Archive pour le Tag 'Zemmour'

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POLITIQUE- Mercato amoureux : de Villiers passe de Macron à Zemmour

POLITIQUE- Mercato amoureux :  de Villiers passe de Macron à Zemmour

Quand  Macron est parvenu au pouvoir de Villiers n’a pas eu de mots assez aimables pour souligner les grandes qualités du président de La république. De Villiers a même laissé entendre qu’il était un des rares à chuchoter à l’oreille du chef de l’État et que ce dernier l’écoutait. Mais progressivement la liaison amoureuse a eu tendance à s’affaiblir en même temps que l’échec de la politique de la majorité. Du coup, de Villiers vient de trouver les mêmes qualités chez Zemmour et lui apporte son soutien considérant sa liaison avec Macron comme une erreur de post jeunesse;  un transfert politique qui ne changera sans doute pas grand-chose dans les équilibres car il y a longtemps que Villiers ne représente rien 

Notons quand même que de Villiers a attendu que le meeting de Zemmour soit un succès de participation avant d’apporter son soutien officiel à l’intéressé

Alors que l’ancien député européen et fondateur du Puy du Fou ne s’était pas rendu au premier meeting d’Éric Zemmour, il l’accompagne ce samedi en Arménie et lui manifeste un ferme soutien.

Philippe de Villiers clarifie ses prises de position. L’ancien député européen a ostensiblement affiché son soutien à Éric Zemmour ce samedi. Les deux hommes se sont retrouvés à l’aéroport Charles de Gaulle, échangeant sourires complices et accolades sous l’oeil attentif des caméras.

Le fondateur du Puy-du-Fou ne s’était pas rendu au premier meeting du candidat d’extrême droite, le 5 décembre dernier, une absence remarquée alors que l’ancien polémiste peine à rassembler des figures connues autour de sa candidature. « Ceux qui ont cru qu’il y avait, de ma part, un retrait, se sont trompés », rétorque Philippe de Villiers.

« Plus je regarde Éric, plus je me dis: ce qu’il défend, c’est ce pourquoi je vis, c’est ce pourquoi je souffre. Il défend la civilisation » a-t-il déclaré,

 Le problème c’est que Philippe de Villiers était aussi dithyrambique vis-à-vis de Macron en juin 2018.

 

Macron «Un adolescent qui se cherche» ( Zemmour)

Macron «Un adolescent qui se cherche» ( Zemmour)

 

 

 

Après ces remarques très acerbes sur le président de la république, Zemmour réitère et déclare «Emmanuel Macron, c’est exactement ce que j’ai voulu dire. Il est le grand vide. C’est un adolescent qui se cherche, on a l’impression d’un type qui n’est pas fini, on a l’impression de quelqu’un qui n’a les idées claires sur rien».

 Une déclaration dans la ligne de ce qu’il a déclaré lors de son premier meeting à Villepinte «La personne, Emmanuel Macron, ne nous intéresse pas, parce qu’elle est fondamentalement inintéressante. Trouvez-moi un seul Français dans le pays qui puisse expliquer la pensée d’Emmanuel Macron. Il n’y en a aucun, pas même lui. Personne ne sait qui il est, parce qu’il n’est personne». En réponse ,le porte-parole du gouvernement évoquele manque de sang-froid d’Éric Zemmour, qui se présente comme «quelqu’un qui dit que la France doit être maître de son destin, mais qui a parfois du mal à être maître de lui-même», en rappelant la séquence du doigt d’honneur du candidat, lors d’un déplacement chahuté à Marseille.

Présidentielles- «Les contradictions de Zemmour».

Présidentielles- «Les  contradictions de  Zemmour».

Par Laurent Fary dans l’Opinion 

«En convoquant jusqu’à la caricature l’Appel du 18 juin, Eric Zemmour sera-t-il parvenu à capter l’autorité du général de Gaulle ?»

 

Eric Zemmour est candidat à l’élection présidentielle. L’objet audiovisuel qu’il a publié sur les réseaux sociaux pour officialiser ce dont plus personne ne doutait ne révèle aucune surprise sur le fond. Les fidèles du polémiste y retrouveront tous ses thèmes de prédilection, de l’immigration au déclin de la France en passant par la menace islamiste et le « grand remplacement ».

La forme, en revanche, interroge. Qu’un candidat « se réfère à » ou « se réclame de » est classique ; mais qu’il mime – au sens théâtral du terme – la personnalité censée l’inspirer est inédit. En convoquant jusqu’à la caricature l’Appel du 18 juin, sera-t-il parvenu à capter l’autorité du général de Gaulle ? A coup sûr, en tout cas, il aura pris le risque – première contradiction – de réduire ce moment à un simple exercice de com’ déclinant en version vidéo les sujets, les raisonnements et les thèses répétés à l’envi depuis de nombreuses années.

. Etonnant, dans ces conditions, que le même puisse regretter sur TF1 de n’avoir pas été interrogé sur son « projet politique ». Comme si le néo-candidat critiquait déjà son propre mode opératoire…

Invité du 20 Heures, Eric Zemmour a également assuré que ce n’était plus « le journaliste, l’écrivain » qui s’exprimait, mais bel et bien l’aspirant à la fonction suprême. Pourquoi, dans ces conditions, parsemer sa vidéo d’images issues du « tour de France » de promotion de… son livre ? En communication, on parle « d’incongruence ». En politique, c’est une contradiction, la seconde, puisque le candidat n’a d’autres ressources, pour asseoir sa légitimité, que d’appeler à la rescousse l’auteur à succès.

Reste une troisième contradiction. La moins visible mais la plus intéressante, puisqu’elle renvoie à la seule promesse innovante de cette vidéo. Eric Zemmour y dénonce en voix off ces juges qui « substituent leur férule juridique au gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». A l’image, le marteau du magistrat frappe le pupitre au moment du verdict. Ce symbole généralement positif – la justice qui s’accomplit – devient ici emblématique de ce qui frustre. Dès 2018, Eric Zemmour le proclamait : « Toute action politique doit être sous la surveillance du juge. Donc, ça rend impossible l’action politique ». A la fin de cette même vidéo, l’orateur conclut par un vibrant « Vive la République et surtout, vive la France ». Formule étonnante par laquelle la République devient optionnelle…

 L’Etat de droit condamné, la République relativisée, au cœur d’un film totalement singulier dans sa conception. Un nouveau registre annonciateur d’un nouveau régime ? Pour le coup, on aurait aimé que la question lui fût posée, tant la communication fonctionne ici par petites touches « suggestives », contrastant avec le style de celui qui revendique un discours toujours direct.

 

Laurent Fary est conseiller en communication politique, directeur du département des affaires publiques de l’agence Epoka.

Eric Zemmour, un historien qui tord l’histoire au service de ses obsessions

Eric Zemmour, un historien qui tord  l’histoire au service de ses obsessions

 

Le chercheur en relations internationales Benjamin Haddad analyse, dans une tribune au « Monde », la manière dont le candidat d’extrême droite à la présidentielle 2022 envisage la politique étrangère, à la lumière de son ouvrage « Mélancolie française », paru en 2010.

 

Tribune. 

 

Sur quelle lecture de l’histoire de France se fonde la politique étrangère d’Eric Zemmour ? Dans Mélancolie française (Fayard-Denoël), une méditation sur l’histoire diplomatique française parue en 2010, Zemmour dresse un portrait constamment décliniste, et souvent incohérent, de l’histoire de notre pays. Pas de grandeur gaullienne, l’histoire de France de Zemmour est jalonnée d’« échecs » et de « renoncements ». Les dirigeants franhttps://lemonde.sirius.press/articles/3249822/revisionsçais se trompent continuellement de combats, manipulés par leur propre aveuglement et par des dirigeants étrangers perfides, plus intelligents en somme.

Le déclassement n’a pas commencé il y a quarante ans – date à laquelle démarre son Suicide français (Albin Michel, 2014) –, ni en 1940, voire en 1815 ou en 1789. Dans l’œuvre de Zemmour, ce déclassement est inscrit dans l’ADN de notre pays depuis le « désastreux » traité de Verdun de 843, qui a partagé l’éphémère Empire carolingien entre les petits-fils de Charlemagne.

Toute l’histoire de France se résume en un échec : l’ambition frustrée de reconstituer cet empire – « Rome », comme l’écrit Zemmour –, sous l’égide de Paris. Mise en échec par des « Carthage » [l’ennemi héréditaire de l’Empire romain] successives, en particulier les puissances maritimes commerciales – l’Angleterre, puis les Etats-Unis –, la France de Zemmour ne parvient jamais à reconstituer ses frontières naturelles et voit le monde se construire sans elle.

Lire Zemmour, c’est découvrir une obsession pour le déclin qui confine à la haine de soi, y compris lors d’épisodes victorieux de notre histoire. Le traité d’Utrecht de 1713, qui acheva la guerre de Succession d’Espagne et mit fin à l’encerclement Habsbourg de la France entre l’Autriche et l’Espagne, qui menaçait notre pays depuis Charles Quint ? Une aubaine pour l’Angleterre, qui émergera de ces divisions continentales comme la puissance dominante des mers.

La première guerre mondiale ? Une erreur : il eût fallu s’allier avec l’Allemagne contre la véritable ennemie, l’Angleterre.

Ce constat l’amène à des considérations stupéfiantes, comparables à sa réhabilitation de Vichy. Il en vient à regretter la victoire française lors de la première guerre mondiale contre une Allemagne qui aurait pu reconstituer l’unité carolingienne de l’Europe face au libéralisme anglo-saxon : « Notre plus grande “erreur” fut sans doute notre victoire héroïque de la bataille de la Marne. Alors nous aurions économisé un million et demi de vies (…). En cas de défaite française dès 1914, pas de révolution russe, pas de fascisme, pas de nazisme, pas d’holocauste des juifs, pas d’intervention américaine en 1917 ou en 1944. La pax germanica aurait régné sur le continent. » A noter que les interventions américaines sont mises au même rang que le nazisme ou la révolution russe…

Sondage Zemmour : début de campagne ratée pour 70 %

 

Selon une étude Odoxa-Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro, 70 % des Français considèrent que le début de campagne de Zemmour est raté.

Le constat est d’ailleurs partagé y compris par les populations électorales ciblées par l’essayiste, que ce soit du côté des sympathisants Les Républicains (67%) ou de ceux du Rassemblement national (53%).

Son constat sur la réalité de la France séduit 4 Français sur 10 et parle particulièrement aux sympathisants LR (68%) et RN (71%). Mais ces derniers demeurent plus partagés sur les idées du candidat : 48% les trouvent bonnes, 51% pensent le contraire. Surtout, ils ne le voient pas à l’Élysée et ne lui reconnaissent pas la stature d’un président de la République – 79% pour les sympathisants LR ; 54% pour les sympathisants RN.

Zemmour ment à propos des juifs

La rhétorique dangereuse de Zemmour

 

Ce n’est pas Pétain qui a sauvé les juifs français, c’est la société française qui a « agi comme un garde-fou », rappelle, dans une tribune au « Monde », l’historien Jacques Semelin, qui compare la rhétorique du candidat d’extrême droite à celles des Serbes nationalistes en Bosnie et des idéologues hutu au Rwanda.

 

Vous vous présentez à la présidence de la République et vous commencez par tromper les Français sur un des points majeurs de l’histoire de France : durant l’Occupation nazie, si beaucoup de juifs n’ont pas été déportés, ce n’est pas grâce à Vichy, mais en dépit de Vichy. Dès 2014, vous vous étiez emparé de cette question jusqu’alors peu travaillée par les historiens : pourquoi une telle proportion de juifs (75 %), et en particulier de juifs français (85 %), ont-ils pu survivre en France ?

Vous qui vous targuez de culture historique, vous ne pouviez pas ignorer ces données, corroborées par plusieurs de mes pairs. Au lieu de cela, vous avez pioché des éléments très contestables chez un auteur peu reconnu par la communauté scientifique, tout en attaquant des historiens aussi rigoureux que Serge Klarsfeld.

Pour faire court, j’évoquerai les exemples du Danemark et de la France : les cas les plus représentatifs de la collaboration d’Etat. Dès 1940, le gouvernement danois, pourtant proche de l’occupant, déclare que Berlin ne peut toucher aux juifs, faisant valoir que ceux-ci font partie intégrante de la communauté nationale. Copenhague s’en tiendra à cette position qui rendra possible le sauvetage des juifs de ce pays.

Pétain, tout au contraire, publie, en 1940 puis en 1941, un premier puis un second statut des juifs, qui les met au ban de la société : il en dénaturalise plusieurs milliers et rend légal l’internement des juifs étrangers dans des camps. Tout est à l’avenant jusqu’à ce que, par étapes successives, le régime en vienne à arrêter des juifs français pour les livrer aux nazis.

Il est vrai que Vichy a d’abord visé en priorité les juifs étrangers, comme l’atteste la tragédie du Vél’d’Hiv. De concert avec l’occupant, les policiers français ont pour mission d’en arrêter au moins 27 000, mais ils en capturent exactement 12 884. Ce sont bien entendu 12 884 de trop, mais que s’est-il passé ? Paris a connu un mouvement de solidarité spontanée envers ces juifs, pour l’essentiel étrangers, grâce à des fuites en provenance de la Préfecture de police. Des milliers d’entre eux ont réussi à échapper aux mailles du filet avec la complicité d’une population choquée qu’on arrête femmes, enfants et personnes âgées. Cette aide est d’autant plus remarquable que la population était traversée par des préjugés xénophobes.

Ce soutien aux juifs étrangers s’exprime à nouveau en zone libre quelques semaines plus tard quand plusieurs hauts prélats catholiques élèvent des protestations, dont la plus connue est celle de l’archevêque de Toulouse, Jules Saliège. Le 23 août 1942, les églises de ce diocèse résonnent de son cri : « Les juifs sont des hommes, les juifs sont des femmes, les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux. » Vous oubliez d’en parler, M. Zemmour, alors que ces mots sont l’honneur de la France au pire moment : celui du génocide.

« JE N’AIME PAS TAPER SUR DES GENS DÉJÀ À TERRE » ( Bayrou à propos de Zemmour)

  »JE N’AIME PAS TAPER SUR DES GENS DÉJÀ À TERRE » ( Bayrou à propos de Zemmour)

Maintenant que Zemmour connaît de grandes difficultés politiques, il est évidemment de bon ton pour la classe politique et les journalistes de frapper l’homme à terre. Certes ces orientations méritent d’être démontées et sa vision contestée même si certains aspects de son constat sont pertinents.

Un jeu dans lequel François Bayrou ne veut pas s’inscrire estimant qu’il n’a pas tapé sur des gens déjà terre.

« C’est plus facile de critiquer les politiques que de s’avancer sur le ring et devenir soi-même un acteur du jeu. Je n’aime pas taper sur les gens qui sont déjà à terre. C’est un moment très difficile pour lui », a estimé le Haut-commissaire au Plan.

 

« Il a choisi des thèmes excessifs et la fébrilité qu’il a montré hier montre qu’il sent lui-même que ces thèmes ne correspondent pas à l’opinion. Il va avoir du mal pour les signatures (des maires) », a analysé François Bayrou.

 

 

Interview Zemmour: Bouleau (TF1) inquisiteur avec Zemmour et passe plat avec Macron

Interview Zemmour: Bouleau (TF1) inquisiteur  avec Zemmour et passe plat avec Macron

 

 

 

 

De l’avis  même d’Alain Duhamel ( qui ne passe pas véritablement pour un extrémiste de droite ! ) exprimé sur LCI hier, la tonalité du journaliste Gilles bouleau avait de quoi heurter lors  de l’interview d’Éric Zemmour. Alain Duhamel a rappelé qu’il ne partageait guère les orientations de Zemmour mais il n’a guère apprécié l’agressivité de Gilles Bouleau  d’ordinaire tellement insignifiant sur TF1. Alain Duhamel a considéré que le journaliste s’était trompé de sujet et n’avait pas fait son travail d’interrogation du candidat Zemmour. Gilles  bouleau s’ést surtout concentré sur le livre récent du polémiste. Effectivement on a connu Gilles bouleau beaucoup plus tolérant voir complice comme l’indiquait d’ailleurs le Figaro après l’interview du 14 juillet 2020.  »

 

« Pendant 44 minutes, Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix ont interrogé Emmanuel Macron sur la situation sanitaire et économique de la France. ….. les premières minutes ont plutôt été calmes voire plates avec des questions quasiment passe-plat du duo de journalistes ». Il faut dire qu’en e la circonstance Anne-Sophie Lapix qu’on a connu plus mordante a aussi utilisé la condescendante brosse à reluire.

Politique-Tous gaullistes: de Zemmour à Hidalgo !

Tous gaullistes: de Zemmour à Hidalgo !

 

La prochaine cérémonie rendant hommage au général De Gaulle verra se réunir à peu près la quasi-totalité du monde politique ,extrême gauche exceptée. De Zemmour à Hidalgo en passant évidemment par les républicains, tous les candidats à l’élection de 2022 seront présents. Aujourd’hui De Gaulle est mis à toutes les sauces et tout le monde s’y réfère ou presque par manque sans doute de repères idéologiques et d’incarnation des valeurs. Même Zemmour sera présent lui qui défend le bilan de Pétain affirmant que ce dernier a sauvé la vie de juifs. Bref on sait que l’histoire sera réécrite chaque jour à la convenance parfois trop souvent de l’instrumentalisation qu’on en souhaite. « Challenges » note le véritable rapt politique du phénomène De Gaulle.

 

« Notre confrère Franz-Olivier Giesbert vient de publier Le sursaut (Gallimard), premier tome brillant d’une trilogie consacrée à l’histoire de la Vème République. Il s’agit d’abord d’une ode au Général de Gaulle. Une fois encore, Giesbert a saisi avant bien d’autres l’air du temps, à nouveau au gaullisme. Puisque « c’était mieux avant », c’était forcément mieux sous la férule du Général, un vrai chef, exclusivement mû par « les intérêts et la grandeur de la France », ce qui laisse entendre que ses successeurs, eux, ne l’étaient pas forcément… Cette façon de raconter l’Histoire politique récente est à la fois simplificatrice et enjolivée. Mais elle n’en est pas moins au cœur de l’actuelle campagne présidentielle. Une campagne où ils sont nombreux à vouloir s’approprier les mannes de de Gaulle. Et parfois cela ressemble à un détournement idéologique, à un rapt politique ». 

Le Pen propose le rassemblement à Zemmour

Le Pen propose le rassemblement à Zemmour

 

 

Marine Le Pen n’a pas fait de cadeau à Zemmour surtout après les incidents de Marseille. Non seulement elle a enfoncé son rival mais d’une certaine manière l’invite à boire le calice jusqu’à la lie en lui proposant le baiser de Judas et le rassemblement.

Pour la cheffe de file du Rassemblement national, Éric Zemmour n’a pas le profil de l’emploi«n’a pas l’air très à l’aise dans cet exercice». Si celui-ci «avait lancé sa candidature sur une promesse qui était celle de pouvoir battre Emmanuel Macron et donc de rassembler plus largement que moi», elle estime que «cette promesse aujourd’hui n’est clairement pas tenue». C’est pourquoi elle appelle le non-candidat à renoncer à sa candidature à la présidentielle. «Il est temps de faire le rassemblement pour pouvoir lancer cette campagne», estime-t-elle.

Elle a ajouté qu’il fallait bien se  »préparer le rassemblement le moment venu, soit avant soit après le premier tour». Un rassemblement qu’elle souhaite d’autant plus que les sondages la placent désormais nettement devant Zemmour,

Pour enfoncer un peu plus Zemmour, Marine Le Pen a évoqué la problématique du nombre de signatures à recueillir pour valider une candidature présidentielle. Marine LE pen  affirme qu’elle dispose d’ores et déjà de 300 signatures ce qui évidemment est loin d’être le cas de Zemmour.

 

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Sondage présidentielles : Le Pen nettement devant Zemmour

Sondage présidentielles   : Le Pen nettement devant Zemmour

Eric Zemmour est seulement  crédité de 12 % des intentions de vote (-1 point) quelque soit le candidat des Républicains, et se voit même devancé d’un point par Xavier Bertrand, selon le sondage PrésiTrack d’OpinionWay pour Les Echos, CNews et Radio Classique, publié jeudi.

 

Marine Le Pen est quant à elle créditée de 19 à 21 % (+1 %) et Emmanuel Macron de 24 à 25 % au premier tour de la présidentielle.

 

Chez les Républicains, Xavier Bertrand obtient 13 %, Valérie Pécresse 11 % et Michel Barnier 9 %, tandis qu’à gauche Jean-Luc Mélenchon est à 9 %, Yannick Jadot à 8 % et Anne Hidalgo à 5/6 %.

 

Au second tour, Emmanuel Macron gagnerait avec 56 % (-2) contre 44 % (+2) pour Marine Le Pen.

 

Seules 6 % des personnes interrogées estiment qu’Eric Zemmour, qui n’a pas déclaré sa candidature, sera élu président le 24 avril contre 14 % pour la présidente du Rassemblement national (RN) et 43 % pour le président sortant.

A ce stade, 48 % des sondés disent s’intéresser à la campagne tandis que 50 % ne le sont pas encore. Les enjeux de la présidentielle sont le pouvoir d’achat pour 52 % d’entre eux (-2 points), la protection sociale (50 %, +2), puis la sécurité (44 %, +3).

 

Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

 

Sondage réalisé du 15 au 17 novembre en ligne, auprès d’un échantillon de 1.454 personnes inscrites sur listes électorales, issu d’un échantillon de 1.521 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Marge d’erreur entre 1,1 et 2,6 points.

Sondage 2022 : soudain Zemmour s’écroule !

 Sondage 2022 : soudain Zemmour s’écroule !

 

Il y a encore quelques jours, plusieurs instituts de sondage plaçaient Zemmour devant Le Pen. Mais d’un coup dans le sondage d’Opinion Way  pour les Échos, le polémiste s’écroule. Non seulement ils se retrouve largement derrière Marine Le Pen mais aussi derrière le candidat des républicains.

Même avec la marge d’erreur, Eric Zemmour apparaît surtout très loin de menacer Marine Le Pen, créditée de 19 % à 21 % des voix (en hausse d’un point), et Emmanuel Macron, à 24-25 %. « Sa dynamique est interrompue. C’est un avertissement », analyse Bruno Jeanbart, le vice-président d’OpinionWay. « Il y a une forme de lassitude. Le phénomène Eric Zemmour n’est plus un phénomène. Il ne suffit plus, en soi, à centrer la campagne autour de lui », poursuit-il, jugeant la période « compliquée » pour lui.

Seuls 20 % des Français l’estiment « capable de gouverner le pays de 2022 à 2027 ». Contre 34 % pour Marine Le Pen  .A peine 6 % des personnes interrogées pensent qu’Eric Zemmour sera élu à l’Elysée, quand Marine Le Pen est à 14 % (en hausse de 2 points).

Le problème des sondages est à la fois politique et méthodologique. Politique car ces enquêtes sont commandées par des grands médias détenus par des financiers qui ont intérêt selon les cas à pousser ou au contraire à enfoncer tel ou tel candidat. Le second problème et méthodologique puisqu’en réalité de leur de 50 % de la population n’est pas certaine d’aller voter. Les échantillons ne sont donc pas représentatifs .

Il est probable que dans les semaines et les mois à venir on assistera à de fortes variations des sondages correspondants à la pression de certains intérêts économiques et financiers.

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Tous gaullistes: de Zemmour à Hidalgo !

Tous gaullistes: de Zemmour à Hidalgo !

 

La prochaine cérémonie rendant hommage au général De Gaulle verra se réunir à peu près la quasi-totalité du monde politique ,extrême gauche exceptée. De Zemmour à Hidalgo en passant évidemment par les républicains, tous les candidats à l’élection de 2022 seront présents. Aujourd’hui De Gaulle est mis à toutes les sauces et tout le monde s’y réfère ou presque par manque sans doute de repères idéologiques et d’incarnation des valeurs. Même Zemmour sera présent lui qui défend le bilan de Pétain affirmant que ce dernier a sauvé la vie de juifs. Bref on sait que l’histoire sera réécrite chaque jour à la convenance parfois trop souvent de l’instrumentalisation qu’on en souhaite. « Challenges » note le véritable rapt politique du phénomène De Gaulle.

 

« Notre confrère Franz-Olivier Giesbert vient de publier Le sursaut (Gallimard), premier tome brillant d’une trilogie consacrée à l’histoire de la Vème République. Il s’agit d’abord d’une ode au Général de Gaulle. Une fois encore, Giesbert a saisi avant bien d’autres l’air du temps, à nouveau au gaullisme. Puisque « c’était mieux avant », c’était forcément mieux sous la férule du Général, un vrai chef, exclusivement mû par « les intérêts et la grandeur de la France », ce qui laisse entendre que ses successeurs, eux, ne l’étaient pas forcément… Cette façon de raconter l’Histoire politique récente est à la fois simplificatrice et enjolivée. Mais elle n’en est pas moins au cœur de l’actuelle campagne présidentielle. Une campagne où ils sont nombreux à vouloir s’approprier les mannes de de Gaulle. Et parfois cela ressemble à un détournement idéologique, à un rapt politique ». 

Sondage 2022: Zemmour devant Le Pen

Sondage 2022: Zemmour devant Le Pen

 

L’écart est mince mais l’hypothèse de Zemmour devant Le Pen  au premier tour devient possible . Pendant Pour la première fois Zemmour ne devance Le Pen que d’un point c’est-à-dire dans la marge d’erreur. De cette campagne, le baromètre IFOP-Fiducial pour LCI et Le Figaro place le pas-encore-candidat au second tour. Dans l’hypothèse d’une candidature de Xavier Bertrand à droite, il devancerait Marine Le Pen (17 contre 16%). L’essayiste reste en revanche loin derrière le président Emmanuel Macron qui domine ses concurrents avec 25% des intentions de vote.

Chez les républicains, Xavier Bertrand, apparaît comme le mieux placé à droite (13%). ll ferait mieux que l’ex-commissaire européen, Michel Barnier (10%), ou la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse (9%). Un premier débat entre les cinq candidats aura lieu ce lundi soir sur LCI. La gauche, elle, est marginalisée autour de 25 %.

Aucun candidat de gauche ne parvient en revanche à dépasser la barre des 10%. Jean-Luc Mélenchon est donné à 8,5%, devant le candidat écologiste Yannick Jadot (7%) et la socialiste Anne Hidalgo (5%). L’ancien ministre de François Hollande, Arnaud Montebourg, est de son côté promis à 2,5%, au même niveau que Nicolas Dupont-Aignan, le candidat de Debout la France. Les deux devancent de peu le communiste Fabien Roussel à 2%.

Le piège identitaire de Zemmour» –(Aurélien Véron)

Le piège identitaire de Zemmour» –(Aurélien Véron)

 

« A l’instar de la gauche intersectionnelle, la droite identitaire essentialise les gens en fonction de critères religieux, ethniques ou d’orientation sexuelle », écrit Aurélien Véron ( L’Opinion)

 

 

Plus personne ne doute du sérieux de la candidature d’Eric Zemmour. Son émergence rapide du rang de polémiste à celui de candidat possible du second tour de la présidentielle ne doit rien au hasard. Il a élaboré une stratégie robuste avec ses alliés bien en amont. Le directeur éditorial de Valeurs Actuelles, Geoffroy Lejeune, avait déjà annoncé la couleur en 2015 avec son livre Une élection ordinaire.

Ensuite, Eric Zemmour rassure des Français en pleine crise existentielle. Il s’adresse à leurs émotions plutôt qu’à leur raison. En réponse à la colère et au sentiment d’humiliation de citoyens désorientés, son récit offre une fierté retrouvée. Enfin, il aborde des inquiétudes bien réelles et soulage un électorat anxieux par un discours aussi radical qu’une baguette magique. Pourtant, le candidat Zemmour se contente de s’attaquer aux effets d’une crise dont il ignore volontairement les causes.

Eric Zemmour profite de l’hypertrophie identitaire contemporaine. La téléréalité, les émissions populaires et les réseaux sociaux ont érigé en héros des temps modernes des inconnus dépourvus de talent mais suffisamment hauts en couleur pour que le grand public s’identifie à eux.

Dans le rejet croissant des élites, nous acceptons de moins en moins l’écart entre la valeur que nous nous attribuons et celle que la société nous renvoie. Chacun en est venu à exiger non seulement son quart d’heure de célébrité, mais aussi une reconnaissance par la société de sa propre valeur comme équivalente, voire supérieure à celle d’un capitaine d’industrie, d’un prix Goncourt ou d’un Nobel de physique.

Cette dissolution de la hiérarchie traditionnelle du talent et du mérite nourrit la défiance à l’égard de la science et du savoir qu’on retrouve chez les Gilets jaunes et les opposants au passe sanitaire. Elle alimente aussi un sentiment d’injustice et son corollaire, l’attente victimaire de réparation. Ces revendications identitaires sont le moteur du populisme. A l’instar de la gauche intersectionnelle, la droite identitaire essentialise les gens en fonction de critères religieux, ethniques ou d’orientation sexuelle. Ces deux faces d’une même mécanique séparatiste substituent leurs hiérarchies respectives des identités à l’universalisme républicain.

Fractures. Eric Zemmour aborde néanmoins de vraies inquiétudes collectives autour des fractures territoriales, culturelles et économiques. 61% des Français estiment qu’on « ne sent plus chez soi » (étude Fondation Jean-Jaurès & Institut Montaigne, septembre 2021). Mais il cherche à imposer l’impact migratoire au premier rang en gommant les bouleversements dus à la mondialisation, au choc de la pandémie et à l’angoisse environnementale. Son approche de l’immigration ignore ses succès et ses influences positives sur la France pour se focaliser exclusivement sur la ghettoïsation de quartiers entiers où l’intégration s’est enrayée.

Il est vrai que la concentration excessive d’immigrés nord-africains et subsahariens et de leurs descendants dans des cités délabrées est un drame pour l’ensemble du pays. Coupées de l’influence française, leurs valeurs et leurs cultures importées ont repris le dessus avec la place dominante de la famille étendue, la défiance à l’égard des inconnus, le statut de la femme et des coutumes parfois incompatibles avec les nôtres. La déscolarisation et le chômage de masse ont achevé le travail de désintégration sociale. Les trafics et l’islamisme ont comblé le vide laissé par un Etat défaillant et une économie en panne.

Notre crise identitaire collective provient d’abord du fait que notre modèle économique et social est inadapté aux enjeux de la mondialisation et des révolutions en cours

Ni la fermeté préconisée à juste titre dans la répression des violences urbaines et des trafics, ni la lutte nécessaire contre l’islamisme ne changeront la trajectoire de notre pays. Pas plus qu’un frein à l’immigration. Notre crise identitaire collective provient d’abord du fait que notre modèle économique et social est inadapté aux enjeux de la mondialisation et des révolutions en cours. Le poids des normes et règlementations, des charges sociales, des taxes et de la bureaucratie a tout simplement et bloqué le développement de nos entreprises moyennes et intermédiaires à fort potentiel.

Nous avons perdu la plupart de nos industries. L’ascenseur social est en panne depuis plus de vingt ans avec un niveau scolaire PISA en chute libre. Les classes moyennes souffrent d’un vrai déclassement tandis que notre pays s’appauvrit avec une dette qui approche les 115 % du PIB.

En fin de compte, que propose le candidat Zemmour ? Antilibéral assumé, il défend le rôle central de l’Etat dans tous les domaines, y compris économiques. En bon charlatan, il préconise l’élixir à l’origine même de la déliquescence de notre pays. Nous devons lui rappeler que l’identité ne se décrète pas, pas plus qu’elle se fabrique sur le dos de victimes sacrificielles.

C’est un processus long qui repose sur une dynamique économique, culturelle et sociale favorable. L’urgence consiste par conséquent à remettre en marche les rouages de la prospérité, et par là même de l’intégration. En le prenant à contrepied sur ce terrain, la droite a une belle occasion de revenir au centre du débat avec une thérapie économique choc capable de redresser le pays.

Aurélien Véron est conseiller de Paris, porte-parole du groupe Changer Paris (Républicains, centristes et indépendants), et conseiller métropolitain.

 

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