Archive pour le Tag 'Zemmour'

Page 2 sur 6

Sondage présidentielle : Marine Le Pen et Éric Zemmour à égalité ?

Sondage présidentielle : Marine Le Pen et Éric Zemmour à égalité ?

 

Les sondages sont actuellement très contradictoires concernant la qualification au second tour. Beaucoup mettent Marine le Pen en tête des challengers de Macron, d’autres désignent Valérie Pécresse. Et récemment un sondage Ipsos-Sopra Steria pour le Parisien indiquerait que Marine Le Pen et Éric Seymour seraient à peu près à égalité avec 14 %.

 

Bref les sondages se contredisent nettement et une partie des différences pourrait s’expliquer par le fait que certains sondages commandés par des grands médias au service des intérêts financiers  veulent  pousser tel ou tel candidat. Soit pour favoriser au final Macron, cas le plus général, soit pour favoriser la sélection de Valérie Pécresse au second tour, soit pour nuire à Marine Le Pen  ou à Zemmour. Une combinaison des préoccupations complique encore les raisons de ces sondages très discutables.

La plus grande critique qu’on peut leur adresser c’est de confondre l’avis des Français un moment donné avec des intentions de vote qui ne sont nullement figés. Cela d’autant plus que le taux de participation pourrait être assez faible avec une abstention sans doute au moins 40 %.

Sans parler des problèmes méthodologiques relatifsaux échantillons de quelques centaines de personnes questionnées  à la hâte via Internet.

De ce point de vue les explications du sondage Ipsos paraissent assez vaseuses:

 

En un mois, Marine Le Pen a chuté de 3 points d’intention de vote. Le sondage Ipsos-Sopra Steria souligne également que seuls 55% de ceux qui ont voté pour elle au premier tour de la présidentielle en 2017 souhaitent recommencer, alors qu’ils étaient 62% lors du dernier sondage. De fait, toujours d’après le sondage, il semblerait l’essayiste puisse bénéficier du vote de près d’un tiers de l’électorat Le Pen en 2017 (32%).

D’autres sondages expliquent exactement le contraire en indiquant que Zemmour ne bénéficie plus de dynamique depuis quelques semaines et que Marine le Pen au contraire progresse.

Zemmour : nouvelle prise de guerre au rassemblement national

Zemmour : nouvelle prise de guerre au rassemblement national

 

Le mercato politique continue pour Zemmour qui tente de avec une certaine réussite de débaucher des personnalités importantes du Front National.

Cette fois il s’agit de  l’eurodéputée Rassemblement national qui  officialise a sa rupture avec le parti de Marine Le Pen et son ralliement à Éric Zemmour. «C’est quelqu’un qui n’est pas politicien. Je me retrouve en lui. Il est à l’écoute, il ne prétend pas parler à la place des Ultramarins», confie l’agricultrice guadeloupéenne de 46 ans.

Election Présidentielle : Marion Maréchal avec Zemmour ?

Election Présidentielle  : Marion Maréchal avec  Zemmour ?

 

Il est clair que Marion Maréchal Le Pen ne soutiendra pas Marine Le Pen. Reste à savoir si elle pourrait soutenir Éric Zemmour très proche d’elle sur le plan politique. Une éventuelle adhésion de Marion Maréchal au mouvement de Zemmour précipiterait sans doute la chute de Marine Le Pen et l’éclatement de son parti notamment lors  des législatives. Or c’est sans doute ce second objectif qui est surtout visé par Éric Zemmour : à savoir recomposer l’extrême droite d’abord ensuite établir des liens plus étroits avec la droite classique . Éric Zemmour  vise la constitution d’un groupe parlementaire solide avec ou sans l’appui de Marine Le Pen appelée pour lui à disparaître du paysage politique

 «Si je soutiens Éric, ce n’est pas juste pour passer une tête et dire coucou : ça veut dire revenir en politique et donc quitter l’Issep. C’est un vrai choix de vie, une décision lourde», explique Marion Maréchal

Car pourquoi rejoindre un candidat du «camp national» qui tourne autour de 12-13% dans les sondages alors que Marine Le Pen – après une période de mou en septembre-octobre - a repris un certain ascendant politique ? Pour Marion MaréchalÉric Zemmour «a fait beaucoup de progrès dans la posture, le ton, la gravité». Sa décision officielle n’est pas prise mais son cœur balance pour Zemmour

Présidentielle 2022 : Marion Maréchal avec Zemmour ?

Présidentielle 2022 : Marion Maréchal avec  Zemmour ?

 

Il est clair que Marion Maréchal Le Pen ne soutiendra pas Marine Le Pen. Reste à savoir si elle pourrait soutenir Éric Zemmour très proche d’elle sur le plan politique. Une éventuelle adhésion de Marion Maréchal au mouvement de Zemmour précipiterait sans doute la chute de Marine Le Pen et l’éclatement de son parti notamment lors  des législatives. Or c’est sans doute ce second objectif qui est surtout visé par Éric Zemmour : à savoir recomposer l’extrême droite d’abord ensuite établir des liens plus étroits avec la droite classique . Éric zemmour  vise la constitution d’un groupe parlementaire solide avec ou sans l’appui de Marine Le Pen appelée pour lui à disparaître du paysage politique

 «Si je soutiens Éric, ce n’est pas juste pour passer une tête et dire coucou : ça veut dire revenir en politique et donc quitter l’Issep. C’est un vrai choix de vie, une décision lourde», explique Marion Maréchal

Car pourquoi rejoindre un candidat du «camp national» qui tourne autour de 12-13% dans les sondages alors que Marine Le Pen – après une période de mou en septembre-octobre - a repris un certain ascendant politique ? Pour Marion MaréchalÉric Zemmour «a fait beaucoup de progrès dans la posture, le ton, la gravité». Sa décision officielle n’est pas prise mais son cœur balance pour Zemmour

Élection de Biden : Zemmour émet des doutes !

 

Élection de Biden : Zemmour émet des doutes !

 

 

 

Il est clair que Zemmour entretient des relation un peu compliquées avec la démocratie puisque notamment il s’interroge sur la légalité de l’élection du président Biden aux États-Unis. Notons qui n’a pas les mêmes états d’âme  vis-à-vis du président russe (pays où toute opposition et interdite )

Éric Zemmour exprime ses «doutes vis-à-vis de l’élection de Biden ». «Je n’en sais rien, je n’ai pas de preuves, je ne peux pas m’avancer, j’étais à des milliers de kilomètres», commence par expliquer le leader nationaliste.

Selon lui, ce ne serait pas une nouveauté. «J’ai le souvenir que l’élection de John Kennedy en 1960 avait été volée, (…). celle de Georges Bush Junior en 2000 avait été volée», ajoute le candidat à l’élection présidentielle. Lequel prête donc flanc à toutes les théories du complot qui stipulent que l’élite américaine a «volé» l’élection contre le peuple qui aurait majoritairement voté pour Donald Trump. Zemmour qui a l’habitude de rhabiller l’histoire afin qu’elle colle à ses propres convictions y compris complotiste!

S’il était élu à la présidence de la République, Éric Zemmour l’affirme : il traitera avec tout le monde. «Je suis adepte de la realpolitik, c’est-à-dire que je prends les autres États comme ils sont. Je ne fais pas de leçons de morale, je ne juge pas les autres (…). Joe Biden est élu, il est le président des États-Unis, donc je ne connais que Joe Biden», explique-t-il.

Mercato politique : Gilbert Collard rejoint Zemmour

Mercato politique : Gilbert Collard rejoint Zemmour

Gilbert Collard change aussi de maillot. Après le ralliement du député européen Jérôme Rivière, ce mercredi, suivi de près par l’ancien porte-parole de Génération identitaire, Damien Rieu, c’est au tour de l’avocat Gilbert Collard de quitter le Rassemblement national (RN) pour rejoindre Éric Zemmour. Il sera aux côtés de l’essayiste lors de sa réunion publique, ce samedi à Cannes.

 

Couches populaires : Le Pen ratisse plus large que Zemmour

Couches populaires : Le Pen ratisse plus large que Zemmour

L’institut Kantar Public a interrogé, pour « Le Monde » et Franceinfo, plus de 1 000 personnes en face à face et à leur domicile, sur l’image qu’ils ont des deux candidats d’extrême droite. Le directeur international des études politiques de l’institut a répondu, lundi, à nos lecteurs.

Tout en étant visible sur les mêmes thèmes, il se peut que Mme Le Pen apparaisse sur ses propositions moins isolée et plus en phase avec les attentes d’un électorat plus large que le sien, et avec des propositions émises par d’autres qu’elle, ce qui la marginalise moins. L’une des hypothèses auxquelles notre baromètre invite est que la candidature et les positions d’Eric Zemmour concourent à faire apparaître Marine Le Pen moins extrémiste. Il est aussi à noter qu’elle a infléchi ses positions sur l’Europe par rapport à 2017, notamment sur la sortie de l’euro, proposition qui n’était pas partagée par ses propres électeurs.Mme Le Pen s’est, par ailleurs, efforcée d’adoucir son image personnelle. De fait, en ce début d’année présidentielle, elle apparaît un peu plus « sympathique et chaleureuse » (pour 33 % des personnes interrogées, contre 29 % l’an dernier). Mais elle reste moins bien perçue qu’au début de sa présidence du RN. En 2014, 40 % des sondés la trouvaient sympathique.

Peut-on dire qu’il y a encore et toujours un plafond de verre pour Marine Le Pen ?

Le plafond de verre s’applique toujours pour l’essentiel. La proportion de sondés qui se disent en accord avec les idées du Rassemblement national, 29 % en ce début d’année, reste en deçà de son maximum (34 % en 2014), et le rejet de Marine Le Pen, dont 50 % considèrent qu’elle représente « un danger pour la démocratie » la distingue du reste des leaders politiques (31 % pensent la même chose d’Emmanuel Macron, et 29 % de Jean-Luc Mélenchon).

A cet égard, notre baromètre montre quelques fissures : la proportion de sympathisants LR qui verraient d’un bon œil des alliances avec le RN (47 % ) augmente de 14 points par rapport à l’an dernier. Et la volonté de lui faire barrage est aussi limitée : seule la moitié des sympathisants de gauche souhaitent un retrait au profit du candidat le mieux placé pour empêcher l’élection d’un député RN dans une circonscription.

Marine Le Pen paie-t-elle toujours son débat manqué de 2017 face à Macron ?

Oui, c’est flagrant lorsque l’on observe l’évolution de son image dans ce baromètre depuis près de dix ans maintenant : Marine Le Pen n’a pas restauré sa crédibilité abîmée lors de sa défaite. Aucune des qualités testées ne lui est attribuée dans les mêmes proportions qu’avant 2017, et la cassure est très nette et s’est produite il y a cinq ans concernant les qualités qui font un bon dirigeant : 65 % la jugent volontaire, alors qu’ils étaient 80 % en 2017, et 52 % capable de prendre des décisions, contre 69 % en 2017.

Sa capacité à ressembler au-delà de son camp s’est aussi détériorée, mais il faut noter que c’était déjà le cas avant la dernière présidentielle. De ce point de vue, la stratégie « seule contre tous » a pu lui porter préjudice. Là où les alliés européens de Mme Le Pen ont pu se porter au pouvoir, notamment en Italie et en Autriche, ou au niveau régional en Espagne, ils l’ont fait en alliance avec la droite classique, et non en opposition frontale.

Mercato politique : Jérôme Rivière (RN) rejoint Éric Zemmour

Mercato politique : Jérôme Rivière (RN)  rejoint Éric Zemmour

Encore un qui a fréquenté pas mal de partis politiques à droite et à l’extrême droite et un dernier ressort le rassemblement national. Cette fois il va signer chez Éric Zemmour.

 

le parlementaire, responsable du groupe Rassemblement national au Parlement européen rejoint le mouvement d’Éric Zemmour ; il  avait déjà quitté, en 2007, l’UMP pour le MPF de Philippe de Villiers, avant de rejoindre le Front national en 2015.

 

Jérôme Rivière, le président de la délégation Rassemblement national (RN) au Parlement européen, estime que : «Marine Le Pen n’est pas en situation de gagner l’élection présidentielle. La situation de la France est trop inquiétante pour participer à une campagne présidentielle en étant résigné à un échec.

Sondage Présidentielle : 21 % souhaitent la victoire de Le Pen, 8 % celle de Zemmour

 

Sondage Présidentielle : 21 % souhaitent la victoire de Le Pen, 8 % celle de Zemmour

D’après le sondage Kantar Public pour franceinfo et « Le Monde », la candidate du RN est donc perçue comme moins extrême que l’ancien journaliste. Le nombre de Français qui souhaitent la victoire de Marine Le Pen à la présidentielle est limité (21 %) mais nettement supérieur à la proportion qui exprime le même souhait s’agissant du polémiste (8 %). Par ailleurs, 29 % des Français jugent probable que Marine Le Pen soit élue présidente de la République, alors que 10 % font le même pronostic pour Éric Zemmour.

La moitié des Français (50 %) considèrent la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen comme « un danger pour la démocratie », contre 62 % pour le candidat de « Reconquête! » Éric Zemmour, selon le baromètre annuel de l’image du Rassemblement national réalisé par Kantar Public pour franceinfo et Le Monde, publié lundi 17 janvier.

À moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, 40 % des Français, soit 9 points de moins qu’en février 2019, considèrent Marine Le Pen comme la représentante d’une « extrême droite nationaliste et xénophobe », alors qu’ils sont 64 % des Français à considérer Éric Zemmour comme tel.

Sur  les idées politiques, la part de Français qui estiment qu’il y a « trop d’immigrés en France » (47 %, +1 point depuis mai 2021) ou « qu’on ne se sent plus vraiment chez soi en France » (39 %, -1 point depuis mai 2021) restent stables et inférieurs aux niveaux observés dans le passé. La présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, défendue par Marine Le Pen dans cette campagne, suscite un certain intérêt (53 % sont d’accord), mais la suppression de l’aide médicale d’Etat (32 %) ou la suppression du droit du sol (30 %) convainquent beaucoup moins.

 

Ce sondage a été réalisé en face-à-face, entre le 5 et le 11 janvier, au domicile de 1 016 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. La marge d’erreur est de 3,1 %.

« Mercato » politique 2022: Guillaume Peltier muté chez Zemmour

« Mercato » politique  2022: Guillaume Peltier muté chez Zemmour

 

Comme football le mercato politique est ouvert avec des mutations de certains responsables. Le dernier en date concerne Guillaume Peltier un habitué des changements de maillots puisqu’il aura été responsable au Front National, puis au MNR mouvement de Maigret puis au MPF mouvement de de Villiers en passant par l’UMP, puis les républicains et nombres de micros partis.

 

Bref l’archétype du mercenaire politique de droite ( il en existe aussi à gauche) qui certes n’aura pas réussi dans les affaires mais qui se sera fait une place en politique depuis maintenant une vingtaine d’années.

 

Et pour être élu ce responsable issu de la région parisienne a labouré le terrain des ploucs : en Touraine puis dans le Loir-et-Cher.

 

 Dernièrement il avait été exclu des organes dirigeants des républicains pour avoir signalé sa proximité avec Robert Ménard le maire de Béziers un autre itinérant de la politique passé lui de l’extrême gauche à l’extrême droite. Et récemment selon les sondages de Le Pen à Zemmour et réciproquement

Zemmour vise surtout la bataille culturelle

Zemmour vise surtout  la bataille culturelle

Le polémiste, candidat à l’élection présidentielle, est particulièrement dangereux, estime l’historien Laurent Joly, car, en lui, l’extrême droite a trouvé pour l’incarner une figure qui est à la fois un tribun, un démagogue et un doctrinaire.( Le Monde)

 

Laurent Joly est historien, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il a publié une dizaine d’ouvrages sur Vichy, l’extrême droite et l’antisémitisme en France, dont une synthèse qui a fait date : L’Etat contre les juifs. Vichy, les nazis et la persécution antisémite (Grasset, 2018). Dans son dernier livre, La Falsification de l’histoire : Eric Zemmour, l’extrême droite, Vichy et les juifs (Grasset, 140 pages, 12 euros), il montre comment le candidat polémiste construit, dans la plus pure tradition de l’extrême droite française depuis plus d’un siècle, un projet politique de persécution des étrangers et de suspension des libertés, quitte à en passer par une révision mensongère de l’histoire de Vichy.

Vous notez, dès le début de votre livre, qu’« Eric Zemmour n’a rien inventé », alors que son discours est perçu, par ses adversaires comme par ses partisans, comme étant en rupture radicale avec le discours politique traditionnel. Que voulez-vous dire ?

Qu’Eric Zemmour reprend le flambeau d’une vieille tradition de l’extrême droite française, née au tournant du XXe siècle de la convergence de deux tendances. D’une part, celle, remontant à la contre-révolution royaliste, du rejet de la République, de ses institutions et de ses valeurs – l’égalité, les droits de l’homme, l’individualisme –, et, d’autre part, celle du « nationalisme ethnique », dans le sillage de l’affaire Dreyfus. Le terme apparaît pour la première fois en 1910 sous la plume du journaliste Henri Clouard (1889-1974), un disciple de Maurice Barrès (1862-1923) et Charles Maurras (1868-1952) [deux figures du nationalisme français] : c’est l’idée que l’appartenance à la nation est fondée sur des déterminismes raciaux, ethniques, culturels.

On retrouve les mêmes thèmes, les mêmes termes, de façon parfois étonnante. Cela vaut la peine de citer Barrès, qui écrivait en 1900 [dans Le Journal: « Avec une apparence de paix, la France est en guerre civile (…). L’abaissement de notre natalité, l’épuisement de notre énergie (…) déterminent l’envahissement de notre territoire et de notre sang par des éléments étrangers qui aspirent à soumettre les éléments nationaux (…). Aujourd’hui, parmi nous, se sont glissés de nouveaux Français que nous n’avons pas la force d’assimiler (…) et qui veulent nous imposer leur façon de sentir. Ce faisant, ils croient nous civiliser ; ils contredisent notre civilisation propre. Le triomphe de leur manière de voir coïnciderait avec la ruine réelle de notre patrie. » A l’époque, ces « nouveaux Français » sont les juifs ; aujourd’hui, ce sont les musulmans…

Zemmour ,Le Pen, Mélenchon contre l’Europe mais pour l’euro !

Zemmour ,Le Pen, Mélenchon contre l’Europe mais pour l’euro !

 

 Il y a évidemment quelque chose de paradoxal à entendre les critiques acerbes de Zemmour, Le Pen et de Mélenchon qui n’ont pas de mots assez durs pour condamner l’Europe. Le seul problème et pas des moindres c’est qu’aucun n(ose maintenant s’attaquer et même parler de la monnaie unique qui constitue pourtant l’axe central de la construction européenne. Il est vrai qu’en 2017 l’attaque frontale contre l’euro n’avait pas réussi politiquement et pour cause la majorité des Français veulent conserver cette unique monnaie unique qui nous garantit contre les dévaluations successives enregistrées précédemment le franc.

Certes l’Europe n’est pas sans défauts elle souffre en particulier justement d’une insuffisance de contenu politique dans nombre de secteurs régaliens. D’une manière générale, elle se limite trop aux dimensions économiques et financières. La protection de son économie est aussi insuffisante en particulier face à la pénétration chinoise.

La multiplication des discours eurosceptiques aurait pu en faire douter, mais la cote d’amour de l’euro est toujours aussi forte. Selon un baromètre annuel de la Commission européenne,auprès d’un échantillon représentatif de 17.500 citoyens des 19 pays de la zone euro, deux tiers des sondés (64 %) jugent que la monnaie unique est « une bonne chose » pour leur pays. Un niveau équivalent au sommet déjà atteint l’an passé. Les avis négatifs, avec seulement un sondé sur quatre jugeant que l’euro est une « mauvaise chose », atteignent à l’opposé un point bas historique.

Sur fond de Brexit ou encore de crise avec l’Italie, ce sondage vient ainsi confirmer une forme de résurgence du sentiment européen face aux difficultés qui fragilisent l’UE. Il fait écho à un autre baromètre de la Commission, qui notait en mai dernier que 67 % des citoyens européens pensent que leur pays tire profit de l’appartenance à l’UE, un autre record historique.

En France, ce taux atteint 59 % mais 29 % des sondés sont encore opposés à la monnaie unique et commune.Il est vrai que la culture économique et financière de la France n’atteint pas les hauts sommets parmi les pays européens. Le cas de l’Italie est intéressant à l’aune de ses rebondissements politiques. En un an, à rebours de la bascule d’un gouvernement europhile à un gouvernement eurosceptique, le soutien à l’euro y a bondi de 12 points pour redevenir majoritaire (57 %). Globalement, l’étude relève que le soutien à l’euro est plus fort chez les jeunes, chez les plus qualifiés et chez les personnes en emploi.

 

Sondage présidentielle : Pécresse devant Le Pen et Zemmour

Sondage présidentielle : Pécresse devant Le Pen et Zemmour

D’après un sondage IPSOS pour le Monde réalisé du 7 au 13 décembre Valérie Pécresse  avec 17 %passe devant Marine Le Pen et Eric Zemmour, tous deux à 14,5%. Plus loin, l’écologiste Yannick Jadot et le LFI Jean-Luc Mélenchon sont également au coude à coude à 8,5% dans cette troisième étude mensuelle. Dans le détail, la candidate LR gagne 1,5 point aux dépens d’Emmanuel Macron et d’Eric Zemmour, et prend un point chez Marine Le Pen et même un demi-point à gauche, précise l’étude.

Elle confirme également que de nombreuses incertitudes persistent à moins de quatre mois du scrutin du 10 et 24 avril. L’abstention reste ainsi à un niveau très élevé, avec 61% des personnes interrogées qui se disent certaines d’aller voter en avril, soit 9 points de moins qu’en décembre 2016. Le sondage démontre aussi que près d’un tiers des électeurs (30%) ont changé d’avis au cours des deux derniers mois, renforçant la volatilité à l’approche du scrutin, 47% des personnes interrogées estimant que leur choix peut encore changer.

 

Zemmour, symbole de notre impuissance

 Zemmour, symbole de notre impuissance 

 

Au-delà de l’accablement que constitue la candidature du polémiste d’extrême droite, celle-ci nous oblige, estime le philosophe Adbennour Bidar, dans une tribune au « Monde », à sortir de l’impuissance, à agir et à rassembler contre ce qui menace la démocratie : la tentation de la haine.

 

Tribune.

La candidature d’Eric Zemmour à l’élection présidentielle est une mauvaise nouvelle pour notre pays. Elle pourrait seulement nous accabler, nous tous qui tenons à une France fraternelle, mais en réalité elle nous convoque. Elle fait devoir à tous les humanistes et tous les démocrates de notre pays de se lever et de se rassembler contre ce qui menace là, je veux dire la tentation de la haine.

Non, Eric Zemmour n’est pas « un candidat comme un autre », il est la trahison de tous nos idéaux fondateurs autant qu’une injure à la France d’aujourd’hui. La trahison de notre vocation de pays d’accueil, non pas de toute la misère du monde mais de toutes celles et ceux qui sont venus vers nous parce qu’ils ont fui la guerre, les massacres, la misère économique, et auxquels notre destin, notre grandeur ont toujours été d’ouvrir les bras pour les accueillir dans notre peuple qui, je le rappelle, n’a jamais été un peuple de sang mais toujours un peuple de valeurs partagées, ce peuple universel de la liberté, de l’égalité, de la fraternité.

Notre peuple d’aujourd’hui, si multiculturel, si multiethnique, ne signe pas ainsi, monsieur Zemmour, la mort de la France mais tout au contraire un nouvel accomplissement de son destin à réunir des femmes et des hommes de toutes origines, couleurs, religions dans la fraternité des mêmes droits et devoirs. Et si nous n’y réussissons pas, s’il y a en France aujourd’hui tant de violences, de désordres, d’insécurités, ce n’est pas qu’il y a trop d’étrangers ou de musulmans, c’est que nous, Français, ne sommes plus à la hauteur de nous-mêmes ! C’est que nous, Français, ne savons ou ne voulons pas voir toutes et tous nos concitoyens musulmans qui font chaque jour la preuve d’une parfaite participation à notre vie nationale sans renier leur islam mais en démontrant par cet exemple que non, islam n’est pas islamisme ! C’est que nous, Français, ne savons plus faire de la promesse républicaine le bénéfice de toutes et de tous, sans privilèges ni discriminations ! C’est que nous, Français, ne savons plus transmettre nos valeurs ni faire d’elles une réalité vivante, sensible par toutes et tous comme un bien commun tangible, concret, qui fait aimer la France ! C’est que nous, Français, ne savons plus vaincre la pauvreté, le déclassement, ni la perte d’identité ou encore la séduction exercée par l’idéologie islamiste, parce que nous ne sommes plus du tout assez forts, assez dotés de puissance vitale et d’énergie spirituelle !

Le CSA complice de Zemmour sur Cnews

 Le CSA complice de  Zemmour sur Cnews

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a permis à CNews de devenir une chaîne d’opinion en laissant la télévision de Vincent Bolloré faire fi de toutes les conventions de la TNT, déplore Joseph Daniel, ancien membre de l’instance de contrôle des médias, dans une tribune au « Monde »

 

Tribune.

 

Le 8 septembre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a demandé aux médias audiovisuels de décompter les interventions d’Eric Zemmour. L’intéressé, qui – vieille tactique de l’extrême droite – adore se poser en victime, avait écrit en réponse : « Censure : le CSA prend désormais le relais des juges. » Il était pourtant passé depuis longtemps du rôle de chroniqueur à celui d’acteur du débat politique.

Le CSA avait déjà, en mars, condamné la chaîne CNews à 200 000 euros d’amende après que le polémiste a [en septembre 2020] fulminé à l’antenne contre les mineurs étrangers : « Ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont. Il faut les renvoyer. » Propos, écrit à juste titre le CSA, « de nature à inciter à la haine envers les mineurs étrangers isolés, et [qui] ont véhiculé de nombreux stéréotypes particulièrement infamants à leur égard, de nature à encourager des comportements discriminatoires ».

Parce qu’il a sanctionné certains des propos les plus intolérables du polémiste, doit-on dire : « bravo le CSA, courageux et lucide rempart du pluralisme » ? Il porte, hélas, une lourde responsabilité dans le processus qui a porté le phénomène Zemmour. Alors que la chaîne de Vincent Bolloré subvertissait mois après mois le cadre juridique dans lequel elle était autorisée à exercer, le Conseil semble avoir préféré regarder ailleurs, ou avoir baissé les bras devant une dérive qu’il ne savait comment éviter : la transformation d’une chaîne d’information en continu en une chaîne d’opinion. C’est-à-dire une chaîne ne se contentant pas de rendre compte du débat politique ou de l’organiser, mais y participant en tant qu’acteur à part entière.

Un point d’histoire : le 23 octobre 2002, à la suite d’examens minutieux des candidatures et d’auditions publiques, le CSA – dont j’étais membre à l’époque – a autorisé trois chaînes d’information à être distribuées sur la télévision numérique terrestre (TNT) : LCI (groupe TF1), BFM-TV (groupe NextRadioTV) et i-Télé, devenue CNews (groupe Canal+).

Parce qu’il s’agissait de ressources hertziennes rares (contrairement à celles du câble, du satellite ou des radios), ce choix était forcément très limité, ce qui impliquait d’autant plus la neutralité politique des chaînes retenues. En en autorisant trois, on pouvait concilier le pluralisme interne à chaque chaîne – assuré par les règles auxquelles elle s’est engagée – et le pluralisme externe, avec la spécificité des différentes équipes et de leurs formules éditoriales. Par exemple, telle chaîne pouvait mettre plus l’accent sur les analyses et débats en plateau, telle autre sur les reportages de terrain, beaucoup plus coûteux. Mais il s’est toujours agi d’autoriser des chaînes d’information continue. Rien, dans les conventions conclues avec i-Télé devenue CNews, n’autorisait à faire dériver une chaîne d’information vers une chaîne d’opinion. Donc à installer, sur les fréquences rares de la TNT, reçues gratuitement par tous les foyers, l’équivalent d’une chaîne TV-Valeurs actuelles ou TV-Figaro, pas plus que TV-L’Obs ou TV-L’Humanité.

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol