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Politique–Jean Castex placé en garde à vue pour détournements de fonds publics

 Politique–Jean Castex placé en garde à vue pour détournements de fonds publics

L’ex-premier ministre Jean Castex a été placé ce jeudi en garde à vue à Montpellier (Hérault), dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournements de fonds publics dans les Pyrénées-Orientales.

«M. Castex, lui en tant que président de la communauté de commune de Conflent Canigou, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services ont été placés en garde à vue, et relâchés à l’issue de la garde à vue, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur signalement d’Anticor pour faux, usage de faux, détournements de fonds publics sans enrichissement personnel», a dit à l’AFP le procureur de Perpignan.

La garde à vue a duré de 9h à 18h30. Aucune mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier. «L’enquête se poursuit», a précisé le procureur. «La question est de savoir si pour sauver une entreprise en difficulté et sauver des emplois, est-ce que le montage fait était légal ou pas», a ajouté le magistrat. «Il n’y a aucune notion d’enrichissement personnel, bien évidemment», a précisé le procureur de la République de Perpignan à Midi Libre.

Dans un communiqué, Jean Castex a confirmé s’être rendu «dans le cadre d’une enquête préliminaire, à la gendarmerie de Montpellier, pour y être entendu sur des faits remontant à 2017/2018 (…), qui concernent un dossier d’aide économique à une entreprise» dans laquelle il n’avait aucun intérêt personnel. L’actuel PDG de la RATP a été maire de la ville de Prades et président de la communauté de communes Conflent Canigou de 2015 à 2020, quand il a été nommé à Matignon.

Etats-Unis-FED : probable baisse des taux en vue

Etats-Unis-FED : probable  baisse des taux en vue 

Une nouvelle baisse des taux en vue par la banque fédérale américaine (BCE) mais une baisse contenue eu égard au retour de l’inflation. L’inflation est  repartie à la hausse ces deux derniers mois, après avoir suivi une trajectoire encourageante vers l’objectif de 2% fixé par la Fed.

L’indice CPI des prix à la consommation – sur lequel sont indexés les retraites – a en effet rebondi en novembre à 2,7%. L’indice PCE, que la Fed veut ramener à 2%, sera publié le 20 décembre. Côté producteurs, les prix ont même grimpé en novembre au plus haut depuis près de deux ans, à cause notamment des conséquences de la grippe aviaire, selon l’indice PPI.

Jerome Powell a récemment estimé que la Fed « pouvait se permettre d’être un peu plus prudente » du fait de la vigueur de l’économie ( Sans doute supérieur à 2,5 % sur un an, à comparer à moins de 1 % pour  l’union économique européenne). En effet  les droits de douane annoncée par Trump pourraient venir nourrir l’inflation et  la Fed devrait prévoir des baisses de taux moins nombreuses pour 2025. Elle actualisera également mercredi ses prévisions pour l’économie américaine, et devrait être plus pessimiste qu’en septembre pour l’inflation, mais plus optimiste pour la croissance du PIB.

 

Foot–piratage télévisé : de 30 à 50 % des téléspectateurs ! crise en vue

Foot–piratage télévisé : de 30 à 50 % des téléspectateurs ! crise en vue

 

Selon une étude Ipsos, 37% des personnes ayant regardé la Ligue 1 cette saison l’ont fait illégalement. Et même 55% des spectateurs du dernier classico OM-PSG fin octobre.

 

Le manque à gagner dû à la diffusion illicite de matches est estimé à 290 millions d’euros par an pour le secteur du sport, a indiqué jeudi l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui s’inquiète de la progression des IPTV pirates pour le football. «Ce montant représente 15% du marché de la diffusion des contenus sportifs et pèse sur l’ensemble du secteur, les clubs, les fédérations (…) et le sport amateur», a détaillé Pauline Combredet-Blassel, directrice générale adjointe de l’Arcom, lors d’une conférence à Paris.

Selon elle, ces contenus pirates représentent aussi un manque à gagner de 420 millions par an pour l’État en matière de recettes sociales et fiscales.  Benjamin Morel, directeur général de LFP Media, filiale commerciale de la Ligue de football professionnel, s’est montré très alarmiste. «Depuis le début de la saison 2024-2025, nous faisons face à un phénomène d’ampleur inédite», a-t-il déclaré, citant une étude d’Ipsos selon laquelle 37% des personnes ayant regardé la Ligue 1 cette saison l’ont fait illégalement. Selon cette enquête, 55% des spectateurs du dernier classico OM-PSG fin octobre ont eu recours à des sources illégales.

 

Mobilisation paysanne en vue à partir de novembre

Mobilisation paysanne en vue à partir de novembre

À partir de novembre les organisations paysannes prévoient des mobilisations nationales. En cause évidemment le dossier agricole qui est resté largement en panne avec les élections européennes et législatives aussi de très mauvaises récoltes dans plusieurs secteurs .Sans parler de la signature imminente de l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Bolivie et Paraguay)

Lundi soir, les deux organisations majoritaires, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), ont acté le principe d’une mobilisation nationale qui pourrait voir ressortir les tracteurs sur les routes. Et ce « dès la mi-novembre », selon Pierrick Horel, le président de JA.

L’exécutif a pourtant pris des mesures d’urgence à la rentrée pour aider les éleveurs et les céréaliers pénalisés par les maladies animales et la pluviométrie surabondante, et a préservé le secteur agricole des coupes claires budgétaires. Mais les syndicats estiment que le compte n’y est toujours pas. Cette fois, c’est aussi la perspective de la signature imminente de l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Bolivie et Paraguay) et des possibles indemnisations pour les éleveurs lésés qui a mis le feu aux poudres.

 

Elections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Elections  européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec le Parti socialiste assez nettement en tête suivi des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Sondage élections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Sondage élections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec l’EPS assez nettement en tête suivie des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec l’EPS assez nettement en tête suivie des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Pacte de stabilité : accord en vue mais bâtard

Pacte de stabilité : accord en vue mais bâtard

Pour l’essentiel, le compromis a été discuté entre l’Allemagne, la France, l’Espagne et l’Italie. Un accord très bâtard se profile. Officiellement on ne changerait pas les règles issues de Maastricht concernant les 3 % de déficit budgétaire et les 60 % de dette par rapport aux pipes. Mais il y aurait une autorisation temporaire tenant compte de l’environnement et des questions de défense pour autoriser un certain laxisme jusqu’en 2027. Bref un nouveau coup de couteau dans les règles mais provisoire. Du provisoire qui pourrait d’ailleurs durer. Ou l’art européen d’accommoder les oppositions.

Jugées « obsolètes » par plusieurs chefs d’Etat, les règles budgétaires des 3% de déficit et des 60% de dette à ne pas dépasser étaient suspendues depuis le début de la pandémie. À l’époque, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, avait annoncé l’activation de la clause de dérogation des règles des traités. Mais cette clause était suspensive. Pressé par le calendrier, l’ensemble des Etats doivent se mettre d’accord avant le premier janvier 2024 sur les nouvelles règles du pacte de stabilité. Le 19 décembre prochain, les ministres des Finances doivent à nouveau se réunir en Belgique pour un Conseil Ecofin décisif.

Le compromis trouvé entre les quatre grandes puissances doit conserver la règle des 3% de déficit et des 60% de la dette à ne pas dépasser. Le principal point de friction entre l’Allemagne et la France concernait la règle de procédure pour déficit excessif. De son côté, l’Hexagone réclamait de la flexibilité sur ces règles en prenant en compte la nécessité d’investir dans la transition écologique et de mettre le paquet sur le budget de la Défense. L’objectif est que les Etats remplissent leurs engagements sur le traité de Paris sur l’environnement et auprès de l’Otan pour le volet militaire avait rappelé Bruno Le Maire à la veille du conseil des ministres européens. en Europe avant la fin de l’année, mais certains Etats restent à convaincre.

En clair, la dizaine de pays menacés par des procédures de déficits excessifs pourront échapper aux récriminations de la Commission européenne s’ils engagent des investissements dans la transition énergétique ou leur Défense. « L’Etat doit réduire son déficit primaire de 0,5% par an, mais il garde des marges de manœuvre et de la flexibilité ».

Sur le Vieux continent, les milieux patronaux et financiers s’inquiètent surtout des répercussions négatives à moyen terme de la remontée des taux. En resserrant sa politique monétaire à un rythme soutenu, la Banque centrale européenne (BCE) a durci drastiqu

Accord de libre-échange en vue entre l’Europe et les pays du Mercosur

Accord de libre-échange en vue entre l’Europe et les pays du Mercosur

Alors que l’actualité est largement occupée depuis des semaines et des mois par des grandes questions géopolitiques portant par exemple sur la guerre en Ukraine ou la situation en Palestine, discrètement la commission européenne avance concernant les relations avec les pays du Mercosur. En fait, on est tout près d’un accord de libre-échange entre l’Europe et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay). Des pays dont les productions vont sans doute perturber gravement l’agriculture européenne content tenu notamment de sa productivité mais aussi de normes environnementales et de santé très différentes.

La présidence espagnole de l’UE espère conclure «dans les deux semaines», mais la France estime qu’on est «encore loin» d’avoir obtenu les garanties nécessaires.

Le sujet controversé a fait l’objet de discussions entre les Vingt-Sept, lundi, à Bruxelles. «Les discussions techniques sont mûres pour un soutien politique», a estimé Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission, en charge du commerce. Pourtant, un consensus semble encore très incertain à ce stade.

Dans le camp des réfractaires, la France traîne toujours les pieds et cherche à gagner du temps en réclamant des garanties sur les mesures accompagnant la mise en œuvre d’un tel accord, en particulier sur le respect de l’environnement.

SNCF : accord en vue avec l’État pour la modernisation des infrastructures ?

SNCF : accord en vue avec l’État pour la modernisation des infrastructures ?

On se souvient évidemment que la première ministre, Élisabeth Borne avait annoncé 100 milliards d’euros pour le ferroviaire d’ici 2040 mais sans préciser l’affectation de cette somme et surtout sans indiquer les sources de financement et les modalités. Autant dire qu’on ne savait pas si cette somme était destinée à la SNCF pour le transport inter cité et-ou pour le transport urbain ferroviaire.

L’idée du gouvernement serait de faire participer plusieurs parties prenantes : l’État bien sûr mais aussi les collectivités locales, l’Europe et la SNCF elle-même. Un effort de 15 milliards par an pour la modernisation ferroviaire ( partie SNCF, partie transports ferroviaires urbains) . La moitié pourrait être consacrée à la SNCF directement pour la rénovation du réseau avec une contribution de la SNCF elle-même de 1 à 2 milliards par an .

Depuis l’annonce de la première ministre, Elisabeth Borne, de consacrer 100 milliards d’euros au ferroviaire d’ici à 2040 , pour doubler la part du train face à la route, au nom de la transition climatique, les partisans du ferroviaire pensaient avoir obtenu l’essentiel. Mais comme toujours dans ce genre de grands plans qui incluent plusieurs parties prenantes ( Etat, collectivités, Europe…).

Un accord Etat/SNCF devrait être scellé à la fin de l’année.

Assurance chômage : accord en vue

Assurance chômage : accord en vue

Après d’âpres négociations, les partenaires sociaux ont annoncé leur intention de signer le projet d’accord qui sera en vigueur à compter du 1er janvier 2024. La CFDT, premier syndicat de France, signera donc avec d’autres. Mais les représentants de la CGT et de la CFE-CGC ont indiqué pour leur part qu’ils n’envisageaient pas de signer.

Selon le texte, les demandeurs d’emploi qui s’inscrivent pour la première fois pourront être indemnisés au bout de cinq mois de travail au cours des derniers 24 mois, au lieu de six mois actuellement. Les modifications des conditions d’indemnisation des seniors consécutives à la réforme des retraites, que le gouvernement voulait voir figurer dans l’accord, ont finalement été renvoyées à une négociation sur l’emploi des seniors, en dépit de la volonté initiale des organisations patronales de les inclure.

Par ailleurs, les patrons, qui voulaient abaisser leurs cotisations d’assurance chômage de 4,05% à 3,95% de la masse salariale, ont finalement accepté une diminution deux fois moins importante, de 0,05%.

Le syndicat des cadres avait fait savoir que le maintien de la dégressivité des allocations pour les hauts revenus était pour lui une ligne rouge. Cette disposition « ne partira pas », a affirmé Jean-François Foucard.

La CGT, elle, avait averti d’emblée qu’elle n’accepterait aucune baisse de droits pour les chômeurs. « On n’a pas changé d’avis », a indiqué vendredi soir à l’AFP le négociateur du syndicat Denis Gravouil.

Crise Immobilier : Catastrophe en vue

Crise Immobilier :Catastrophe en vue

L’immobilier connait une crise sans précédent avec des baisses qui sont de l’ordre de 30 %. Aussi bien pour les constructions en cours que pour les prochaines. En cause évidemment l’inflation qui provoque la montée des frais financiers. Nombre de candidats à l’accession à la propriété n’ont plus le niveau souhaité de solvabilité et d’une certaine manière sont éjectés du marché. La baisse des demandes de crédit pourrait atteindre jusqu’à 50 %. Avec les taux actuels, les charges financières peuvent doubler par rapport à la situation d’il y a quelques années.

Le nombre de permis de construire a continué à chuter en septembre, avec 371.300 nouveaux logements autorisés en 12 mois, soit une baisse annuelle de 28,3%, selon les chiffres provisoires dévoilés vendredi par le ministère de la Transition écologique.
Le nombre estimé de chantiers commencés, qui suit traditionnellement de quelques mois celui des permis, s’érode lui aussi nettement, avec 315.800 mises en chantier sur 12 mois, une baisse de 16,6%. La chute des autorisations concerne tous les types d’habitat, l’individuel pur (-31,8%), l’individuel groupé comprenant les lotissements (-27,6%), et le collectif (-28,3%). Les résidences (étudiantes, séniors, etc.) souffrent un peu moins (-19,7%).

Du côté des promoteurs et constructeurs, les crises mondiales successives (pandémie, guerre en Ukraine…) ont fait s’envoler les coûts des matériaux de construction, et le durcissement de la réglementation environnementale sur les projets neufs ajoute encore un surcoût aux opérations. Les promoteurs pointent également la frilosité des maires à accorder des permis, sous la pression d’administrés peu enclins à accepter de nouvelles constructions.

Bref, c’est une véritable catastrophe que va connaître le secteur et qui pourrait bien se contaminer à d’autres champs d’activité comme en Chine où le pays ne se remet pas de la crise immobilière.

Punaise des lits: point de vue scientifique

Punaise des lits: point de vue scientifique

Impossible de passer à côté d’elles, même si vous avez la chance de ne jamais avoir croisé leur chemin, les punaises de lit sont au centre de l’attention médiatique et politique. Ces insectes indélicats ne font pas de différence dans la qualité des habitations et s’installent partout, des hôtels de luxe aux hôpitaux, HLM et quartiers bourgeois. Suivant la plus grande partie des populations humaines modernes, ces punaises préfèrent désormais la ville. Qu’est-ce qui explique ce retour et ce succès dans tous nos habitats, quelles solutions pour s’en débarrasser ? Leur biologie explique-t-elle leur succès ? Au-delà de nos craintes et phobies, quel est l’impact véritable de ces hématophages ?


Romain Garrouste
Chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) dans The Conversation

Insecte hématophage, la punaise des lits (Cimex lectularius) est un petit insecte hémiptère de 6 mm doté de grandes capacités sensorielles pour détecter ses proies dans le noir ou la pénombre. Sa biologie est celle d’un parasite externe : grande fécondité (de 200 à 500 œufs par femelle), capacité de résister à la privation de nourriture (plus de trois mois sans se nourrir, voire plus), perte des ailes mais capacité à être transporté : vêtements, meubles, bagages, etc.) pour se nourrir exclusivement de sang. Autre particularité qui peut expliquer leur succès, les mâles, plutôt agressifs, pratiquent un curieux mode de reproduction en injectant directement les spermatozoïdes dans l’abdomen de la femelle avec un organe-seringue, sans passer par les voies génitales, que l’on appelle l’insémination traumatique. Pour retrouver les femelles et plus largement leur congénères (et se regrouper), elles possèdent une écologie chimique très efficace (dont une odeur que nous pouvons sentir).

Les repas de sang sont nécessaires pour les larves pour boucler leur développement et pour les adultes pour se reproduire et pondre. La piqûre, associée à une salive avec diverses propriétés, provoque des démangeaisons et des allergies, et quelquefois des phobies sociales. Mais rassurez-vous : malgré un nombre d’insectes pouvant être localement important, voire impressionnant, leur petite taille n’impacte qu’exceptionnellement la qualité du sang de leur hôte (pas de risque d’anémie).

Du fait de son compagnonnage avec l’homme, la punaise des lits est l’un des animaux très largement répandu dans le monde entier. Il peut vivre aux latitudes polaires (stations, bases, etc.), aux altitudes élevées (refuges, camps), dans les déserts, et… partout ailleurs.

Sous les tropiques, une deuxième espèce prolifère : Cimex hemipterus, même mode de vie, même appétit pour l’humain.

Mais pourquoi donc ce satané insecte nous « aime »-t-il tant ? Hémiptère Hétéroptère de la famille des Cimicidae, cette punaise hématophage stricte ne peut se nourrir que sur des hôtes mammifères à sang chaud. Elle est pourvue de pièces buccales transformées pour piquer à travers les téguments de son hôte qu’elle approche dans leurs nids ou leur gîtes. Toutes les espèces de cette famille (une centaine dans le monde) ont cette biologie d’hématophages et vivent au dépens d’hôtes divers, oiseaux ou mammifères comme les chauves-souris, dans leurs nids ou des habitats particuliers comme les grottes.

C’est là qu’intervient le climat. Les premières populations humaines modernes ont du faire face à plusieurs glaciations des parties tempérées de notre planète (la dernière en Europe remonte de -115 000 à -10 000 ans) et ont utilisé l’habitat cavernicole partout où cela était possible. Vivaient alors un peu partout des Cimicidae et autres parasites des chauves-souris, autres mammifères et oiseaux troglophiles.

On pense donc que c’est dans cet habitat refuge que le compagnonnage avec l’humain s’est établi. Les populations humaines ont commencé à emporter avec eux cette espèce lors de leurs déplacements puis dans leurs habitats extérieurs, et une véritable domestication (un commensalisme pour être précis) s’est mise en place.

C’est encore une hypothèse, mais qui commence à être étayée par les résultats de la génétique des populations actuelles : deux lignées de punaises cohabiteraient, l’une inféodée aux chauves-souris, l’autre à l’homme. C’est la marque d’une microévolution qui n’est pas allée jusqu’à son terme : l’apparition de deux espèces différentes.

Indice supplémentaire, on commence à trouver des preuves archéologiques de la présence des Cimicidae auprès des premiers humains. Sinon, le premier Cimicidae connu a été retrouvé dans de l’ambre de Birmanie (environ 99 millions d’années) et possédait, lui, des ailes.

Cette relative « longue » histoire n’en est peut être qu’à ces débuts car il semblerait qu’il n’y ait pas eu encore d’adaptation de pathogènes humains à ce « nouveau » vecteur. Il s’agit là d’un problème crucial : si jamais des pathogènes (virus, bactéries) étaient transmis aux humains par le biais des punaises, alors il ne s’agirait plus seulement de piqûres, certes très désagréables mais pas très dangereuses. Que nous réserve l’avenir à ce sujet ?

Les punaises de lits ont été bien contrôlées pendant le XXe siècle grâce à l’utilisation des insecticides de synthèse, associée à l’amélioration des conditions de vie dans les habitats. Leur retour serait lié au phénomène de la résistance à ces insecticides.

Refugiées dans quelques zones adéquates, les punaises ayant progressivement acquis cette résistance ont pu refonder des populations et repartent à la conquête de leurs anciens territoires. Un mouvement amplifié par l’accroissement des voyages. Le manque d’information, dû au problème psychologique et social que représente une infestation par les punaises des lits est une limitation a leur éradication (par exemple entre propriétaire et locataire, hôtelier et clients, etc.).

Les stratégies de lutte sont en plein développement, y compris de nouveaux insecticides « biologiques » (par exemple des huiles essentielles).

La détection est la première étape et la discrétion de ces insectes fait que l’on recourt quelquefois à des chiens dressés spécialement. Ils permettent d’identifier les refuges domestiques (en général dans les chambres à coucher, autour des lits, etc.).

Le lavage à 60° minimum, la congélation, la chaleur au-dessus de 45° (par exemple lors du repassage des vêtements) sont des méthodes à utiliser. Pareil pour les meubles, si c’est possible. Il existe aussi des méthodes traditionnelles : par exemple, certaines plantes collantes sont utilisées comme adhésif pour piéger les insectes et l’on sait que les substances poudreuses (farine, diatomite, etc.) les repoussent. Un lit avec ses quatre pieds dans de la farine est ainsi protégé, mais les punaises peuvent se laisser tomber du plafond…

Dans tous les cas, des combinaisons de méthodes permettant la détection précoce, la rupture trophique (empêcher que les punaises se nourrissent et finissent par mourir de faim) et divers traitements sont à utiliser. Mais la punaise de lit est rusée : elle peut « hiberner » (processus de diapause à basse température, à partir de 16 °C) qui permet aux punaises adultes d’attendre des lendemains meilleurs.

Quant à la lutte biologique, elle semble complexe à mettre en œuvre. En effet, il semble délicat de lâcher des insectes et autres habitants des maisons comme les araignées, scolopendres, psoques, punaise réduve masquée… pour lutter contre les punaises des lits, malgré leur efficacité avérée.

Vous l’aurez compris, les punaises de lits ne sont pas des compagnons sympathiques mais pour l’instant, ils ne sont pas des vecteurs de maladies graves. Mais c’est une situation qui pourrait changer et il vaut envisager de mieux lutter contre ces hôtes indésirables. Un dernier élément pour, quand même, leur trouver quelque utilité : la police scientifique pourrait en effet les utiliser dans les enquêtes criminelles. L’ADN humain peut persister jusqu’à 90 jours après un repas de sang. La punaise de lit rejoindrait alors les Experts et une nouvelle branche des sciences forensiques, l’« hématophagie forensique » naîtrait

L’INFLUENCEUR CRUDIVORISME THIERRY CASASNOVAS EN GARDE À VUE

L’INFLUENCEUR CRUDIVORISME THIERRY CASASNOVAS EN GARDE À VUE

Visé par de nombreux signalements auprès de la Miviludes, celui qui se présente comme naturopathe fait l’objet d’une enquête depuis l’été 2020 pour « exercice illégal de la profession de médecin » et « abus de faiblesse ».( sur BFM)

Prônant depuis de nombreuses années le jeûne ou les jus de fruits pour soigner des pathologies graves comme le cancer, Thierry Casasnovas a été placé en garde à vue ce mardi, a appris BFMTV de source judiciaire, confirmant une information du Midi Libre.

Le crudivoriste a été interpellé à son domicile dans les Pyrénées-Orientales dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à l’été 2020 pour « exercice illégal de la profession de médecin » et « abus de faiblesse ».

Ce jeudi soir, sa garde à vue est toujours en cours après avoir été interrompue à plusieurs reprises pour des raisons médicales, a appris BFMTV de source judiciaire. Ne pouvant excéder un total de 48 heures, la mesure devrait prendre fin ce vendredi matin.

Selon Le Parisien, Thierry Casasnovas a été signalé plus de 600 fois depuis 2011 à la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) en raison de ses pratiques.

« C’est la personne qui fait l’objet du plus grand nombre de saisines avec notamment plus de 50 en 2021″, indique la Miviludes.
Thierry Casasnovas est suivi par près de 600.000 personnes sur sa chaîne Youtube « Regenere ». Il s’est fait connaître de ses adeptes en promouvant les bienfaits sur l’organisme du manger cru et des périodes de jeûne. Des pratiques qui rejetent la médecine traditionnelle et qui, selon ses affirmations, peuvent prévenir voire guérir du cancer, du diabète et de la dépression.

« On ne meurt pas du cancer, on meurt par ignorance », plaidait dans une vidéo datant de 2019 Thierry Casasnovas, proposant « un programme anti-cancer ». « Voilà les besoins de votre corps, et que vous fassiez chimio, radio, quoi que ce soit, votre niveau de santé restera déplorable. »

Durant la crise sanitaire du Covid-19, il avait par ailleurs déclaré « ne pas croire à la vaccination », estimant que l’épidémie était « peut-être un révélateur de notre état de santé extrêmement détérioré dans nos pays occidentaux ». Son discours avait même frôlé les théories complotistes lorsqu’il avait déclaré que le Covid-19 était une « opération (…) montée » avec « arrogance ».

Anti-vaccin, adepte du jeûne et du crudivorisme: pourquoi Thierry Casasnovas est dans le viseur de la justice
« Le coronavirus, si j’étais ministre de la Santé, ça serait réglé rapido », s’exclamait-il dans une vidéo, supprimée depuis. « Bain froid et jeûne pour tout le monde, un petit peu de jus de carottes et vas-y que je t’envoie. »

Croissance France : récession en vue

Croissance : récession début 2023

Ça ira sans doute mieux demain pense le ministre de l’économie . Pourtant, la France pourrait connaître la récession d’ici la fin d’année et de début 2023 d’après l’INSEE. En outre l’inflation risquerait de croître après de 7 % sur 2022 et va continuer à hauteur au moins de 5 % en 2023.

L’INSEE constate qu’près un fort rebond en 2021 (+6,8%), la croissance se tasse fortement en cette fin d’année 2022. Dans sa dernière note de conjoncture dévoilée ce jeudi 15 décembre, l’Insee table sur une croissance du PIB négative à -0,2% au dernier trimestre 2022, un très léger rebond au premier trimestre 2023 (0,1%) et une accélération au second trimestre (0,3%).
L’institut de statistiques a révisé à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année de 0,2 point.

Sur l’ensemble de l’année, les statisticiens tablent désormais sur une croissance de 2,5% contre 2,6% auparavant. De son côté, le gouvernement projette dans le budget 2023 toujours une croissance de 1% l’année prochaine. Mais cette prévision semble de moins en moins crédible aux yeux de nombreux économistes. En outre, de nombreuses incertitudes compliquent la tâche des économistes. Entre le prolongement du conflit en Ukraine, les conséquences du resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et l’évolution de la situation sanitaire en Chine, les conjoncturistes sont plongés dans le brouillard.

En cause, une chute de la production dans l’industrie. « En France, les climats des affaires se sont effrités mais sans chuter. En revanche, le moral est en berne dans les entreprises les plus énergivores », a ajouté le statisticien. En octobre, la production d’électricité est restée « très dégradée ». Résultat, les moteurs du tissu productif ont tourné au ralenti.
Les industries les plus énergivores exposées aux soubresauts de la production électrique ont flanché en octobre et novembre. «

Sur l’année 2022, les problèmes d’approvisionnement électrique amputerait la croissance de 0,4 point de PIB. A ces chutes de production électrique s’ajoutent l’explosion des prix de l’énergie et celle des matières premières pour la plupart des branches. Du côté des services, l’activité est « atone » en cette fin d’année selon le département de conjoncture.
Consommation et investissements des ménages en berne

Du côté de la demande, la consommation, traditionnel moteur de l’économie hexagonale, est en berne. Les dépenses des Français sont en repli de -0,7% au T4 après un précédent recul de -0,1% au T3. Cette chute s’expliquerait par de moindres consommation d’énergie durant l’automne en raison des températures plus clémentes et des comportements de sobriété face à la crise énergétique. Les Français continuent de se serrer la ceinture dans les dépenses alimentaires et les achats de biens. La consommation pourrait légèrement repartir à 0,4% au premier trimestre 2023, puis 0,2% au second trimestre.

Cette conjonction de crises assombrit amplement l’horizon pour les ménages. Résultat, les dépenses d’investissement des Français sont en chute depuis juin dernier et ne devraient pas s’améliorer dans les mois à venir. L’Insee anticipe un recul des investissements des ménages jusqu’à la fin du premier semestre 2023. Ces chiffres médiocres se traduisent dans la production de logements individuels au ralenti.

La surchauffe des prix risque de se prolonger en début d’année 2023. L’inflation s’est propagée à l’ensemble des secteurs et des produits depuis fin 2021. « L’inflation pourrait atteindre 7% sur un an au début de l’année 2023 avant de refluer par effet de base », a indiqué Olivier Simon de l’Insee. « L’inflation alimentaire est devenue le moteur de l’indice général des prix à la consommation alors que les prix de l’énergie ralentissent en raison notamment de la baisse des prix du pétrole et de la ristourne sur les carburants à l’automne », poursuit l’expert.
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