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Politique: POUTINE et XI JINPING, dictateurs et « apôtres » de la paix !

Politique- : POUTINE et XI JINPING, dictateurs et  « apôtres » de la paix !

Il y a évidemment de quoi sourire si la situation géopolitique internationale n’était pas aussi grave à écouter les deux leaders se considérer comme des apôtres de la paix. Il y a au moins une chose facile à décrypter dans les dictatures, c’est qu’en général elles disent à peu près le contraire de ce qu’elles pensent. En réalité, les deux puissances ne cessent de semer la pagaille démocratique et politique partout. Les deux puissances ne sont en fait que des dictatures conduites par deux leaders fous ( Des centaines de milliers de morts à leur actif) qui causent par ailleurs de graves dégâts au progrès économique et social de leur pays. Sans parler de la confiscation de la richesse par leurs courtisans.

La Russie agit sans doute médiatiquement et physiquement avec beaucoup de vacarme en Europe bien sûr mais dans la plupart des parties du monde comme en Afrique. L’action de la Chine est plus pernicieuse, elle utilise la corruption et la  déstabilisation économique et politique. Deux puissances impérialistes qui visent aussi à s’approprier surtout pour la Chine les ressources naturelles mondiales ( comme en Nouvelle-Calédonie par exemple).

Ce qui constitue leur force aujourd’hui à savoir un pouvoir dictatorial sans limite constitue tout autant leurs faiblesses du fait de la mise en tutelle de l’économie et de la démocratie.

Le rapprochement Chine-Russie est un facteur de «stabilité» et de «paix» dans le monde, ont affirmé sans rire  les deux dirigeants à l’occasion de leur 43e rencontre officielle, défiant les critiques occidentales qui dénoncent un nouvel axe autoritaire.

Limousine noire, réception en fanfare dans le grand hall du Peuple et dîner de gala ont accueilli le «vieil ami» Poutine pour célébrer 75 ans de relations diplomatiques sino-russes ayant prospéré dans l’adversité «malgré le vent et la pluie», a souligné Xi. La connivence entre les deux géants eurasiatiques, longtemps adversaires à travers les siècles, s’explique par leur détermination à se «soutenir mutuellement» sur les «intérêts essentiels de chacun».  

Même cet objectif est une tartuferie car le véritable objectif de la Chine est de vassaliser la Russie.

Politique et Tartuferie diplomatique : POUTINE et XI JINPING « apôtres » de la paix !

Politique et Tartuferie diplomatique : POUTINE et XI JINPING « apôtres » de la paix !

Il y a évidemment de quoi sourire si la situation géopolitique internationale n’était pas aussi grave à écouter les deux leaders se considérer comme des apôtres de la paix. Il y a au moins une chose facile à décrypter dans les dictatures, c’est qu’en général elles disent à peu près le contraire de ce qu’elles pensent. En réalité, les deux puissances ne cessent de semer la pagaille démocratique et politique partout. Les deux puissances ne sont en fait que des dictatures conduites par deux leaders fous ( Des centaines de milliers de morts à leur actif) qui causent par ailleurs de graves dégâts au progrès économique et social de leur pays. Sans parler de la confiscation de la richesse par leurs courtisans.

La Russie agit sans doute médiatiquement et physiquement avec beaucoup de vacarme en Europe bien sûr mais dans la plupart des parties du monde comme en Afrique. L’action de la Chine est plus pernicieuse, elle utilise la corruption et la  déstabilisation économique et politique. Deux puissances impérialistes qui visent aussi à s’approprier surtout pour la Chine les ressources naturelles mondiales ( comme en Nouvelle-Calédonie par exemple).

Ce qui constitue leur force aujourd’hui à savoir un pouvoir dictatorial sans limite constitue tout autant leurs faiblesses du fait de la mise en tutelle de l’économie et de la démocratie.

Le rapprochement Chine-Russie est un facteur de «stabilité» et de «paix» dans le monde, ont affirmé sans rire  les deux dirigeants à l’occasion de leur 43e rencontre officielle, défiant les critiques occidentales qui dénoncent un nouvel axe autoritaire.

Limousine noire, réception en fanfare dans le grand hall du Peuple et dîner de gala ont accueilli le «vieil ami» Poutine pour célébrer 75 ans de relations diplomatiques sino-russes ayant prospéré dans l’adversité «malgré le vent et la pluie», a souligné Xi. La connivence entre les deux géants eurasiatiques, longtemps adversaires à travers les siècles, s’explique par leur détermination à se «soutenir mutuellement» sur les «intérêts essentiels de chacun».  

Même cet objectif est une tartuferie car le véritable objectif de la Chine est de vassaliser la Russie.

 

Tartuferie diplomatique : POUTINE et XI JINPING « apôtres » de la paix !

Tartuferie diplomatique : POUTINE et XI JINPING « apôtres » de la paix !

Il y a évidemment de quoi sourire si la situation géopolitique internationale n’était pas aussi grave à écouter les deux leaders se considérer comme des apôtres de la paix. Il y a au moins une chose facile à décrypter dans les dictatures, c’est qu’en général elles disent à peu près le contraire de ce qu’elles pensent. En réalité, les deux puissances ne cessent de semer la pagaille démocratique et politique partout. Les deux puissances ne sont en fait que des dictatures conduites par deux leaders fous ( Des cen taines de milliers de morts à leur actif) qui causent par ailleurs de graves dégâts au progrès économique et social de leur pays. Sans parler de la confiscation de la richesse par leurs courtisans.

La Russie agit sans doute médiatiquement et physiquement avec beaucoup de vacarme en Europe bien sûr mais dans la plupart des parties du monde comme en Afrique. L’action de la Chine est plus pernicieuse, elle utilise la corruption et la  déstabilisation économique et politique. Deux puissances impérialistes qui visent aussi à s’approprier surtout pour la Chine les ressources naturelles mondiales ( comme en Nouvelle-Calédonie par exemple).

Ce qui constitue leur force aujourd’hui à savoir un pouvoir dictatorial sans limite constitue tout autant leurs faiblesses du fait de la mise en tutelle de l’économie et de la démocratie.

Le rapprochement Chine-Russie est un facteur de «stabilité» et de «paix» dans le monde, ont affirmé sans rire  les deux dirigeants à l’occasion de leur 43e rencontre officielle, défiant les critiques occidentales qui dénoncent un nouvel axe autoritaire.

Limousine noire, réception en fanfare dans le grand hall du Peuple et dîner de gala ont accueilli le «vieil ami» Poutine pour célébrer 75 ans de relations diplomatiques sino-russes ayant prospéré dans l’adversité «malgré le vent et la pluie», a souligné Xi. La connivence entre les deux géants eurasiatiques, longtemps adversaires à travers les siècles, s’explique par leur détermination à se «soutenir mutuellement» sur les «intérêts essentiels de chacun».  

Même cet objectif est une tartuferie car le véritable objectif de la Chine est de vassaliser la Russie.

 

Chine: Xi Jinping accentue sa dictature

 Chine: Xi Jinping accentue sa dictature

 Xi Jinping, dont le mandat n’est même plus limité dans le temps accentue sa dictature. Cela bien sûr au nom du parti communiste. Un parti communiste qui par ailleurs met de plus en plus en tutelle l’économie ; ce qui explique largement la dégradation économique et financière du pays. En effet les investisseurs et les grands dirigeants fuient le pays pour s’installer dans les pays asiatiques voisins.

Comme nombre de dictateurs à moitiés fous actuellement dans le monde, XI Jinping ne connaît rien à l’économie et du coup ce sont les Chinois qui payent l’addition avec un endettement catastrophique, une baisse de la croissance et des exportations. Pour parler clair le dictateur chinois redonne vie à la philosophie de Mao.

Même le premier ministre est prié de se taire. Li Qiang a été privé de conférence de presse, lundi 11 mars, à la clôture de l’Assemblée nationale populaire (ANP), la grand-messe annuelle du régime communiste, à Pékin. Pour la première fois depuis plus de trois décennies, le premier ministre ne s’est pas plié à ce rituel très chorégraphié, qui lui offrait une rare opportunité de dévoiler la stratégie gouvernementale pour l’année à venir, et de s’affirmer politiquement.

Le renforcement des postures de dictateurs dans le monde constituent un véritable danger car en général pour masquer les échecs économiques et sociaux internes, on n’en rend responsable les autres pays et on s’appuie sur le nationalisme pour nourrir les hostilités. Ce que fait évidemment Poutine mais aussi les dictateurs d’Iran ou encore de Corée du Nord ou d’Afrique.

 

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Xi Jinping , un président chinois encore élu à l’unanimité qui suscite des interrogations

Xi Jinping , un président chinois encore élu à l’unanimité qui suscite des interrogations

Par:
Emmanuel Véron
Enseignant-chercheur – Ecole navale, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)

Déclaration d’intérêts
Emmanuel Véron est délégué général du FDBDA.


Il y a dix ans, le 14 mars 2013, Xi Jinping accédait à la présidence de la République populaire de Chine, en étant élu par les quelque 3000 membres de l’Assemblée nationale populaire. Il y a cinq ans, le 17 mars 2018, il était reconduit à ce poste, peu après avoir fait adopter un amendement supprimant toute limitation à son nombre de mandats. Il a en obtenu un troisième lors des « deux Assemblées » (Assemblée nationale populaire et Conférence consultative du peuple chinois) qui viennent de s’ouvrir ce 5 mars, et confirmer de nouveaux responsables (qui lui sont acquis) aux postes clés de l’État. Les dix années de pouvoir de Xi Jinping, trois fois chef (du Parti, de l’État et de l’Armée), auront partout renforcé le poids du Parti. Toutefois, le président se trouve actuellement confronté à une situation particulièrement difficile : trois années de pandémie, qui ont entraîné des manifestations inédites depuis Tian’anmen et une dégradation de l’économie, les tensions accrues avec Taïwan et les contrecoups de la guerre en Ukraine auront des conséquences profondes sur l’exercice du pouvoir au cours des prochaines années.

Derrière l’affichage de la force se cachent des fragilités (structurelles et conjoncturelles) que le régime a toujours plus de mal à dissimuler. Plus que jamais, les logiques intérieures orientent les choix extérieurs. Les crises du centre et de la périphérie ne sont toujours pas réglées. Elles demeurent des facteurs de vulnérabilité pour le régime.

En ce début d’année, trois points essentiels semblent se dégager comme problématiques durables : encore et toujours la gestion de la pandémie et la démographie ; l’économie ; et le politique (à tous les niveaux de la hiérarchie, depuis le local jusqu’au Bureau politique).

Le 7 décembre 2022, le régime a subitement mis fin à la politique (très intrusive et draconienne) dite « Zéro Covid ». Si cette décision est liée au coût colossal qu’a eu pour la Chine la politique « zéro Covid », sa mise en œuvre soudaine s’explique aussi par les manifestations inédites d’une population à bout de nerfs du fait des restrictions sanitaires et des mesures draconiennes.

Les conséquences sont immédiates : après un temps de doute (de nombreuses personnes sont restées chez elles dans les premiers jours), les Chinois, peu immunisés, ont multiplié les déplacements, notamment à l’occasion des festivités du Nouvel an chinois, ce qui a occasionné une flambée de l’épidémie. L’ensemble du pays sera touché, et de nouvelles vagues de contamination vont gagner l’Asie, et rapidement le reste du monde.

Si certains observateurs avancent que le pic est passé dans plusieurs grandes villes (notamment à Shanghai), la pandémie va durer encore de longs mois, voire plusieurs années. Mi-janvier, les autorités chinoises ont annoncé environ 60 000 décès du Covid en un mois.

Selon l’institution britannique Airfinity, les chiffres seraient bien plus dramatiques : il y aurait eu 700 000 décès depuis début décembre à la mi-janvier.

Partout dans le pays, et spécialement dans les grandes villes de l’Est et du Centre, les images d’hôpitaux saturés et manquant de médicaments sont éloquentes. Plus rares sont les images similaires venant de villes de taille plus modeste et des campagnes. Ce qui ne signifie pas que la situation y soit meilleure, au contraire : c’est simplement que le niveau de couverture médicale y est moindre.

Le taux de vaccination est encore en dessous du seuil suffisant pour protéger la population, notamment les personnes les plus âgées. Dans ce contexte, alors que la confiance de la population chinoise dans le vaccin demeure très limitée, les autorités auront à organiser une vaccination (avec rappels) de très grande ampleur. Pendant ce temps, la Chine pourrait voir la diffusion de nouveaux variants, une perspective qui induit une incertitude non seulement pour les marchés boursiers, mais aussi pour le voisinage régional, de Singapour au Japon en passant par la Corée. Un signe éloquent : lors de l’ouverture des « deux Assemblées », l’ensemble des membres portaient un masque, à l’exception de Xi Jinping et des membres du Comité permanent du Bureau politique.

L’économie chinoise est affaiblie par trois années de restrictions sanitaires, la dégradation de l’environnement stratégique international et le ralentissement de la demande mondiale. Elle est aux prises avec des difficultés structurelles et conjoncturelles (vieillissement et poursuite de la chute de la fécondité, montée du chômage, qui frappe désormais plus de 20 % des moins de 30 ans, crise de l’immobilier, pénuries d’énergie, crise environnementale, etc.).

Les autorités annoncent pourtant un rebond de l’activité économique pour 2023. En cas de fort rebond au deuxième semestre, les conséquences seraient difficiles pour l’économie mondiale, notamment pour la reconstitution des stocks de gaz européens, et parce que ce rebond provoquerait une hausse des prix des produits de consommation et des matières premières, et les taux d’intérêt.

Parmi les enjeux majeurs à court terme, celui de la crise de l’immobilier est fondamental. Les faillites du géant de l’immobilier Evergrande ou du gestionnaire d’actifs Huarong en témoignent. Ce secteur (l’un des moteurs du « miracle » économique chinois des années 1980 à 2010) représente probablement près de 30 % du PIB chinois, environ 20 % des emplois et 75 % des actifs financiers des ménages.

D’autre part, le shadow banking (système bancaire parallèle) demeure, et alimente des pratiques de corruption à toutes les échelles, malgré l’ampleur des politiques anti-corruption de Xi Jinping (aussi pour lutter contre ses adversaires).

Le manque de liquidités ne permet pas au Parti-État de maintenir à flot l’ensemble de ses objectifs économiques. Malgré tout, le solde commercial continue d’être massif (plus de 900 milliards de dollars cumulés sur l’année 2022), lié bien sûr aux marchés consolidés d’Europe, d’Amérique du Nord et de l’Asie industrialisée et développée. La demande intérieure chinoise demeure médiocre. Une réunion importante du début d’année conduite par Xi Jinping portant sur le secteur immobilier et l’assainissement des finances rappelle l’urgence à court et moyen terme pour le régime de moderniser le secteur. En outre, un effort particulier sera consacré aux nouvelles technologies, notamment dans le cadre de la refonte des institutions de l’État annoncée lors de la réunion de l’ANP.

Enfin, au niveau politique, le dernier Congrès en date a abouti à la nomination d’un Bureau politique inféodé à Xi Jinping, dont le pouvoir semble établi pour encore de longues années. Cette mainmise induit discrètement une forme de mécontentement au sein du Parti, qui, articulée à la contestation des mesures sanitaires par la population et le ralentissement économique, laissera sans doute une trace durable.

L’enfermement politique dans lequel les choix de Xi Jinping ont conduit le régime et la Chine impose un exercice de rééquilibrage de l’image internationale du pays. Lors du dernier sommet de Davos, le vice-premier ministre Liu He (envoyé spécial de Xi Jinping) a ainsi déclaré « la Chine est ouverte », afin de rassurer et séduire l’Occident (surtout l’Europe) et de redorer une image écornée.

La rivalité stratégique sino-américaine continue de structurer les relations internationales, dont Taïwan est devenue l’un des points de tension essentiels. Alors que des élections présidentielles auront lieu à Taïwan et aux États-Unis en 2024, le PCC ne se risquera pas sans doute pas, à court terme, à une invasion militaire, mais cherchera à neutraliser les capacités diplomatiques de Taïwan. Mais aussi à intensifier les intimidations à l’endroit de Taïwan.

Incontestablement, l’évolution du conflit en Ukraine aura un impact sur le degré de la proximité sino-russe, souvent dépeinte (à tort) comme une alliance. En réalité, la Chine et la Russie partagent une connivence tactique et stratégique contre l’Occident, mais leur relation demeure très asymétrique. La guerre d’Ukraine favorise l’ascendant de Pékin sur la Russie (soutenue implicitement) et lui permet de se présenter comme un « médiateur » et de raffermir ses liens avec les marges post-soviétiques. Rappelons qu’ à ce jour la RPC n’a pas condamné la guerre en Ukraine et que Xi Jinping n’a pas échangé avec Volodymyr Zelensky.

Début janvier, la première tournée africaine du nouveau ministre des Affaires étrangères Qin Gang (en Égypte, au Bénin, en Éthiopie, au Gabon et en Angola) reflète l’importance des partenaires non occidentaux aux yeux de la Chine. Pékin travaille à un resserrement des relations avec le continent africain, malgré les successives prises de conscience du piège de la dette dans le cadre ou non des « Nouvelles routes de la soie »..

Plus largement, la RPC souhaite entretenir un dense réseau de relations avec les pays émergents et en développement, y voyant un levier contre l’Occident, en particulier à l’ONU. L’exemple récent de la signature d’un contrat sur les hydrocarbures avec l’Afghanistan des talibans montre combien le « vide » laissé par les Occidentaux est rapidement comblé par la puissance voisine, faisant fi du droit et des sanctions internationales en collusion avec le nouveau régime de Kaboul. Dernièrement, l’annonce depuis la Chine du rétablissement des relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite marque la réussite de la diplomatie chinoise et le recul de l’Occident face à Pékin.

L’issue des « deux Assemblées » verra la confirmation des orientations stratégiques de Pékin. Au plan intérieur, on constate des efforts sur le budget de défense, en hausse (7,2 %), malgré le ralentissement économique, mais aussi sur les technologies et sur la stimulation du marché intérieur pour se détacher des dépendances de l’occident. Sur le plan international, la séquence confirme la poursuite du soutien implicite à la Russie, de la montée des tensions avec les États-Unis et dy rapprochement avec les mondes non occidentaux. Pékin veut se présenter, plus que jamais, comme l’alternative aux États-Unis. Il reste que, malgré ses déclarations, le pouvoir chinois est bien moins sûr de lui-même et de son avenir qu’il le laisse croire.

Chine: Xi Jinping encore pire que Mao ?

Chine: Xi Jinping encore pire que Mao ?

Le mythe Xi Jinping qui voudrait être plus grand que Mao et imposer son modèle au monde entier est en train de s’écrouler non seulement sur le plan démocratique mais aussi sur les plans économiques, sanitaires et sociétalux. Par Michel Santi, économiste (la Tribune)

En qualifiant à de nombreuses reprises Marx de « plus important penseur de l’Humanité », Xi et le Parti communiste chinois (PCC) lancent, en fait, une mise garde à leurs détracteurs sommés de comprendre que la Chine et ses valeurs ne seront jamais absorbées ni diluées dans un Occident qu’ils estiment en décadence. Tout le contraire en réalité, tant l’accès chinois au système et aux organisations internationaux est utilisé comme levier pour expliquer et pour démontrer aux nations lasses d’une certaine arrogance occidentale qu’une autre voie existe.
Une croyance mystique au modèle

Comme Xi et le PCC considèrent que leur modèle surpasse largement tout ce qui se pratique de par le monde, ils ambitionnent de faire adhérer « le genre humain » à une «communauté de destin» en reproduisant à l’infini – en tout cas sur Terre – leur propre système, et ce, à l’aide d’un projet supérieur qui sauvera l’Humanité. Ce messianisme chinois, qui passe évidemment par la mise en place d’un autoritarisme étatique au-dessus duquel trônera un tout-puissant Parti communiste chinois, n’a que mépris pour la démocratie, car – selon Xi – une « gouvernance globale est impossible sans guider la manière dont pensent les gens », selon un document récemment publié par le Comité central.

Ce credo communiste exhorte à la prédation du marché libre et du capitalisme afin d’aboutir à une situation d’unification « organique » entre l’État et le marché et où les différentes cultures et ethnies sont priées de fusionner sous une houlette chinoise censée homogénéiser cet ensemble disparate. Dès lors, la haine des communistes chinois à l’encontre du mode de vie occidental largement influencé par le modèle américain peut se comprendre et ne leur laisse d’autre alternative que la « victoire totale », selon leur propre expression.

Les Chinois devront pourtant revoir leur copie, à tout le moins remettre sérieusement en question leurs processus décisionnels, tant les mesures hasardeuses et autres expérimentations décrétées depuis 2020 risquent fort de rappeler à la mémoire de leurs ambitions démesurées la présence de la gravité, laquelle est sur le point de les ramener sur terre de manière brutale.

Confinements éternels accompagnés depuis peu de brutalités policières, virus ayant fui, selon certaines hypothèses, d’un laboratoire avec des répercussions universelles désastreuses, marché immobilier national effondré sous le poids de leurs maladresses, chasse aux sorcières à l’encontre de leurs fleurons technologiques, PIB négatif, État déficient : autant de chocs qu’il sera très compliqué d’expliquer – non à un monde extérieur qui considère désormais la Chine avec un étonnement amusé – mais à une opinion intérieure qui trépigne voire qui étouffe.
En tout état de cause, le Parti communiste chinois démontre – tant à l’intérieur qu’à l’extérieur – que son omnipotence et son infaillibilité n’étaient que mythes.

Négociations en Ukraine: Biden et Xi Jinping, les vrais médiateurs

Négociations en Ukraine: Biden et Xi Jinping, les vrais médiateurs


Macron semble avoir renoncer à jouer un rôle central dans la future négociation pour mettre fin au conflit en Ukraine. Il vient en effet d’adresser une demande à la Chine de peser sur la Russie pour parvenir à la paix ; sans doute que la France ne peut jouer qu’un rôle très accessoire. La vérité sans doute c’est que deux seuls pays peuvent réellement influencer la situation à savoir la Chine et les États-Unis.

Aux États-Unis, le débat est ouvert sur la nécessité de mettre assez rapidement conflit en Ukraine. Les Américains disposent d’un atout considérable puisque ce sont eux qui fournissent 90 % de l’armement à Kiev. Du côté chinois, on dispose aussi d’arguments puisque Poutine met progressivement son pays en tutelle de la Chine. La Chine est en effet désormais le principal débouché des ressources russes mais l’allié le plus significatif a déjà largement pesé pour empêcher l’utilisation de l’arme nucléaire et souhaite maintenant un apaisement en Ukraine car Pékin est aussi touché par le ralentissement économique international. La France ou la Turquie souhaiteraient bien exercer ce rôle de médiateur mais elles sont bien trop faibles pour influencer les partis, elles jouent davantage un rôle d’équilibriste ( pas toujours bien apprécié!) plutôt qu’un rôle d’équilibre.

Aussi bien pour le président chinois que pour le président américain, la priorité est de retour d’une situation géopolitique suffisamment stable pour permettre au business mondial de repartir. Alors que le conflit en Ukraine a agi comme une sorte de détonateur pour détruire la croissance. Même en Chine l’activité générale faiblit de manière très dangereuse.

Du coup, les deux présidents semblent être tombés d’accord pour que cesse enfin le très perturbant conflit en Ukraine. En vérité, les vrais influenceurs sont bien américains et chinois. Ils sont les seuls à pouvoir peser sur les deux belligérants pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la paix.

La Chine a déjà fait connaître à la Russie qu’elle condamnerait fermement toute éventualité d’un recours à l’arme nucléaire et défend l’idée d’une stabilité des frontières( Taïwan exceptée évidemment mais qui n’est pas réellement indépendante).

De leur côté, les États-Unis constituent est de très loin le principal soutient militaire à l’Ukraine et ont donc les moyens de peser sur la diplomatie de Kiev.

Le président américain a expliqué que certains malentendus avaient été levés, notamment sur l’épineux dossier du statut de Taïwan qui obsède le régime communiste de Pékin. « Taïwan fait partie des intérêts fondamentaux de la Chine. C’est la première ligne rouge qui ne doit pas être franchie. Quiconque cherche à séparer Taïwan de la Chine violera les intérêts fondamentaux de la Chine et le peuple chinois ne le permettra jamais », avait averti Xi Jinping au début de leurs échanges, dans un hôtel de luxe, barricadé par les forces de sécurité des deux pays.

Notre politique n’a absolument pas changé », l’a rassuré Joe Biden, en affirmant qu’il continuerait de respecter le principe d’une « Chine unique », qui consiste à ne reconnaître qu’une seule Chine dont ferait partie Taïwan. « Je ne vois donc aucune intention de la Chine d’envahir Taïwan », a conclu le dirigeant américain.

Expliquant que d’autres dossiers politiques et économiques allaient encore nécessiter de longs bras de fer, Joe Biden a indiqué que Pékin et Washington s’étaient entendus sur une multiplication des visites ministérielles bilatérales pour « garder les canaux de communication toujours ouverts ». Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se rendra ainsi très prochainement à Pékin pour poursuivre les échanges, notamment sur les questions internationales où les deux nations pourraient s’entendre pour peser sur le cours du monde. Ce lundi, elles ont, par exemple, mis en garde contre l’utilisation de l’arme nucléaire en Ukraine.

Biden et Xi Jinping : Les vrais négociateurs du conflit en Ukraine

Biden et Xi Jinping : Les vrais négociateurs du conflit en Ukraine

Aux États-Unis, le débat est ouvert sur la nécessité de mettre assez rapidement conflit en Ukraine. Les Américains disposent d’un atout considérable puisque ce sont eux qui fournissent 90 % de l’armement à Kiev. Du côté chinois, on dispose aussi d’arguments puisque Poutine met progressivement son pays en tutelle de la Chine. La Chine est en effet désormais le principal débouché des ressources russes mais l’allié le plus significatif a déjà largement pesé pour empêcher l’utilisation de l’arme nucléaire et souhaite maintenant un apaisement en Ukraine car Pékin est aussi touché par le ralentissement économique international. La France ou la Turquie souhaiteraenit bien exercer ce rôle de médiateur mais elles sont bien trop faibles pour influencer les partis, elles jount davantage un rôle d’équilibriste ( pas toujours bien apprécié!) plutôt qu’un rôle d’équilibre.

Aussi bien pour le président chinois que pour le président américain, la priorité est de retour d’une situation géopolitique suffisamment stable pour permettre au business mondial de repartir. Alors que le conflit en Ukraine a agi comme une sorte de détonateur pour détruire la croissance. Même en Chine l’activité générale faiblit de manière très dangereuse.

Du coup, les deux présidents semblent être tombés d’accord pour que cesse enfin le très perturbant conflit en Ukraine. En vérité, les vrais influenceurs sont bien américains et chinois. Ils sont les seuls à pouvoir peser sur les deux belligérants pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la paix.

La Chine a déjà fait connaître à la Russie qu’elle condamnerait fermement toute éventualité d’un recours à l’arme nucléaire et défend l’idée d’une stabilité des frontières( Taïwan exceptée évidemment mais qui n’est pas réellement indépendante).

De leur côté, les États-Unis constituent est de très loin le principal soutient militaire à l’Ukraine et ont donc les moyens de peser sur la diplomatie de Kiev.

Le président américain a expliqué que certains malentendus avaient été levés, notamment sur l’épineux dossier du statut de Taïwan qui obsède le régime communiste de Pékin. « Taïwan fait partie des intérêts fondamentaux de la Chine. C’est la première ligne rouge qui ne doit pas être franchie. Quiconque cherche à séparer Taïwan de la Chine violera les intérêts fondamentaux de la Chine et le peuple chinois ne le permettra jamais », avait averti Xi Jinping au début de leurs échanges, dans un hôtel de luxe, barricadé par les forces de sécurité des deux pays.

Notre politique n’a absolument pas changé », l’a rassuré Joe Biden, en affirmant qu’il continuerait de respecter le principe d’une « Chine unique », qui consiste à ne reconnaître qu’une seule Chine dont ferait partie Taïwan. « Je ne vois donc aucune intention de la Chine d’envahir Taïwan », a conclu le dirigeant américain.

Expliquant que d’autres dossiers politiques et économiques allaient encore nécessiter de longs bras de fer, Joe Biden a indiqué que Pékin et Washington s’étaient entendus sur une multiplication des visites ministérielles bilatérales pour « garder les canaux de communication toujours ouverts ». Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se rendra ainsi très prochainement à Pékin pour poursuivre les échanges, notamment sur les questions internationales où les deux nations pourraient s’entendre pour peser sur le cours du monde. Ce lundi, elles ont, par exemple, mis en garde contre l’utilisation de l’arme nucléaire en Ukraine.

Joe Biden et Xi Jinping : Les vrais influenceurs du conflit en Ukraine

Joe Biden et Xi Jinping : Les vrais influenceurs du conflit en Ukraine

Aussi bien pour le président chinois que pour le président américain la priorité est de retour d’une situation géopolitique suffisamment stable pour permettre au business mondial de repartir. Alors que le conflit en Ukraine a agi comme une sorte de détonateur pour détruire la croissance. Même en Chine l’activité générale faiblit de manière très dangereuse.

Du coup, les deux présidents semblent être tombés d’accord pour que cesse enfin le très perturbant conflit en Ukraine. En vérité, les vrais influenceurs sont bien américains et chinois. Ils sont les seuls à pouvoir peser sur les deux belligérants pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la paix.

La Chine a déjà fait connaître à la Russie qu’elle condamnerait fermement toute éventualité d’un recours à l’arme nucléaire et défend l’idée d’une stabilité des frontières( Taïwan exceptée évidemment mais qui n’est pas réellement indépendante).

De leur côté, les États-Unis constituent est de très loin le principal soutient militaire à l’Ukraine et ont donc les moyens de peser sur la diplomatie de Kiev.

Le président américain a expliqué que certains malentendus avaient été levés, notamment sur l’épineux dossier du statut de Taïwan qui obsède le régime communiste de Pékin. « Taïwan fait partie des intérêts fondamentaux de la Chine. C’est la première ligne rouge qui ne doit pas être franchie. Quiconque cherche à séparer Taïwan de la Chine violera les intérêts fondamentaux de la Chine et le peuple chinois ne le permettra jamais », avait averti Xi Jinping au début de leurs échanges, dans un hôtel de luxe, barricadé par les forces de sécurité des deux pays.

Notre politique n’a absolument pas changé », l’a rassuré Joe Biden, en affirmant qu’il continuerait de respecter le principe d’une « Chine unique », qui consiste à ne reconnaître qu’une seule Chine dont ferait partie Taïwan. « Je ne vois donc aucune intention de la Chine d’envahir Taïwan », a conclu le dirigeant américain.

Expliquant que d’autres dossiers politiques et économiques allaient encore nécessiter de longs bras de fer, Joe Biden a indiqué que Pékin et Washington s’étaient entendus sur une multiplication des visites ministérielles bilatérales pour « garder les canaux de communication toujours ouverts ». Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se rendra ainsi très prochainement à Pékin pour poursuivre les échanges, notamment sur les questions internationales où les deux nations pourraient s’entendre pour peser sur le cours du monde. Ce lundi, elles ont, par exemple, mis en garde contre l’utilisation de l’arme nucléaire en Ukraine.

Chine: un troisième mandat de Xi Jinping plein d’incertitudes

Chine: un troisième mandat de Xi Jinping plein d’incertitudes

Sur le plan politique, le président chinois a encore renforcé ses pouvoirs et cadenassé un peu plus son pays. Reste que l’avenir n’est pas forcément assuré compte tenu des défis auxquels doit faire face la Chine.

Au plan politique, c’est une victoire sans précédent mais sur fond de démocratie évidemment de plus en plus douteuse. Le président chinois a été élu pour un troisième mandat, il pourra même aller au-delà et présider à vie du fait de la modification de la constitution. ! Bref le schéma classique des dictatures.

Le premier problème aura à résoudre le président chinois sera la relance économique en raison du net ralentissement interne tout autant que des les exportations.
L’invraisemblable politique sanitaire « zéro vide » a créé un désordre total dans l’économie. En effet cela a multiplié des fermetures partielles d’entreprise. Le contraire des politiques occidentales centrées sur l’utilisation du vaccin. Des politiques occidentales qui ont tendance aussi à se libérer de leur dépendance chinoise d’où les pressions sur la baisse des importations en provenance de la Chine.

Parallèlement la croissance intérieure a aussi été largement affectée par la situation sanitaire et des crises financières menacent en particulier dans le domaine immobilier

Si Xi Jinping a, ces dernières années, mis l’accent sur la consommation et la demande intérieure pour développer l’économie, le maintien des restrictions sanitaires en Chine met à mal cette stratégie.

« Compte tenu de l’ampleur des restrictions, il est peu probable que la consommation retrouve son niveau pré-Covid », estime l’économiste Dan Wang, de la banque chinoise Hang Seng. Les secteurs du tourisme, des transports et de la restauration sont ainsi particulièrement pénalisés.

Comme au plan international la croissance inscrit une tendance nettement baissière avec la perspective d’au moins la moitié du monde en récession, la demande à la Chine devrait aussi nettement ce réduire.

Poutine et Xi Jinping : Objectif étendre le champ de la dictature dans le monde

Poutine et Xi Jinping : Objectif étendre le champ de la dictature dans le monde
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Docteur et agrégé d’histoire, Florian Louis Souligne l’extension du champ de la dictature dans le monde l’influence Poutine et Xi Jinping ( Le Figaro, extrait)
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L’ouvrage que vous avez coordonné avec Nicolas Beaupré conteste d’entrée de jeu l’idée d’un XXe siècle «court», qui se finirait avec la chute du mur de Berlin en 1989. À ce titre, la guerre en Ukraine ravive-t-elle les enjeux du XXe siècle?

Florian LOUIS. – Elle nous oblige en tout cas à envisager ce siècle d’un œil nouveau en remettant en question l’idée que l’Union soviétique l’aurait entraîné dans sa chute. Force est en effet de constater que, contrairement à ce que d’aucuns avaient pu penser sur le moment, non seulement l’Histoire ne s’est pas arrêtée à l’orée des années 1990, mais que nombre des forces qui l’avaient mue au XXe siècle ont survécu à cet effondrement et ont même gagné en intensité du fait de celui-ci. Plutôt que de considérer que la disparition du bloc soviétique a clos en 1991 un «court XXe» siècle inauguré en 1914 ou en 1917, on peut donc aller jusqu’à avancer que ce sont les dynamiques – résumées dans la trilogie capitalisme, nationalisme, mondialisation – d’un «très long XXe siècle» qui plonge ses racines avant même les années 1900, qui ont colmaté la brèche soviétique qui l’a un temps fêlé. Quant à savoir si ce XXe siècle est à présent clos ou si la guerre d’Ukraine le «ravive», nous manquons encore de recul pour le déterminer. De toute évidence, certaines de ses braises demeurent en tout cas promptes à générer de nouveaux incendies.
L’imaginaire de la guerre froide a ressurgi plusieurs fois à la faveur de ce conflit…

Ces fréquentes références à la guerre froide servent tout autant à nous rassurer en ramenant l’inconnu de l’Histoire en train de se faire au connu de l’Histoire qui a été, qu’à nous alarmer en faisant resurgir le spectre d’une apocalypse nucléaire. De même qu’une Seconde Guerre mondiale éclata quelques décennies après la fin de la première au point de faire rétrospectivement apparaître la séquence 1918-1939 comme une simple trêve, il est tentant d’imaginer que nous vivrions, après trois décennies de latence, l’éclosion d’une seconde guerre froide. Cette lecture peut toutefois nous aveugler en nous conduisant à chercher dans le passé des solutions à des problèmes qui, pour présenter d’apparentes similitudes avec ceux du XXe siècle, n’en sont pas moins très différents. En premier lieu, il convient de rappeler que la guerre froide n’était pas seulement un affrontement rendu nécessairement indirect et précautionneux par la crainte de destruction mutuelle que faisaient peser les arsenaux nucléaires de ses principaux protagonistes. C’était aussi et surtout une confrontation entre deux – puis trois avec l’émancipation maoïste – modèles antagoniques à vocation universelle.

Faute de pouvoir dominer le monde, la Russie et la Chine cherchent à le fragmenter pour le transformer en une mosaïque d’entités de moindre envergure plus aisément contrôlables par elles.

Or ni la Russie de Poutine ni la Chine de Xi ne font aujourd’hui preuve d’une telle ambition universaliste. Poutine n’a pas plus la prétention de russiser le monde que Xi n’envisage de le siniser. Ce qu’ils cherchent, c’est plutôt à le partitionner en s’y taillant chacun une large sphère d’influence à l’intérieur de laquelle ils pourraient régner comme bon leur semble à l’abri de toute supervision supranationale. Là où l’URSS disputait aux États-Unis le contrôle de l’universel, la Russie et la Chine d’aujourd’hui, bien conscientes de leur incapacité à s’en emparer, s’essaient plutôt par dépit à le briser. Faute de pouvoir dominer le monde, elles cherchent à le fragmenter pour le transformer en une mosaïque d’entités de moindre envergure plus aisément contrôlables par elles. Ce renoncement à l’universel explique en retour pourquoi ni la Russie ni la Chine ne jouissent de la force d’attraction dont a pu un temps disposer l’URSS: une «grande obscurité» qui ne fait rêver personne s’est substituée à la «grande lueur à l’Est» dont parlait Jules Romains. Le «rêve chinois» de Xi Jinping n’est pas l’American Dream et ne me semble pas prêt à le supplanter.


La Russie vous semble-t-elle hantée, à titre symbolique, par un XXe siècle qu’elle peine à digérer?

Vladimir Poutine est assurément mû par un désir de revanche sur l’histoire récente de son pays qui explique son obsession à vouloir tout à la fois la réécrire et la corriger. La réécrire d’abord en imposant un récit national biaisé qui ne retient du XXe siècle que ce qui l’arrange – la contribution décisive de l’URSS à la défaite du nazisme – et passe sous silence ce qui le dérange – le pacte germano-soviétique, le Goulag –. La corriger ensuite en tentant de revenir par la force sur son legs. C’est ainsi que sept mois avant de se lancer dans l’invasion de l’Ukraine en février 2022, le président russe s’était fendu d’un long essai historique ratiocinant sur «l’unité historique des Russes et des Ukrainiens» censé la justifier. Mais le pouvoir a beau faire taire les voix dissidentes comme l’ONG Mémorial, tous les Russes ne sont pas dupes et nombreux sont ceux qui perçoivent cette guerre pour ce qu’elle est: une fuite en avant belliciste censée laver a posteriori l’affront de la chute de l’URSS. D’autant que ce n’est pas la première fois que leurs dirigeants réagissent de la sorte. Déjà au lendemain de la défaite que leur avaient infligée les Français et les Britanniques en 1855 lors de la guerre de Crimée, les tsars avaient cherché à redorer leur blason en conquérant l’Asie centrale et l’extrême Orient où, à leur grande stupéfaction, leurs troupes finirent par se trouver confrontées – comme c’est aujourd’hui le cas en Ukraine – à un adversaire plus coriace que prévu, en la personne des Japonais.
Suite dans le Figaro

Nicolas Beaupré et Florian Louis, Histoire mondiale du XXe siècle, Presses Universitaires de France, septembre 2022, 800 pages, 39 € Presses Universitaires de France

Poutine et Xi Jinping : l’union de deux dictateurs mafieux contre l’Occident

Poutine et Xi Jinping : l’union de deux dictateurs mafieux contre l’Occident

Il est clair que Poutine et Xi Jinping    s’entendent comme larrons en foire pour dénoncer l’attitude d’hostilité de l’Occident. En réalité, il s’agit surtout pour les deux dictateurs d’utiliser les discours nationalistes pour conforter leur régime antidémocratique. Accessoirement aussi pour leur permettre- à eux et à l’entourage -de se servir largement dans les caisses de l’État.

Comment pourrait-on expliquer autrement que des oligarques russes ou chinois soient devenus milliardaires en quelques années et même les plus riches de la planète ? On meurt encore de faim et beaucoup du covid en Russie par exemple mais les oligarques rachètent usines et clubs de football en Occident. Même chose pour les proches du parti communiste chinois qui eux investissent surtout et sur tout en Occident en rachetant des sociétés, des ports, des infrastructures et même des terres cultivables.( En particulier en Afrique et grâce aussi à la corruption).

Le pire sans doute le plus ridicule c’est que les deux pays revendiquent être des modèles de démocratie n’hésitant pas à déclarer

que «la démocratie ne se construit pas selon un modèle unique» et fustigeant «les tentatives de certains pays d’imposer leurs normes démocratiques à d’autres pays…». L’«hégémon» américain est, à nouveau, particulièrement pointé du doigt. Des propos, fort peu inédits, formulés alors que nombre de chefs d’État ont boudé vendredi les cérémonies à Pékin, en particulier à cause des violations des droits de l’homme à l’encontre des Ouïgours du Xinjiang.

Dans les deux cas les principes antidémocratiques ce ressemblent. Toute opposition est évidemment interdite et toute contestation du régime conduit à la prison ou au cimetière. Des dizaines de milliers de Russes en ont été victimes et sans doute des millions en Chine.

Climat: Xi Jinping OK pour le sommet de Biden

Climat: Xi Jinping OK pour le sommet de Biden

Le président américain Joe Biden a invité une quarantaine de dirigeants mondiaux à un sommet international sur le climat qui doit se tenir par visioconférence jeudi et vendredi. Chine et États-Unis sont les deux premiers émetteurs de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement planétaire. Leur entente est donc jugée cruciale pour la réussite des efforts internationaux afin de réduire ces émissions.

Le président chinois Xi Jinping participera au sommet virtuel sur le climat organisé cette semaine par Joe Biden, a annoncé mercredi 21 avril le ministère chinois des Affaires étrangères, alors que les tensions sino-américaines restent fortes. Le chef d’État chinois prononcera en ligne depuis Pékin «un important discours», a indiqué le ministère, quelques jours après l’engagement des deux pays à «coopérer» sur le changement climatique.

Chine : comme tous les dictateurs Xi Jinping devient fou

Chine : comme tous les dictateurs Xi Jinping devient fou

 

Il y a quelque chose de démesuré dans la politique diplomatique de Pékin. Sans doute en raison du pouvoir absolu désormais de Xi Jinping, président élu à vie comme Mao. Et comme Mao avec les mêmes dérives autoritaires à l’intérieur mais maintenant avec une ingérence croissante dans les pays démocratiques.

 

Au nom de l’intérêt du peuple représenté par le parti communiste tout est  permis y compris le massacre et l’esclavage. Le tout est complètement assumé et la Chine refuse même les leçons démocratiques..

 

«L’UE n’a pas le droit de faire de leçon à la Chine sur les droits de l’homme. Elle doit méditer sur ses erreurs et les corriger», a tempêté le régime marxiste-léniniste, appelant l’Europe à faire son autocritique comme doit s’y résoudre un simple apparatchik. Exactement la même dérive que sous Mao dont le régime a quand même fait 70 millions de morts et qui a réduit le pays à la misère.

 

Sur le plan économique il en va différemment pour la Chine actuelle. Ceci étant, le  pays est encore grandement dépendant des exportations et si le conflit diplomatique actuel devait s’envenimer,  il pourrait contaminer le champ économique encore fragile d’un pays miné par la corruption et technologiquement encore en retard par rapport aux pays occidentaux.

Démocratie Chine : un critique Xi Jinping condamné à 18 ans de prison pour corruption

Démocratie Chine : un critique de Xi Jinping condamné à 18 ans de prison pour corruption

 

L’étau de la dictature ne cesse de se serrer autour de certains responsables économiques qui osent émettre des critiques vis-à-vis du parti communiste chinois et de son chef suprême, élu maintenant à vie, Xi Jinping .

Récemment c’est le patron sans doute plus influent de Chine qui a été rappelé à l’ordre sévèrement à tel point d’ailleurs qu’il a pratiquement disparu médiatiquement. C’est tout juste si on a autorisé une petite vidéo de quelques secondes pour rappeler son existence et rassurer ainsi les investisseurs étrangers concernant l’immense groupe Alibaba présidé par Jacques Ma.

Ce dernier avait osé émettre des critiques d’ordre économique du pouvoir. Maintenant c’est un autre responsable qui vient d’être victime de la reprise en main du parti communiste chinois à savoir Ren Zhiqiang, l’ancien président du groupe public d’immobilier Huayuan; il vient d’être condamné à 18 ans de prison et à une amende de 4,2 millions de yuans (525.960 euros environ. Les experts quand ils se considèrent que la curie va continuer contre tous ceux qui vont oser émettre des critiques vis-à-vis du régime et de son président. Pour ces derniers il n’y a que trois solutions : la mort, l’exil ou la prison.

On peut légitimement s’interroger sur les engagements des Chinois concernant le futur accord sur les investissements entre l’union européenne et la Chine. L’union européenne espère que la Chine respectera les règles de concurrence. Comment faire confiance à un pays qui non seulement ne respecte aucune règle de concurrence mais aucune règle démocratique ; pire qui rétablit la politique de répression chère à Mao aussi bien vis-à-vis des chefs d’entreprises contestataires que vis-à-vis des ouïgours dont il faut rappeler qu’un million sont actuellement emprisonnés et ou contraints à des travaux forcés.

Selon l’avis publié mardi, Ren Zhiqiang a restitué tous les gains illégalement accumulés, a “volontairement avoué ses crimes”, accepté sa condamnation et ne fera pas appel.

Ren Zhiqiang a été arrêté en mars après avoir assimilé le président Xi Jingping à un clown alors que ce dernier se félicitait de la gestion de la crise du nouveau coronavirus par son gouvernement. Dans un billet, qui ne mentionnait pas explicitement Xi Jinping, Ren Zhiqiang disait ne pas avoir vu “un empereur vêtu de ses habits neufs, mais un clown nu soucieux de vouloir continuer de passer pour un empereur”, rapporte le China Digital Times, une publication basée aux Etats-Unis.

Zen Zhiqiang a été exclu du Parti communiste chinois en juillet. Il a été accusé le même mois d’avoir détourné des fonds pour assouvir sa passion pour le golf ou encore d’avoir illégalement accumulé d’importantes sommes d’argent.

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