandé ce qu’elle pensait de la situation du pays en novembre dernier.  La maire de Lille n’en est pas à sa première pique contre l’actuel président.   Les deux ténors du PS, différents autant dans leur style que leur vision de la politique, ne se sont jamais beaucoup aimés. Une rivalité qui se fait sentir dans les petites formules employées par Martine Aubry pour parler de François Hollande. La dernière attaque remonte à juillet 2014. Martine Aubry est sortie de sa longue absence sur le terrain national pour fustiger la réforme territoriale. L’occasion de critiquer l’exécutif de manière plus globale. « Il n’est pas trop tard pour réussir le quinquennat« , glisse-t-elle lors de son intervention. Et de glisser dans le style qui lui est propre : « On n’est pas en train de faire du Monopoly ou jouer à Sims City. On touche aux origines de chacun.«   « Mais comment as-tu pu faire avec un mou pareil pendant tant d’années?« , aurait même demandé Martine Aubry à Ségolène Royal, selon son ancienne conseillère, Françoise Degois, dans un livre paru récemment (Quelle histoire ! Ségolène Royal et François Hollande, Plon). Le procès en mollesse est effet récurrent dans les attaques de Martine Aubry contre François Hollande. « Sur les 35 heures, il a été couille molle« , estime-elle, considérant qu’il ne l’a pas assez soutenu en tant que premier secrétaire du PS lorsqu’elle menait cette réforme, selon Le Nouvel Observateur. « On ne battra pas une droite dure avec une gauche molle« , dira-t-elle encore lors d’un débat télévisé pour les primaires du PS en 2011.  Martine Aubry serait même allé plus loin en privé, qualifiant François Hollande d’ »enfoiré » qui représente le « niveau zéro de la politique« , selon Le Point.  Elle le considérerait également comme incompétent et a régulièrement critiqué l’état dans lequel elle a récupéré le parti lorsqu’elle lui a succédé à la tête du PS.  »Même les toilettes étaient bouchées et j’ai dû les réparer moi-même« , se serait-elle amusé à plusieurs reprises. « Ma grand-mère disait : quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup« . La formule de Martine Aubry contre son adversaire à la primaire socialiste est sans doute celle qui sert le plus les adversaires de François Hollande. Depuis le début de son quinquennat, il est régulièrement attaqué pour son manque de vision et de clarté.  Et Martine Aubry n’a visiblement pas changé d’avis. « Si dans tous les domaines, on avait eu une grande vision et une méthode, nous aurions un peu moins de problèmes« , lâchait-elle encore lors de son intervention en juillet.

France : croissance zéro au premier trimestre, le retournement ?

France : croissance zéro au premier trimestre, le retournement ?

 

Hollande a sans doute choisi une mauvaise marque de café pour lire dans le marc le fameux retournement. En réalité, la croissance est complètement à plat ; après l’inversion du chômage ratée, c’est le retournement mais à l’envers. En effet L’économie française a stagné au premier trimestre, victime d’une faiblesse de la consommation et des investissements qui fait peser des doutes sur la solidité du retournement entrevu par François Hollande. Le zéro pour cent de croissance annoncé jeudi par l’Insee pour le produit intérieur brut (PIB) de la période janvier-mars fragilise en outre le scénario macroéconomique du gouvernement pour 2014 et, partant, le respect des objectifs de réduction des déficits publics sur lequel ils ont été bâtis. « Il faudra 0,5% de croissance chaque trimestre jusqu’à la fin de l’année pour arriver au 1% prévu par le gouvernement. Ce sera compliqué », déclare Philippe Waechter, responsable des études économiques de Natixis Asset Management. Le retournement espéré par le chef de l’Etat dans une interview début mai « a du mal à se dessiner », ajoute-t-il. La révision en baisse du produit intérieur brut du quatrième trimestre, à 0,2% contre 0,3% précédemment annoncé, est un autre signe de la faiblesse de la dynamique actuelle de l’économie française. Seule la reconstitution des stocks des entreprises lui a permis d’échapper à une contraction en début d’année, alors que l’Allemagne a affiché dans le même temps une croissance de 0,8% grâce à la bonne tenue de sa demande intérieure. Par comparaison, celle-ci a contribué négativement pour 0,4 point au PIB français du premier trimestre du fait des reculs de 0,5% des dépenses de consommation des ménages et de 0,9% de l’investissement, celui des entreprises se contractant de 0,5%. Les économistes y voient le contrecoup des achats effectués fin 2013 en anticipation de la hausse de la TVA et du durcissement du bonus-malus automobile. Les températures supérieures aux normales saisonnières ont en outre pénalisé les dépenses en énergie.

Croissance zéro au troisième trimestre

Croissance zéro  au troisième trimestre

 

Dans ses dernières prévisions du 3 octobre, l’Institut national de la statistique et des études économiques annonçait une stagnation du produit intérieur brut français entre juillet et septembre. La Banque de France tablait de son côté sur une croissance de 0,1% sur cette même période.  De fait, les ingrédients concourant à la croissance sont en très petite forme au troisième trimestre: la production industrielle a reculé (-1,4% sur le trimestre), la consommation (-0,1%) aussi et les exportations sont toujours en souffrance. « L’ensemble des données dures sont mauvaises donc on pense que le trimestre va être mauvais », explique à l’AFP Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis. Il prévoit lui-même un recul de 0,2% du PIB. Pour lui, « l’élément crucial qui pourrait relativiser cette mauvaise nouvelle, c’est l’investissement des entreprises ». « S’il est nul ou légèrement positif, ça permettra d’avoir le coeur un peu plus léger même si les trois autres composantes du PIB sont négatives », détaille l’économiste en rappelant que l’investissement des entreprises est « un indicateur qui précède le cycle » et donne donc une information sur la conjoncture à moyen terme. « Si tout est négatif ou pas bon, comme on l’attend, et qu’en plus l’investissement qui s’était stabilisé au deuxième trimestre, replonge en territoire négatif, alors là, on a toutes les raisons d’être pessimistes », analyse-t-il. Or, les premiers signaux ne sont pas bons. Selon l’Insee, les industriels ont revu leurs prévisions d’investissement pour l’ensemble de l’année 2013 légèrement à la baisse par rapport à leurs intentions en juillet. Son enquête trimestrielle auprès des chefs d’entreprises publiée vendredi montre que l’investissement industriel chutera ainsi de 7% en valeur en 2013 contre 6% attendus en juillet. Ce n’est qu’en 2014 que pourrait poindre une quasi-stabilisation, avec une baisse limitée à 2%. « Aujourd’hui, les entreprises disent qu’elles ont encore des marges de production avec leurs équipements non utilisés: elles estiment qu’elles peuvent produire 3% de plus sans embaucher et 1% de plus sans investir dans de nouveaux équipements », explique à l’AFP Eric Heyer, analyste à l’Observatoire français des conjonctures économiques.  Mais selon lui, fin 2013, elles seront arrivées au terme de leurs capacités. « Il y aura eu 11 trimestres de désinvestissement sur les 13 derniers trimestres. Du coup, il va falloir qu’elles refassent des investissements de productivité », prévoit-il, annonçant le redémarrage début 2014 d’un « léger cycle d’investissement ».  Pour les deux économistes, un autre facteur va s’immiscer dans l’embellie annoncée mi-août de l’économie française. La croissance du PIB cet été risque de pâtir de son sursaut du printemps (+0,5 point) en en subissant le « contre-coup ».   »On risque de payer ce regain de dynamisme qui était au-dessus du potentiel de croissance tel qu’on l’estime aujourd’hui », juge M. Caffet, pour qui la croissance a été « tirée de manière artificielle » par une forte consommation d’énergie liée au froid persistant du printemps.  Le quatrième trimestre pourrait cependant bénéficier à nouveau d’une poussée des dépenses de consommation liée à l’anticipation de l’augmentation des taux normal et intermédiaire de TVA à partir du 1er janvier. « Mais par contre-coup, on aura un mauvais premier trimestre 2014″, déplore l’économiste.  Mardi, l’OCDE a néanmoins confirmé pour le deuxième mois consécutif que la croissance française connaissait une « inflexion positive ». Les indicateurs composites avancés de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques établissent une tendance six mois environ avant qu’elle ne se concrétise dans l’économie réelle.  La plupart des observateurs tablent sur le retour d’une croissance autour de 1% en 2014.

Croissance zéro pour la France d’après Bruxelles en 2013

Croissance zéro pour la France d’après Bruxelles en 2013

Pas étonnant qu’Hollande dégage en touche sur la croissance considérant que c’est à Bruxelles maintenant de faire des prévisions. Comment en effet annoncer que la croissance sera nulle en 2013 ; Initialement, on prévoyait +0.8%, un gros écart qui remet tout en cause. D’abord le déficit entre 3.5 et 4.5%  (selon les économie promises qui seront effectivement réalisées (certaines sont politiquement dangereuses pour un exécutif qui s’enfonce dans les sondages). Ensuite la dette qui dépassera nettement les 90% et le chômage dont la courbe ne va malheureusement pas s’inverser (il faudrait environ 1.5% de croissance). A deux jours du verdict de la commission européenne sur l’économie française en 2013, RTL révèle les prévisions catastrophiques de Bruxelles. La fameuse prévision de croissance pour la France sera finalement quasi nulle et la France sera très loin de l’objectif des 3%. Mercredi soir à Paris, Bercy ne confirmait pas ces chiffres. La croissance en France sera molle, très molle en France en 2013. Entre 0% et 0,1% de croissance. Le chiffre devrait être officialisé vendredi matin. Jean Marc Ayrault a même pris les devants en réunissant ses ministres à déjeuner aujourd’hui pour leur dire qu’il fallait réduire les déficits mais aussi sauver la croissance. On est donc loin du mythe d’une croissance à 0,8%, qui vient d’être abandonné par le gouvernement. Sans croissance, le déficit budgétaire augmente. Il sera d’au moins 3,6 % selon les experts de Bruxelles.  Conformément à ses nouveaux pouvoirs, la Commission devrait imposer une forte amende à la France mais elle va patienter jusqu’en mai prochain. Pourquoi ? Parce que la commission est convaincue que la France est réellement engagée sur le chemin des réformes structurelles. C’est un processus qu’elle veut encourager et non pas enrayer, surtout quand la récession plane.

 

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Conduite automobile : alcoolémie zéro ?

Conduite automobile : alcoolémie zéro ?

 

A l’approche du réveillon et alors que le délégué interministériel à la sécurité routière parle d’une tolérance zéro en matière d’alcool sur les routes pour les jeunes, l’urgentiste Patrick Pelloux s’est déclaré, lui aussi, « tout à fait favorable à l’alcoolémie à zéro », vendredi matin sur Europe1. « Cela fait des années que l’on en parle, cela fait des années que l’on baisse le taux d’alcoolémie avec les protestations des viticulteurs et autres mais il arrive un moment où il faut dire ‘ça suffit’ », a fait valoir le médecin. « Cela coûte beaucoup plus cher à la société d’enterrer ces jeunes que de rendre furieux deux ou trois lobbies. L’alcoolémie à zéro au moins c’est clair car un verre d’alcool selon les individus ce n’est absolument pas la même chose. Et puis il y a l’alcool mais aussi tout ce qui va avec : la drogue, les médicaments… donc il faut simplifier les choses », a insisté l’urgentiste.

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