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La destruction d’EDF: Une erreur stratégique voulue

Réduction du nucléaire : Une erreur stratégique voulue

Fabien Bouglé est expert en politique énergétique. En 2019, il est auditionné par la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables de l’Assemblée nationale, et publie un premier ouvrage au retentissement important: Éoliennes, la face noire de la transition écologique (éd. Du Rocher). Chef d’entreprise dans le secteur financier et culturel, il est également élu municipal (divers droite) à Versailles. Son dernier livre, Nucléaire, les vérités cachées, est publié aux éditions du Rocher.. Interview dans le Figaro.

Fabien BOUGLÉ. – En tant qu’observateur de l’action politique dans le domaine énergétique depuis de nombreuses années, je constate que cette question est trop souvent traitée dans une logique court-termiste alors qu’elle devrait être envisagée sur un temps long. Le général de Gaulle et ses successeurs, avaient parfaitement anticipé – avec le déploiement des centrales nucléaires en France – non seulement la question de la qualité de notre approvisionnement électrique pour les foyers et les entreprises, mais aussi l’importance de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et d’assurer notre souveraineté énergétique.

Notre pays avant cette crise énergétique était un des leaders mondiaux en production et en exportation d’électricité. Le fait que le président de la République réunisse simplement maintenant un Conseil de défense sur le sujet montre que nos gouvernants subissent la crise et ne l’ont pas du tout anticipée alors que de nombreux acteurs avaient alerté depuis bien longtemps les pouvoirs publics sur la mauvaise stratégie consistant à sortir du nucléaire. Il y a encore seulement quatre ans le président Macron fermait Fessenheim une centrale nucléaire dans la fleur de l’âge qui avait été entièrement modernisée et actait la fermeture de 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035.

C’est l’expression d’un constat d’échec de 20 ans de politique énergétique française qui n’a eu de cesse de se calquer sur l’Energiwende allemand en multipliant les énergies renouvelables éoliennes et panneaux solaires et en délaissant notre patrimoine nucléaire. Et nous en payons aujourd’hui le prix.

Les Français et les entreprises françaises vont payer dans les prochains mois et les prochaines années 20 ans de politique et de propagande antinucléaire fomentées et exacerbées par des jeux d’accord politiciens entre certains partis de gauche et des partis politiques qui se prétendent écologistes.

Le gouvernement explique la crise énergétique par la seule guerre en Ukraine. Jean-Bernard Levy, patron d’EDF, estime-lui que c’est avant tout la loi de fermeture des 14 réacteurs nucléaires, toujours en vigueur, qui a affaibli notre pays. Qui dit vrai ?

Il faut être clair: la crise d’approvisionnement électrique en France n’est en aucun cas due à la guerre en Ukraine. Malheureusement l’idéologie antinucléaire et pro-renouvelable est prédominante dans les sphères du pouvoir et a contaminé un grand nombre de représentants de l’État profond impliqués dans la politique énergétique. Cela signifie que même si le Président Macron a eu conscience de l’erreur stratégique de la sortie du nucléaire en envisageant une volte-face remarquée sur le sujet d’abord dans son plan d’investissement 2030 en octobre 2021 puis lors des annonces de Belfort en février 2022, la loi prévoyant la fermeture de 14 centrales nucléaires a fait un mal considérable à la filière électrique française et à EDF. Les Français et les entreprises françaises vont payer, dans les prochains mois et les prochaines années, 20 ans de politique et de propagande antinucléaire fomentées et exacerbées par des jeux d’accord politiciens entre certains partis de gauche et des partis politiques qui se prétendent écologistes.

Cet état d’esprit de délaissement de notre joyau industriel nucléaire cumulé à des lois envisageant à terme une sortie du nucléaire en France a contribué à une forme de désinvestissement technologique et industriel dans la filière. Comment voulez-vous que le patron d’EDF Jean-Bernard Levy investisse dans une filière d’avenir quand la loi lui demande de fermer 14 réacteurs nucléaires. Oui, la loi de fermeture des réacteurs nucléaires mais aussi l’arrêt de la centrale de Fessenheim ou du programme Astrid de production d’électricité par les déchets des premières centrales, toutes ces décisions politiques ont contribué à un affaiblissement majeur de la qualité d’approvisionnement électrique dont nous payons le prix aujourd’hui.

La guerre en Ukraine en tout cas pour ce qui concerne l’électricité n’a absolument aucun rapport avec l’arrêt de 32 réacteurs sur les 56 en production soit pour des raisons de maintenance soit pour des suspicions de corrosions sur des tuyaux de système de sécurité. Ces problèmes sont la conséquence immédiate du délaissement technologique du nucléaire en France évoqué préalablement et non de la guerre en Ukraine. Ni Zelensky ni Vladimir Poutine ne sont responsables du fait que les gouvernements successifs français ont souhaité se désengager de la filière nucléaire.

La filière nucléaire est donc bien menacée par les opérations de guerre économiques fomentées par des opérateurs comme Greenpeace ou WWF qui militent pour nous contraindre à adopter le mix électrique voisin.

La survie de la filière nucléaire et du premier producteur d’électricité français est-elle menacée ?

Oui et non ! D’abord, on ne peut pas effacer d’un trait de plume la filière nucléaire française du fait que nous disposons en France de 58 réacteurs nucléaires en production ou susceptibles de l’être. Cette filière industrielle pèse 200.000 emplois directs et indirects auxquels il faut ajouter 200.000 emplois induits. C’est donc un acteur majeur de l’emploi en France. De plus grâce au nucléaire la France disposait encore en 2020 pour ses foyers et ses entreprises d’une électricité parmi les moins chers d’Europe assurant la compétitivité de nos acteurs économiques. C’est d’ailleurs pourquoi l’Allemagne n’a de cesse de faire directement ou indirectement la guerre au nucléaire français car notre voisin sait pertinemment que c’est un avantage compétitif et écologique considérable de la France. Non seulement nos voisins ont un besoin très important en charbon pour compenser les chutes de production éolienne, mais en, plus cela leur coûte très cher et est très polluant pour l’Europe contribuant aux perturbations climatiques.

La filière nucléaire est donc bien menacée par les opérations de guerre économiques fomentées par des opérateurs comme Greenpeace ou WWF qui militent pour nous contraindre à adopter le mix électrique voisin. Heureusement une certaine lucidité emporte nos dirigeants qui semblent avoir pris conscience qu’il y avait un souci sur le sujet. Et les dernières décisions d’Emmanuel Macron vont dans le bon sens.

Mais il est vital et urgent de changer de paradigme et de modifier le cap des décisions en matière énergétique en France en particulier dans le domaine des investissements dans les renouvelables qui plombent pour un pitre résultat ceux nécessaires dans le nucléaire. Il faut que nos gouvernants aient le courage de stopper immédiatement la politique d’installation des éoliennes et des panneaux solaires qui détruisent in fine les capacités de développement du nucléaire. C’est cette obsession pour les renouvelables qui sont d’ailleurs un échec retentissant dans le monde entier qui nuit à la capacité de relance du nucléaire en France.

Le président prévoit de présenter aux sénateurs puis aux députés une loi d’exception d’accélération des renouvelables qui va susciter une très forte résistance parlementaire. C’est là une très grave erreur politique dans le contexte actuel. La seule urgence aujourd’hui c’est une loi d’abrogation de la loi de fermeture de 14 réacteurs nucléaire et d’accélération de production de la filière nucléaire pour laquelle Emmanuel Macron recueillerait d’ailleurs une très forte unanimité parlementaire. Il en va de la survie de notre filière industrielle mais aussi sur notre capacité à fournir à nos concitoyens une électricité fiable puissante et peu chère à court, moyen et long terme.

Le système de marché européen est à bout de souffle et d’ailleurs l’Espagne et le Portugal ont quitté ce marché ce qui a eu pour effet de baisser drastiquement le prix spot de ces pays.

En parallèle, Bruxelles planche sur un texte de long terme qui découplera le prix de l’électricité de celui du gaz et un instrument d’urgence qui déterminera un plafond pour le prix de gros de l’électricité. Une réunion d’urgence des ministres de l’Énergie est prévue le 9 septembre. Quel regard portez-vous sur ce texte ? Est-ce une solution à terme ?

Il faut rappeler que grâce au nucléaire le prix spot était en France en 2020 à 32,2 euros le mégawattheure, avec la crise du gaz qui a débuté en 2021 en raison de la faible production des éoliennes en Europe le prix spot a atteint 109 euros le mégawattheure en moyenne sur l’année et le marché a terme a fixé un prix spot à 1000 euros le mégawattheure à échéance 2023. Le marché de l’électricité devient fou et extrêmement spéculatif en raison d’une part de la forte demande de gaz des pays qui ont fortement investi dans les éoliennes mais aussi en raison de la diminution importante de notre disponibilité nucléaire phénomène accentué par le conflit armé en Ukraine qui déstabilise l’approvisionnement en gaz de pays comme l’Allemagne. La France n’important que 16% de son gaz de Russie est beaucoup moins impactée par la guerre en Ukraine mais par contre subit de plein fouet l’explosion du prix de l’électricité dû à la pénurie de production généralisée en Europe et à l’explosion du prix du gaz. Il faut donc effectivement décorréler le marché de l’électricité du prix du gaz mais cela sera insuffisant car nous devons également relancer urgemment nos centrales nucléaires à l’arrêt.

Le système de marché européen est à bout de souffle et d’ailleurs l’Espagne et le Portugal ont quitté ce marché ce qui a eu pour effet de baisser drastiquement le prix spot de ces pays. Je l’avais mentionné lors de notre précédent entretien lors duquel j’avais précisé que le système européen de l’électricité allait devoir se réformer au risque d’une implosion qui entraînerait des conséquences politiques considérables.

Quelles sont les capacités d’interconnexions électriques entre pays européens ? Peut-on espérer que des connexions à l’échelle européenne puissent enrayer, en partie, la crise énergétique ?

Les interconnexions entre les pays européens existent déjà et un site comme electricitymap.org nous informe quotidiennement sur les importations et exportation d’électricité entre pays limitrophes. Le souci est que dans cette période de pénurie électrique les pays qui ont un déficit vont devoir importer des pays voisins, phénomène qui accentue l’inflation électrique. Et encore nous sommes en été et le besoin est beaucoup moins élevé. Il est évident qu’en hiver si rien n’est fait pour relancer nos centrales nucléaires, nous allons assister à une nouvelle flambée des prix spot qui a un moment ou autre se répercuteront sur la facture des entreprises et des foyers. Il est important de savoir qu’en 2022 notre pays a dû importer massivement de l’électricité d’Allemagne au premier semestre alors qu’avant la fermeture de Fessenheim nous étions très largement exportateurs vers ce pays d’une électricité propre. Nous sommes donc désormais dans une situation inverse de dépendance énergétique vis-à-vis de l’Allemagne qui nous vend désormais de l’électricité au charbon ce qui accélère en outre notre déficit commercial.

L’interconnexion à l’échelle européenne dans cette période de pénurie électrique est donc plus un élément aggravant de la crise et participe également de cette logique fédéraliste de l’UE dont on voit aujourd’hui les limites techniques mais aussi idéologiques.

Débordements « Gilets jaunes »: une violence voulue ?

Débordements « Gilets jaunes »: une violence voulue ?

 

On peut légitimement s’interroger pour savoir qui profite  de cette violence et si cette dernière n’est pas finalement souhaitée voir encouragée. Ce qu’il faut observer c’est  que  l’hystérisation  est savamment entretenues entre le gouvernement  et certains gilets jaunes. Comme ces violences sont largement médiatisées, elles permettent au gouvernement de discréditer la totalité du mouvement des gilets jaunes. Castaner  et d’autres ne se privent pas d’entretenir ce climat d’affrontement n’hésitant  pas même à traiter d’assassins non seulement les fauteurs de troubles mais tous les participants au défilé. « Ils viennent pour tuer » ont-ils déclaré de manière complètement irresponsable. Ce qui est en cause aussi c’est  la politiques de maintien de l’ordre avec cette recherche permanente du contact avec les manifestants qui répliquent et réciproquement. Justement une politique qu’on se refuse à appliquer dans des pays voisins comme en Grande-Bretagne ou en Allemagne. S’ajoute à cela l’utilisation de moyens comme les flashballs  et les grenades de désencerclement qui sont des armes de guerre et non des outils pour gérer les manifestations. Castaner  lui-même a reconnu qu’il convenait de changer de méthode. Il serait temps. Dans cette affaire le ministre de l’intérieur a montré une grande incompétence, une grande irresponsabilité. Par exemple quand il identifie à l’avance des casseurs en indiquant jusqu’au nombre précis sans pour autant prendre les mêmes moyens adéquates pour les isoler du reste des manifestants. Visiblement l’ancien joueur de poker qui opérait dans le milieu dans sa jeunesse n’a pas sa place pour gérer un poste qui demande un grand sens de l’intérêt général et de l’équilibre des moyens à employer. Il paraît évident que ces dérapages violents servent la cause du gouvernement qui en profite par amalgame pour considérer tous les gilets jaunes comme des voyous. Mais on ne peut ignorer non plus la responsabilité des leaders des gilets jaunes qui eux aussi tombent dans le piège de la provocation et de l’hystérisation. N’importe quelle organisation responsable d’une manifestation doit en effet aussi en n’assumer les conséquences. Or le refus de toute organisation, de toute coordination laisse les manifestants sans encadrement. Ce qui permet tous les débordements au plus fous et aux casseurs professionnels. De ce point de vue, aucune manifestation ne devrait être tolérée tant que les organisateurs ne sont pas en capacité de l’encadrer. Ou alors se situe dans un environnement insurrectionnel. Le problème c’est que si un nombre encore important de Français soutiennent les gilets jaunes par contre ils condamnent nettement les débordements voir les déclarations irresponsables de certains gilets jaunes comme par exemple le remplacement de Macron par un militaire !

« Gilets jaunes »: une violence voulue ?

« Gilets jaunes »: une violence voulue ?

 

On peut légitimement s’interroger pour savoir qui profite  de cette violence et si cette dernière n’est pas finalement souhaitée voir encouragée. Ce qu’il faut observer ces que  l’hystérisation  est savamment entretenues entre le gouvernement  et certains gilets jaunes. Comme ces violences sont largement médiatisées, elles permettent au gouvernement de discréditer la totalité du mouvement des gilets jaunes. Castaner  et d’autres ne se privent pas d’entretenir ce climat d’affrontement n’hésitant  pas même à traiter d’assassins non seulement les fauteurs de troubles mais tous les participants au défilé. « Ils viennent pour tuer » ont-ils déclaré de manière complètement irresponsable. Ce qui est en cause aussi c’est  la politiques de maintien de l’ordre avec cette recherche permanente du contact avec les manifestants qui répliquent et réciproquement. Justement une politique qu’on se refuse à appliquer dans des pays voisins comme en Grande-Bretagne ou en Allemagne. S’ajoute à cela l’utilisation de moyens comme les flashballs  et les grenades de désencerclement qui sont des armes de guerre et non des outils pour gérer les manifestations. Castaner  lui-même a reconnu qu’il convenait de changer de méthode. Il serait temps. Dans cette affaire le ministre de l’intérieur a montré une grande incompétence, une grande irresponsabilité. Par exemple quand il identifie à l’avance des casseurs en indiquant jusqu’au nombre précis sans pour autant prendre les mêmes moyens adéquates pour les isoler du reste des manifestants. Visiblement l’ancien joueur de poker qui opérait dans le milieu dans sa jeunesse n’a pas sa place pour gérer un poste qui demande un grand sens de l’intérêt général et de l’équilibre des moyens à employer. Il paraît évident que ces dérapages violents servent la cause du gouvernement qui en profite par amalgame pour considérer tous les gilets jaunes comme des voyous. Mais on ne peut ignorer non plus la responsabilité des leaders des gilets jaunes qui eux aussi tombent dans le piège de la provocation et de l’hystérisation. N’importe quelle organisation responsable d’une manifestation doit en effet aussi en n’assumer les conséquences. Or le refus de toute organisation, de toute coordination laisse les manifestants sans encadrement. Ce qui permet tous les débordements au plus fous et aux casseurs professionnels. De ce point de vue, aucune manifestation ne devrait être tolérée tant que les organisateurs ne sont pas en capacité de l’encadrer. Ou alors se situe dans un environnement insurrectionnel. Le problème c’est que si un nombre encore important de Français soutiennent les gilets jaunes par contre ils condamnent nettement les débordements voir les déclarations irresponsables de certains gilets jaunes comme par exemple le remplacement de Macron par un militaire !

Vers une désertification voulue du territoire

Vers une désertification voulue  du territoire

 

 

D’après France stratégie, organisme de prospective placée auprès du Premier ministre la désertification du territoire doit encore s’amplifier. Pour cette institution de technocrates,  il convient de concentrer l’activité économique autour d’une quinzaine de zones urbaines. Or ces zones concentrent déjà de leur de 50 % de l’activité économique française,  une orientation qui évidemment va tout à fait à l’encontre des préoccupations environnementales et de la qualité de vie. En outre une sorte de paradoxe au moment où le numérique notamment rend possible une plus grande décentralisation. C’est évidemment le mythe de la croissance endogène qui consiste à tasser le plus possible les populations afin de les contraindre à augmenter leur demande marchande. Un contresens écologique mais aussi économique car les investissements en zone  très urbanisée sont beaucoup plus coûteux en raison du coût du foncier mais aussi de leur insertion dans des environnements complexes. Victime de cette politique concentrationnaire les villes moyennes, les petites villes et évidemment les zones rurales dont certaines sont appelées à devenir des territoires d’Indiens. À noter aussi l’évolution sémantique en matière d’aménagement géographique puisqu’on parle maintenant « de territoires intermédiaires » ; en clair des territoires secondaires. Ces toutes la contradictions entre une politique économique qui recherche la croissance à n’importe quelle condition et une politique d’aménagement recherchant un équilibre entre le développement économique, la qualité de vie et la protection de l’environnement. Les 15 aires urbaines de plus de 500.000 habitants concentrent 40% de la population, 55% de la masse salariale, plus de 50% de l’activité économique, deux tiers des étudiants. (Crédits : Camille Stromboni)Les ressorts de la croissance font défaut à beaucoup de villes moyennes et de territoires ruraux et les écarts en matière d’égalité des chances et d’accès aux services ne se résorbent plus, selon un rapport de France Stratégie. Paradoxalement France stratégie, organisme gouvernemental, placé auprès du Premier ministre, plaide cependant pour un renforcement de l’investissement public dans ces métropoles ou sur leur pourtour au nom de l’efficacité économique.

(Avec Reuters)

Hollande : une stratégie voulue pour virer Trierweiler

Hollande :  une stratégie voulue pour virer Trierweiler

 

Contrairement aux apparences Hollande n’a pas été surpris en flagrant délit, en fait il s’est volontairement mis en scène pour virer Trierweilller ; Nombre de spécialistes des medias people connaissait l’idylle du président avec Gayet et  ses rencontres rue du Cirque à Paris. Forcément compte tenu de la présence affichée de Hollande et de celle des forces de sécurité ; d’autant que la rue était parfois bloquée toute la nuit par la police. Hollande savait évidemment que la presse diffuserait un jour ou l’autre l’information. Ce qu’il espérait et a même provoqué. Cela pour mettre plus vite fin à sa relation avec Trierweilller. La manière dont il a congédié son ex compagne ; à la fois brutale et sans aucune dignité témoigne du fait que sa décsion de rompre était irrévocable et qu’elle était surtout prise depuis longtemps ; En clair Hollande a mis en scène sa rupture pour ne pas avoir à la gérer de manière privée. Une attitude significative du personnage.

EADS : une indépendance voulue par l’Allemagne

EADS : une indépendance voulue par l’Allemagne

Inutile de le cacher, le refus d’Anne Lauvergeon par EADS  proposée comme présidente  est une défaite pour la France. Une défaite qui faiat suit au réaménagement du pacte d’actionnaires au profit de l’Allemagne.  - EADS a coupé mardi encore un peu plus le cordon qui le liait dans le passé aux Etats en proposant de nommer à son conseil d’administration l’ancien PDG de Thales, Denis Ranque, qui deviendra ainsi le premier président indépendant du groupe européen d’aéronautique et d’espace. Le comité de nomination d’EADS va proposer à la prochaine assemblée générale de porter Denis Ranque, 61 à la présidence (non exécutive) du conseil d’administration du groupe à l’issue d’une assemblée générale qui devrait être convoquée fin mars début avril, a-t-on appris de deux sources proches du dossier.  Denis Ranque a appris cette décision alors qu’il bouclait une traversée de l’Atlantique en bateau, près de quatre ans après avoir été poussé à démissionner de la présidence de Thales. « C’est un capitaine d’industrie très respecté avec une grande expérience du secteur et des différentes activités d’un groupe comme EADS », a déclaré l’une de ces sources. Denis Ranque est l’un des 12 candidats au futur conseil d’administration d’EADS. Une fois élu le nouveau conseil désignera son président lors de sa première réunion. Cette nomination peut être considérée comme une victoire pour le président exécutif du groupe, Tom Enders, qui a dû manoeuvrer habilement afin de défendre l’indépendance tout juste conquise d’EADS face aux velléités du gouvernement français de placer Anne Lauvergeon, l’ancienne présidente d’Areva, à la tête du conseil. L’histoire du groupe, créé en 2000, a été jalonné de conflits entre les actionnaires français et allemands. La composition du conseil était en effet un test important pour le groupe, après l’adoption en décembre d’un nouveau pacte d’actionnaires qui doit réduire l’influence des Etats.  

 




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