Archive pour le Tag 'yeux'

De plus en plus côte à côte, les yeux rivés sur nos écrans

De  plus en plus côte à côte, les yeux rivés sur nos écrans

 

Le visage est le centre de gravité de toute conversation. Le face-à-face est d’abord un « visage à visage » traduisant un principe de considération mutuelle qui implique la réciprocité d’une attention, à moins d’incommoder celui qui ne reçoit rien en retour. On supporte mal celui qui ne nous regarde pas en face en s’adressant à nous. Les individus en présence ne cessent d’orienter leurs propos et leurs mouvements sur ce qu’ils perçoivent des mimiques, des gestes, de la parole et de la voix, du regard de leurs interlocuteurs. ( David Le Breton, sociologue dans « Le Monde « )Le visage incarne la morale de l’interaction, sa nudité expose, son expressivité dissimule parfois mal les accrocs ou la satisfaction mutuelle. Il n’est pas une partie du corps comme les autres, il s’en détache par sa position, sa valeur, son éminence dans la communication et, surtout, le sentiment d’identité qui s’attache à lui.

Pour fonder le lien social, chacun doit être en position de répondre de ses traits et d’être reconnu de son entourage. Le visage rend possible le lien social à travers la responsabilité dont il dote l’individu dans sa relation au monde. Pourtant, son absence croissante, même dans l’élémentaire du quotidien, pose question.

Aujourd’hui, dans maintes interactions ou sur les trottoirs des villes, les visages deviennent rares, le plus souvent absorbés par l’écran du smartphone. L’individu est saisi dans une sorte d’hypnose sans fin, aveugle à son environnement, indifférent à ce qui se passe à son entour. S’il était discourtois, il y a quelques années, de parler à quelqu’un sans le regarder ou avec une attention portée sur autre chose, le fait est aujourd’hui entré dans la banalité des interactions.

Élection présidentielle : voter les yeux fermés ou le nez bouché ?

Élection présidentielle : voter les yeux fermés ou le nez bouché ?

 

 

D’une manière générale, cette campagne n’aura pas suscité un grand enthousiasme  témoin le fort taux d’abstention qui s’ajoute aux électeurs potentiels non-inscrits ou mal inscrits soit 40 à 50 % de la population au total.

 

Pour un certain nombre de ceux qui voteront, ce sera les yeux fermés ou le nez bouché. Les yeux fermés pour les partisans d’un camp ou de l’autre soit 10 à 20 % de la population électorale. Pour les autres, ceux qui feront basculer la victoire, il s’agira d’un vote d’opposition au candidat adverse. Certes,  le phénomène n’est pas nouveau mais cette fois il prend des proportions inquiétantes qui traduisent le fort mécontentement d’un grand nombre vis-à-vis du système politique et de la démocratie en général.

Macron risque en effet de l’emporter grâce au vote de ce qui voteront le nez bouché. Non pas un vote de  soutien à  Macron mais un vote de nette défiance vis-à-vis de Le Pen. Du coup , on retrouvera cette ambiguïté du vote très rapidement.

Le président (ou la présidente) va se croire investi pour mettre en œuvre son programme alors que la plupart des électeurs se seront déterminés pour empêcher l’élection de l’autre candidat.

L’autre insatisfaction tient surtout à l’obsolescence du fonctionnement démocratique qui théoriquement repose sur la démocratie représentative. Dans les faits  les candidats une fois élus décident  ce qu’ils veulent en fonction de leur humeur, de leurs intérêts en oubliant une grande partie de leurs promesses.

Et pour cause, la plupart des promesses ne sont pas bouclés par les moyens notamment financiers. Exemple les programmes des deux candidats aux présidentielles supposent des économies dans le fonctionnement de l’État , or  aucune proposition sérieuse de réforme de l’État n’a été mise sur la table. Conclusion,  ces économies sont à la fois virtuelles et illusoires.

La plupart des Français relativisent donc l’intérêt de cette élection présidentielle dont ils n’espèrent pas grand-chosent pour près de 70 % et c’est souvent le nez bouché qu’ils voteront.

Présidentielle : voter les yeux fermés ou le nez bouché ?

Présidentielle : voter les yeux fermés ou le nez bouché ?

 

 

D’une manière générale, cette campagne n’aura pas suscité un grand enthousiasme  témoin le fort taux d’abstention qui s’ajoute aux électeurs potentiels non-inscrits ou mal inscrits soit 40 à 50 % de la population au total.

 

Pour un certain nombre de ceux qui voteront, ce sera les yeux fermés ou le nez bouché. Les yeux fermés pour les partisans d’un camp ou de l’autre soit 10 à 20 % de la population électorale. Pour les autres, ceux qui feront basculer la victoire, il s’agira d’un vote d’opposition au candidat adverse. Certes,  le phénomène n’est pas nouveau mais cette fois il prend des proportions inquiétantes qui traduisent le fort mécontentement d’un grand nombre vis-à-vis du système politique et de la démocratie en général.

Macron risque en effet de l’emporter grâce au vote de ce qui voteront le nez bouché. Non pas un vote de  soutien à  Macron mais un vote de nette défiance vis-à-vis de Le Pen. Du coup , on retrouvera cette ambiguïté du vote très rapidement.

Le président (ou la présidente) va se croire investi pour mettre en œuvre son programme alors que la plupart des électeurs se seront déterminés pour empêcher l’élection de l’autre candidat.

L’autre insatisfaction tient surtout à l’obsolescence du fonctionnement démocratique qui théoriquement repose sur la démocratie représentative. Dans les faits  les candidats une fois élus décident  ce qu’ils veulent en fonction de leur humeur, de leurs intérêts en oubliant une grande partie de leurs promesses.

Et pour cause, la plupart des promesses ne sont pas bouclés par les moyens notamment financiers. Exemple les programmes des deux candidats aux présidentielles supposent des économies dans le fonctionnement de l’État , or  aucune proposition sérieuse de réforme de l’État n’a été mise sur la table. Conclusion,  ces économies sont à la fois virtuelles et illusoires.

La plupart des Français relativisent donc l’intérêt de cette élection présidentielle dont ils n’espèrent pas grand-chosent pour près de 70 % et c’est souvent le nez bouché qu’ils voteront.

Macron : horizon 2030 pour fermer les yeux sur le quotidien

Macron : horizon 2030 pour fermer les yeux sur le quotidien

Nouveau changement de stratégie médiatique pour Macron qui désormais vise l’horizon de 2030. « Je suis à ma tâche : réussir à bâtir une France plus forte à l’horizon 2030″ a-t-il déclaré lors de ces deux entretiens informels avec les journalistes. Un nouveau virage de la communication. Une évolution d’ailleurs très contradictoire ce n’est pas la première fois que le président de la république veut prendre du champ alors qu’il est repris rapidement par son activisme médiatique qui le conduit à intervenir presque chaque jour à peu près sur tout.

D’une certaine manière, Macron est englué dans plusieurs problématiques. Il y a bien sûr la problématique sanitaire avec les hésitations permanentes du gouvernement qui sent la nécessité de mesures de reconfinement  avec la montée des contaminations mais qui ne veut pas le décider au plan national laissant la responsabilité au préfet et élus locaux

Il y a aussi et peut-être surtout l’environnement économique particulièrement dégradé qui va se traduire par une très grave crise sociale début 2021 en particulier avec l’explosion du chômage que craignent les Français pour 80 % d’entre eux dans un dernier sondage. Ce qui explique entre autres le manque de confiance générale dans la politique du pouvoir.

Enfin émerge à nouveau la question de l’insécurité, mise de côté jusqu’à maintenant pour éviter de fâcher certains électorats. Or cette problématique devient aussi importante que les deux autres. Le Premier du ministre lui-même a bien été convenu de convenir que l’intendance ne suivait pas. Macron de ce côté a fait le constatation de la « banalisation de la violence « et sans doute au-delà de la crise générale de l’autorité.

 

Regarder plus loin et sans doute une nécessité mais cela ne serait dispensé d’observer ce qui se passe dans le temps présent et surtout d’en tenir compte pour agir. Il semble bien que le chef d’État ait maintenant perdu le contrôle de l’horloge politique.

 

Taxes des biens luxueux : de la poudre aux yeux

Taxes  des  biens luxueux : de la poudre aux yeux

 

 

Avec cette taxe, La  vieille politique refait surface.  Au courage succède les faux semblants. La suppression de l’ISF constituait un acte de courage allant à l’encontre même d’une majorité de l’opinion. Un impôt ridicule créé en 1981 par Mitterrand pour faire « gauche » et satisfaire les gogos ; Un impôt qui a fait fuir de nombreux capitaux. Mais un impôt qui plaît car la France n’aime pas les riches, ceux qui réussissent en général. Bien sûr on pourra toujours objecter à juste titre que certains héritiers n’ont pas entrepris grand chose pour jouir de l’héritage de leurs parents. Reste cependant que la présence de grandes fortunes en France contribue à la croissance. Mais pour rééquilibrer l’image supposée d’un président des riches,  les députés de la république en marche vont déposer des amendements gadgets dans le projet de loi de finances 2018. Il s’agira de taxer yachts, voiture de grand luxe et métaux précieux, biens exonérés par la réforme contestée de l‘impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Un impôt qui ne rapportera pas grand-chose mais qui pourra satisfaire les frustrés de gauche et les partisans d’un égalitarisme de façade. Cette réforme, qui ne conserve que les biens immobiliers dans le champ de l‘ISF, nourrit les accusations de l‘opposition contre une présumée “présidence des riches” et suscite des réserves au sein de la majorité qui a décidé de déposer plusieurs amendements au PLF 2018 dont l‘examen débute cette semaine en commission des Finances à l‘Assemblée nationale. “L‘idée de la réforme est que tout ce qui relève de l’économie productive ne doit pas avoir de frein, qu‘il faut supprimer les impôts repoussoirs pour ceux qui veulent investir en France, de façon à créer des emplois”, rappelle Richard Ferrand dans un entretien à Dimanche Ouest France. “Taxer la fortune immobilière va dans ce sens, mais des biens comme les yachts, les voitures de grand luxe ou les métaux précieux ne concourent pas non plus à l’économie productive. Réintroduire des taxes sur ces valeurs n‘est pas en contradiction avec l‘esprit de la réforme, et nous le faisons en accord avec le gouvernement, pour un budget juste et efficace”, justifie-t-il à tort. Ainsi, les droits annuels de francisation et les droits de passeport pour les yachts de plus de 30 mètres seraient relevés pour un gain de 10 millions d‘euros “qu‘il sera possible d‘affecter à la SNSM” (Société nationale de sauvetage en mer), précise le chef de file des députés LREM. Seraient concernés les résidents français propriétaires de bateaux de plus de 30 mètres, ou qui en utilisent via des sociétés commerciales, même battant pavillon étranger ou installés hors de France. La taxe irait de 30.000 € à 200.000 € par an, en fonction de la longueur et de la puissance du yacht. Pour les métaux précieux, les députés proposent d‘augmenter de 10% à 11% la taxe sur la cession de matières précieuses (lingots, bijoux, objets d‘art…). Pour les voitures de grand luxe (à partir de 36 chevaux fiscaux), une taxe additionnelle plafonnée à 8.000 euros est proposée. “Comme pour les yachts, ça ne représentera pas plus que ce que les propriétaires déboursaient déjà dans le cadre de l‘ISF, mais nous en attendons 30 millions de recettes annuelles”, explique Richard Ferrand.

Salaires : Macron fait les gros yeux à Carlos Ghosn

Salaires : Macron fait les gros yeux à Carlos Ghosn

 

 

 

Sur la forme Emmanuel Macron semble s’engager dans un  conflit vis-à-vis de Carlos Ghosn concernant l’augmentation de son salaire chez Renault. Mais lorsqu’on n’y regarde de plus près on peut observer que la menace du ministre de l’économie largement, rapportée dans les grands médias, demeure de pure forme. En effet il n’est pas demandé au patron de Renault de renoncer à la croissance de ses revenus mais de réfléchir pour les revenus à venir portant sur 2016. D’une certaine manière Emmanuel Macron ne remet donc pas en cause la croissance du salaire octroyé par le conseil d’administration contre l’avis de l’assemblée générale et invite seulement à une réflexion faute de quoi le gouvernement pourrait éventuellement légiférer concernant les entreprises où l’État conserve de fortes participations.  En effet Emmanuel Macron a seulement demandé mardi au PDG de Renault Carlos Ghosn de prendre ses responsabilités sur sa rémunération à compter de cette année, après le passage en force du conseil d’administration du constructeur automobile concernant l’exercice 2015. Le ministre de l’Economie a menacé de légiférer sur ce sujet s’il n’était pas entendu. Alors que l’assemblée générale de Renault avait voté vendredi à 54% contre la rémunération de 7,2 millions d’euros de Carlos Ghosn pour 2015, le conseil d’administration l’a confirmée juste après. « Suite à ce vote de l’assemblée générale de Renault, il y a un dysfonctionnement en matière de gouvernance », a dit Emmanuel Macron lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. « Et donc ce que nous demandons très clairement, c’est d’une part que M. Ghosn prenne ses responsabilités dès à présent pour que, sur sa rémunération de 2016, les conséquences soient tirées de ce vote, (et) c’est que le conseil d’administration de Renault se réunisse à nouveau pour tirer les conséquences de ce vote », a-t-il ajouté. « Lors du dernier conseil, seuls les représentants des salariés et de l’Etat se sont prononcés contre. Nous devons en tirer les conséquences dans les prochaines semaines sans quoi nous serions conduits à légiférer », a poursuivi le ministre. Le président du Medef Pierre Gattaz s’était dit lundi « très surpris » de la décision du conseil d’administration de Renault. « Je suis un peu choqué que l’on ait entériné aussi vite des conditions de rémunération », avait-il dit sur BFM en rappelant le code Afep-Medef. (Avec Reuters)




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol