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Les Républicains : Valérie Pécresse refuse Wauquiez

Les Républicains : Valérie Pécresse refuse  Wauquiez

 

Ce n’est pas un vrai refus à l’égard de la personne de Wauquiez mais ça y ressemble. En effet Valérie Pécresse ne veut pas du strapontin que lui proposait  Wauquiez comme présidente du conseil national des républicains. Ce conseil national est en quelque sorte le parlement du parti. Un parlement qui dans comme dans tous les autres partis ne sert pas à grand-chose car les décisions sont prises en amont. D’une certaine manière,  Valérie Pécresse aurait été prise au piège de ce poste au demeurant symbolique. Un nouvel échec dans Wauquiez qui accumule chaque jour les déceptions, les prises de distance et les démissions. Valérie Pécresse a donc   »refusé » vendredi sur RTL la proposition de Laurent Wauquiez de lui donner la présidence du conseil national des Républicains, le parlement du parti.  »Présider ce conseil national, c’était finalement donner un blanc-seing à Laurent Wauquiez et adhérer à une ligne politique qui n’est pas la mienne », explique la présidente LR d’Ile-de-France, qui se pose déjà comme l’une des adversaires du nouveau patron de la droite en vue de la présidentielle.   »Je fais le choix de la liberté dans ma famille politique. Je fais le choix – avec tous ceux qui partagent ma sensibilité politique – d’être dedans mais d’être différents », a ainsi justifié Valérie Pécresse, qui a lancé son propre mouvement en septembre, « Libres! ». « Moi aujourd’hui, moi je ne veux pas me lier les mains, je ne veux pas me bâillonner », explique-t-elle encore, assurant que son objectif est de « peser sur la ligne politique qui sera celle de la droite » et regrettant que le « débat d’idées n’ait pas eu lieu » lors de cette campagne pour la présidence du parti. Valérie Pécresse avait elle-même refusé à se présenter, ce qui lui avait valu plusieurs remarques de Laurent Wauquiez, sans la citer directement. Dimanche soir, juste après sa victoire, il avait notamment félicité ses deux concurrents, Maël de Calan et Florence Portelli, qui « ont eu le courage de se présenter », et appelé  »personnalités qui n’ont pas voulu s’engager dans cette campagne » à mettre leur « talent au service de la famille ».

Sondage Wauquiez : pas compétent et pas sympa

Sondage Wauquiez : pas compétent et pas sympa

 

Ce que pensent plus de la moitié des Français sondés. Il faut dire que Vauquiez est passé un peu vite d’une  posture libérale, centriste et européenne à une position étatiste, antieuropéenne et réactionnaire. Sans parler de ce  ton cassant qui le rend aussi charismatique qu’un adjudant chef. L’image de Laurent Wauquiez est donc très négative auprès des Français révèle un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro, jeudi 7 décembre. Alors que le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes est candidat à la présidence des Républicains, les Français sondés ne le trouvent « pas compétent » (51%), « pas sympathique » (55%) et six Français sur dix ne le trouvent « ni honnête », ni « proche des gens ». Près d’une personne interrogée sur deux estime que le candidat à la présidence des Républicains « imite le Front national » et qu’il serait « démagogique ». En revanche, les personnes interrogées, estiment qu’il est « dynamique » (58%), qu’il a « des convictions », qu’il est « courageux » et « pas trop agressif ». Selon ce sondage près de 62% des sympathisants Les Républicains voteraient pour Laurent Wauquiez, dimanche, s’ils étaient adhérents. Laurent Wauquiez devance très largement ses rivaux, Florence Portelli (20% auprès des sympathisants LR) et Maël de Calan (14%). Pour les sympathisants LR, les trois quarts le trouvent « compétents », « dynamique » (86%) ou « sympathique » (73%). Par ailleurs, trois sympathisants sur dix ne le trouvent « pas honnête » (28%), « pas proche des gens » (33%) et jugent qu’il « imite le FN » (31%). Et près d’un sympathisant LR sur deux le qualifie de « démagogue ». Seuls 15% des Français et 33% des sympathisants LR souhaitent que Laurent Wauquiez soit la personnalité qui représente la droite à l’élection présidentielle de 2022.

Ce sondage a été réalisé par Internet les 6 et 7 décembre, selon la méthode des quotas, auprès d’un échantillon de 986 personnes représentatif de la population française, parmi lesquels 283 sympathisants de droite dont 113 sympathisants Les Républicains.

Sondage: Wauquiez, pas le bon choix pour les Français

Sondage: Wauquiez, pas le bon choix pour  les Français

Selon un sondage Elabe pour BFMTV Wauquiez est  inquiétant pour 52% des Français. Sa volonté de changer les choses ne convainc que 36% des sondés, et ils ne sont que34% à le dire « sympathique » et 32% « honnête ». Quant à la capacité de Laurent Wauquiez à rassembler la droite, elle n’est reconnue que par 29%, tandis que sa faculté à comprendre les électeurs n’est validée que par 22% de ces derniers. Enfin, ils sont 21% à lui prêter les qualités nécessaires pour être président de la République.  L’enquête d’opinion, plus largement consacrée à la perception du principal parti de la droite par les citoyens, met en évidence que trois Français sur quatre estiment que LR n’incarne ni le renouvellement des idées, à hauteur de 77%, ni celui des personnalités, pour 73% des sondés. L’image du mouvement se dégrade aussi aux yeux de sa base: 54% des sympathisants de droite, ainsi que 47% des sympathisants LR, ne voient pas le parti comme vecteur de nouvelles idées. 48% des sympathisants de droite déclarent aussi que LR ne leur paraît pas être une force mettant en avant de nouvelles personnalités politiques, et ils sont encore 44% chez les sympathisants LR à rendre la même sentence.   Une majorité de Français (64%) assurent encore que LR ne sera pas en mesure de reconquérir le pouvoir lors des prochaines élections locales et nationales. Mais, cette fois-ci, 68% des sympathisants de droite pensent qu’un retour aux affaires est possible lors de futures échéances nationales. Les Républicains n’incarnent l’opposition que pour 8% des Français. Ils sont devancés par les Insoumis, avec 28% mais en chute de sept points, et le Front national et ses 14%. Mais 42% des Français pensent qu’aucun mouvement politique n’incarne l’opposition.

Echantillon de 1001 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 28 et 29 novembre 2017. 

Wauquiez l’opportuniste

Wauquiez l’opportuniste

 

C’est pour le moins croquignolet d’entendre Wauquiez condamné les opportunistes qui se rapprochent de Macron. En effet l’intéressé qui n’a pratiquement jamais travaillé comme fonctionnaire a commencé par se faire élire sans grand risque  dans le fauteuil de Barrot (un vrai centriste celui-là). Il passe ensuite de la social-démocratie pro européenne à une posture réactionnaire anti Europe Vauquiez est repéré par Jacques Barrotministre des Affaires sociales de 1995 à 1997, il effectue un stage en juin 1997 durant lequel il se voit confier l’organisation du jeu télévisé Intervilles à Yssingeaux. Jacques Barrot le prend ensuite comme suppléant lors des élections législatives de 20022. Au début des années 2000, il séjourne plusieurs mois en Égypte et travaille à l’ambassade de France au Caire. Il affirme avoir parallèlement donné des cours de français au sein de l’association de sœur Emmanuelle. Le journal Le Monde émet des doutes quant à la véracité de cet épisode, tout comme l’Association Sœur Emmanuelle qui lui reprochera en outre d’exploiter « l’image d’une des personnalités préférées des Français pour donner du crédit à ses propos ».En juillet 2004, après la nomination de Jacques Barrot au poste de commissaire européen et la démission de son mandat, il brigue sa succession à l’élection partielle qui suit. Il est élu, à 29 ans et avec 62,38 % des voix, député UMP dans la 1re circonscription de la Haute-Loire, près de là où sa mère possède une résidence secondaire. Il devient le benjamin de l’Assemblée nationale française. Le ministre de l’Éducation nationale d’alors, François Fillon, lui commande un rapport visant à proposer une réforme du système d’attribution des bourses d’études scolaires « afin de relancer l’ascenseur social ». Il propose la création d’aides et la généralisation des bourses. En 2005, il soutient le traité de Rome soumis au référendum. Dix ans plus tard, il devient anti européen. Et de critiquer ses anciens compagnons républicains être restés partisans de l’Europe et de s’appuyer sur une citation ridicule de Mitterrand (un maître  aussi en matière de navigation politique) “‘Sur le chemin de la trahison, il n‘y a que le fleuve de la honte à traverser’. Eh bien, ils ont fini par traverser ce fleuve.” Heureusement le ridicule ne tue pas et Vauquiez  pourra continuer de vivre politiquement mais sans doute petitement avec des outrances verbales proches de celle de Marine Le Pen. “Ils partent à En Marche parce qu‘ils ont échoué, parce que plus personne ne veut d‘eux et qu‘ils n‘ont pas réussi à torpiller la droite. Moi j‘avance, je laisse les esprits chagrins dans le rétroviseur”, a-t-il lancé. “Soit on va dans le marigot central, le petit marais autour d‘Emmanuel Macron. Soit on construit autre chose (…) avec des gens qui sont unis par des convictions et des valeurs. Qui ne sont pas là parce qu‘on a mis un bol de soupe sur la table”, a poursuivi Laurent Wauquiez. Considéré à juste titre comme le représentant d‘une droite dure, Laurent Wauquiez veut maintenir une “alternative républicaine” en France en dehors des partis “extrêmes” que sont le Front national de Marine Le Pen et La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. “Si jamais il n‘y a plus qu‘un marais central et qu‘Emmanuel Macron échoue, les Français n‘auraient plus le choix qu‘entre Marine Le Pen d‘un côté et Jean-Luc Mélenchon de l‘autre ? Moi je ne veux pas de ça. Le problème c’est que Wauquiez n’a guère le profil pour incarner l’alternative républicaine qu’il envisage.

Wauquiez : « excessif vis-à-vis de Macron » (Larcher)

Wauquiez : « excessif vis-à-vis de Macron » (Larcher)

 

 

Les commentaires sur Macron rapportés par le JDD, totalement assumés par Wauquiez, ont été critiqués par certains dans les rangs de la droite. Dominique Bussereau, président LR du conseil départemental de Charente-Maritime, a blâmé des «propos très excessifs». Le président de l’Assemblée des départements de France pense aussi que la tonalité du discours wauquéziste aura un impact négatif sur l’élection en  décembre. De son coté, le président du Sénat Gérard Larcher, aurait exprimé directement jeudi auprès de Laurent Wauquiez, des réserves sur le choix de certains propos jugés «excessifs» tenus dans le JDD à l’égard du président de la République. Pourtant, dans l’entourage de Laurent Wauquiez, on s’avoue «surpris» après avoir lu un tel récit dans la presse. «Ils se sont bien vus jeudi mais Gérard Larcher ne lui a jamais dit ça. À partir du moment où cela n’a pas existé, il ne peut rien en dire, mais si de tels propos lui avaient été tenus, Laurent Wauquiez les aurait volontiers commentés», explique un proche du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Dans l’entourage de Larcher, on nuance aussi la teneur de l’échange entre les deux hommes, en expliquant que cet échange n’avait pas de visée polémique ou critique, mais qu’il s’agissait pour le président du Sénat de souligner que le ton employé par le candidat favori dans la course à la présidence de LR lui semblait inapproprié. Laurent Wauquiez a suscité de vives réactions après ses propos tenus dans le JDD , dimanche dernier. Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes avait dénoncé «l’inconsistance idéologique» du chef de l’État. «Ce qui me frappe chez lui, c’est le désert de l’âme. Il n’est porté que par un seul projet: lui-même», avait-il critiqué dans un texte acerbe où il avait également fustigé «le plus parisien des présidents qu’on n’ait jamais eus… hanté par une haine de la province.» En campagne pour la présidence de LR, Wauquiez veut incarner la première opposition du pays. Il sait aussi que pour décrocher le siège à la tête des Républicains, il doit tenir un discours musclé pour convaincre le cœur électoral des adhérents LR.

 

 

Exclusions chez LR : l’ex-ministre Dominique Bussereau met en garde Wauquiez

Exclusions chez LR : l’ex-ministre Dominique Bussereau met en garde Wauquiez

 

Une nouvelle fois Dominique Bussereau met en garde Wauquiez compte la droitisation des républicains. Le patron de l’Assemblée des départements  demande à Wauquiez de recentrer sa ligne politique au lieu de se laisser entraîner dans une dérive ultra droitière  qui pourrait entraîner le départ des libéraux, et des humanistes. Dominique Bussereau n’apprécie guère l’épuration quasi stalinienne qui va rétrécir les Républicains sur la sensibilité la plus radicale et la plus proche du Front National. Pour lui,  ce serait la négation de l’UMP qui visait essentiellement à rassembler la droite classique, les libéraux et les centristes. Bref, ce retour un parti sur le mode RPR pur et dur ne satisfait pas l’ancien ministre des transports et de l’agriculture.  Les Républicains et l’UMP c’était la droite et le centre donc là il faut qu’il clarifie les choses», poursuit-il. Dans le cas contraire, une option s’offre selon lui à la droite: «pour les plus jeunes d’entre nous faire une nouvelle famille politique mais c’est quand même un constat d’échec. On a fabriqué l’UMP pour justement se débarrasser des familles politiques à l’ancienne ou alors rester comme le sont beaucoup d’élus, sans étiquette politique». «On doit exclure quand il y a quelque chose de grave, on parle beaucoup d’harcèlements sexuels ou qui se prêtent à ce genre de comportements, ou des problèmes financiers, d’éthiques, de moral», juge l’élu de Charente-Maritime. Et le même de déplorer que l’on punisse «tel ou tel parce qu’il est parti au gouvernement, et que le gouvernement fait partiellement une politique que la droite aurait pu faire je trouve ça ridicule». «On a déjà du mal à voir des Français dans les partis politiques, on est le pays d’Europe où il y a le moins de citoyens engagés dans les grandes formations publiques, si en plus on commence à exclure ceux qui ont un bout de responsabilité au gouvernement, je pense qu’on est mal parti pour la démocratie», conclut Dominique Bussereau, pessimiste. Verdict ce mardi: les élus du parti doivent se réunir à nouveau pour confirmer la décision prise la semaine dernière, et il semble désormais établi que les constructifs ne parviendront pas à inverser la tendance.

 

Wauquiez, « le désert de la pensée » (Aurore Bergé)

Wauquiez,  « le désert de la pensée » (Aurore Bergé)

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Si « Macron est le désert de l’âme », pour le futur responsable des Républicains, « Wauquiez, est  le désert de la pensée « pour Aurore Berger. Une réponse à la mesure de l’attaque de Wauquiez contre Macon. Réplique d’autant plus pertinente que Wauquiez ne se caractérise pas par une grande intelligence et un grand charisme ;  au surplus il rivalise de démagogie avec le Front National. L’intéressé déclare par exemple que pôle  l’emploi invite les chômeurs à profiter de leurs indemnités. Une déclaration à la fois scandaleuse et injuste. Certes on  conviendra peut-être qu’une minorité peut s’installer dans le chômage, on conviendra aussi que Pôle emploi  est loin d’être efficace en matière d’ ’insertion professionnelle. Pour autant se laisser aller à de tels propos témoigne de la dérive droitière de Wauquiez à la pêche aux voix les plus radicales de son parti et ailleurs. Certes on peut aussi  convenir que parfois Macron se laisse enivrer par  le parfum pouvoir mais de là à considérer qu’il n’a pas d’âme relève de l’excès donc d du dérisoire, de l’insulte également Invité par le Journal du Dimanche (JDD) à dresser le portrait du chef de l’Etat, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a livré un portrait au vitriol, dénonçant « la morgue » d’un président qui n’est selon lui « guidé que par l’ambition personnelle » et qui « oppose les générations et divise les Français ». « Bien sûr que chez tout politique l’ego est surdilaté, mais lui est passé de l’autre côté du miroir », écrit également celui qui affrontera le « juppéiste » Maël de Calan et la « filloniste » Florence Portelli lors du scrutin interne de décembre. Laurent Wauquiez a enfoncé le clou à la mi-journée lors du Grand Jury LCI/Le Figaro/RTL, décrivant un « petit président arrogant et capricieux » auquel il reproche une absence de « vision de la France ».Chritophe Castaner a ainsi accusé sur Twitter Laurent Wauquiez de se faire le porte-voix des idées du Front national. Dans un tweet publié dans la nuit de samedi à dimanche reprenant le lien vers le portrait du chef de l’Etat par Laurent Wauquiez dans l’hebdomadaire dominical, titré « Macron, c’est le désert de l’âme », le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement note : « Quand d’autres ne sont que la desserte de l’âme FN ». Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, a quant à lui évoqué des propos « grotesques », relevant de la « caricature », lors de l’émission Questions politiques de France Inter, franceinfo et Le Monde. Pour l’ex-écologiste, député LREM de Loire-Atlantique, Laurent Wauquiez « essaie de faire un peu du Trump à la française (même si) Monsieur Trump avait au moins pour lui d’avoir une réussite économique personnelle. » Laurent Wauquiez, « c’est Nicolas Sarkozy sans les idées », a poursuivi François De Rugy. « Au moins Nicolas Sarkozy, il fallait lui reconnaître une chose, il avait des idées, il faisait des propositions. Elles sont où les propositions de Monsieur Wauquiez ? », a également dit François de Rugy. La députée des Yvelines Aurore Bergé, porte-parole du groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale, a quant à elle estimé dans un tweet que Laurent Wauquiez représentait « le désert de la pensée et la ‘tea partisation’ de la droite », en référence au mouvement ultraconservateur au sein du Parti républicain américain.

 

Wauquiez aux grands responsables républicains « : la ferme » !

Wauquiez aux grands responsables républicains « : la ferme » !

 

 

Après avoir mis beaucoup d’eau dans son vin pour atténuer la caractéristique très droitière de sa posture, Laurent Wauquiez demande en substance aux grands leaders des Républicains de la fermer cela avec une curieuse recommandation démocratique « En politique il y a une règle, soit on est candidat soit on se tait », en  visant les présidents de la région Hauts-de-France et Ile-de-France, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, Estrosi et d’autres qui se revendiquent d’une ligne moins droitière que la sienne. Et de flinguer sans ménagement ses différents opposants : «Si on n’est pas capable d’être candidat, c’est sans doute parce qu’on a perdu déjà une partie de la défaite des idées et de la capacité à être une force d’entraînement », a ajouté M. Wauquiez. « Je comprends les ambitions contrariées, les égos chiffonnés, nous on a une famille politique à reconstruire, je n’aime pas tellement les tireurs embusqués, je préfère ceux qui s’engagent sur le terrain de campagne, je préfère ceux qui font les charges sabre au clair, je préfère ceux qui ont du souffle, de l’envie, que ceux qui sont les snipers de derrière la ligne de front », a encore lancé le président de la région Auvergne Rhône-Alpes. En faite Laurent Wauquiez ne fait guère dans la nuance assurée qu’il est d’être élu par l’aile droitière de son parti comme d’ailleurs l’avait été François Fillon. Pas sûr pour autant que cette élection probable et ses propos acerbes soient de nature à rassurer le camp réformiste et humaniste des républicains. Laurent Wauquiez aura sans difficulté le soutien des militants mais sans doute pas des électeurs dont un sondage a démontré qu’il souhaitait très majoritairement une attitude plus constructive.

Wauquiez : retraite pour emploi fictif ?

Wauquiez : retraite pour emploi fictif ?

Vauquiez est pris la main dans le sac avec cette affaire de retraite pour un emploi fictif  au conseil d’État. Pendant 18 ans,  il aura bénéficié de la retraite du conseil d’État sans y avoir été présent puisque détaché pour des fonctions électives. Cette situation n’est pas illégale, elle s’applique même à tous les fonctionnaires élus, nationaux ou locaux. Hollande lui-même bénéficie d’une retraite de la Cour des Comptes alors qu’il n’y a pratiquement jamais mis les pieds. Ces retraites s’ajoutent évidemment avec les avantageuses retraites d’élus.  Cette pratique est parfaitement légale, dans la mesure où elle ne tombe pas sous le coup de la loi Cahuzac sur la moralisation de la vie politique. Adopté en 2014, le texte oblige effectivement les parlementaires et les ministres à se mettre en disponibilité, et non plus en détachement, de leurs postes de fonctionnaires «à compter du premier renouvellement de l’assemblée (…) suivant le 31 mars 2017». Mais, à cette date, Laurent Wauquiez avait déjà abandonné son mandat de parlementaire pour se consacrer pleinement à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Qu’importe pour le patron des députés PS, Olivier Faure, qui a accusé l’élu LR de «perpétuer la tradition des emplois fictifs». «Faites ce que je dis pas ce que je fais», ajoute-t-il, en allusion à la dénonciation régulière de «l’assistanat» par Laurent Wauquiez. Selon nos informations, Laurent Wauquiez a l’intention de porter plainte contre le socialiste. Dans un communiqué consulté par Le Figaro, Laurent Wauquiez se défend: «Je ne suis pas dupe du calendrier de ce genre d’attaques en pleine période de reconstruction de l’opposition», glisse-t-il, laissant entendre que ces révélations ont pour but de fragiliser sa candidature à la présidence de LR. «Mais je n’ai aucun problème à faire la totale transparence sur ma situation», assure-t-il toutefois. «Je suis aujourd’hui dans le régime du détachement prévu par la loi. Je ne perçois évidemment aucune rémunération du Conseil d’État. Comme la loi le prévoit pour tous les élus en détachement, je dois cotiser au régime des pensions civiles de l’État. Il est important de préciser d’une part qu’il ne s’agit pas d’un régime spécial de retraite, d’autre part que tous mes droits à la retraite sont évidemment ouverts par des cotisations que je paye réellement. Cette situation ne m’est pas propre, c’est l’application stricte de la loi pour tous les élus locaux en détachement», détaille enfin l’élu LR. Contrairement à Laurent Wauquiez, plusieurs élus de sa génération ont quitté les postes qu’ils occupaient dans la fonction publique afin de se consacrer pleinement à leur carrière politique. C’est notamment le cas d’Emmanuel Macron, qui a annoncé sur Mediapart, en novembre dernier, qu’il allait renoncer à la haute fonction publique et rembourser à l’État l’argent qu’il lui devait. Bien avant lui, en 2012, c’est l’actuel ministre énarque de l’Économie, Bruno Le Maire, qui avait ouvert la voie et s’en était à l’époque expliqué dans Le Monde . Quelques années plus tard, la polytechnicienne Nathalie Kosciusko-Morizet lui a emboîté le pas, comme l’avait révélé Le Point , en quittant ses fonctions d’ingénieur des ponts, des eaux et des forêts. Enfin, c’est Valérie Pécresse qui confiait au Figaro Magazine , en novembre 2015, qu’elle renonçait elle aussi à son poste dans la haute administration.

 

Wauquiez : Juppé pas contre mais pas pour !

Wauquiez : Juppé pas contre  mais pas pour ! 

Officiellement Alain Juppé affirme qu’il ne veut pas se mêler de l’élection du prochain président des Républicains. Pourtant en traçant des lignes rouges, Juppé met clairement Wauquiez en difficulté. D’abord il refuse toute alliance avec le Front National ensuite il refuse tout autant la ligne la plus conservatrice et la plus rétrograde ; en clair celle que représente Wauquiez Alain Juppé se doute cependant que l’élection de Laurent Wauquiez pourrait provoquer une série d’exclusions et de démissions notamment de responsables proches de lui. D’une certaine manière, il se met en position d’observateur. D’abord parce qu’effectivement il a renoncé à tout destin national après avoir été démoli par Sarkozy au profit de Fillon. Ensuite parce que personne ne peut prévoir les modalités de recomposition d’une droite particulièrement divisée entre ceux qui tiennent Macron, la tendance des constructifs de Solère, les libéraux européens et les identitaires nationalistes autant de tendances qui n’ont plus rien à faire ensemble et qui pourrait favoriser la reconstruction d’une sorte d’UDF aux côtés d’un parti républicain marqué davantage à droite. « Je ne me mêlerai pas de l’élection à la présidence de LR. Je ne parraine aucun candidat. Je serai attentif aux lignes rouges que j’ai tracées », écrit le maire de Bordeaux.   A ce stade, le scrutin est brigué officiellement par quatre candidats: Laurence Sailliet, proche du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais et trésorier du parti, Florence Portelli, ancienne porte-parole de François Fillon à la présidentielle et Laurent Wauquiez, le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce dernier fait figure de grand favori, incarnant une ligne politique à l’opposé de celle des juppéistes. D’autres, comme Bruno Retailleau et le juppéiste Maël de Calan, s’interrogent sur une éventuelle candidature.

 

Wauquiez va faire éclater les Républicains

Wauquiez va faire éclater les Républicains

 

En annonçant sa candidature officielle pour la présidence des républicains Laurent Wauquiez a fait profil bas affirmant qu’il veut rassembler toutes les sensibilités du parti. En réalité , Vauquiez pourraiat faire éclater son parti.  - Valérie Pécresse, qui exprime l‘ambition de “peser” sur la ligne des Républicains sans briguer leur présidence, met en garde contre un éclatement du parti et un risque de “porosité avec le Front national” si Laurent Wauquiez, avocat d‘une droite dure, l‘emporte à l’élection de décembre. . Il faut en effet compter différentes courants de plus en plus incompatibles au sein des républicains. Il y a les gaullistes traditionnels bien sûrs mais aussi les libéraux européens et les nationalistes identitaires que représente Laurent Wauquiez. Parmi les républicains, certains ont rejoint Macron et occupent  même des postes ministérielles. Il y a ceux constructifs regroupés notamment autour de Solère qui refusent de se réfugier dans une stratégie ‘d’ opposition systématique. Il y a ceux qui restent attachés au parti mais divisés entre les modernistes comme Pécresse et les ultra droitiers  finalement assez proches du  front national sur le plan identitaire. Au-delà de ces courants, ce qui se joue c’est la candidature des républicains pour 2022. Trois candidats sont en lice Laurent Wauquiez bien sûr mais aussi Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Au lieu de rassembler Laurent Wauquiez va contribuer à faire éclater son parti. Il y ara  sans doute d’abord l’exclusion de ce qui ont rejoint Macron, ensuite la mise à l’écart voire l’exclusion des constructifs de Thierry Solère. Nombre de libéraux proches de Raffarin, Bussereau ou Juppé partiront d’eux-mêmes. Ce qui explique sans doute que Valérie Pécresse se prépare à recueillir les mécontents en créant son propre mouvement.  La présidente LR de la région Ile-de-France lancera en effet le 10 septembre un mouvement, “Libres!”, “pour refonder le logiciel de la droite et rester unis, tout en ramenant à nous toutes les bonnes volontés émanant de la société civile”. “Je lance ce mouvement pour une droite ferme, sociale, réformatrice”, explique-t-elle dans un entretien publié samedi dans Aujourd‘hui en France. Qu’est-ce que ce bordel ne convenait Laurent Wauquiez, apprécié par la base pour ses accents droitiers mais abhorré par les modérés du parti, a annoncé vendredi dans Le Figaro sa candidature à l’élection à la présidence des Républicains, prévue les 10 et 17 décembre. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 42 ans, est le quatrième candidat après le député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, Florence Portelli, porte-parole de François Fillon lors de la présidentielle, et Laurence Sailliet, une proche de Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France. Il plaide pour une droite “vraiment de droite”, qui ne propose pas “un filet d‘eau tiède”.  Le “filloniste” Bruno Retailleau employant méthode Coué a dit samedi ne pas craindre une scission. Le président du groupe LR au Sénat, qui dira à la mi-septembre s‘il est candidat à la présidence du parti, milite comme Laurent Wauquiez pour une droite qui n‘ait pas “peur d‘elle-même” et assume ses valeurs mais souligne dans L‘Opinion de vendredi que “la clarification de doctrine ne doit pas empêcher le rassemblement”. “On ne doit pas avoir un choix entre une droite très claire mais qui se rabougrirait, et une droite très large mais qui se ramollirait”, a-t-il déclaré samedi à des journalistes, en marge de l‘Université d’été des Républicains de Loire-Atlantique, à La Baule.

FN : vers un rapprochement avec Mélenchon et Wauquiez ?

FN : vers  un rapprochement avec Mélenchon et Wauquiez ?

C’est en tout cas ce que souhaite le  vice-président contesté du Front national Florian Philippot pour que  la formation d’extrême droite s’élargisse aux « patriotes de droite » et aux « patriotes de gauche». Il faut dire que nombre de points les positions nationalistes ne sont guère éloignées même si sur le terrain sociétal des divergences importantes demeurent entre FN et insoumis. .    »J’aimerais bien prendre un café » avec Laurent Wauquiez, a-t-il déclaré sur franceinfo. « Pourquoi pas avec Mélenchon, pourquoi pas avec d’autres ? Mais qu’on discute, que l’on voie ce qui nous oppose». La position du vice-président est contestée au sein du parti qui tient un séminaire de deux jours se terminant samedi soir. Un clivage oppose ses partisans, hostiles à l’euro avant tout, à ses adversaires en interne, pour qui le FN ne gagnera qu’à la condition de revenir au triptyque sécurité-immigration-identité et de réaliser l’union des droites. Dans ce contexte, Florian Philippot souhaite tendre la main au président du groupe La France insoumise (LFR) à l’Assemblée nationale et ancien député européen, Jean-Luc Mélenchon, très eurosceptique lui aussi. « On n’est pas en guerre civile. Il faut qu’on soit constructif, tout en ne niant pas nos divergences qui sont parfois très importantes », a ajouté Florian Philippot. Il a aussi une nouvelle fois ouvert la porte à Laurent Wauquiez, qui pourrait prendre la tête des Républicains en décembre en défendant une ligne identitaire et anti-immigration. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été considéré à plusieurs reprises ces derniers mois comme un possible allié du FN en cas de recomposition de l’échiquier politique, notamment par Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen.

Républicains : avec Wauquiez, la même erreur qu’avec Fillon

 Républicains : avec  Wauquiez, la même erreur qu’avec Fillon

 

D’une certaine manière, les républicains en choisissant probablement Wauquiez comme président vont sans doute commettre la même erreur qu’avec Fillon. En cause, le fait que ce sont les militants les plus radicalisés qui vont s’exprimer. , la tendance la plus radicale mais aussi la plus archaïque à savoir celle de Wauquiez risque de triompher. Ce sera vraisemblablement encore une amère victoire car nombre  d‘électeurs et de militants républicains libéraux, humanistes et européens ne se reconnaîtront pas dans la ligne protectionniste et réactionnaire de Wauquiez. Finalement le grand danger c’est qu’il n’y a pas de débat sur le fond chez les Républicains et que ceux  qui sont en désaccord avec Wauquiez qui ont rejoint Macon ou encore ce qui se retrouvent dans le courant des constructifs de l’assemblée nationale. Les principaux opposants invoqués ont d’ailleurs renoncé à l’affronter pour l’élection à la présidence, ils ont préféré prendre du champ voir créer leur propre courant. De toute manière certains pense que les contradictions des républicains sont désormais ingérables et qu’on se demande ce que beaucoup font dans le même parti. Wauquiez sera non vraisemblablement le seul candidat pourtant il est loin de faire l’unanimité chez les militants et encore moins chez les électeurs républicains. En faisant cela, on laisse le parti à la ligne Wauquiez-Ciotti qui est beaucoup trop à droite par rapport à notre base militante », estime ainsi le maire de Reims, Arnaud Robinet, proche du groupe des Constructifs. « Si Wauquiez est élu, la droite arrivera forcément divisée en 2022 avec de nombreuses candidatures », analyse quant à elle Virginie Calmels, qui craint que le futur Congrès ne divise davantage le parti. D’ailleurs en coulisses, nombreux sont ceux qui menacent de plier bagages si Laurent Wauquiez parvenait à s’emparer du parti.

 

Wauquiez : la « trahison » des Républicains pro Macron

 Wauquiez : la « trahison » des Républicains pro Macron  

Laurent Wauquiez lors d’un meeting à Jonage, dans la banlieue lyonnaise a fustigé les ralliements à Macron considérés comme une trahison.  «Ici, on ne renonce jamais à ses valeurs. Ici, personne n’a trahi pour les dorures des ministères, a expliqué l’ancien ministre devant près de 700 personnes. Nous, nous sommes de droite et nous sommes fiers d’être de droite. Une droite de conviction. Et elle n’est pas à vendre, nous ne fusionnerons jamais avec En marche!» Le chantre de la droite «qui ne s’excuse pas» s’est longuement appesanti sur la «trahison» de ses anciens amis. «Certains ont préféré se vendre plutôt que de rester fidèles à leurs idées, a-t-il expliqué. Je suis écœuré quand je vois ceux qui hier critiquaient violemment Emmanuel Macron et qui aujourd’hui se jettent dans ses bras.» S’il omet de citer les noms d’Édouard Philippe et de Gérald Darmanin, Laurent Wauquiez a concentré le tir sur le nouveau ministre de l’Économie.  Le signal envoyé par le vice-président de LR est très clair. Celui qui revendique être «resté fidèle à sa famille politique» – et que beaucoup pressentent candidat à la présidence du parti à l’automne – se veut le leader de ceux qui refusent «la main tendue» par Emmanuel Macron. Ni maintenant, ni après les législatives. «Nous, nous mettons l’intérêt du pays au-dessus des trahisons. Nous voterons évidemment les lois qui correspondraient à l’intérêt de la France – comme nous avons voté l’état d’urgence -, mais nous restons libres. Nous ne prêtons pas allégeance, parce que nos valeurs ne sont pas à vendre.». François Baroin  dans un jeu d’équilibriste met donc en garde contre ceux qui ne jurent que par Emmanuel Macron, mais aussi contre ceux qui ne jurent que par une opposition systématique. «Sous la présidence de Christian Jacob au groupe à l’Assemblée, la droite avait annoncé vouloir voter la déchéance de la nationalité», a-t-il rappelé en renvoyant la gauche à ses contradictions. «Ce n’est pas nous qui avons fait capoter la loi travail qui contenait des choses intéressantes, c’est la gauche, ce sont les frondeurs», a-t-il insisté ensuite. «Qu’on arrête pour les trois semaines qui viennent ces leçons de morale sur une droite scrogneugneu, a-t-il enfin exhorté. Nous avons toujours été au rendez-vous de la France et de notre devoir.»

Wauquiez: une enquête pour « détournement de fonds publics »

Wauquiez: une enquête pour « détournement de fonds publics »

. Fin février, le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire pour « détournement de fonds publics » à l’encontre du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, selon une information de Rue89 Lyon, confirmée par franceinfo. En cause, un voyage en Chine en février 2017 durant lequel l’élu des Républicains a participé à une soirée de soutien et à un appel aux dons pour le candidat de la droite à l’élection présidentielle. Laurent Wauquiez n’avait pas caché avoir participé à cette soirée de soutien à François Fillon, à Shanghai. « Pas un euro d’argent public n’a été dépensé pour cette rencontre », avait précisé son cabinet, lorsque des élus d’opposition s’en étaient émus, explique Rue89 Lyon. Une réponse insuffisante pour le conseiller régional d’opposition Stéphane Gemmani. « Ce mélange des genres entre l’intérêt général de la région, qu’il est censé représenter, et les intérêts particuliers et partisans de la campagne du candidat Fillon n’est pas acceptable », a-t-il expliqué. Après avoir envoyé des courriers au procureur de la République de Lyon, à la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, ainsi qu’au trésorier payeur régional, l’élu a décidé de porter plainte. Une enquête préliminaire pour « détournement de fonds publics » a donc été ouverte et la police judiciaire s’est rendue au conseil régional pour récupérer des documents, le 23 mars.

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