Archive pour le Tag 'Zemmour'

LES ÉLECTEURS DE ZEMMOUR ET GLUCKSMANN SONT « COCUS » ( DUPOND-MORETTI)

LES ÉLECTEURS DE ZEMMOUR ET GLUCKSMANN SONT « COCUS » ( DUPOND-MORETTI)

Interrogé sur les forces en présence pour les législatives , le ministre n’a pas retenu ses coups et a étrillé l’ensemble du spectre politique, de droite à gauche, dénonçant une « escroquerie démocratique. »
« Les électeurs qui ont voté Zemmour et qui voient les Zemmouristes repartir au RN, qu’est-ce qu’ils se disent? ‘On est cocus’ », a taclé le ministre. Interrogée ce matin sur le sujet, Marion Maréchal a indiqué qu’elle n’a « en aucun cas rallié le RN » mais « apporté son soutien à une coalition. »

« Comme d’ailleurs les électeurs de Raphaël Glucksmann sont aujourd’hui cocus », a repris Éric Dupond-Moretti dans un nouvel assaut cette fois-ci adressé au Parti socialiste, qui a rejoint en début de semaine le nouveau « Front populaire. »

« Monsieur Faure a vendu le Parti socialiste, qui était un grand parti de gouvernement, pour un plat de lentilles, pour quelques places. Qui serait leur Premier ministre si par malheur ils gagnaient, monsieur Mélenchon, monsieur Boyard, madame Panot, c’est ça qu’on veut pour la France? », a-t-il encore tancé.

Tambouille politique: apèrs l’affaire Ciotti , Zemmour exclut Marion Maréchal !

Tambouille  politique: après l’affaire Ciotti , Zemmour exclut Marion, Maréchal !

 

La tambouille politique continue et ce n’est sans doute pas terminé notamment à l’occasion de la distribution des investitures. Ainsi Le président du parti Reconquête a annoncé l’exclusion Marion Maréchal Le Pen , son ex-tête de liste aux européennes, qui a appelé à soutenir les candidats de l’alliance RN/LR aux législatives.

Pour avoir aussi appelé à l’alliance avec le RN, Ciotti  le président LR a également été exclu par son ancien parti

. Ce soir du 12 juin, Éric Zemmour a annoncé l’exclusion de Marion Maréchal du parti Reconquête, dont elle avait été tête de liste aux européennes.
Marion Maréchal avait appelé à soutenir les candidats de l’alliance RN/LR prônée par Éric Ciotti aux législatives anticipées, dénonçant la « triple faute » d’Éric Zemmour qui souhaite, avait-elle affirmé, « présenter le maximum de candidats contre cette coalition des droites dans toute la France ». En outre, cet après-midi, des proches de Marion Maréchal ont quémandé au RN des investitures en vue des élections à venir.
Dénonçant une « trahison » sur le plateau de BFMTV, le chef de parti a déclaré préférer « être naïf que traître » et s’est dit « écœuré et blessé »« Je préfère faire confiance aux gens mais je m’expose à être berné », a-t-il également confié. Pour le fondateur de Reconquête, Marion Maréchal « s’exclut d’elle-même du parti » par ses actions.
Zemmour soutiendra sans doute le candidat de l’alliance RN  le mieux placé mais il ne veut pas être mangé tout cru avant le premier tour.

Zemmour lâché par Marion maréchal ?

Zemmour lâché par Marion maréchal ?

On peut légitimement se demander si le divorce entre Zemmour et Marion Maréchal n’est pas consommé. Celle-ci a en effet prit l’initiative de discussions avec le rassemblement national sans même en parler à Zemmour. Du coup l’unité de reconquête pourrait voler en éclats car les divergences entre les deux personnalités sont maintenant mises au grand jour. Pour résumer Marion Maréchal rejoint son camp familial et Zemmour va se retirer dans son superbe isolement de polémiste.

Les tractations vont-elles se transformer en coalition ? Au lendemain de l’écrasante victoire du Rassemblement national aux européennes, qui a entraîné l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, une réunion cruciale a eu lieu ce lundi après-midi, à 17 heures, au siège parisien du RN. Comme l’a révélé Le FigaroMarine Le Pen et Jordan Bardella ont décidé de recevoir Marion Maréchal, au lendemain de son élection en tant qu’eurodéputée sous les couleurs zemmouristes de Reconquête.

Objectif de la rencontre : préparer les législatives anticipées des des 30 juin et 7 juillet prochains. Au menu des discussions, le scénario d’une future alliance : soit à l’échelle des partis, entre le RN et Reconquête ; soit au niveau des personnes, avec Marion Maréchal. L’ancienne députée FN était venue à ce rendez-vous avec l’espoir de nouer un accord avec sa tante, son ancien parti, et son nouveau président.

 

Bolloré et Zemmour : Le phénomène médiatique s’est dégonflé

 Bolloré et Zemmour : Le phénomène médiatique s’est dégonflé

 

Dans son traitement, la campagne présidentielle a été marquée par une surreprésentation des idées d’extrême droite et des télévisions et radios dépendantes du pouvoir politique, estime l’historien du journalisme dans une tribune au « Monde ».

 

 

 

Au soir du premier tour, dans l’heure précédant l’annonce des résultats, CNews a donné l’impression de vouloir manifester une dernière fois son soutien à Eric Zemmour. Aux côtés de Laurence Ferrari étaient en effet rassemblés Louis de Raguenel, Alexandre Devecchio, Eugénie Bastié, Mathieu Bock-Côté et Charlotte d’Ornellas. Les rédactions de CNews et d’Europe 1 avaient ainsi réuni une partie des journalistes qui, malgré son effondrement dans les sondages, ont défendu jusqu’au bout le polémiste d’extrême droite. Rien d’étonnant dès lors à ce que l’ambiance du plateau ait pris des airs de veillée funèbre devant l’imminence de la défaite. Comme mu par un élan de nostalgie, Mathieu Bock-Côté a préféré s’attarder sur la fin de l’année 2021 en rappelant que « la campagne a eu lieu avant la campagne », avec l’émergence de la « surprise Zemmour », avant de s’éteindre au cours des mois suivants.

Le dépit de ces figures de la presse néoréactionnaire ne doit cependant pas cacher l’essentiel : même s’ils ont échoué dans les urnes, Bolloré et Zemmour ont bel et bien gagné une bataille médiatique. A force de marteler les mêmes termes sur CNews ou sur Europe 1, les journalistes de la droite radicale ont réussi à imposer un vocabulaire, des idées et un imaginaire xénophobes. En témoigne le succès de l’expression « grand remplacement », théorie complotiste qui a fini par être reprise non seulement par les autres médias mais par plusieurs candidats à l’élection présidentielle. Les idées vantées sur CNews ont par ailleurs été représentées au second tour à travers la candidature de Marine Le Pen, qui a obtenu à cette occasion un score inédit pour l’extrême droite.

Bien sûr, la présidente du Rassemblement national a été attaquée pendant des mois sur les antennes du groupe Bolloré, où elle a été décrite comme une femme de gauche trop timorée pour être crédible et comme une dirigeante trop isolée pour être élue. Mais ce discours aura eu un effet paradoxal, celui de recentrer Marine Le Pen et de la délester de la radicalité désormais associée à Eric Zemmour. Les éditorialistes de CNews l’auront ainsi rendue sympathique dans le geste même qui avait pour but de la délégitimer.

Le combat culturel et politique mené par le groupe Bolloré a donc en partie été remporté. Mais comment expliquer l’attitude des médias audiovisuels et d’une partie de la presse écrite, qui ont eux aussi participé à la fabrication du phénomène Zemmour ? Dès la fin de l’été 2021, alors que l’éditorialiste de CNews n’était encore crédité que de quelques points dans les sondages, les chaînes de télévision et les radios ont ainsi donné un écho disproportionné à ses moindres faits et gestes.

Zemmour et le dérapage médiatique

Zemmour et le dérapage médiatique

Le traitement par les chaînes de la course à l’Elysée aura été marqué par le poids des émissions d’« infotainment », qui se sont beaucoup concentrées sur le candidat d’extrême droite Eric Zemmour et ses outrances. ( Le Monde)

 

Analyse.

Alors que Léa Salamé et Gilles Bouleau sont en train de vérifier la fiabilité du chronomètre qui rythmera, mercredi 20 avril au soir, l’ultime débat de la campagne électorale, que retiendra-t-on du feuilleton télévisé de l’élection présidentielle de 2022 ? L’impression d’une certaine confusion, sans doute due à la profusion d’émissions proposées par les chaînes de télévision, qui, sommées de se distinguer les unes des autres, ont multiplié les formats susceptibles d’attirer les téléspectateurs.

La tendance n’est pas nouvelle : dans les années 1980-1990, les chaînes cherchaient déjà à renouveler la forme des émissions politiques, partant du principe que la politique, c’est ennuyeux et que cela divise. Mais l’ère de l’ « infotainment », caractérisée par ces rendez-vous mêlant information et divertissement et accueillant les personnalités politiques comme des people, a pris une nouvelle dimension en concentrant son attention sur Eric Zemmour. Cyril Hanouna, chantre du « soft power de l’anti-intellectualisme », selon l’historien et essayiste Stéphane Encel (Ce n’est pas que d’la télé, 2021, éditions David Reinharc), a fait alterner dans « Face à Baba » les confrontations « cash », façon matchs de boxe, et séances de câlinothérapie du candidat de Reconquête !.

Jean-Marc Morandini a promené son ancien collègue de CNews dans Drancy (Seine-Saint-Denis), sa ville d’origine. De son côté, BFM-TV a lancé la saison politique en mettant en scène, dès le mois de septembre, un duel entre Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et son adversaire d’extrême droite, alors que le journaliste du Figaro n’était pas encore candidat.

Lorsque l’Arcom (ex-CSA) a vérifié, début avril, l’équité des temps de parole entre les candidats sur la période du 2 janvier au 7 mars inclus, 11 médias différents (dont CNews, RTL, France Inter, TF1, France 5 et BFM-TV) se sont retrouvés épinglés pour surreprésentation du polémiste d’extrême droite. On concédera aux chaînes d’avoir dû composer avec les moyens du bord et la mauvaise volonté des postulants au fauteuil présidentiel, toujours moins enclins à jouer le jeu du débat démocratique tel que la télévision le pratique.

Entre le refus d’Emmanuel Macron de se rendre à l’émission politique « Elysée 2022 », sur France 2, celui de Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou de s’asseoir devant les micros d’Europe 1, et les tergiversations à n’en plus finir pour monter des débats qui conviennent aux uns sans valoriser les autres et inversement, les candidats aussi méritent de figurer sur le banc des accusés. Comment ne pas déplorer qu’en 2022 l’audiovisuel en soit encore à accepter que le personnel politique choisisse ses contradicteurs et ses intervieweurs ? Comment s’étonner, ensuite, qu’une partie des téléspectateurs en conclue que les dés démocratiques sont pipés, quand Emmanuel Macron et Marine Le Pen, pour une fois bien d’accord, n’ont pas envie qu’Anne-Sophie Lapix coanime l’ultime débat de l’élection présidentielle ? On ne saurait mieux encourager la défiance du public.

PRÉSIDENTIELLE: gros meeting de ZEMMOUR

PRÉSIDENTIELLE: gros meeting de ZEMMOUR

Un gros meeting de Zemmour qui affirme avoir réuni environ 100 000 personnes au Trocadéro à Paris. Un chiffre peut-être excessif, sans doute à peine la moitié, mais une mobilisation certaine à peine évoquée dans les grands médias. Le signe évidemment que la plupart des grands médias aux mains des financiers privilégie l’opposition de Marine Le Pen  victime expiatoire désignée d’un Macron qui n’aura pas de mal à terrasser sa rivale.

 

On peut et on doit évidemment contester le caractère extrémiste de nombre de positions de Zemmour par contre  la manière dont il est rendu compte de la mobilisation à Paris témoigne des limites du contexte démocratique actuel. Éric Zemmour a en effet mobilisé en masse, ce dimanche, sur la place du Trocadéro à Paris. L’occasion, pour ce qui pourrait constituer son dernier grand discours de campagne, d’appeler de nouveau à l’ »union des droites », qu’il a souvent appelée de ses voeux. Tout en égratignant ses différents adversaires.

Lors de son discours, l’ancien polémiste a notamment renouvelé son appel à l’union des droites, en s’adressant à ses « amis » de droite. En prévision du second tour et surtout des législatives, le candidat a ainsi tendu la main à plusieurs personnalités des Républicains et du Rassemblement national.

« Oui, j’aurai besoin d’Éric Ciotti », a débuté Éric Zemmour, avant de le faire applaudir: « Oui, j’aurai besoin de François Xavier Bellamy, de Laurent Wauquiez, de Nadine Morano, de Jordan Bardella. C’est l’idée que je me fais de l’union des droites », a-t-il martelé.

Sondage présidentielle: hausse de Mélenchon, baisse de Zemmour

Sondage présidentielle: hausse de Mélenchon, baisse de Zemmour

Macron toujours largement en tête des sondages avec 31 % des voix. Marine Le Pen en seconde position et Mélenchon en troisième. Zemmour recule nettement. Autre fait marquant le folklorique Jean Lassalle qui obtient davantage qu’Anne hidalgo ou  l’agonie confirmée du parti socialiste.

 

Un nouveau sondage de l’Institut Elabe, pour BFMTV et l’Express, donne en effetbJean-Luc Mélenchon en troisième position (14%) et Eric Zemmour en cinquième position (10,5%) derrière Valérie Pécresse (11,5%). En tête, Emmanuel Macron est lui crédité de 31% des voix, soit une perte de deux points par rapport au sondage Opinion 2022 de la semaine dernière, et Marine Le Pen de 18%, en hausse de trois points en une semaine.
Derrière, Yannick Jadot reste stable à 5% des intentions de vote et Fabien Roussel baisse à 3,5%. Anne Hidalgo récolte désormais 1,5%, derrière Jean Lassalle (2%) et à égalité avec Nicolas Dupont-Aignan (1,5%). En queue de peloton, Philippe Poutou récolte 1% des intentions de votes et Nathalie Arthaud 0,5%.

SONDAGE : ZEMMOUR ET MÉLENCHON HANDICAPÉS PAR LEUR POSITION VIS-À-VIS DE LA RUSSIE

SONDAGE : ZEMMOUR ET MÉLENCHON HANDICAPÉS PAR LEUR POSITION VIS-À-VIS DE LA RUSSIE

Selon le baromètre OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos » et Radio classique, les Français estiment à 85 % que l’Union européenne doit défendre l’Ukraine contre la Russie.

Électoralement Macron profite largement de la situation conflictuelle en Ukraine avec des intentions de vote de l’ordre de 30 % ( effet drapeau). Il y a  un décalage entre la proportion de Français satisfaits (60 %) par la gestion de la crise par Emmanuel Macron et le soutien massif à l’Ukraine. Ils sont en effet 85 % à souhaiter « voir l’Union européenne défendre l’Ukraine contre la Russie ».

A l’inverse, avec seulement 14 % des Français qui s’opposent à la défense de l’Ukraine contre la Russie,  l’attitude pro-russe est très minoritaire dans le pays : c’est une des difficultés pour Eric Zemmour et pour Jean-Luc Mélenchon .

Le candidat de Reconquête, qui qualifiait encore cette semaine Vladimir Poutine de « démocrate autoritaire », est crédité de 12 % des intentions de vote. Pour La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont l’électorat est à 82 % favorable à la défense de l’Ukraine contre la Russie, et qui dans un communiqué ce vendredi matin estime que la France devrait demander à l’ONU de mandater une force d’interposition en Ukraine, après l’incendie causé par les combats à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, recueille, lui 11 % (+1) des intentions de vote.

Marion Maréchal chez Zemmour

Marion Maréchal chez Zemmour

La  nièce de Marine Le Pen sera présente dimanche au meeting de Toulon (Var) d’Eric Zemmour. Autant dire que cela vaudra un soutien officiel qui constitue une vraie rupture avec Marine Le Pen .

Ceci étant Marion Le Pen aura du mal à expliquer son soutien à sa tante au second tour. Comment en effet lui trouver des insuffisances au premier tour mais des qualités au second ? La vérité sans doute ce que Marion Maréchal Le Pen ne veut pas être à côté du phénomène Zemmour dans l’objectif est de faire éclater le Front National et même les républicains après les élections.

Zemmour: le Bolsonaro français ?

 Zemmour: le Bolsonaro français ?

Miguel Lago, chercheur spécialisé dans les affaires publiques, analyse les points communs entre le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle et le président du Brésil.

 

Né en 1987, Miguel Lago est un analyste et chercheur brésilien, spécialisé dans les affaires publiques et les liens entre démocratie et nouvelles technologies. Enseignant à l’université Columbia (New York) et à Sciences Po Paris, il est cofondateur de l’ONG Nossas, laboratoire « techno-civique », aidant de jeunes militants latino-américains à développer leurs projets. Il dirige également l’Institute for Health Policy Studies, un centre de recherche en politiques de santé, basé au Brésil.

On compare volontiers Eric Zemmour à l’ancien président américain Donald Trump. La comparaison avec le dirigeant brésilien, Jair Bolsonaro, a-t-elle aussi un sens, selon vous ?

Oui, tout à fait. Eric Zemmour a des similarités évidentes avec Jair Bolsonaro. Peut-être même davantage qu’avec Donald Trump. Tout d’abord, Zemmour et Bolsonaro sont des « outsiders » du système politique partisan. En 2018, lors de sa campagne présidentielle, Bolsonaro n’était qu’un député marginal, soutenu par un parti politique microscopique, ne disposant ni de réseaux conséquents ni de temps de télévision. Zemmour, lui aussi, se lance dans la présidentielle sans expérience électorale. Cela les différencie de Trump qui avait, au préalable, remporté la primaire du Parti républicain.

Autre point commun : tous deux n’ont jamais rien dirigé. Ils se sont fait connaître par leur seule capacité à émettre des opinions, à « dire ce qu’ils pensent ». En vingt-sept ans au Congrès, Bolsonaro n’a fait approuver quasiment aucun projet de loi. Mais il était très présent sur les réseaux sociaux et dans les médias, à la manière de Zemmour, éditorialiste et polémiste à succès. Là encore, Trump a une trajectoire différente : c’est un homme de pouvoir, qui a projeté durant des décennies l’image d’un milliardaire et d’un chef d’entreprise puissant.


Je constate enfin que Zemmour et Bolsonaro partagent la même vision du monde, paranoïaque. Pour l’un comme pour l’autre, il existe un « ennemi de l’intérieur ». Des traîtres, des « faux Français » ou de « faux Brésiliens ». Dans le cas de Zemmour, il s’agit des « globalo-cosmopolites » proeuropéens et libéraux, qui comploteraient pour « remplacer » le peuple français. Dans celui de Bolsonaro, il s’agit des « communistes-globalistes », liés aux mouvements LGBT, noirs, indigènes ou défenseurs de l’environnement, qui affaibliraient le Brésil et le vendraient à des puissances étrangères… A ce titre, Zemmour est vraiment le Bolsonaro français.

Des sénateurs LR parrainent Zemmour…par tactique

Des sénateurs LR parrainent Zemmour

 

Des républicains ont décidé de parrainer Zemmour  Peut-être moins par souci démocratique que par tactique politique. En effet Valérie Pécresse est en difficulté dans les sondages au point qu’elle pourrait ne pas se qualifier pour le deuxième tour des présidentielles. Du coup, les républicains ont intérêt à soutenir la montée mais aussi la division de l’extrême droite. Ainsi le ticket d’entrée pour la qualification des présidentielles pourrait encore être envisageable pour Valérie Pécresse.
Notons que les républicains se croient obligés d’indiquer que le parrainage ne signifie pas adhésion aux ideés de Zemmour !

Mercato politique : Nicolas Bay transféré chez Zemmour

Mercato politique : Nicolas Bay transféré chez Zemmour

 

Encore un qui trahit son parti et pas n’importe qui:  le porte-parole de Marine Le Pen. Nicolas Bay rejoint donc Éric Zemmour. Une adhésion assez soudaine après avoir pendant des années défendu la ligne de Marine Le Pen et bénéficié de l’investiture du parti. Comme une sorte de révélation  ! Pas tout à fait car c’est un spécialiste du slalom politique au sein de l’extrême droite.

 

« J’ai décidé de m’engager pleinement aux côtés d’Éric Zemmour dans la campagne présidentielle car je crois profondément dans sa candidature, son projet et sa stratégie », affirme avec convictionsdans Le Figaro l’eurodéputé qui usait de la même conviction ces dernières années pour défendre la ligne politique de Marine Le Pen. « 

Dans cet entretien, Nicolas Bay dénonce aussi un Rassemblement national « intolérant à la moindre critique », Là encore une découverte un peu tardive. Nicolas Bay évoque les accusation d’espionnage industriel venues de son ancien parti. « Quand on veut noyer son chien, on l’accuse d’avoir la rage », réagit l’eurodéputé.  »Ce sont des accusations mensongères, et j’ai déposé plainte en diffamation. (…) En réalité, j’ai demandé à avoir une discussion franche, devant le bureau exécutif et en présence de Marine Le Pen, et pour toute réponse on m’en a suspendu ! » conlut-il.

Présidentielle 2022 : Zemmour devant Pécresse….. selon deux sondages

Présidentielle 2022 :  Zemmour devant  Pécresse….. selon deux sondages

 

Alors qu’il y a seulement deux jours c’est Zemmour était encore quatrième, le Figaro affirme qu’il serait passé soudain devant Pécresse. Curieuses ces évolutions de sondage qui correspondent sans doute davantage à certains des intérêts de pousser tels ou tel candidat pas tellement pour faire élire Zemmour  mais surtout pour conforter Macron. Aujourd’hui les sondages donnent pour  Zemmour un écart très important qui varie de 10 à 15 % ; de quoi s’interroger sur la pertinence méthodologique.

À noter aussi qu’en sous-main certains crocodiles du Parti républicain ont aussi décidé de plomber la candidature Pécresse. En particulier dans l’entourage de Sarkozy (Woerth, Morano, Dati etc). De tels sondages aussi curieux participent de cette démolition.

 

 

Présidentielle 2022 : Macron en tête devant Le Pen, Zemmour et Pécresse groupés

Présidentielle 2022 : Macron en tête devant Le Pen, Zemmour et Pécresse  groupés

Nouveau sondage quotidien pour démontrer sans doute que l’élection est déjà jouée alors que pour l’instant environ 50 % des citoyens ne sont pas décidés à voter ! Emmanuel Macron recueille 25% d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle devant Marine Le Pen (17%), Valérie Pécresse (15%) et Éric Zemmour (15%), selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio publié lundi. Le chef de l’Etat est donné gagnant dans tous les cas de figure au second tour.

Le sondage montre une grande stabilité dans les intentions de vote: toujours pas candidat, le président de la République sortant gagne 0,5 point en une semaine, alors que Marine Le Pen en perd autant, de même que Valérie Pécresse. Éric Zemmour passe de 14,5% à 15%. Toutes ces variations sont comprises dans la marge d’erreur. A gauche, Jean-Luc Mélenchon gagne un point (11%) devant l’écologiste Yannick Jadot (4,5%, stable), Christiane Taubira (3%, -1,5 point), le communiste Fabien Roussel (3%, -0,5 point) et la socialiste Anne Hidalgo (2,5%, stable).

Présidentielle : le JDD souligne la remontée de Zemmour

Présidentielle : le JDD souligne la remontée de Zemmour 

 

Ce n’est sans doute pas un hasard si le JDD souligne la remontée de Zemmour  et titre même que ces derniers talonne la candidate des Républicains.

Le  JDD se fonde sur la moyenne de sondages ce qui méthodologiquement est très approximatif et en tout cas non pertinent d’un point de vue statistique. La vérité c’est que si Macron est toujours en tête, la plupart des sondages pas trop manipulés montrent que Marine Le Pen devance très légèrement Valérie Pécresse et que Éric Zemmour se trouve plus loin.

Cette analyse du JDD n’est pas étonnante, elle est nettement orientée comme la plupart des médias désormais sous la tutelle de Bolloré principal soutien de Zemmour.  A gauche, Jean-Luc Mélenchon reste nettement en tête à 9,7 %. Suivent, sous la barre des 5%, l’écologiste Yannick Jadot (4,7 %), Christiane Taubira (4 %), le communiste Fabien Roussel qui poursuit son ascension (3,7 %, soit une hausse de plus d’un point en une semaine) et la socialiste Anne Hidalgo (2,4 %). Curieusement on parle peu des abstentions qui risquent d’atteindre un chiffre record content tenu du niveau actuel de la campagne électorale ( sans doute au moins 35 % d’abstention).

Une abstention record au premier tour de l’élection présidentielle, de toute l’histoire de la Vème république. C’est ce que révèle un sondage Odoxa – Backbone Consulting réalisé pour Le Figaro sur «Les Français et l’abstention à l’élection présidentielle de 2022»*. Selon cette étude, près de 3 Français sur 10 ne s’intéressent pas à cette élection présidentielle, et 2 sur 3 (65%) anticipent une abstention plus importante à cette élection qu’aux précédentes.

 

* Ifop, Ipsos, Elabe, Harris Interactive, BVA, OpinionWay et Odoxa. S’agissant des rollings quotidiens de l’Ifop et d’OpinionWay, nous ne retenons pas chacune de leur « vague » mais celles réalisées sur une période de temps différente, après renouvellement en intégralité de leur échantillon. 

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