Archive pour le Tag 'Xavier'

RETRAITES: XAVIER BERTRAND CONDAMNE LA FAUSSE AVANCEE D’E. BORNE

RETRAITES: XAVIER BERTRAND CONDAMNE LA FAUSSE AVANCEE D’E. BORNE

La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé que les personnes ayant commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourront partir à la retraite à 63 ans, et non 64 ans. Un artifice pour Xavier Bertrand (LR)

Madame Borne ferme la porte à l’ensemble des députés LR qui ont indiqué avec un amendement très consensuel, 43 annuités, on part à la retraite avant 64 ans », a poursuivi le président de la région des Hauts-de-France.

Sa position est partagée par une partie de son ancien camp politique. Invité ce dimanche matin sur BFMTV, le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont s’est ainsi dit « très insatisfait » par la nouvelle proposition de la Première ministre.

« On a tracé un certain nombre de lignes rouges dès l’entrée dans le débat sur la priorité à la durée des carrières », rappelle, encore auprès de BFMTV, le député de Moselle Fabien Di Filippo, qui précise que sa position « n’a pas changé. »

Pour Fabien Di Filippo, la main tendue par la Première ministre dans le JDD n’en est pas vraiment une, et l’élu rappelle qu’il n’a pas a « un blanc-seing au projet du gouvernement mais l’étirer dans le sens de nos valeurs. »

SONDAGE Républicains – : XAVIER BERTRAND devant ?

SONDAGE Républicains – : XAVIER BERTRAND devant ?

Selon un sondage Opinion 2022, réalisé par Elabe pour BFMTV et L’Express avSFR et diffusé ce jeudi, c’est Xavier Bertrand qui semble trouver le plus grâce aux yeux des sympathisants du parti de la rue de Vaugirard ainsi que ceux de droite en général.

Il apparaît à 42% être le plus capable de rassembler les Français, devant Michel Barnier (21 points) et Valérie Pécresse (18 points).

Le scrutin interne au parti devra départager Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti et Philippe Juvin pour incarner la droite à la prochaine présidentielle. 

Le président des Hauts-de-France fait aussi la course en tête quant à l’écoute des préoccupations des Français (41%), l’incarnation des valeurs de la droite (39%), la compétence et l’incarnation de la fonction présidentielle (38%), ainsi que la capacité à réformer le pays (34%).

L’ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy devance largement ses concurrents, Michel Barnier se rapprochant toutefois de lui quant à l’incarnation de la fonction présidentielle, où l’ancien négociateur du Brexit pour l’Union européenne récolte 32 points.

 

SONDAGE présidentielle 2022. Xavier Bertrand en tête mais Sarkozy peut tout casser

SONDAGE présidentielle 2022. Xavier Bertrand en tête mais Sarkozy peut tout casser

Xavier Bertrand est toujours relativement en tête dans les sondages relatifs à l’ensemble du corps électoral et même dans ceux relatifs aux sympathisants des républicains.

Selon un sondage Ifop*du JDD, 39% des Français et 72% des sympathisants Les Républicains se disent prêts à voter pour le président de la Région Hauts-de-France en 2022 s’il est le candidat choisi par les adhérents LR lors de leur congrès du 4 décembre. Il devance son homologue d’Île-de-France, Valérie Pécresse (31% des Français se disent prêts à voter pour elle et 64% des sympathisants LR) et l’ex-commissaire européen Michel Barnier (29% et 59%).

 

Le problème , c’est que les républicains ont pris aussi la sale habitude de ne pas forcément désigner le meilleur candidat. On se souvient que des mois avant l’élection Juppé était pronostiqué comme le futur grand vainqueur. Ensuite ce fut Fillon. Deux candidatures qui ont été largement torpillées par Sarkozy tellement content de jouer les parrains puisqu’il ne peut plus se présenter du fait de ses nombreuses gamelles politico-financières.

 

Le scénario pourrait bien se reproduire car curieusement le porte flingue Hortefeux vient de se prononcer pour Valérie Pécresse., de même que d’autres proches de Sarkosy. On sait que Hortefeux ne fait rien, ne dit rien sans l’avis préalable de Sarkozy.

 

La vérité est sans doute plus lamentable à savoir que Sarkozy ne souhaite pas que le candidat de sa famille politique puisse envisager une victoire. Sarkozy dans la coulisse soutient depuis longtemps Macron et espère d’ailleurs en retour un peu d’indulgence des tribunaux pour ses nombreuses affaires. Bref tout cela respire le règlement de comptes et la posture de parrain.

 

Dans le détail, Xavier Bertrand devance ses challengers dans toutes les catégories traditionnellement favorables à la droite : les plus de 65 ans (49% sont prêts à voter pour lui), les catégories supérieures (44%) et les électeurs de François Fillon à la présidentielle de 2017 (72%). « En termes de potentiel électoral, Xavier Bertrand est nettement devant », constate Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Et, si les scores de Xavier Bertrand et de Valérie Pécresse sont en recul, de respectivement 3 et 5 points pour l’ensemble des Français depuis septembre dernier, Frédéric Dabi l’impute à l’impact du lancement de la campagne interne : « Ils ont un peu disparu de la scène politique nationale pour aller faire la tournée des fédérations. »

Les seuls sympathisants choisissent Bertrand devant Barnier et Pécresse.

Alors que Xavier Bertrand caracole à la première place, Michel Barnier marque des points et « devance quasi systématiquement Valérie Pécresse » dans les différentes catégories de population, selon Dabi, notamment chez les plus de 65 ans (42% voteraient pour lui, contre 37%) et les catégories supérieures (36% contre 34%). En revanche, la candidate séduit davantage les jeunes que Barnier : 37% des 18-24 ans contre 32%. Et pourtant Hortefeux soutient Valérie Pécresse !

.

* L’enquête a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 28 au 29 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 1.507 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, permettant d’obtenir un sous-échantillon de 173 sympathisants des Républicains et un sous-échantillon de 799 Français s’auto-positionnant à droite. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. La marge d’erreur pour un échantillon de 1.000 personne est de 1,4 à 3,1 points selon le pourcentage mesuré.

SONDAGE 2022. Xavier Bertrand en tête mais Sarkozy peut tout casser

SONDAGE 2022. Xavier Bertrand en tête mais Sarkozy peut tout casser

Xavier Bertrand est toujours relativement en tête dans les sondages relatifs à l’ensemble du corps électoral et même dans ceux relatifs aux sympathisants des républicains.

Selon un sondage Ifop*du JDD, 39% des Français et 72% des sympathisants Les Républicains se disent prêts à voter pour le président de la Région Hauts-de-France en 2022 s’il est le candidat choisi par les adhérents LR lors de leur congrès du 4 décembre. Il devance son homologue d’Île-de-France, Valérie Pécresse (31% des Français se disent prêts à voter pour elle et 64% des sympathisants LR) et l’ex-commissaire européen Michel Barnier (29% et 59%).

 

Le problème , c’est que les républicains ont pris aussi la sale habitude de ne pas forcément désigner le meilleur candidat. On se souvient que des mois avant l’élection Juppé était pronostiqué comme le futur grand vainqueur. Ensuite ce fut Fillon. Deux candidatures qui ont été largement torpillées par Sarkozy tellement content de jouer les parrains puisqu’il ne peut plus se présenter du fait de ses nombreuses gamelles politico-financières.

 

Le scénario pourrait bien se reproduire car curieusement le porte flingue Hortefeux vient de se prononcer pour Valérie Pécresse. On sait que Hortefeux ne fait rien, ne dit rien sans l’avis préalable de Sarkozy.

 

La vérité est sans doute plus lamentable à savoir que Sarkozy ne souhaite pas que le candidat de sa famille politique puisse envisager une victoire. Sarkozy dans la coulisse soutient depuis longtemps Macron et espère d’ailleurs en retour un peu d’indulgence des tribunaux pour ses nombreuses affaires. Bref tout cela respire le règlement de comptes et la posture de parrain.

 

Dans le détail, Xavier Bertrand devance ses challengers dans toutes les catégories traditionnellement favorables à la droite : les plus de 65 ans (49% sont prêts à voter pour lui), les catégories supérieures (44%) et les électeurs de François Fillon à la présidentielle de 2017 (72%). « En termes de potentiel électoral, Xavier Bertrand est nettement devant », constate Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Et, si les scores de Xavier Bertrand et de Valérie Pécresse sont en recul, de respectivement 3 et 5 points pour l’ensemble des Français depuis septembre dernier, Frédéric Dabi l’impute à l’impact du lancement de la campagne interne : « Ils ont un peu disparu de la scène politique nationale pour aller faire la tournée des fédérations. »

Les seuls sympathisants choisissent Bertrand devant Barnier et Pécresse.

Alors que Xavier Bertrand caracole à la première place, Michel Barnier marque des points et « devance quasi systématiquement Valérie Pécresse » dans les différentes catégories de population, selon Dabi, notamment chez les plus de 65 ans (42% voteraient pour lui, contre 37%) et les catégories supérieures (36% contre 34%). En revanche, la candidate séduit davantage les jeunes que Barnier : 37% des 18-24 ans contre 32%. Et pourtant Hortefeux soutient Valérie Pécresse !

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* L’enquête a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 28 au 29 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 1.507 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, permettant d’obtenir un sous-échantillon de 173 sympathisants des Républicains et un sous-échantillon de 799 Français s’auto-positionnant à droite. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. La marge d’erreur pour un échantillon de 1.000 personne est de 1,4 à 3,1 points selon le pourcentage mesuré.

Présidentielle : Xavier Bertrand se soumet au congrès des « Républicains »

Présidentielle : Xavier Bertrand se soumet  au congrès des  « Républicains »

 

 

Xavier Bertrand et les républicains ont choisi d’éviter le désastre complet qui aurait consisté pour le parti à présenter de candidats de la même famille. Par contre les républicains n’ont pas forcément évité une nouvelle défaite. Ils sont désormais affrontés non seulement à une concurrence avec Emmanuel macro mais aussi avec Zemmour qui influence certains républicains (30 % des électeurs de Fillon seraient prêts à voter pour Zemmour).

 

Contrairement à tout ce qu’il avait dit jusqu’à leur Xavier Bertrand se soumettra bien à la décision du parti politique qui était le sien. Paradoxe de candidats de ce parti à savoir Xavier Bertrand et Valérie Pécresse seront candidats à la candidature dans un parti qu’ils ont quitté.

« Oui je participerai à ce congrès », a indiqué Xavier Bertrand sur le plateau de TF1, remerciant les Républicains « d’avoir écarté la primaire ». « Ce congrès, c’est la seule façon d’avoir le plus vite possible un seul candidat de la droite et du centre. J’ai deux certitudes : divisés, on est sûrs de perdre, rassemblés on peut gagner. Et je veux gagner. Je veux gagner pour le peuple de la droite et du centre, mais aussi pour l’ensemble des Français », a développé le président des Hauts-de-France. Le candidat s’est défendu d’avoir changé d’avis indiquant « le choix de la facilité (aurait été de) faire cavalier seul ». Un changement toutefois de posture indiscutable, Xavier Bertrand qui voulait se mettre en dehors des parties est bien contraint de réintégrer les Républicains.

 

 

À LIRE AUSSIPrésidentielle: à droite, la proposition de Xavier Bertrand fait flop

Ces dernières semaines, le candidat qui prônait « un congrès de rassemblement plutôt que d’affrontement » a senti monter la pression des élus, des électeurs comme des militants lui intimant de ne pas faire cavalier seul. Au risque d’annihiler toute chance de victoire de la droite en avril prochain. « S’il ne décidait pas de participer au congrès, il ne pourrait pas être le candidat de notre formation politique », avait clairement prévenu Gérard Larcher, le président du Sénat, le 11 octobre sur Europe 1. De quoi annoncer la couleur : sans participation au congrès du 4 décembre, le parti ne pouvait pas le suivre.

Salaire : Xavier Bertrand promet 1500 € nets par mois !

Salaire : Xavier Bertrand promet 1500 € nets par mois !

 

Le candidat aux présidentielles se transforme à son tour en syndicaliste et comme la plupart des autres prétendants à la magistrature suprême propose une augmentation salariale significative. Dans le même temps, Xavier Bertrand comme Macron n’est pas à une contradiction près; il  propose aussi des négociations entre partenaires sociaux. On se demande bien sûr quoi si déjà les décisions sont prises. Ou alors cela se limitera à l’adaptation de la grille salariale des branches qui mécaniquement doit évoluer pour nombre d’entre elles sous l’effet de l’augmentation du SMIC  ( notons qu’il ne s’agit pas vraiment du SMIC mais d’une prime !).

Xavier Bertrand promet donc une augmentation d’environ 150 € nets mensuels pour tous les salariés travaillant à temps complet toucheront au moins 1.500 euros net par mois ».

En 2021, le montant du Smic mensuel brut s’élève à 1.589,47 euros, soit 1.257 euros net, sur la base de la durée légale du travail de 35 heures par semaine.

 Avec la proposition de Xavier Bertrand un salarié au Smic sera ainsi payé 10,48 euros brut de l’heure. Enfin, le Smic annuel monte à 19.073 euros brut, soit 15.084 euros net.

L’augmentation s’effectuera par le biais d’une prime ou sorte de 13e mois.

Le candidat présidentiel promet de faire financer cette augmentation par l’État et donc de rembourser le surcoût pour les entreprises. Le mode de financement paraît particulièrement vague puisqu’il se fonde sur des économies à réaliser. En réalité, cette nouvelle dépense budgétaire sera forcément financée par la dette.

« Il ne peut pas y avoir d’augmentation importante du revenu et du pouvoir d’achat si nous ne travaillons pas davantage », a souligné Xavier Betrand.

Ce dernier souhaite ainsi que les heures travaillées au-delà de 35 heures soient sans impôts et sans charges sociales, « un principe gagnant-gagnant ». Toutes les entreprises bénéficieront en échange d’un allègement de cotisations sociales. La mesure fera l’objet d’un accord collectif ou d’un référendum au sein de l’entreprise.

Xavier Bertrand propose aussi que les salariés qui le souhaitent puissent se faire racheter par leur employeur une semaine de congés payés ou une partie des RTT. Ces deux mesures s’appliqueraient aussi bien au secteur privé qu’à la fonction publique.

Présidentielle 2022 : le plan sécurité de Xavier Bertrand

Présidentielle 2022 : le plan sécurité de Xavier Bertrand 

 

En matière de sécurité, Demain, si on ne fait rien, certains feront justice eux-mêmes. Et après-demain, ce sera la guerre civile», a déclaré Xavier Bertrand qui a présenté ses propres mesures en indiquant que : «Toute personne qui commet un délit ou un crime doit avoir la certitude qu’elle sera sanctionnée».

- Donner la possibilité aux procureurs de prononcer «sans passer par un juge du siège, des peines d’amende ou des travaux de réinsertion pour tout délit dont la peine d’encourue est de moins de cinq ans.»

  • Rétablir les courtes peines de prison, «même inférieures à un mois».
  • Acter le «rajeunissement de la délinquance», en ramenant la majorité pénale à 15 ans. «.
  • Appliquer la comparution immédiate aux «mineurs récidivistes de plus de 15 ans» pour permettre à la justice de «passer plus rapidement».
  • Mettre en place des «peines minimales obligatoires pour les récidivistes et pour les crimes et délits les plus graves» : «Tous ceux qui seront reconnus coupables d’agression sur les forces de l’ordre, les pompiers, les magistrats, les maires, seront passibles d’une peine minimale d’un an de prison ferme avec comparution immédiate et mandat de dépôt». Ce point fera l’objet d’une «modification constitutionnelle nécessaire» à laquelle Xavier Bertrand se dit «prêt».
  • Passer de 60.000 à 80.000 places de prison «au minimum» en reconvertissant des «sites désaffectées en centres de détention pour les délinquants les moins dangereux». «Les communes qui accepteront d’en accueillir verront leur dotation globale de fonctionnement fortement augmenter».
  • Mettre un terme «définitif» aux aménagements de peine «quasi automatiques». Ils ne seront accordés «qu’à ceux qui présenteront un comportement irréprochable et toutes les garanties de réinsertion et de non-récidive».
  • Instaurer l’expulsion automatique pour «tout détenu étranger à l’issue de sa peine de prison».

2022–Sondage opposition : Xavier Bertrand en tête

2022–Sondage opposition : Xavier Bertrand en tête

 

D’après un sondage IFOP dans le JDD, Xavier Bertrand figure en tête des opposants à Emmanuel Macron pour 2022.( Notons que le JDD dans ce sondage n’a pas testé Macon par rapport à Bertrand, ce qui se comprend car le président de la région Nord l’emporterait  pour le deuxième tour face à l’actuel président de la république). Ce sondage particulier ( le JDD est un soutien indéfectible du pouvoir vise surtout à discréditer Zemmour pour éviter au second tour un duel Macron Bertrand).

Le président de la Région Hauts-de-France est cependant  le plus cité par les Français comme étant la personnalité la plus crédible pour incarner la fonction présidentielle (32%), devant Marine Le Pen (23%). « Ce qui est assez frappant, d’autant que le candidat se présente pour la première fois à cette élection », décrypte Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. S’agissant de la relance économique comme de la gestion de la crise sanitaire, le nom de Xavier Bertrand est mentionné par 31% des sondés. Pour représenter la France à l’étranger, le candidat arrive également en tête, 28% des sondés lui faisant confiance.

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.502 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 8 au 10 septembre 2021.

Afghanistan et Macron : insouciance ou naïveté ? (Xavier Bertrand)

Afghanistan et Macron : insouciance ou naïveté ? (Xavier Bertrand)

 

Xavier Bertrand estime qu’Emmanuel Macron fait preuve d’une « forme d’insouciance » sur les sujets liés au terrorisme, au Mali comme en Afghanistan.  (Dans le JDD ; extrait)

Emmanuel Macron  »n’a absolument pas pris la mesure de la menace que fait peser l’islamisme radical sur notre sécurité et nos valeurs », affirme Xavier Bertrand. Dans un entretien au JDD, le président (ex-Les Républicains) de la Région Hauts-de-France et candidat à la présidentielle accuse le chef de l’Etat d’avoir commis « une faute » en annonçant le retrait de nos troupes terrestres du Mali et d’avoir « fait preuve d’une naïveté confondante » face à l’islamisme depuis 2017. Avant la primaire de la droite, à laquelle il refuse de participer, il appelle à l’union. « Je ne serai pas candidat à une primaire, mais je le dis clairement : je tendrai la main, promet-il. A Valérie Pécresse, comme à ­Laurent Wauquiez, comme à tous les autres. »

 

Le 14 août, vous avez interpellé Emmanuel Macron sur la situation en Afghanistan, en appelant la France à prendre l’initiative. Avez-vous le sentiment d’avoir été entendu?
Compte tenu des conditions dramatiques du retrait américain, la France a manqué de leadership. La prise du pouvoir des talibans à Kaboul est un tournant pour l’ordre mondial et un drame pour les Afghans. Je pense particulièrement à la situation des femmes. N’oublions jamais le sacrifice de 90 soldats français morts au ­combat en Afghanistan qui a permis de protéger notre pays contre de potentielles attaques terroristes. Maintenant que les premières mesures d’urgence pour rapatrier nos compatriotes et ceux qui nous ont aidés sur place ont été prises, il nous faut être très clairs avec les nouveaux dirigeants afghans : si l’Afghanistan redevient la base arrière du terrorisme antioccidental, si la barbarie s’y développe à nouveau, des sanctions massives et rapides devront être déclenchées. Ce sujet doit être mis à l’ordre du jour prioritaire d’un G7 mais surtout d’un G20, car rien ne peut se régler sans les Russes et les Chinois. Le rôle de la France, c’est de réunir le maximum de pays sur cette ligne. Ensuite, il faut nous préparer sérieusement au choc migratoire qui arrive. Nous devons prendre notre part à ce drame, mais pas dans n’importe quelles conditions, et pas tout seuls. C’est pourquoi j’ai demandé, dès le 14 août, que la France prenne l’initiative de réunir un Conseil européen en urgence.

L’armée française déployée au Mali risque-t-elle de vivre demain ce qu’ont vécu les Américains en Afghanistan?
Nous devons rester au Mali jusqu’à l’anéantissement des groupes armés terroristes. C’est un impératif de sécurité pour notre pays, car le terrorisme au Mali aujourd’hui, c’est le terrorisme au coin de nos rues demain. Nous le devons aussi aux 55 militaires morts pour la France au Sahel. Les annonces du président Macron sur le retrait de nos troupes terrestres étaient une faute, car elles ont donné le signal de notre désengagement. Il faut qu’Emmanuel Macron rompe avec une forme d’insouciance sur ces sujets. Nous n’y resterons pas éternellement, mais on ne peut pas se désengager du Mali comme les Américains l’ont fait en Afghanistan. La débâcle américaine nous rappelle qu’en plus de gagner la guerre, il faut surtout gagner la paix. Nos partenaires européens, dont nous défendons la sécurité par notre engagement au Sahel, doivent prendre leur part à nos efforts. C’est un sujet qui devra être porté par la présidence française de l’Union européenne.

Vous trouvez Emmanuel Macron « insouciant » face à l’islamisme?
Depuis cinq ans, Emmanuel ­Macron a fait preuve d’une naïveté confondante sur cette question. Il n’a absolument pas pris la mesure de la menace que fait peser l’islamisme radical sur notre sécurité et nos valeurs. L’islamisme radical n’est pas une religion, c’est une idéologie qui, à l’échelle mondiale, veut détruire notre vision du monde et de l’Homme, notre identité, ce qu’est la France : les libertés, les droits des femmes, le droit de croire dans le Dieu de son choix ou de ne pas croire, le droit de choisir sa vie et qui l’on aime.

Concrètement, que proposez-vous?
Je propose d’interdire le salafisme en France, et de dissoudre immédiatement toutes les organisations islamistes qui propagent une idéologie politique incompatible avec les valeurs que nous portons : l’égalité entre les femmes et les hommes, ou la primauté de la loi de la ­République. Les financements provenant directement ou indirectement d’Etats étrangers seront également interdits : il faut organiser la séparation des Eglises et des Etats. La reconquête républicaine passe aussi par la reprise en main de notre politique migratoire, le retour des forces de l’ordre et des services publics dans les quartiers, et à nouveau la possibilité de promotion sociale pour les jeunes de toutes origines. Je veux redonner de l’espoir à celles et ceux qui ont perdu la foi républicaine. Cette offensive républicaine, nos compatriotes de confession musulmane nous la demandent dans leur immense majorité : ils aspirent eux aussi à vivre paisiblement leur religion.

Vous avez entamé un tour de France estival au contact des Français. Qu’y avez-vous appris?
On croit bien connaître les ­Français et l’on apprend toujours, quand on prend le temps d’aller vers eux, de leur dignité, de leur combativité, de leur sens politique, et de l’amour pour leur pays. Ils n’accordent plus aucun crédit aux grandes déclarations, mais attendent un retour du politique. Ils veulent des résultats. Et vite. Concrètement, la question du niveau de vie de ceux qui travaillent et ont des salaires modestes revient en permanence. Depuis la crise des Gilets jaunes, les réponses n’ont pas été apportées : quand on travaille, on doit avoir un salaire suffisant pour assurer le quotidien, mais aussi pour faire plaisir à ses enfants. C’est une question centrale de la prochaine présidentielle et je suis déterminé à y répondre. J’ai aussi été conforté dans mon projet de repenser totalement notre organisation autour d’une idée : la République des territoires.

 

« 

La République des territoires, c’est une nouvelle étape de la décentralisation?
La République des territoires, c’est une révolution institutionnelle. L’objectif est de passer d’un pays centré sur sa capitale à un « pays capitale ». C’est-à-dire où l’on peut réussir partout, où la performance, les responsabilités, la créativité sont partout. Nous allons inverser le principe de répartition des pouvoirs. Les compétences de la vie quotidienne – l’économie, le social, la santé, le logement, l’énergie, les transports, la formation professionnelle –, doivent relever désormais de la proximité, des communes et du couple ­Région-Département, celui-ci étant organisé sur la base d’un élu unique : le conseiller territorial. Le niveau national sera recentré sur les missions régaliennes – les affaires étrangères, la défense, la police, la justice, l’immigration –, l’égalité des droits sur tout le territoire notamment en matière d’éducation, et la préparation de l’avenir. Pour mener cette révolution, nous devrons lancer un programme massif d’investissement en infrastructures. Un territoire 100% fibre. C’est possible partout : regardez l’exemple de la Corrèze. Il faudra aussi lancer un programme de développement des transports, notamment ferroviaires. C’est ça la mission de l’Etat central, pas de s’occuper, et souvent mal, de tout.

Avez-vous croisé des antipasses pendant votre tour de France?
Bien sûr. Ma position est claire depuis le début : je suis provaccin et favorable au passe sanitaire. ­Cessons d’avoir systématiquement un temps de retard durant cette crise : nous devons engager dès à présent la troisième dose de vaccin, comme de nombreux pays dans le monde. Avec les gestes barrière, c’est la seule solution connue à ce jour pour réduire le risque de formes graves du coronavirus.

 

Valérie Pécresse s’est, comme vous, déclarée candidate à la présidentielle. La droite aura-t-elle deux candidats au premier tour de la présidentielle?
Je suis convaincu que ce ne sera pas le cas. Je ne serai pas candidat à une primaire, mais je le dis clairement : je tendrai la main. A Valérie Pécresse, comme à ­Laurent Wauquiez, comme à tous les autres. J’ouvrirai mon équipe à tous les talents, pour mener campagne comme pour diriger le pays. L’union, plus tôt on saura la faire, mieux ce sera.

Hauts-de-France: Xavier Bertrand à plus de 42 %

Hauts-de-France: Xavier Bertrand à plus de 42 %

 

C’est évidemment une double victoire Xavier Bertrand d’une part parce qu’il a les plus grandes chances de l’emporter ayant réalisé plus de 40 % au premier tour. Ensuite c’est aussi une dynamique sur la voie de l’investiture pour les présidentielles de 2022. En effet dans sa région Xavier Bertrand a complètement écrasé lui aussi la république en marche pourtant des ténors de la majorité comme le ministre de la justice s’étaient engagés.

.Avec plus de 42,5 % des suffrages selon les premières estimations Ifop-Fiducial pour Le Figaro, le président sortant des Hauts-de-France devance largement le candidat du Rassemblement national au premier tour des élections régionales. Avec seulement 24 % des voix, le candidat fait 20 points de moins par rapport au score obtenu par Marine Le Pen en 2015 (40,64 % des suffrages).

2022 :Xavier Bertrand reçoit le soutien déterminant du président du Sénat

  • 2022 :Xavier Bertrand reçoit le soutien déterminant du président du Sénat
  • Le soutien et le déplacement du président du Sénat dans l’honneur en faveur de Xavier Bertrand constitue sans doute l’onction qui manquait pour rendre la candidature de Xavier Bertrand officielel dans le camp des républicains. Certes le président du Sénat, Gérard Larcher venait soutenir dans le nord le candidat aux élections régionales des hauts de France. Mais cette présence du président du Sénat va bien au-delà, elle apporte ce soutien officiel d’une des principales autorités du parti des républicains en faveur de Xavier Bertrand pour les élections présidentielles de 2022.

Régionales : Xavier Bertrand en pôle position, mais….

Régionales : Xavier Bertrand en pôle position, mais….

 

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand est en pôle position pour les régionales avec une belle avance. Reste que le second tour n’est pas encore joué tout dépendra aussi du maintien éventuel d’une liste en marche (10 % d’intentions de vote) et d’une autre liste des écolos d’Europe écologie les Verts;  Ces derniers réalisant 20 % dans les sondages.

Xavier Bertrand serait égalité (35%) avec le député Sébastien Chenu, candidat du parti de Marine Le Pen. «Il faut rester prudent, car les dynamiques de second tour ne sont pas connues», explique Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. 

 

Pour être certain d’être élu Xavier Bertrand aurait besoin d’un soutien affiché de Macron. Revers de la médaille, ce soutien pourrait être négocié contre un autre soutien cette fois aux présidentielles. Bref la classique cuisine politique électorale !

Macron : »un calculateur froid » (Xavier Bertrand)

Macron : »un calculateur froid » (Xavier Bertrand)

 

Xavier Bertrand explique le piège tendu par Macron dans lequel tombe les républicains-dans une déclaration Figaro.

 

Comment comprenez-vous l’accord électoral qui devait se nouer en Paca? Renaud Muselier s’est-il fait piéger selon vous?

 

Xavier BERTRAND. - Emmanuel Macron est un calculateur froid, un destructeur. Il est parfaitement lucide sur le rejet dont il est l’objet. Il pense que sa seule chance de l’emporter - il se trompe en cela - c’est de n’avoir en face de lui que Marine Le Pen. Pour cela, il lui faut briser la droite. Sous couvert de pseudo-front républicain, c’est ce qui sous-tend cet accord. Il ne s’agit pas de tactique politique. C’est jouer avec le feu sur l’essentiel et au regard de ce dont le chef de l’État est le garant: les valeurs de la République. En instituant Marine Le Pen comme seule opposante, il met en place les conditions objectives de la victoire de l’extrême droite. C’est un danger mortel. C’est pourquoi, dimanche, j’ai sonné l’appel à la résistance en disant à mes amis qu’un tel accord ne pouvait nous conduire qu’au déshonneur et à la défaite.

 

 

« Déconstruction ou reconstruction d’une cohésion nationale » ? (Xavier Bertrand)

«  Déconstruction ou  reconstruction d’une cohésion nationale » ? (Xavier Bertrand)

 

Le président de la région Hauts-de-France et candidat à l’élection présidentielle juge, dans une tribune au « Monde », « injustes » les propos récents d’Emmanuel Macron sur la chaîne américaine CBS. Prétendre qu’il faut « déconstruire » notre histoire instille, selon lui, un « poison mortel » dans l’unité de la France.

 

Tribune. 

 

L’histoire est à une nation ce que la mémoire est à un individu. Elle fonde son identité : elle est donnée, tout entière, en héritage à ceux qui naissent sur le sol de France, et en partage à ceux qui veulent devenir français. Elle éclaire notre action. Elle nous permet de nous projeter vers l’avenir. Avec ses dimensions de grandeur et sa part d’ombre, notre histoire nous définit et forme le socle de nos valeurs.

Pourtant, sans même mesurer l’atteinte portée à notre dignité nationale, le chef de l’Etat, sur un média étranger [sur CBS News, dans l’émission « Face the Nation », dimanche 18 avril], en anglais, vient d’affirmer qu’il fallait « déconstruire » notre histoire. Au-delà de l’inconséquence sur la forme, cette position est d’une profonde naïveté. Elle est injuste au regard de ce qu’est la France. Elle instille un poison mortel dans notre unité nationale.

 

Naïveté. Monsieur le Président, ce qui est en jeu aujourd’hui, ce n’est pas le nécessaire devoir de mémoire et la lutte indispensable contre toutes les formes de discriminations. C’est un combat à mort qui est engagé contre nos valeurs, contre notre modèle de société. En instrumentalisant le débat sur la colonisation et l’esclavage, les démolisseurs de notre civilisation cherchent à imposer l’idée que l’Occident se serait construit sur l’asservissement et le crime, et qu’il continuerait aujourd’hui, dans le fonctionnement même de nos sociétés, à obéir à ces logiques. Ils gangrènent l’esprit de tant de nos enfants : vous ne pouvez pas, vous ne pouvez plus l’ignorer.

 

Ce qui est à l’œuvre, c’est une nouvelle guerre idéologique, sans merci, dans laquelle ont fait leur jonction les ennemis jurés de l’humanisme : l’islamisme radical et l’ultragauche. Comment vous, le chef de l’Etat, garant de l’unité nationale, pouvez-vous être assez aveugle pour prêter la main à cette entreprise de destruction de ce que nous sommes ?

Injustice. Loin de moi l’idée de réfuter la nécessité de faire retour sur notre histoire, d’engager les débats nécessaires, de nommer les choses afin que nous puissions tous ensemble, unis, nous projeter vers l’avenir. Mais il est hors de question de laisser penser, de laisser dire, que notre société serait fondée sur une logique de domination et de discrimination institutionnalisée. C’est une insulte à la vérité et à l’honneur de notre nation qui, dans l’histoire, a porté, dans une logique universelle, des valeurs qui ont permis l’émancipation de chacun. Une nation qui, aujourd’hui encore, est sans doute la plus solidaire au monde.

« Pour une peine de prison automatique» pour les agresseurs de policiers « (Xavier Bertrand)

  •   »Pour une peine de prison automatique» pour les agresseurs de policiers « (Xavier Bertrand)
  • Sur Europe 1 s’est prononcé pour des peines automatiques de prison concernant les agresseurs de policiers.. «Nous sommes un des rares pays au monde où tous les jours, il y a des agressions contre l’État, une mise en cause des forces de l’ordre, et qu’il n’y a pas de riposte», a-t-il regretté, avant d’annoncer une mesure concrète qu’il mettrait en place s’il arrivait au pouvoir.
  •  «On s’attaque à un policier, un gendarme, un pompier, un maire, il y a une peine de prison automatique, minimum d’un an non aménageable», propose-t-il. Et de préciser qu’il mettrait en place un «texte constitutionnel» et qu’il demandera «aux Français de se prononcer dessus dès l’automne qui va suivre les élections».
  • Selon le président de la région Hauts-de-France, les peines actuelles ne dissuadent pas les potentiels auteurs d’agressions.
  • «Aujourd’hui, ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre se disent qu’ils vont avoir un rappel à la loi», argue-t-il, avant d’ajouter qu’«on ne s’en prend pas à ceux qui nous protègent».
  • Il déplore ce «sentiment d’impunité» et estime par ailleurs que les 10.000 policiers supplémentaires n’endigueront pas le phénomène.
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