Archive pour le Tag 'Wall Street'

Bourse: Wall Street en baisse

Bourse:Wall Street en baisse

D’une certaine manière la bourse de New York est victime de la bonne santé économique du pays mais avec une ombre, celle du maintien voire du développement de l’inflation entraînant un report éventuel de la baisse des taux d’intérêt

 

Cependant les émissions de bons à deux et cinq ans mardi et à sept ans mercredi ont reçu un accueil mitigé: «avec la Fed qui ne signale pas qu’elle va réduire les taux, les investisseurs sont hésitants à acheter des bons s’ils ne savent pas s’il y aura une, deux ou aucune réduction de taux d’intérêt», a ajouté M. Cahill. La parution du Livre Beige de la Fed, dernier rapport sur l’activité économique avant la prochaine réunion monétaire du 12 juin, n’a guère remonté le moral des traders.

Les entreprises «dans la plupart des régions ont noté que les consommateurs s’opposaient à des augmentations de prix supplémentaires, ce qui a entraîné une diminution des marges bénéficiaires», souligne le Livre Beige. «Cela indique que l’inflation continue certes de se modérer mais cela montre que les marges des entreprises vont commencer à se comprimer», a relevé l’analyste de Ventura Wealth Management. Les onze secteurs du S&P ont conclu en berne, avec en premier lieu l’énergie (-1,76%) et l’industrie (-1,42%). Après une séance hésitante, Nvidia, le spécialiste des puces pour l’IA, est parvenue à grappiller encore 0,81% après une hausse de presque 7% la veille.

Dans la foulée d’un abaissement de ses prévisions financières pour le deuxième trimestre, American Airlines a plongé en piqué (-13,64% à 11,62 dollars) et entraîné à la baisse la plupart des compagnies aériennes mais aussi de croisières. AA a reconnu les défauts d’une nouvelle stratégie marketing qui lui a fait perdre des réservations de voyages d’affaires et va redresser le tir. La compagnie se sépare aussi de son directeur commercial. Delta a perdu 0,74% et Southwest Airlines a décroché de 3,83%. United Airlines en revanche a profité de la situation, prenant 2,35%. Les croisières Carnival ont glissé de 2,75% et Royal Carribean de 1,45%. Le pétrolier Chevron a cédé 1,35% à 156,90 dollars après que les actionnaires de Hess ont approuvé le rachat de ce groupe pour 53 milliards de dollars. Son rival ConocoPhillips a chuté de 3,12% à l’annonce de l’acquisition de Marathon Oil (+8,43%) valorisé 22,5 milliards de dollars, dette comprise.

Bourses: Record à Wall Street

Bourses: Record à Wall Street

Forte croissance, baisse de l’inflation et résultats des entreprises en hausse favorisent évidemment des records à Wall Street.

Wall Street a inscrit en effet de nouveaux record lundi, première séance d’une semaine qui s’annonce chargée pour les marchés. L’indice Dow Jones a gagné 0,59 %, à 38.333,45 points. Le Standard & Poor’s 500, plus large, a désormais les 5.000 points en ligne de mire. Il a pris 0,76 %, à 4.927,93 points, lundi. Il a gagné près de 20 % depuis fin octobre.

Le Nasdaq composite a avancé de son côté de 1,12 %, à 15.628,044. Il se rapproche chaque jour un peu plus de son pic de novembre 2021, à plus de 16.057 points.

Wall Street : Mercredi noir de mauvais augure

Wall Street : Mercredi noir de mauvais augure

Contrairement aux propos rassurants des autorités monétaires et bancaires, l’avenir  bousculé par nombre de facteurs explicatifs économiques et géopolitiques ne s’annonce guère réjouissant non seulement en 2022 mais aussi en 2023. Ce n’est pas par hasard si les actionnaires en tirent déjà des conséquences. AinsiLa Bourse de New York a clôturé en très nette baisse mercredi  : le Dow Jones a perdu 3,57 % et le Nasdaq 4,73 %.

Cette dégringolade s’explique notamment par la chute du groupe de distribution Target, dont les résultats ont été plombés par la flambée inflationniste outre-Atlantique. Le groupe a vu son bénéfice trimestriel amputé de moitié. Son PDG a estimé que les ventes allaient baisser en 2023. Parallèlement, les frais d’acheminement des marchandises via le fret ont boudi d’un milliard de dollars pour le groupe.

L’autre grande chaîne de distribution américaine, Walmart, plus axée sur les ménages populaires, avait aussi fait part de résultats décevants. Des chiffres qui montrent que la consommation des ménages américains commence à être fortement impactée par la hausse des prix.

Par ailleurs, les distributeurs ne sont pas toujours en mesure de répercuter les hausses de prix entraînés par l’engorgement des chaînes d’approvisionnement et par la hausse des coûts de main-d’oeuvre.

Le Dow Jones et le S & P 500, plus représentatif du marché américain, sont au plus bas depuis mars 2021. Mais les grands noms de la tech, déjà bousculés depuis plusieurs semaines en Bourse, n’ont pas fait exception lors de cette séance. Amazon a plongé de -7,16 %, Apple de 5,64 % et Netflix de 7,02 %. Le Nasdaq est ainsi revenu à son niveau de 2020.

Ces tensions, déjà apparues ces derniers jours, avant d’atteindre le pic de la séance de ce mercredi, montrent à quel point les menaces sur le ralentissement de la croissance américaine inquiètent les investisseurs.

 

Wall Street : hausse record….. avant correction ?

Wall Street : hausse record….. avant correction ?

Officiellement les experts expliquent la très forte hausse de la bourse à Wall Street par la prise en compte d’éléments rassurants relatifs au variant omicron. Les cours auraient progressé du faît que les opérateurs sont un peu rassuré par les experts qui affirment que le variant Omicron serait moins dangereux que le variant Delta, même s’il est nettement plus contagieux.

La vérité sans doute c’est aussi que le marché est très volatile et surtout que comme c’est la tradition certain grand opérateurs poussent  les cours à la hausse vers la fin de l’année avant la traditionnelle correction qui suit.

Le Dow Jones a ainsi terminé sur un gain de 0,55% à 35.950,56 points, l’indice Nasdaq, à forte pondération technologique, a pris 0,85% à 15.653,37 points et le S&P 500 a avancé de 0,62% pour s’inscrire à 4.725,79 points, un record absolu, le 68ème de l’année pour l’indice élargi.

 Le danger économique réel viendra sans doute d’un niveau d’inflation particulièrement élevée mesurée à à 5,7% sur un an en novembre, soit son rythme le plus élevé depuis 1982. Une inflation de nature à amputer sérieusement le pouvoir d’achat et qui va peser notamment sur la consommation. Dans l’enquête mensuelle de l’université du Michigan, publiée jeudi également, un ménage sur quatre a «spécifiquement cité l’impact négatif de l’inflation sur son niveau de vie».

Wall Street : attention au retour du covid

Wall Street : attention au retour du covid

 

Deux raisons militent pour une certaine prudence à la bourse. La première est sans doute la plus fondamentale c’est que la cote est montée presque au ciel et qu’une correction va s’avérer indispensable le moment venu. Sans doute dès que les taux d’intérêt vont remonter du fait en particulier de l’inflation. L’autre facteur explicatif est lié à la crise sanitaire avec le développement de nouveaux variants qui font monter un peu partout dans le monde le nombre de contaminés. Le risque est alors de se retrouver comme il y a un an, c’est-à-dire avec l’espoir d’une reprise économique mais contrariée totalement par la reprise du virus.

En fait, la période estivale pourrait aussi être l’occasion d’une grande opération de prises de bénéfices de la part des grands opérateurs sur le dos comme d’habitude des petits les investisseurs.

La Bourse de New York a donc les yeux braqués sur les chiffres de contamination du coronavirus, qui rebondissent un peu partout dans le monde, sous l’effet de la propagation du variant delta, plus contagieux et plus dangereux que la version d’origine du virus. «Il y a une inquiétude qui monte sur la croissance mondiale», a souligné Chris Low, économiste en chef de la société d’investissement FHN Financial . Etat d’urgence sanitaire au Japon, confinement en Australie, dégradation en Russie, la sortie de la pandémie apparaît aujourd’hui compromise à court terme. La crispation concerne surtout d’autres pays que les Etats-Unis, même si les contaminations sont, là aussi, reparties à la hausse, a détaillé l’économiste.

Wall Street : crainte d’un retour de l’inflation

Wall Street : crainte d’un retour de l’inflation

 

Du fait de la forte demande de matières premières, des difficultés logistiques la hausse des prix s’envolent à la production et commencent à se faire sentir sur la consommation. Ainsi les prix ont augmenté aux États-Unis de 0,8 % en avril sur un seul mois. Conséquence directe, le Dow Jones est tombé de 1,99% à 33.587,66 points, soit sa plus forte baisse sur une séance depuis janvier.

Le Nasdaq est tombé de 2,67% à 13.031,68 points, sa pire séance depuis le mois de mars. L’indice élargi S&P 500 a plongé de 2,14% à 4063,04 points, son repli le plus marqué depuis février. L’inflation, mesurée par l’indice des prix à la consommation CPI, a atteint 0,8% en avril, sur un mois, selon le département du Travail. Sur douze mois, la hausse des prix atteint 4,2%, au plus haut depuis 13 ans. Ce chiffre a surpris les analystes qui tablaient sur une hausse des prix plus modeste sur le mois, de seulement 0,2%.

La question qui se pose est de savoir si la réserve fédérale dispose des outils pour maîtriser cette inflation et même s’il a l’intention de la freiner.

Spéculation GameStop : plus de 100% à la clôture de Wall Street

Spéculation GameStop : plus de 100% à la clôture de Wall Street

C’est reparti pour la spéculation sur GameStop qui a nouveau progresse de 100 % du fait de l’action des boursicoteurs. C’est la seconde fois que GameStop  est l’objet d’une sorte d’incendie spéculatif en réaction aux ventes à découvert des grands   fonds spéculatifs. Une espèce de boomerang qui revient pour les fonds spéculatifs qui hypothèquent sur la baisse de certaines sociétés. Le revendeur de jeux vidéo a en effet de nouveau bénéficié d’une fièvre spéculative au lendemain de l’annonce de la démission de son responsable financier, Jim Bell.

Une armée d’investisseurs amateurs, échangeant notamment leurs conseils et opinions sur un populaire forum du site Reddit, avait décidé de se porter massivement vers cette chaîne de magasins, faisant grimper son prix en Bourse.

En agissant de la sorte, ces boursicoteurs avaient notamment souhaité donner tort à de grands fonds d’investissement et des barons de Wall Street, qui avaient au contraire parié sur un effondrement de GameStop, au vu de ses résultats financiers médiocres, de son modèle économique visiblement dépassé et de ses perspectives de croissance moroses. Après un pic de clôture à plus de 347 dollars le 27 janvier, l’action GameStop était retombée, s’établissant à un peu plus de 40 dollars vendredi dernier. Après avoir été suspendue plusieurs fois en fin de séance en raison d’une trop forte volatilité, elle a fini à 91,71 dollars mercredi.

Les boursicoteurs secouent Wall Street

Les  boursicoteurs secouent Wall Street

.

La bourse de New York a été sérieusement secouée cette semaine par ceux  qu’on appelle dédaigneusement les boursicoteurs engagés dans une bataille féroce contre les fonds spéculatifs qui achètent à découvert. Les boursicoteurs ont fait remonter des cours qui ont conduit des fonds spéculatifs à perdre énormément d’argent . Cette affaire qui a notamment concerné Game Stop  a entraîné des conséquences sur l’ensemble de la cote. S’ajoutent à cela en outre des effets de la crise sanitaire qui est bien loin d’être maîtrisée puisque les États-Unis ont le triste privilège d’enregistrer la plus grande épidémie au monde.

Dans le même temps, les onze secteurs du S&P 500 ont tous terminé dans le rouge, ceux de l’énergie (- 3,39%) et des technologies de l’information (-2,40%) menant le cortège. Les têtes d’affiche habituelles de la technologie ont décliné, de Tesla (-5,02%) à Apple (-3,74%) en passant par Facebook (-2,52%) et Microsoft (-2,92%).

Cela démontre à l’évidence une certaine volatilité autant qu’une fragilité des valeurs boursières. En clair des bulles pourraient éclater du fait  du décalage entre les valorisations et la situation réelle des entreprises. Justement dans ce domaine le tassement depuis deux mois de la consommation augure mal de l’avenir de la croissance et donc de la situation des entreprises.

Pour se rassurer ,les professionnels de la bourse considèrent  que le coup de force des particuliers boursicoteurs ne constitue qu’un accident très passager et que le retour à la normale (celui de la spéculation des opérateurs ayant pignon sur rue, pourra continuer).

Au-delà même des variations mêmes sur longue période de la bourse se pose la question même de son principe. Théoriquement la bourse est destinée à favoriser l’apport de capital pour les entreprises. Une fonction qu’il remplit effectivement. Par contre, la cotation journalière des entreprises constitue une ineptie totale car il est clair qu’il n’y a pas d’éléments objectifs qui puissent justifier des évolutions de valeur chaque jour. Ces évolutions non fondées sur des éléments économiques objectifs des entreprises n’obéissent qu’à des logiques de spéculation.

Chine États-Unis : Wall Street complice de la déferlante chinoise

Chine États-Unis : Wall Street complice de la déferlante chinoise

Après des années de laxisme, républicains et démocrates ont voté comme un seul homme une loi, signée le 18 décembre 2020 par le président Trump, qui pourrait exclure à terme les entreprises chinoises de la Bourse de New York, détaille la chercheuse Isabelle Feng dans une tribune au « Monde ».

Tribune. A l’expiration des quatre années du mandat de Donald Trump, les Etats-Unis apparaissent plus divisés que jamais. Pourtant, le jour même où le Capitole était envahi, le 6 janvier, le New York Stock Exchange (NYSE) a annoncé le retrait de la cote de trois entreprises chinoises – China Telecom, China Mobile et China Unicom – à compter du 11 janvier, une décision issue d’un consensus bipartisan entre démocrates et républicains sur le durcissement de Washington à l’égard de Pékin.

Le NYSE avait d’abord annoncé cette radiation le 31 décembre 2020, en application de l’executive order (« décret présidentiel ») 13959 signé le 12 novembre 2020 et devant entrer en vigueur le 11 janvier, bannissant de la cote 35 sociétés chinoises liées à l’armée. Le NYSE s’est ensuite rétracté le 4 janvier, pour finalement reprendre sa position initiale deux jours plus tard… Les indices Dow Jones, S&P, FTSE Russel et MSCI ont, pour leur part, retiré les trois opérateurs chinois de leur cote, tandis que les banques Goldman Sachs, JPMorgan et Morgan Stanley ont éliminé de leur portefeuille 500 produits financiers cotés à Hongkong en application du décret.


Ces volte-face spectaculaires mettent en relief les manœuvres en coulisse autour d’un enjeu majeur. Le décret 13959 est en effet venu compléter la loi sur la responsabilité des sociétés étrangères (Holding Foreign Companies Accountable Act, HFCAA) votée à l’unanimité par le Senat à majorité républicaine le 20 mai 2020, puis, toujours à l’unanimité, par le Congres contrôlé par les démocrates le 2 décembre, et signée par Donald Trump le 18 décembre.

Fin de partie

En dépit de son nom, qui concerne toutes les sociétés étrangères, le HFCAA vise explicitement les entreprises chinoises. Tout d’abord, au titre de la section 2 de la loi, les entreprises étrangères doivent indiquer si elles sont contrôlées par une entité juridique étrangère, et la section 3 leur impose de déclarer les noms des dirigeants et administrateurs membres du Parti communiste chinois, ou encore les engagements éventuels pris à l’égard de ce parti.

Ensuite, si les entreprises ne se soumettent pas, au même titre que les firmes américaines, aux normes d’audit édictées par la Securities Exchange Commission (SEC, l’autorité de régulation boursière américaine) pendant trois années consécutives et refusent l’inspection de leurs comptes par le Public Company Accounting Oversight Board (PCAOB), elles seront radiées du marché boursier américain. Or, un quart des 1 170 entreprises étrangères cotées aux Etats-Unis (sur un total de 6 500 environ) sont chinoises (233 de Chine, 30 de Hongkong). Et, selon un rapport du Congrès américain publié en octobre 2020, sur les 260 entreprises étrangères qui n’acceptent pas l’inspection du PCAOB, 238 sont basées en Chine et à Hongkong. Pékin interdit en effet à ses entreprises d’ouvrir leurs comptes à l’administration américaine au nom de la sécurité nationale.

« Trump : le réveil tardif de Wall Street »

« Trump : le réveil tardif de Wall Street »

 

 

 

 

Alors que les milieux d’affaires avaient « laissé faire » un président dont l’action leur était de fait favorable, l’intrusion au Capitole du 6 janvier leur a, bien tardivement, ouvert les yeux, observe, dans sa chronique, Arnaud Leparmentier, correspondant du « Monde » à New York.

Chronique.

 

L’élection de 2016 avait été prétendument perdue par les démocrates à cause des ingérences russes – en réalité, parce qu’Hillary Clinton était une mauvaise candidate. Quatre ans plus tard, l’Amérique dénonce « the mob », la foule, la « populace »  qui a envahi le Capitole. Un terme des plus péjoratif qui crée de nouveau une sorte d’altérité, d’étrangeté, comme pour signifier « ce n’est pas nous, ce n’est pas l’Amérique ». Mais si. En réalité, la foule était le gratin des 74 millions d’électeurs de Donald Trump. Et la dénonciation de ces méchants dingues ne saurait masquer la responsabilité de ceux qui n’ont rien dit ni rien vu pendant des années, à savoir les milieux d’affaires et les républicains bon teint.

Ces derniers pensaient de Trump, comme d’autres naguère, « on n’en fera qu’une bouchée ». Ils étaient ravis de pousser leur agenda ultraconservateur derrière la marionnette Trump. Jusqu’à ce funeste 6 janvier, où les masques sont tombés : the mob était peut-être instrumentalisée, mais Trump, lui, tentait bien un putsch, à savoir inverser par la violence la certification constitutionnelle des élections. On avait tout faux, ce type est un « fasciste »commentait le surlendemain un haut conseiller de la Maison Blanche au New York Magazine. Un peu tard, et lâchement comme toujours, sous couvert d’anonymat.

Car, pendant des années, les milieux économiques et républicains se sont réjouis en silence de Donald Trump, qui baissait les impôts et dérégulait l’économie. Certes, les cercles de patrons conseillant la Maison Blanche furent dissous en 2017 après les émeutes de Charlottesville (Virginie) qui firent une morte écrasée volontairement par un néonazi. Trump avait déclaré qu’il y avait des gens bien des deux côtés des manifestants. Mais au fond, Donald Trump était avant un tout un acteur de téléréalité, un catcheur grotesque. L’entrée en « résistance » proclamée après son élection était invisible à New York – le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, étant une rare voix dissonante – et un slogan en Californie. Car qu’avait-il fait d’irrémédiable pour les Américains ? Pas grand-chose en réalité.

Le discours ouvriériste modéré de Biden

Hors de la capitale Washington, la vie suivait son cours plutôt paisiblement, l’économie était florissante, tandis que les violences faites aux Afro-Américains existaient sous Obama. A l’étranger : un chaos indescriptible dans les relations internationales, mais pas de nouvelle guerre. Son plus grand crime reste d’avoir séparé à la frontière des centaines d’enfants de migrants de leurs parents. Jusqu’à ces élections, qui ont montré que Donald Trump voulait voler aux Américains les élections et leur démocratie.

Wall Street gangrené par l’incertitude

Wall Street gangrené par l’incertitude

 

En une semaine, l’indice des valeurs technologiques Nasdaq a perdu 10 %. Un revers pour le président Donald Trump qui n’a cessé de vanter les prouesses de la Bourse américaine.

Un papier Arnaud Leparmentier du monde évoque l’incertitude qui gagne Wall Street (extrait)

« Donald Trump n’a pas tweeté, comme il l’avait fait la semaine dernière, lorsque Wall Street avait battu des records et s’en était prévalu. Mais son adversaire à la présidentielle, le démocrate Joe Biden, l’a fait : « Ce n’est pas Wall Street qui a construit ce pays. Ce sont les classes moyennes. Et les syndicats ont construit les classes moyennes. Donald Trump ne le comprend pas. Nous avons besoin d’un président qui le comprenne », a tweeté, lundi 7 septembre, M. Biden lors de la fête du travail, le Labor Day.

A deux mois de la présidentielle, la bataille sur le niveau de la Bourse, dont M. Trump a fait l’indicateur de son succès économique, se retourne en faveur du candidat démocrate. Le lendemain, mardi 8, Wall Street a dévissé pour la troisième séance consécutive, accentuant une correction sur les valeurs technologiques : l’indice Nasdaq a reculé de 4,11 %. Depuis le record atteint mercredi 2 septembre, la correction est de 10 %.

En apparence, le phénomène est pour l’instant mineur. L’indice a progressé de près des deux tiers depuis le plus bas atteint au début de l’épidémie de Covid-19, le 23 mars, et continue de marquer une progression de 20 % depuis le début de l’année. Il n’empêche, l’humeur est particulièrement morose, alors que tous les indices baissent (le Dow Jones a perdu 2,25 % mardi et l’indice S&P a régressé de 2,78 %).

Les valeurs de la tech en net recul

Le choc du jour fut la chute de 21 % du fabricant d’automobiles électriques Tesla, accélérée par l’annonce de General Motors d’une prise de participation dans le fabricant de batteries Nikola : la firme d’Elon Musk n’a peut-être pas le boulevard monopolistique escompté et les firmes de Detroit vont finir par réagir. Les autres stars de la tech, « vainqueurs » du confinement provoqué par le Covid-19, ont toutes reculé de plus de 4 % : Apple, qui a perdu 230 milliards de dollars de capitalisation boursière en trois jours, mais aussi Zoom, la firme de téléconférences, Amazon, le numéro un américain des ventes en ligne et, enfin, Facebook.

Surtout, d’autres mauvaises nouvelles se sont accumulées : comme l’a révélé le Wall Street Journal, Boeing rencontre des difficultés de contrôle-qualité, avec son Dreamliner 787, alors que la firme aéronautique n’a toujours pas reçu de feu vert pour faire voler ses 737 MAX. L’action a reculé de près de 6 %. De toute façon, il suffit de prendre l’avion et de fréquenter les aéroports déserts pour comprendre l’ampleur du désastre qui attend le secteur aéronautique. »

 

 

« La protection de la biodiversité démarre en bas de nos immeubles »

TRIBUNE

Les espaces verts en pied d’immeubles, sous-investis, représentent un terreau fertile, expliquent trois chercheurs de l’Université de Lyon, dans ce nouvel épisode de « L’Abécédaire de la ville ». Ouvrez à la lettre « B », comme « Biodiversité en milieu urbain ».

Wall Street s’interroge sur Trump

Wall Street s’interroge sur Trump

 

En dépit d’indices qui n’ont jamais été aussi hauts depuis 2004 Wall Street s’interroge sérieusement à propos de la politique économique réelle du président américain. Un président qui a promis beaucoup mais qui pour l’instant n’a pas réalisé grand-chose et a même été empêché sur ses principales orientations.-  Certes toujours porté par un effet Trump, le Dow Jones est en hausse de plus de 8% depuis le début de l’année, le S&P 500 affiche une progression de près de 9% sur la période et le Nasdaq un bond de 16,4%. Cet élan a essentiellement été initié par un trio de promesses de Donald Trump jugé favorable à la croissance : dérégulation, baisse des impôts et grands travaux d’infrastructure. Or, plus de cinq mois après son investiture, le président américain n’a pas encore réussi à faire adopter le moindre texte d’envergure par le Congrès, ce qui conduit les investisseurs à s’interroger sur le calendrier des réformes promises par Donald Trump. Du coup, dans ce contexte de doutes et de valorisations élevées, la qualité des résultats d’entreprise est encore plus importante que d’habitude, certains redoutant une correction à Wall Street si les chiffres sont trop en-deçà des attentes. Les analystes tablent sur une progression moyenne des bénéfices des entreprises membres du S&P de 7,9% pour le deuxième trimestre, contre une précédente prévision, remontant à avril, de 10,2% et une hausse de 15,3% au premier trimestre, selon des données Thomson Reuters. Le compartiment technologique devrait afficher une croissance à deux chiffres de ses bénéfices, grâce notamment aux fabricants de semi-conducteurs. Le secteur bancaire devrait également connaître une période avril-juin faste, avec une hausse des résultats estimée à 8,1%. Hors compartiment énergétique, l’estimation de la progression des bénéfices des composantes du S&P 500 revient à 4,8%.

Trump plombe Wall Street

Trump plombe  Wall Street

 

 Jusqu’à ces derniers jours Wall Street s’était accommodé des frasques de trump. Mais les relations tournent à l’orage depuis la remise en cause de plusieurs traités internationaux d’échanges et surtout depuis le décret interdisant l’accès des immigrants  de plusieurs pays. Il faut aussi ajouter que la publication de mauvais résultats d’entreprises aussi le très net tassement de l’économie en décembre ont pesé sur la bourse.  Le Dow Jones a perdu 122,65 points, soit 0,61%, à 19.971,13, repassant sous la barre des 20.000 points, franchie pour la première fois mercredi dernier, le S&P-500, plus large, reculant de 0,6% à 2.280,90. Ces deux indices ont connu leur plus forte chute sur une séance depuis octobre dernier, le Nasdaq Composite cédant pour sa part 0,83% à 5.613,71, sa plus mauvaise performance depuis fin décembre. Signe de la nervosité du marché, l’indice de volatilité du CBOE a pris 1,30 point, sa plus forte progression depuis début novembre. Donald Trump a signé vendredi un décret interdisant pendant 90 jours l’accès aux Etats-Unis aux ressortissants de Libye, de Somalie, du Soudan, d’Irak, d’Iran, de Syrie et du Yémen, ainsi que l’accueil de tous les réfugiés pendant 120 jours. Ce décret a suscité une vague d’indignation dans le monde, occasionné des perturbations dans les aéroports et amené plusieurs dirigeants d’entreprises américaines, notamment dans la high-tech, à prendre ouvertement position contre les effets d’une telle politique. « Le marché réagit négativement à cause des incertitudes qu cela crée », explique Robert Pavlik, responsable de la stratégie de marché chez Boston Private Wealth. « Cela pourrait détourner davantage de Républicains du président et peut-être affaiblir son soutien au Congrès, faisant peser un doute sur le succès de ses initiatives à venir ». Les marchés actions, qui ont prospéré depuis l’élection présidentielle du 8 novembre sur des espoirs d’allègements d’impôts et de relance budgétaire, s’inquiètent maintenant des effets sur les échanges de mesures protectionnistes de la part du nouveau président. Aux valeurs, les compagnies aériennes et le compartiment des nouvelles technologies, qui a abondamment recours à la main-d’oeuvre étrangère, surtout dans la Silicon Valley, ont pesé sur la tendance. American Airlines (-4,37%), United Continental (-3,63%) et Delta Air Lines (-4,1%) figurent parmi les plus fortes baisses de l’indice S&P des valeurs industrielles, qui a perdu 0,8%. Du côté des technologiques, Microsoft, Alphabet et Netflix affichent des replis compris entre près de 1% et 2,5%. Le décret sur l’immigration a également fait chuter le dollar, qui a cédé 1% face au yen. Les marchés attendent maintenant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui commence mardi et s’achèvera mercredi, pour savoir comment la banque fédérale évalue la politique de Donald Trump depuis son entrée à la Maison blanche, le 20 janvier.

 

Ferrari : un appel de près de 1 milliard à Wall Street

 

Ferrari  : un appel de près de 1 milliard à Wall Street

Ferrari n’aura sans doute aucun mal à lever près d’un million de dollars pour son introduction en bourse à New York compte tenu bien entendu de sa réputation mais aussi et surtout de ses résultats financiers. Ferrari prévoit en effet de lever jusqu’à 900 millions de dollars (793 millions d’euros) à l’occasion de son introduction en Bourse à New York, montrent les documents déposés vendredi auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC).  La filiale de voitures de sport de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a l’intention de vendre 17,175 millions d’actions, soit environ 9% de son capital, à un prix unitaire compris entre 48 et 52 dollars. FCA, qui possède environ 90% du capital de Ferrari, a annoncé son intention de distribuer le reste de sa participation à ses actionnaires.  Ferrari, connue dans le monde entier pour son emblème au cheval cabré et pour son écurie de Formule 1, devrait être cotée d’ici quelques jours sur le New York Stock Exchange sous le symbole RACE.  Après la mise en Bourse, Piero Ferrari, vice-président et fils d’Enzo, le fondateur de la marque, conservera 10% du capital de l’entreprise.  Piero Ferrari et la famille Agnelli, via sa holding financière Exor, pourraient en outre s’assurer le contrôle d’environ 50% des droits de vote, ce qui leur permettrait de faire barrage à tout offre d’achat hostile.  Exor possèdera environ 23,6% des actions Ferrari au terme de la scission, qui devrait avoir lieu début 2016. Dans le dossier déposé à la SEC, Ferrari précise prévoir de publier au titre du troisième trimestre un chiffre d’affaires de 720 à 730 millions d’euros, en hausse de 9% à 10% sur un an.  Son excédent brut d’exploitation (Ebitda) devrait avoir progressé de 19% à 22%, à 210-215 millions d’euros.

 

 

lien:

  • site poèmes-chansons-théâtre de l’auteur

Wall Street : hausse des taux pour remonter les actions ?

Wall Street : hausse des taux pour remonter les actions ?  

 

Curieux mais à la bourse américaine on souhaite maintenant uen remontée des taux pour redresser les actions. Une hausse qui seraat cependant artificielle compte tenu du manque de dynamisme de l’activité générale de l’économie, des résultats décevants des entreprises et d’un environnement mondial déprimé. Wall Street a terminé quasiment étale la séance de mercredi, les investisseurs prenant le temps de considérer les dernières déclarations de la présidente de la Réserve fédérale.   »Nous en sommes à un point où on commence à se sentir las », a dit Keith Bliss (Cuttone & Co). « Nous sommes épuisés par toutes ces histoires, par la Grèce, par le fait d’observer la Chine si attentivement, par les discussions sur le nucléaire iranien ». S’exprimant devant une commission parlementaire, Janet Yellen a dit que la Fed restait disposée à relever les taux cette année, pour autant que le marché de l’emploi s’améliore de façon régulière et que les perturbations à l’étranger n’affectent pas gravement l’économie américaine. « Une hausse des taux sera de bon aloi pour les actions américaines car il faut à présent à l’économie quelque chose d’autre que des taux adaptés à une situation de crise », a dit Terry Sandven (U.S. Bank Wealth Management). « Le rythme de remontée des taux d’intérêt est plus important que son calendrier dans la mesure où les investisseurs restent attentistes, avec un léger biais baissier ». Autre point d’intérêt pour le marché: la « saison » des résultats qui est proprement lancée. Les sociétés américaines ont peut-être subi au deuxième trimestre leur plus forte baisse du chiffre d’affaires en près de six ans, tandis que leur bénéfice aurait diminué de 2,9%, selon des estimations de Thomson Reuters.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol